Découvrez le numéro 981 de Finances News Hebdo, premier hebdomadaire de l'information financière au Maroc
Du 30 juin 2021 - 8 DH - N° 1029
PREMIERHEBDOMADAIREDE L'INFORMATIONFINANCIÈREAUMAROC
Directeur de la publ ication : Fatima Ouriaghl i
Bank Al-Maghrib Jouahri agace la classe politique
Tourisme
Nouvelle carotte fiscale
P. 26
P. 12
EMPRUNT NATIONAL
Pas avant la rentrée ! ● Attendu au début du deuxième semestre, le lancement du grand emprunt national a été reporté à la rentrée, une période tout aussi délicate marquée par les préparatifs des élections.
P. 10
Nizar Baraka
Partenariat Maroc-SFI Sacré montée en charge sous l’ère Makhtar Diop
Variants du coronavirus «Le Maroc doit effectivement s’inquiéter»
L’opposant qui veut le pouvoir
Dr Tayeb Hamdi, chercheur en politiques et systèmes de santé
P.15
P. 32 à 34
e-commerce informel
Banques
Le secteur doit encore se serrer la ceinture
Grand vide juridique dans le secteur
● Baraka a réussi à redorer le blason de l’Istiqlal dont l’image a été fortement écornée par Hamid Chabat, qui broutait dans les prés du populisme. P. 24/25
P. 14
P. 20
Dépôt légal : 157/98 ISSN : 1114-047 - Dossier de presse : 24/98 - Adresse : 83, Bd El Massi ra El Khadra, Casablanca - Tél. : ( 0522) 98.41.64/66 - Fax : ( 0522) 98.40.22 - Adresse web : www.fnh.ma
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S OMMAIRE
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www.fnh.ma
> Actualité
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Voyons voir : Les variants nous ont bien eus Ça se passe au Maroc Ça se passe en Afrique Ça se passe dans le monde 3 4 5 6
> Bourse & Finances
Point Bourse Hebdo : Le Masi marque (enfin) une pause Emprunt national : Pas avant la rentrée ! Tourisme : Nouvelle carotte fiscale Banques : Le secteur doit encore se serrer la ceinture 7 10 12 14
Editorial
Par Fatima Ouriaghli
“L’ expérience est le nom que l’on donne à ses erreurs ». C’est ce que disait Oscar Wilde. Le Maroc a tiré plein d’enseignements de cette crise sanitaire et économique. Mais gardons- nous d’être amnésiques une fois que cette débâcle sanitaire mon- diale sera derrière nous. N’oublions pas les dures épreuves que nous avons traversées. N’oublions pas ce confinement strict qui a été si difficile. N’oublions pas ceux que le coronavirus a emporté durant cette pandémie. N’oublions pas ceux qui garderont des séquelles de cette maladie. N’oublions surtout pas que nous restons extrêmement dépendants de l’étranger, surtout en ce qui concerne les vaccins. Cette pandémie mondiale, dans ce qu’elle a causé comme malheur et désastre socioéconomique, a néanmoins eu quelque chose de positif, en ce sens qu’elle a permis une véritable prise de conscience collective : la nécessité pour le Royaume de gagner sa «souverai- neté sanitaire». Une utopie ? Non, un défi à relever et qui sera, l’on en convient, de longue haleine. Cela prendra du temps, beaucoup de temps certes, mais il le faudra. Il le faudra parce que cette pandémie a été un puissant révélateur de l’égoïsme des pays riches. Et ce qui s’est produit avec les masques l’année dernière en pleine crise, quand les puissants de ce monde se livraient à des braconnages sur les tarmacs des aéroports à coups de billets verts, se reproduit aujourd’hui avec les vaccins. Les pays les plus riches sont aujourd’hui les mieux servis, et font des réserves au point de priver les pays pauvres d’accès aux vac- cins. C’est chacun pour soi. Au diable les décennies de partenariat entre pays «amis» ! Au diable les coopérations exemplaires que les gouvernants se plaisent à exhiber dans des discours cosmétiques ! Sans jeu de mots douteux, la pandémie a fait tomber les masques, montrant la vraie face de l’Occident, laquelle a piétiné la volonté affi- chée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) d’avoir l’équité vaccinale. Aujourd’hui, les pays intermédiaires et les pays pauvres… sont les parents pauvres de la campagne mondiale de vaccination. D’ailleurs, ce sont eux qui reçoivent de l’OMS les vaccins distribués dans le cadre du mécanisme Covax, dont plusieurs (Sinopharm, Covishield, Sputnik…) ne sont pas reconnus par l’Union européenne (UE), qui fait pourtant partie du programme. Dit vulgairement, l’Occi- dent leur fourgue les vaccins dont il ne veut pas. Alors, quand arrivera le moment de faire les comptes, il faudra que tous ces pays défavorisés actuellement fassent appel à leur mémoire diplomatique. Surtout que cette stratégie ingrate de «l’Oc- cident d’abord» favorise la circulation du virus, et donc l’apparition des variants. Conséquence : on en sera réduit à courir après les variants et à multiplier les campagnes de vaccination. u CET OCCIDENT SI INGRAT !
