Carillon_2017_11_30

dans la région est faible constatent les experts Le livre blanc sur l’immigration franco- phone en Ontario l’indique : « En Ontario, la population francophone est vieillissante, le taux de natalité est faible, et plusieurs travailleurs prennent leur retraite. Selon les prévisions, il n’y aura pas assez de nouveaux employés pour répondre à la demande. » ¬FHWH൵HWO es données analysées par Mme Martel montrent que dans l’est de l’Ontario, 66 270 travailleurs atteindront l’âge de la retraite d’ici 2021. « Ce sont des statistiques alarmantes parce que c’est demain matin, c’est dans quatre ans ! Je ne pense pas qu’on va avoir 66 270 personnes qui vont être prêtes à prendre les postes d’ici là », commentait Mme Langlais. dont il a besoin » , a-t-elle indiqu é pour expliquer que des employeurs de la région se tournent régulièrement vers le Réseau de soutien à l’immigration francophone de l’est de l’Ontario pour les aider dans leurs recherches d’employés. Toujours selon des analyses de Mme Martel, on prévoit que, dans l’Est ontarien, le besoin en nouveaux arrivants serait d’au-dessus de 6000 annuellement, d’ici 2041, pour arriver à pourvoir les postes qui doivent être pourvus. de langue française et les intégrer aux com- munautés en situation minoritaire sont des facteurs clés pour maintenir la vitalité communautaire ». À cet effet, les deux conseils scolaires francophones de l’Est ontarien ont de la place dans leurs écoles pour accueillir de nouveaux arrivants et sont prêts à le faire. En remplissant de cette manière les écoles, davantage de personnes maîtriseraient la langue française et, par le fait même, la culture francophone serait davantage transmise. Méconnaissance de la réalité de l’immigration ne pas confondre toutefois, avec du racisme. Par exemple, les gens ne sont pas au cou- rant que la majorité des gens qui arrivent au pays sont des immigrants économiques, c’est-à-dire qu’ils arrivent ici avec un emploi ou qu’ils sont qualifiés pour travailler et que, ce faisant, ils contribueront au développe- ment économique de la région. « Les communautés ne sont donc pas nécessairement outillées pour accueillir les nouveaux arrivants et il y a un travail à faire à ce niveau » , indiquait Mme Langlais. Puis, pour attirer les immigrants de langue française à s’installer dans l’Est ontarien, il est important de leur parler des avantages que peut leur offrir la région, tels qu’un coût de la vie moindre ou un accès à tous les services en français, par exemple. Non seulement l’immigration franco- phone est nécessaire pour contribuer à l’éco- nomie locale, mais, selonMme Langlais, « la survie de la francophonie aussi en dépend, la survie de la culture et de la langue ». Selon un document du Gouvernement du Canada, intitulé Éducation Immigration Communautés, « …attirer des immigrants D’ailleurs, c’est un problème qui se manifeste déjà. « Hier encore, j’avais une rencontre avec un employeur de Rockland qui ne peut pas trouver tous les employés

SelonMme Langlais, la régionalisation de l’immigration francophone doit être travail- lée à deux niveaux. Il faut d’abord attirer les gens à venir vivre ici, mais il faut également préparer les communautés à accueillir les nouveaux arrivants. En fait, toujours selon elle, les commu- nautés locales méconnaissent la réalité de l’immigration au Canada ainsi que ses avan- tages, ce qui peut donner lieu à une certaine réticence de leur part face à l’immigration, à

Bien que l’immigration francophone soit encore trop peu présente dans l’est de l’Ontario, on peut bel et bien trouver des histoires qui témoignent de la réussite de l’installation de nouveaux arrivants dans la région. Un dossier à suivre....

Les Lutins de Noël de Valoris font leur apparition

avec l'Ensemble "Ambitus"

Info. : 514-774-9148 ou mibach@total.net concertchandelle.com Billets 30$ • En vente: Chez le fleuriste “Élégance” (131, rue Main) et à la paroisse ou à l’entrée le soir du concert A216648_TS Des Violons pour vous Émerveiller! H AW K E S B U R Y le samedi 16 décembre à 20h Église St-Pierre Apôtre — 470, rue Main

Le père Noël a ses lutins actifs et dévoués, tout comme Valoris l’est pour les enfants et les adultes de Prescott-Russell. L’agence régionale de services sociaux a annoncé le lancement de sa campagne annuelle des Lutins de Noël, pour s’assurer que tous les enfants dans le besoin dans la région aient un cadeau le jour de Noël. Les arbres de Noël des lutins sont présents dans tous les centres de services Valoris de Prescott-Russell et dans de nombreuses entreprises. On reconnait ci-dessus Sophie Lalonde, une employée de Valoris. —photo Gregg Chamberlain

Le Carillon, Hawkesbury ON.

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Le jeudi 30 novembre 2017

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