Carillon_2017_04_06

« C’est sûr qu’un jour je suis arrivée à l’Hôpital Général de Hawkesbury et quand j’ai vu le temps d’attente, je suis repartie. J’ai préféré faire 30minutes de route de plus pour aller à l’urgence à Alexandria et attendre moins longtemps dans leur salle d’attente, car j’avais simplement mal à la gorge. C’était mineur, mon état de santé », a expliqué Josée, une résidente de Hawkesbury. Quant à une autre, c’est pour la qualité des médecins et des moyens technologiques qu’elle s’est retrouvée à l'HGH. « J’avais une radio graphie du dos à passer et ma sœur devait voir un obstétricien. Il a fallu se rendre à l’HGH, car à l’hôpital d’Alexandria, il n’y a pas encore ces services-là. Nous avons donc attendu, mais, au final, nous sommes ressorties contentes du résultat et l’attente n’est pas aussi pire que dans les grandes villes » , a racont é Diane, 43 ans et habitante de Hawkesbury. Le service de l’urgence de l’hôpital Glengarry Memorial est composé d›une équipe de deux infirmières et d’unmédecin urgentologue. Certains médecins travaillent aussi dans d'autres hôpitaux, à Ottawa ou encore à Montréal. « L'effectif s›adapte selon l›activité, a pré- cis é Micheline Jeaurond. Il est plus bas le matin et augmente tout au long de la journée.

Mais nous avons moins de patients durant la nuit, car les gens savent que nous n’avons pas assez d’équipement, par exemple un scanneur ou des radios, pour les gros cas. Nous sommes plutôt un hôpital de soins mineurs et aussi un hôpital très familial, c’est ce qui fait notre force. » En fin de soirée, une équipe de nuit prend le relais. Depuis quelque temps, l’H ôpital Général GH+DZNHVEXU\DDXJPHQWpVHVH൵HFWLIVGH PpGHFLQVSRXUUpGXLUHDXPD[LPXPOHVGpODLV d’attente, ce qui est leur objectif principal. Une dizaine d’infirmières et trois médecins sont dorénavant attitrés à l’urgence le jour, dont Yacine Adjaoud, 28 ans, que nous avi- ons interviewé récemment et qui est le chef de ce département. Pour l’HGH, la plus grosse partie de l’acti- vité se déroule le jour, entre 9 h et 21 h 30. Les fins de semaine sont équivalentes à ces mêmes horaires. C’est à priori le soir, après 22 h, que ces deux hôpitaux se dégorgent petit à petit. « Les salles d’attente de l’ur- gence sont moins encombrées le soir, tout dépend de ce qui peut arriver, mais c’est ce que nous remarquons », a indiqu é Mme Picard-Stencer. Il est 16 h en ce jeudi dumois de mars et Sylvie vient tout juste de sortir de l’hôpital. Elle partage son contentement face aux soins

qu’elle a reçus à l'HGH. « J’ai amené mon fils, car il avait de la fièvre. Nous n’avons pas attendu trop longtemps, environ trois heures à partir dumoment où nous avons vu l’infir- mière de triage et quand on est ressorti de la chambre avec lemédecin. Franchement, pour un jour de semaine, à cette heure-là, les délais sont vraiment raisonnables, moi qui pensais que nous allions y passer la journée, eh bien non. On a été bien soigné, lemédecin a fait une ordonnance à mon fils et il a fait un bon diagnostic », s’est-elle réjouie. Le temps d’attentemoyen dans ces deux hôpitaux varie. Il peut être de deux heures d’attente jusqu’à cinq heures. Les cas les plus courants à soigner sont divers : infec- tions respiratoires, douleurs abdominales, infections urinaires, pneumonie, fièvre, toux. « C’est général, c’est assez réparti. Les acci- dents de la route ne sont pas habituels et constants, mais lorsqu’il y en a, celamobilise beaucoup nos ressources », a admis Mme Picard-Stencer. L’équilibre personnel reste primordial Micheline Jeaurond est infirmière depuis plus de 30 ans au service de l’urgence de l’Hôpital GlengarryMemorial. Elle est mère et grand-mère de 10 petits-enfants. Quand ses enfants étaient plus jeunes, elle nous a expliqué qu’ils ont dû s’habituer à son

métier, qui pour elle, est très prenant et imprévu. « Ce sont eux, mes enfants, qui se sont adaptés àmon rythme professionnel, ils s’y sont habitués. Mes enfants ont toujours vécu avec cela. Parfois, je pouvais être appelée et partir rapidement pour aller travailler, car il y avait une urgence », a confiéMme Jeaurond. Adrénaline, imprévu, équilibre mental, bonne résistance au stress…voilà quelques ingrédients pour pouvoir travailler à l’ur- gence. En effet, le personnel médical de l’urgence compte des horaires très chargés et doit travailler et régler les cas le plus rapi- dement possible. « Ce service nécessite des gens très spé- ciaux. On ne sait jamais ce qui va arriver à la porte et quel cas. En fin de compte, il faut toujours être prêt pour le pire. Les gens qui travaillent là aiment l’imprévu, ils aiment travailler dans un environnement où les choses bougent. Il faut qu’ils aient un bon équilibre personnel. Il faut avoir un bon support à la maison et le travail d’équipe est aussi important. Les médecins, les infir- mières, c’est ça qui fait la force des équipes. On a des conseillers pour venir en aide aux employés, pour les cas les plus graves, si le personnel veut en parler », a conclu Mme Picard-Stencer

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Le jeudi 6 avril 2017

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