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> Economie
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> Focus Agricole Filière d’argan : De nouveaux enjeux se profilent à l’horizon 22 > L'univers des TPME Journée mondiale des TPME : La reprise durable demeure la priorité 23 Partenariat Maroc-SFI : Sacré montée en charge sous l’ère Makhtar Diop Covid-19 : Un été à risque Modèle de développement : Les économistes istiqla- liens listent les priorités Protection du consommateur : Grand vide juridique dans le secteur du e-commerce informel Entretien avec Zakaria Affi : Transport, «VTC» lance une offre spéciale pour les MRE 15 16 18 20 21
> Politique
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Nizar Baraka : L’opposant qui veut le pouvoir Bank Al-Maghrib : Jouahri agace la classe politique
> Développement durable
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Protection de l’environnement : Les promesses de la technologie blockchain Eclairage intelligent 100% marocain : La start-up «Light’in Maroc» voit le jour avec le soutien de l'Iresen
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> Tribune libre
Rapport sur le «modèle de développement» : Des questions fondamentales mises de côté, conso- lidation de la centralité de l’exécutif réel, persis- tance de la non-redevabilité ! 30 > Société Entretien avec Dr Tayeb Hamdi : Variants du corona- virus : «le Maroc doit effectivement s’inquiéter» 32 > High-tech eSports : Le gaming n’est plus une niche 35
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• Directeur Général responsable de la Publication : Fatima OURIAGHLI Contact : redactionfnh@gmail.com
• Directeur des rédactions &Développement : DavidWilliam • Journalistes : Charaf Jaidani, Leïla Ouriaghli, Adil Hlimi, Momar Diao, Youssef Seddik, Badr Chaou, Khalid Aourmi, Réda Kassiri Houdaifa, Ibtissam Zerrouk • Révision : M. Labdaouat • Directeur technique &maquettiste : Abdelillah Chamseddine •Mise en page : Zakaria Beladal • Assistantes de direction : Amina Khchai • Département commercial : Samira Lakbiri, Salma Benmakhlouf, Rania Benchaib • Administratif : Fatiha Aït Allah, Nahla Sahlal • Édition : JMA CONSEIL • Impression : Maroc Soir • Distribution : Sapress • Tirage entre 15.000 et 18.000 exemplaires • Dépôt légal : 157/98 • ISSN : 1114-047 • Dossier de presse : 24/98 • N° Commission paritaire : H.F/02-05
V OYONS VOIR
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Les variants nous ont bien eus
Par D. William
F inalement, on ne sortira jamais de cette sphère pandémique. Ce n’est pas être fataliste que de le soutenir, mais il faut savoir être réaliste et, finale- ment, accepter la vérité : nous allons continuer, pour longtemps encore, à cohabiter avec le coronavirus, à moins que ce mauvais coloc, sans remord ni empathie, ne décide, comme par enchantement, de s’effacer de la pla- nète terre. A y regarder de près, nous sommes dans un véritable cercle vicieux depuis plus d’un an, fait de confine- ments, restrictions, allègements…, avec des libertés individuelles qui nous sont prises, rendues au compte- gouttes et reprises au gré de l’évolution de la
situation épidémiologique. Le monde scientifique s’est peut-être réjoui trop vite de l’arrivée des vaccins anti-Covid-19. Ils ont certes permis de réduire les cas graves et les décès, mais n’ont pu endiguer une pandémie qui, selon les pays, a un ancrage différent et, donc, des conséquences sanitaires et économiques différentes. Et ce, pour la simple raison que les tensions persis- tantes sur le marché mondial du vaccin font que tous les Etats ne reçoivent pas les doses qu’ils souhaitent pour vac- ciner les populations. Et ceux qui ont plus de chance les reçoivent en déca- lage, compromettant leur campagne de vaccination. Conséquence : pendant ce temps, le virus mute dans plusieurs
pays du monde, d’où l’apparition de variants que l’on dit plus contagieux, voire plus virulents. Aujourd’hui, plus que jamais, c’est d’ailleurs le variant Delta (apparu en Inde), qui cristallise toutes les craintes. Il se répand dans beaucoup de pays, créant des flambées épidémiques et contraignant les gouvernants à impo- ser des mesures sanitaires drastiques. Ce variant est devenu majoritaire en Grande-Bretagne et au Portugal; il représente «entre 9 et 10%» des nou- veaux cas positifs en France, pays où il a fait deux décès samedi dernier; le Bangladesh a fermé lundi pratiquement tous ses transports publics afin de contenir sa propagation. En Indonésie
où le nombre de cas de contamination a explosé ces dernières semaines, les autorités ont identifié la présence de nouveaux variants du virus très conta- gieux. Pour sa part, le Maroc, à l’instar de plusieurs pays, subit non seulement la pénurie de vaccins, mais fait face aussi à la présence du variant Delta sur son territoire. Le 3 mai, le ministère de la Santé avait annoncé deux cas détectés à Casablanca. Depuis, c’est silence radio sur les chiffres. Mais l’on se doute qu’il s’est propagé entre-temps. Et il faut s’en inquiéter, surtout quand on sait que les citoyens ne respectent plus les gestes barrières et que les vols internationaux ont repris. ◆
CITIBANK MAGHREB S.A.
Société Anonyme au Capital de MAD 204.128.006,00
Siège Social : Zénith Millénium, Immeuble 1, Lotissement Attaoufik- Sidi Mâarouf, Casablanca RC N° 29 941
COMMUNIQUE
L’Assemblée Générale Ordinaire des actionnaires de «CITIBANK MAGHREB S.A.» s’est réunie le 23 juin 2021 à 11 heures au siège social de la Banque. L’Assemblée Générale Ordinaire a approuvé les comptes de l’exercice clos au 31 décembre 2020 et les résolutions qui lui ont été soumises. Les Etats de synthèse de «CITIBANK MAGHREB S.A.» au titre de l’exercice 2020 certifiés par les Commissaires Aux Comptes et publiés préalablement à la tenue de l’AGO dans le journal d’annonces légales «Finances News, N° 1017» du 31 mars 2021, n’ont subi aucune modification.
