Vision_2013_05_09

«Le hockey c’est une école de vie» - Charlie Lavictoire  ŏđŏ  editionap.ca

«Lorsque mon garçon eut terminé, j’ai continué parce qu’il y avait d’autres enfants qui avaient besoin de support». Jean- Charles Lavictoire devient alors instructeur pour l’équipe mineur de Clarence Creek. C’est au début des années 80 que l’équipe des Castors junior B de Clarence voit le jour. Charlie Lavictoire s’implique alors à différents niveaux au sein de l’organisation. Il occupe le poste d’instructeur pour ensuite s’investir à titre de directeur de l’équipe. «À ce moment-là, j’étais une de peu de personnes qui pouvait offrir du temps bénévole». Alors que la ligue junior B s’agrandissait, la demande pour les fonds grandissait du même coup. Il n’était donc pas toujours facile pour une équipe d’un petit village de financer ses activités. «Tu es obligé d’aller cogner aux portes pour ainsi dire. À Clarence, on était un peu restreint. C’est vrai que c’est un petit peu plus difficile, mais moi j’ai toujours comparé les Castors aux Expos

MARTIN BRUNETTE martin.brunette@eap.on.ca

«Le hockey c’est une école de vie», lance Jean-Charles (Charlie) Lavictoire. Voilà maintenant près de 40 ans qu’il se dévoue corps et âme au hockey pour le village de Clarence Creek, plus particulièrement avec les Castors. Au départ, il s’intéressait à ce sport alors que son fils y jouait. «Je me suis dit tant qu’à le voir jouer, je pourrais m’impliquer un peu plus», confie Charlie Lavictoire. C’est ainsi qu’il débute à titre de bénévole pour l’équipe de hockey mineur de son garçon. Il participera à plusieurs collectes de fonds afin de permettre à l’équipe de financer sa saison en plus de se joindre aux divers tournois à l’extérieur. Son fils, éventuellement, terminera son séjour au niveau mineur.

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Jean-Charles (Charlie) Lavictoire

de Montréal; les Expos comparativement aux Yankees de New York, c’est un petit contre un gros marché». Malgré les défis, l’équipe du village a toujours su demeurer sur ses pieds, et ce, grâce à une organisation dévouée. En 1985, la Ligue de hockey junior B de l’Est ontarien regroupe près d’une vingtaine d’équipes. Les Castors, eux, doivent se défendre dans une division qui rassemble des équipes de la région d’Ottawa, la division Métro. «C’est la grande division. Ce n’est pas toujours facile dans cette division surtout quand tu joues contre des clubs comme Gatineau, Ottawa. Ils ont le choix de joueurs. Malgré les circonstances, on a toujours bien réussi parce que les Castors ont été bien représentés». Lors de la saison 93-94, les Castors de Clarence mettent la main sur leur première coupe Arnold Carson. «Je m’en rappellerai toujours parce que notre instructeur avait abandonné après le premier match des séries éliminatoires». En l’absence d’un entraîneur-chef, Jean-Charles Lavictoire se joint au capitaine de l’équipe, Jean- François Messier, pour piloter l’équipe. «C’était vraiment spécial. On se comparait à un bateau, il fallait ramer pour traverser la rivière. Chaque partie, on faisait allusion à ça, qu’il fallait ramer et continuer. Ça, ça a été le point marquant».

À la fin, les Castors de Clarence l’ont emporté sur les Aeros d’Athens en finale des séries réaffirmant ainsi leur identité. Le mot a vite circulé qu’une équipe issue d’un petit village s’était démarquées parmi les plus grosse villes. «Par la suite, on a toujours eu une bonne représentation des Castors à plusieurs niveaux et surtout au niveau recrutement. On a toujours laissé les joueurs locaux s’occuper du recrutement en raison de la manière qu’ils étaient traités par le club des Castors. Un gars disait à son ami de Bourget : vient jouer à Clarence!» Les Castors remportent une deuxième coupe Carson lors de la saison 2000-2001, cette fois face aux 73’s de Kemptville, et une troisième coupe lors de la saison 2010-2011, face aux Hawks de Winchester. «Ils (Hawks) se sont aperçus que les Castors étaient plus affamés.» Aujourd’hui, après environ 40 années au service du sport local, la question se pose : Allez-vous continuer? «Le bénévolat, c’est comme une drogue pour moi. J’aime ça et je continue. Ce qui fait chaud au cœur c’est que la majorité des personnes qui sont dans le comité et le personnel de l’équipe sont pratiquement tous des personnes qui ont joué pour nous. Je lève mon chapeau à ces gens là. Ce qu’ils ont reçu, ils redonnent aujourd’hui».

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