Politique Paillettes - MYOP

105 au centre des démocraties actuelles, n’est qu’une mystification. C’est un « spectacle » pour Guy Debord, une organisation de l’apparence ancrée dans l’économie de marché et semblable à la publicité, qui fait vendre des produits en leur inventant des qualités imaginaires… �Ramziloula 14:17 — 10 déc. 2016 Les mouvements politiques recouvrent, quant à eux, « l’activité spécialisée des chefs de groupes et de partis, puisant dans la passivité organisée de leurs militants la force oppressive de leur pouvoir futur». De ce point de vue, reprenant les thèses de Cornelius Castoriadis, et rejoignant par là la critique portée par les anarchistes, les situationnistes estiment que la frontière qui passe dans la société contemporaine entre les dirigeants et les exécutants est tout aussi importante que celle qui existe entre la bourgeoisie et le prolétariat. L’essentiel est de la faire disparaître si l’on désire une démocratie réelle, une démocra- tie directe dont les modèles seraient tout autant les assem- blées de l’Athènes antique que la Commune de Paris. Même les prolongements donnés par Debord à la théorie du spectacle dans les années 1980 font écho aux sentiments qui inspirent l’actuelle sécession du peuple vis-à-vis de la chose politique. La conviction commune du « tous pourris », si souvent décriée par les médiatiques et les sociologues, mais aussi le sentiment que tout est verrouillé, Debord l’ex- plique par l’émergence du « spectaculaire intégré», un nou- veau régime de gouvernement où le monde entier devient spectacle, entre tractations en coulisses, truquages en tous genres, effets spéciaux à gogo et coups de théâtre en série. Dans ses Commentaires sur la société du spectacle , il met en lumière la fusion de l’économie et de l’État, et l’adoption Depuis la mort de Castro la révolution a pris cher !! #Macron #revolutionenmarche 2 —— 3

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