Ç A SE PASSE AU MAROC
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L a transformation de la CCG en Société nationale de garantie et de financement de l’entreprise a été actée lundi 28 juin lors d'un Conseil des ministres présidé par le Roi. L’élargissement de la mission de la nouvelle société vise principalement l’accompagnement des orien- tations et politiques publiques en matière de facilitation d’accès au financement des entreprises et établis- sements publics. Hicham Zanati Serghini a été nommé Directeur général de cette entité. ■ Hicham Zanati Serghini à la tête de la Société nationale de garantie et de financement de l’entreprise
IFC prend une participation dans Holmarcom Insurance Activities
Impôts/Taxes
La TGR met en place une permanence
L es guichets des perceptions sont ouverts le mercredi 30 juin jusqu'à 20h pour permettre aux contribuables de régler leurs impôts, taxes et autres créances publiques, informe la Trésorerie générale du Royaume. Cette mesure permet aux contribuables de régler leurs impôts, taxes et autres créances publiques avant le 1 er juillet 2021 pour pouvoir bénéficier d'office de l'annulation des pénalités, amendes, majorations, intérêts de retard et frais de recouvrement. Il est également possible de payer 24h/24 à travers le site web de la TGR (www.tgr.gov.ma), les guichets automa- tiques bancaires (GAB), les sites E-banking, les applica- tions mobile banking et les virements bancaires. ■
La réforme fiscale sur les rails M ohamed Benchaâboun, ministre de l’Économie, des Finances et de la Réforme de l’Administration, a pré- senté un exposé devant le Roi sur le projet de loi-cadre relatif à la réforme fiscale, lors du Conseil des ministres tenu lundi 28 juin. Ce projet vise à instaurer un système fiscal efficace, juste, équitable et équilibré, qui permet de mobiliser tous les potentiels fis- H olmarcom a conclu avec la Société financière internationale (IFC), membre du Groupe de la Banque mondiale, un partenariat en vertu duquel cette institution acquiert une participation minoritaire dans «Holmarcom Insurance Activities», à hauteur de 450 millions de dirhams (équivalent à 50 millions de dol- lars). A l’issue de cette opération, le Groupe Holmarcom restera détenteur d’une partici- pation largement majoritaire dans le capital de cette holding. Sous réserve d’obtenir les autorisations réglementaires, l’arrivée d’IFC dans le
caux pour financer les politiques publiques, promouvoir le développement économique et réaliser l’inclusion et la cohésion sociales. Ce projet a pour objet de fixer les principes de base et les objectifs relatifs à cette réforme. A noter que le Conseil des ministres a approuvé ce projet, de même que celui relatif à la réforme des établissements et entreprises publics. ■ tour de table de «Holmarcom Insurance Activities» a pour objectif d’accompa- gner les fortes ambitions de croissance du Groupe Holmarcom dans le secteur de l’assurance, aussi bien pour renforcer sa position au Maroc, que pour développer sa présence dans les marchés subsaha- riens majeurs. «Nous sommes fiers de nous allier à une institution de développement du calibre d’IFC. Ce partenariat nous conforte dans les choix stratégiques de notre Groupe et vient consolider notre stratégie de déve- loppement», a déclaré Mohamed Hassan Bensalah, PDG du Groupe Holmarcom. ■
10 millions C’est le nombre de transactions de paiement sans contact avec une carte marocaine sur un TPE du CMI effectuées le 17/06/2021.
Le chiffre de la semaine vous est proposé par
Ç A SE PASSE EN AFRIQUE
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Afrique : 6 millions USD de Google pour les start-up et l'entrepreneuriat féminin
L'Afrique du Sud adopte un confinement de niveau 4 pour faire face au variant Delta
Covid-19 : Jusqu’à 190 milliards de dollars de pertes pour l’économie africaine
L’ Afrique du Sud renforce les restrictions en adoptant le confinement de niveau 4 ajusté afin de faire face à la troi- sième vague de la covid-19, large- ment causée par le variant Delta, a annoncé le président sud-africain, Cyril Ramaphosa. « Des restrictions supplémentaires sont nécessaires pour freiner le taux élevé d'infections et soulager la pression croissante sur le secteur de la santé », a déclaré Ramaphosa dans un discours télévisé, avertis- sant que le pays est « en proie à une vague dévastatrice ». Soulignant que les services des soins intensifs dans le pays font face à une grande demande, et qu'il était clair que les mesures de confi- nement existantes ne suffisaient pas pour aplatir la courbe des contami- nations. ■
L’ Afrique enregistre entre 145 et 190 milliards de dollars de pertes cumulées du produit intérieur brut (PIB) à cause de la pandémie de la covid- 19, a fait savoir le président du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD), Adesina Akinwumi. « Les effets de la pandémie sur l'économie du continent ont été considérables. Les pertes cumulées du PIB de l'Afrique sont estimées entre 145 et 190 milliards de dol- lars », a déclaré Adesina Akinwumi à l'occa- sion des assemblées annuelles de la BAD, qui tenues du 23 au 25 juin courant. ■ La BAD prévoit 208 milliards $ de projets pour l'opérationnalisation de la Zlecaf
Sénégal : 453 millions USD de la BM en appui à plusieurs secteurs de l'économie L e Sénégal et la Banque mondiale ont signé quatre accords de financement pour un montant de 453 mil- lions de dollars, dont 241 millions sous forme de dons non remboursables. L e géant américain de l'internet «Google» projette de décaisser 6 millions de dollars US, soit environ 3,3 milliards de FCFA, pour appuyer les start-up et l'entre- preneuriat féminin en Afrique. Cette enveloppe prendra la forme d'un fonds dénommé «Black Founders Fund» et d'une subvention, avec 3 millions de dollars pour chacune de ces initiatives, expliquent des médias ouest-africains. Le «Black Founders Fund» va bénéficier à 50 start-up afri- caines, qui recevront 100.000 dollars, soit 55 millions de FCFA en numéraire et 220.000 dollars, soit 121 millions de FCFA, en crédit Google Cloud et Ad Grants, ainsi qu'un mentorat et un accompagnement technique. S'agissant de la subvention, elle sera allouée à la promotion de l'entrepreneuriat féminin. ■
Paraphés par le ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo, et le directeur des opérations de la BM au Sénégal, Nathan Belete, les quatre accords portent sur le financement de l’acquisition de vaccins, l’énergie, le cadastre et les bourses familiales. Selon Nathan Belete, ce niveau exceptionnel de financement traduit une mobilisation très forte de la Banque mondiale pour appuyer le gouvernement dans la réponse à la Covid-19 et la relance de l’économie dans un contexte lui-même exceptionnel. ■
L a Banque africaine de développement (BAD) et ses partenaires prévoient 230 projets évalués à 208 milliards de dollars, afin de favoriser les perspectives d’opérationnalisation de la zone de libre- échange continentale africaine, a fait savoir le président du Groupe de la BAD, Adesina Akinwumi. « Nous restons très attachés à la réussite de la zone de libre-échange continentale africaine. C'est pourquoi la Banque avait accordé 4,8 millions de dollars pour soute- nir la création du secrétariat de la zone de libre-échange continentale africaine », a -t-il poursuivi. ■
Ç A SE PASSE DANS LE MONDE
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Grande-Bretagne : La Banque d'Angleterre voit l'inflation dépasser temporairement 3%
L a Banque d'Angleterre a relevé sa prévision d'in- flation, disant s'attendre désormais à ce qu'elle dépasse 3%, mais uniquement pendant une «période temporaire», et elle a promis de continuer à sur- veiller les anticipations d'inflation à moyen terme. Les neuf membres du Comité de politique monétaire (MPC) de la Banque centrale ont voté par 8 voix contre 1 le maintien du programme d'achats d'obligations d'Etat à 875 milliards de livres (1.020 milliards d'euros environ), mais celui de l'enveloppe dédiée aux achats d'obliga- tions d'entreprise à 20 milliards de livres a été adopté à l'unanimité. L'économiste en chef de l'institution, Andy Haldane, qui
quittera ses fonctions la fin du mois, s'est prononcé en faveur d'une réduction de 50 milliards de livres du pro- gramme d'achats d'obligations d'Etat, comme lors de la réunion précédente. ■ L'UE débloque ses premiers fonds pour la relance post-Covid
L’ Union euro- péenne a débloqué ses premiers versements puisés dans son fonds de relance, destinés à redresser les économies des 27 en soutenant l'emploi et les entreprises.
France : Le chômage à 8,1% au premier trimestre 2021
L e taux de chômage calculé selon les normes du Bureau international du tra- vail (BIT) est resté stable au premier trimestre en France (hors Mayotte), pour s'établir à 8,1% de la population active, selon les données publiées par l'Insee. Après les fortes variations de l'année 2020 dans un contexte perturbé par les confine- ments successifs sur fond de pandémie, le taux de chômage n'a donc quasiment pas évolué au cours du premier trimestre 2021, en hausse de seulement 0,1 point par rapport à son niveau de 8% affiché fin décembre (soit une évolution inscrite dans la marge d'erreur de cette estimation « à plus ou moins 0,3 point près »). Sur la même période, le taux de chômage L a Chine prévoit d'envoyer sa première mission habitée vers Mars en 2033, suivie de vols réguliers, dans un plan visant à s'installer sur la planète rouge et à en extraire les ressources. Ce projet, qui intensifiera la course pour la colonisation de Mars avec les États-Unis, a été dévoilé en détail pour la première fois depuis l'atterrissage d'un robot chinois sur la planète rouge à la mi-mai. Les lancements avec équipage sont prévus pour 2033, 2035, 2037, 2041 et au-delà, a déclaré Wang Xiaojun, directeur de l'Aca- démie chinoise de technologie des lanceurs (CALT), lors d'une conférence sur l'explora- tion spatiale organisée récemment en Russie
Chacun des 27 Etats de l'UE recevra une part des quelque 800 milliards d'euros mobilisés, que ce soit sous la forme de prêts ou de subventions, grâce à une levée de dette aussi massive qu'inédite réalisée par la Commission européenne. Selon l'exécutif européen, la France, la Grèce, la République tchèque, l'Allemagne, la Pologne, la Lituanie, les Pays-Bas, la Slovaquie, l'Estonie, l'Autriche, le Danemark, la Finlande, la Bulgarie, la Suède, le Portugal et la Croatie avaient reçu des fonds ce lundi. Les fonds européens sont mobilisés grâce à un instru- ment baptisé «Next Generation EU». ■
en France métropolitaine est resté stable à 7,8% de la population active. Le taux de chô- mage - quel que soit le périmètre d'analyse - retrouve ainsi son niveau de fin 2019, avant la crise sanitaire. ■
Facebook atteint une capitalisation
de 1.000 milliards de dollars
La Chine prévoit sa première mission habitée vers Mars en 2033
U n magistrat américain a rejeté deux procédures qui visaient à contraindre Facebook à céder Instagram et WhatsApp, faisant bondir son cours de Bourse et conduisant sa capitalisation boursière à dépasser les 1.000 milliards de dollars. Selon ce juge du district de Columbia, les requérants ont échoué à démontrer que Facebook avait constitué un monopole sur le secteur des réseaux sociaux. Un représentant de Facebook a fait part de la satisfaction du groupe dirigé par Mark Zuckerberg. ■
par visioconférence. À souligner que la Chine compte d'abord envoyer des robots pour étudier les sites susceptibles de recevoir une base habitée en permanence et des systèmes d'extraction des ressources. ■
B OURSE & F INANCES
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Point Bourse Hebdo
Evolution de l'indice Masi depuis juin 2020
Le Masi marque (enfin) une pause
◆ Le Masi met fin à 14 semaines consécutives de hausse. ◆ Le marché bascule vers la période estivale généralement creuse en termes de flux et d’informations.
partie des opérateurs «juilletistes» est en vacances, l'autre se tient à carreau en attendant des jours meilleurs. Il fau- drait patienter jusqu’à août pour avoir des annonces concrètes, notamment les publications de résultats semestriels qui devraient générer quelque peu de vola- tilité. Physionomie du marché Sur le plan sectoriel, 13 comparti- ments ont clôturé dans le rouge, avec des baisses allant de -5,87% pour les «Sociétés de portefeuilles-Holding» à -0,32% pour les «Banques». En revanche, dix secteurs ont affiché des hausses variant entre 9,33% pour le compartiment «Sylviculture et papier» et 0,12% pour «Distribution». S'agissant des meilleures perfor- mances hebdomadaires, elles ont été signées par Fenie Brossette, Med Paper et Résidences Dar Saada avec des hausses respectives de +18,94%, +9,33%, +5,67%. En revanche, M2M
Group, Disway et Ennakl ont accusé les plus fortes baisses avec respecti- vement -9,67%, -9,36%, -6,91%. Sur le podium des valeurs les plus actives de la semaine, figurent Ciments du Maroc, Attijariwafa bank, Maroc Telecom et Bank Of Africa avec des parts res- pectives de 70,31%, 4,30%, 3,30% et 3,29%. Trésor : Plus faible taux de levée depuis octobre 2020 La levée totale du mois de juin a atteint 6,9 milliards de DH, soit un taux de réa- lisation des besoins annoncés de seu- lement 64%, le plus bas depuis octobre 2020, relève AGR dans sa note hebdo- madaire. Et de noter qu'en dépit d’une faible demande des investisseurs, le taux de satisfaction ressort à 28%. « Vu de la situation confortable du Trésor, ainsi que le maintien du taux directeur inchangé au T3-21, nous anticipons la poursuite de la stabilité des taux à hori- zon 3 mois» , souligne AGR. ◆
C ’est un évènement qui mérite d’être souligné : le Masi a mis fin à une série ininterrompue de 14 semaines de hausse. Une longue séquence qui lui a permis d’afficher plus de 10% de gains en YTD. Mais cet accès de faiblesse aux sommets annuels (baisse de 0,56%) ne remet pas en cause la tendance de fond qui reste résolument haussière. L’indice principal de la Bourse de Casablanca a en effet perdu 0,56% du 21 au 28 juin, s’établissant à 12.469 points. La volumétrie globale de la semaine ressort, quant à elle, à plus de 3,91 Mds de DH, dopée par une opération de reclassement de plus de 2 Mds de DH sur Ciments du Maroc. Nous sommes fin juin, le marché va donc basculer vers la haute saison de vacances avec son lot de contraintes. Cette période de creux estival est rare- ment propice aux rallyes boursiers. Une Par Y. Seddik
Sur le plan sec- toriel, 13 com- partiments ont clôturé dans le rouge.
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Emprunt national
◆ Attendu au début du deuxième semestre, le lancement du grand emprunt national a été reporté à la rentrée, une période tout aussi délicate marquée par les préparatifs des élections. Pas avant la rentrée !
ration que l'annonce de ce grand emprunt a été reportée à la ren- trée. Les professionnels évoquent la crainte d'un manque de réus- site si l'on propose aux citoyens d'investir dans ce produit à quelques semaines d'une période
vernement devra négocier une nouvelle fois cet avantage.
Laboratoire à ciel ouvert Quoi qu'il en soit, le montage de cette opération a démontré les limites dans la coordination entre les différents acteurs du marché des capitaux. Benchaâboun et les équipes de Faouzia Zaâboul, direc- trice du Trésor et des Finances extérieures, voulaient faire travail- ler tout le monde en équipe et arriver à un produit qui, en plus d'être structurant pour l'économie et l'épargne, sera un modèle de coopération entre les acteurs et une démonstration de la force de frappe de l'écosystème. Mais l'opi- nion partagée par les acteurs de plusieurs horizons est que le travail a été saccadé, manquant de flui- dité et des fois d'adhésion, surtout que ce produit peut concurren- cer des produits plus classiques comme les dépôts à terme et les OPCVM monétaires qui risquent de subir des rachats. ◆
marquée par une inflation des dépenses liées à l'Aid Al-Adha, les vacances d'été et la rentrée scolaire. Il a donc été décidé d'attendre la ren- trée. Les Marocains résidant à l'étranger pourront tout de même souscrire depuis leur
Benchaâboun et les équipes de Faouzia Zaâboul voulaient faire travailler tout le monde en équipe.
pays de résidence en utilisant leurs comptes bancaires maro- cains. Là aussi, le timing n'a pas encore été complètement arrêté et le marché se demande encore si cela aura lieu avant ou après les élections législatives. Mais une chose est sûre, l'opération doit avoir lieu cette année pour faire bénéficier les souscripteurs de l'avantage fiscal inscrit dans le cadre de la Loi des Finances 2021. Autrement, le prochain gou-
l'occasion du sixième meeting sur l'information financière. Après de nombreuses tracta- tions et négociations, la Direction du Trésor et des Finances Extérieures (DTFE) a finalisé le produit qui, initialement, devait être lancé au début du deuxième semestre. Mais nous apprenons de plusieurs sources concor- dantes et impliquées dans l'opé-
L oin d'être de tout repos, le montage du grand emprunt national que le ministère des Finances souhaite lancer pour mobiliser les citoyens dans l'effort de relance, est achevé. Les opérateurs nous font savoir que ce sera une opération en au moins deux maturités, cotées, ouvertes aux MRE et avec l'ob- jectif de mobiliser un montant compris quelque part entre 5 et 10 Mds de dirhams auprès des personnes physiques. Le ministre de l’Economie, des Finances et de la Réforme de l’Administra- tion, Mohamed Benchaâboun, voulait un montage moderne, un produit liquide à travers la cota- tion en Bourse, et avec un large réseau de distribution incluant banques, OPCVM et sociétés de Bourse. Ces dernières «ont considérablement réduit leurs commissions sur ce produit, les ramenant à quasiment zéro, pour accompagner sa réussite» , disait le président de l'Association qui regroupe les Brokers, l'APSB, à Par A. Hlimi
Lemontant que souhaite lever l'Etat à travers cette opérationest unobjectif secondaire. Comme l'expliquait l'économiste Ahmed Zhani récemment lors d'une rencontre, «il est possible pour le Trésor de mobiliser cette somme en une ou deux adjudications hebdomadaires sans s'infliger toutes ses contraintes... En réalité, le vrai objectif est la solidarité». En effet, avec cette opéra‑ tion, l'argentier du Royaume veut donner la possibilité aux citoyens de participer à l‘effort de financement des grands chantiers initiés par le Roi, dont notamment le chantier de la générali‑ sation de la couverture sociale à tous lesMarocains et le chantier de la relance économique post Covid‑19. Outre ce premier objectif entrant dans le cadre de la solidarité nationale, le ministère cherche, à travers le lancement de cet emprunt national, à renforcer l’inclusion financière à travers la promotion de l’éducation financière auprès de la population cible, l’objectif étant de stimuler la mobilisation de l’épargne nationale pour qu’elle contribue de manière plus impor‑ tante au financement de l’économie et réduire ainsi les déséquilibres macroéconomiques. Le projet ciblera exclusivement les personnes physiques résidentes et non résidentes, y compris donc les Marocains résidant à l’étranger, leur donnant ainsi la possibilité de contribuer, à tra‑ vers un mécanisme autre que le don, à l’effort de financement des grands chantiers en cours, avec en contrepartie la possibilité de bénéficier d’un produit intéressant en termes de rémuné‑ ration, de sécurité et de liquidité. Solidarité, inclusion, épargne dormante..., les vrais objectifs
L'annonce de ce grand emprunt a été reportée à la rentrée.
CDG CAPITAL BOURSE EXERCICE CLOS LE 31/12/2020
BILAN ACTIF
BILAN PASSIF
ETAT DE SOLDES DE GESTION
COMPTE DE PRODUITS ET CHARGES
ATTESTATION
Associé : Taha FERDAOUS Cabinet : Mazars Audit et Conseil Adresse : 101 Boulevard Abdelmoumen et rue Calavon 20 360 Casablanca Tèl : 05 22 42 34 23 Début du 1 er Mandat : 26 Juin 2018 Durée et date du Mandat actuel : Le mandat actuel est de 3 ans et il expire à l’issue de l’assemblée générale ordinaire appelée à statuer sur les comptes de l’exercice 2020.
COMPTE DE PRODUITS ET CHARGES (suite)
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BOURSE & FINANCES
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MERCREDI 30 JUIN 2021
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Tourisme
◆ Uniquement le chiffre d’affaires réalisé en devises, via des virements, est pris en compte dans la base imposable. ◆ Les devises concernées par les exonérations doivent obligatoirement passer par les agences de voyages. Nouvelle carotte fiscale
internationaux qui s’offrent ce genre d’acti- vités, mais c’est un marché partagé à 50/50 avec les touristes nationaux» , explique Abdellatif Kabbaj. Cette mesure est favorablement accueillie, bien que peu génératrice de valeur ajoutée, car les paiements réalisés sur place par les clients pour les activités d’animation ne seront pas pris en compte dans la base imposable. Pour Idrissi Kaitouni, «il s’agit surtout d’une mesure de soutien moral et, pour l’Etat, de montrer qu’il fait un effort en faveur du secteur, plutôt qu’une action fiscale à forte valeur ajoutée». Les activités concernées Ce régime fiscal préférentiel concerne plu- sieurs branches du tourisme, dont le sport, qui comprend comme activités éligibles, les clubs de pêche, de sports mécaniques, les activités équestres, de ski, d’escalade et de sports de montagne, de chasse, de sports aéronautiques et nautiques et des clubs de golf. Celui de l’événementiel n’a pas non plus été oublié, avec ses activités d’animation pour l’organisation de congrès et événements dans les palais des congrès, ainsi que l’ani- mation dans les centres et parcs d’exposition et centres de conférences. La culture et le loisir, comprenant l’activité des musées, des théâtres et salles de cinéma, les activités d’animation aquatique comme les marinas, aquariums, piscines et clubs de plage, ou encore les activités des parcs de loisirs et d’attractions telles que les parcs à thèmes, parcs d’accrobranche, parcs anima- liers et parcs végétaux, bénéficient aussi des exonérations. La nature, avec toutes les activités afférentes aux clubs de spéléologie et clubs de ran- donnée, a aussi été choisie comme secteur éligible. La santé et le bien-être (les activités des centres de spa, thalassothérapie, bal- néothérapie, et de remise en forme et sablo- thérapie), ainsi que la restauration touristique n’ont pas été non plus mis à l’écart, et ont été admis dans la liste des activités exonérées. ◆
La majorité des tou- ristes ne paie pas pour des activités à l’avance, mais préfère plutôt se décider à consom- mer pendant leurs séjours.
Abdellatif Kabbaj, président de la Confédération nationale du tourisme (CNT), précise que c’est «uniquement le chiffre d’af- faires réalisé en devises via des virements auprès de plateformes qui est pris en compte dans cette mesure. Il s’agit d’un ensemble d’activités censées générer des devises étrangères qui ont été proposées suite à des concertations avec le ministère du Tourisme». Autrement dit, les paiements directs réalisés au Maroc pour une prestation ou activité fai- sant partie des activités éligibles à ce régime préférentiel ne seront pas pris en compte dans la détermination de la base imposable. Les devises concernées par lesdites exo- nérations doivent obligatoirement transiter par des plateformes de tours-opérateurs ou agences de voyages. Cette mesure peut sans aucun doute appor- ter un plus pour le secteur, mais elle exclut plusieurs opérations des exonérations fis- cales prévues. «La majorité des touristes ne paie pas pour des activités à l'avance, mais préfère plutôt se décider à consommer pen- dant leurs séjours. Il est important aussi de noter que ce ne sont pas que les touristes
L e secteur du tourisme bénéficie d’un nouveau soutien. En effet, les entre- prises d’animation du secteur touris- tique éligibles au régime fiscal préfé- rentiel ont été fixées lors du Conseil de gouvernement du 17 juin 2021, suite à l’adoption du projet de décret n°2.21.315. Ainsi, ces activités bénéficieront d’incitations fiscales prévues dans le Code général des impôts. «Concrètement, ce dispositif fiscal consiste en une exonération d’une durée de cinq ans de l’IS ou de l’IR à partir de la réali- sation de la première opération en devises, et de la taxation ensuite au taux réduit de 20% de l’IS au-delà de cinq ans et sans plafond», nous explique Idrissi Kaitouni, fiscaliste et expert-comptable. Les professionnels peuvent aujourd’hui s’en réjouir, surtout que cela fait plus de trois ans que le gouvernement se penche sur l’élaboration de ce décret. Uniquement le CA réalisé en devises est concerné Interrogé sur la portée de cette mesure, Par B. Chaou
Il s’agit d’une exonération de cinq ans de l’IS ou de l’IR à partir de la réa- lisation de la première opération en devises.
ARTBOURSE S.A Société Anonyme à Conseil d’Administration au Capital de 6.000.000 de dirhams 16, rue Ksar Sghir, Quartier CIL - 20250 Casablanca
EXERCICE CLOS LE 31 DECEMBRE 2020
BILAN PASSIF
BILAN ACTIF
EATAT DES SOLDES DE GESTION (E.S.G)
COMPTE DE PRODUITS ET CHARGES (HORS TAXE)
RAPPORT GENERAL DU COMMISSAIRE AUX COMPTES EXERCICE DU 1ER JANVIER AU 31 DECEMBRE 2020
OPINION Conformément à la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale du 29 avril 2019, nous avons effectué l’audit des états de synthèse, ci-joints de la société ARTBOURSE SA, comprenant le bilan, le compte de produits et charges, l’état des soldes de gestion, le tableau de financement et l’état des informations complé- mentaires (ETIC) relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2020. Ces états de synthèse font ressortir un montant de capitaux propres et assimilés de 9.235.526,46 MAD dont une perte nette de 648.278,00 MAD. Ces états ont été arrêtes par le Conseil d’Administration dans un contexte évolutif de la crise sanitaire de l’épidémie de Covid-19, sur la base des éléments disponibles à cette date. Nous certifions que les états de synthèse cités au premier paragraphe ci-dessus sont réguliers et sincères et donnent, dans tous leurs aspects significatifs, une image fidèle du résultat des opérations de I ‘exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société ARTBOURSE SA au 31 décembre 2020 conformément au référentiel comptable admis au Maroc. FONDEMENT DE L’OPINION Nous avons effectué notre audit selon les Normes de la Profession au Maroc. Les res- ponsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont plus amplement décrites dans la section «Responsabilités de l’auditeur» du présent rapport. Nous sommes indépendants de la société ARTBOURSE SA conformément aux règles de déontologie qui s’appliquent à l’audit des états de synthèse, et nous nous sommes acquittés des autres responsabilités déontologiques qui nous incombent selon ces règles. Nous esti- mons que les éléments probants que nous avons obtenus sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion d’audit. RAPPORT DE GESTION Nous nous sommes assurés de la concordance, des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d’Administration destiné aux actionnaires avec les états de synthèse, prévu par la loi. Nous n’avons pas d’observations à formuler quant aux conséquences financières ou non financières ou incertitudes sur le résultat et la situation financière de la société. S’agissant des évènements survenus et des éléments connus postérieurement à la date d’arrêté des comptes relatifs aux effets de la crise liée au Covid 19, la direction nous a indiqué qu’ils feront l’objet d’une communication à l’assemblée générale ordinaire appelée à statuer sur les comptes. RESPONSABILITE DE LA DIRECTION ET DES RESPONSABLES DE LA GOUVERNANCE POUR LES ETATS DE SYNTHESE La direction est responsable de l’établissement et de la présentation sincère de ces états de synthèse, conformément au référentiel comptable admis au Maroc. Cette responsabilité comprend la conception, la mise en place et le suivi d’un contrôle interne relatif à l’établissement et la présentation des états de synthèse ne comportant pas d’anomalie significative, ainsi que la détermination d’estimations comptables raison- nables au regard des circonstances. Lors de la préparation des états de synthèse, c’est à la direction qu’il incombe d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de communiquer, le cas échéant, les questions relatives à la continuité de l’exploitation et d’appliquer le principe comp- table de continuité d’exploitation, sauf si la direction a l’intention de liquider la société ou de cesser son activité ou si aucune autre solution réaliste ne s’offre à elle. II incombe aux responsables de la gouvernance de surveiller le processus d’information financière de la société. RESPONSABILITE DE L’AUDITEUR POUR L’AUDIT DES ETATS DE SYNTHESE Notre responsabilité est d’exprimer une opinion sur ces comptes annuels sur la base de notre audit. Nous avons effectué notre audit selon les Normes de la Profession au Maroc. Nos objectifs sont d’obtenir l’assurance raisonnable que les états de synthèse pris dans leur ensemble sont exempts d’anomalies significatives, que celles-ci résultent de fraudes ou d’erreurs et de délivrer un rapport de l’auditeur contenant notre opinion. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, qui ne garantit toutefois pas qu’un audit réalisé conformément aux normes professionnelles permette
toujours de détecter toute anomalie significative qui pourrait exister. Les anomalies peuvent résulter de fraudes ou d’erreurs et elles sont considérées comme significatives lorsqu’iI est raisonnable de s’attendre à ce que, individuellement ou collectivement, elles puissent influer sur les décisions économiques que les utilisateurs des états de synthèse prennent en se fondant sur ceux-ci. Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes de la profession au Maroc, nous exerçons notre jugement professionnel et faisons preuve d’esprit critique tout au long de cet audit. En outre : • Nous identifions et évaluons les risques que les états de synthèse comportent des anomalies significatives, que celles-ci résultent de fraudes ou d’erreurs, concevons et mettons en œuvre des procédures d’audit en réponse à ces risques, et réunissons des éléments probants suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative résultant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; • Nous acquérons une compréhension des éléments du contrôle interne pertinents pour l’audit afin de concevoir des procédures d’audit appropriées aux circonstances, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne de la société ; • Nous apprécions le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, de même que des informations y afférentes fournies par cette dernière ; • Nous concluons quant au caractère approprié de l’utilisation par Ia direction du principe comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments probants obte- nus, quant à l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des évènements ou situations susceptibles de jeter un doute important sur la capacité de la société à poursuivre son exploitation. Si nous concluons à l’existence d’une incertitude signi- ficative, nous sommes tenus d’attirer l’attention des lecteurs de notre rapport sur les informations fournies dans les états de synthèse au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas adéquates, d’exprimer une opinion modifiée. Nos conclusions s’appuient sur les éléments probants obtenus jusqu’a la date de notre rapport. Des évènements ou situation futurs pourraient par ailleurs amener la société à cesser son exploitation ; • Nous évaluons la présentation d’ensemble, la structure et le contenu des états de synthèse, y compris les informations fournies dans les états de synthèse, et apprécions si les états de synthèse représentent les opérations et évènements sous-jacents d’une manière propre à donner une image fidèle ; • Nous communiquons aux responsables de la gouvernance notamment l’étendue et le calendrier prévus des travaux d’audit et nos constatations importantes, y compris toute déficience importante du contrôle interne que nous aurions relevée au cours de notre audit. VERIFICATIONS ET INFORMATIONS SPECIFIQUES Nous avons procédé également aux autres vérifications spécifiques prévues par la loi, à ce titre, nous vous informons que votre société a effectué, une opération de cession acquisition par un aller retour de 18.000 titres de participation de la Bourse de Valeur de Casablanca (BVC), pour les porter de 171 560,01 MAD à 3 299 940,00 MAD. Le Commissaire aux comptes La générale des comptes Monsieur M’hamed Gouirah Associé signataire
COMPTE DE PRODUITS ET CHARGES (HORS TAXE) (SUITE)
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