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Geneviève Éthier se distingue au sein de la Francophonie Geneviève Éthier se verra décerner le Prix Jeunesse Thomas-Godefroy (20-35 ans) lors du 19 e Banquet de la Francophonie qui se déroulera au Centre

VICKY CHARBONNEAU vicky.charbonneau@eap.on.ca

En quittant Gatineau, sa ville natale, Ge- neviève Éthier s’est découvert une forte identité francophone et même des racines autochtones. C’est justement cette flamme, qu’elle souhaite partager avec les jeunes avec qui elle travaille, qui lui vaut le Prix Jeunesse Thomas-Godefroy qu’elle s’ap- prête à recevoir lors du 19 e Banquet de la Francophone de Prescott et Russell 2017, samedi prochain. Son parcours s’est grandement dessiné de par les expériences qu’elle a vécues. « Le fait d’habiter ici, de travailler avec L’Écho d’un peuple, avec les jeunes et d’avoir des enfants, ça m’a vraiment allumé à la cause francophone. Maintenant, c’est rendu vis- céral et ça fait partie de moi. » Bien qu’elle ait choisi d’étudier en design de mode haute couture, à Ottawa, elle s’y sent plus oumoins interpellée. Le domaine de lamode étant ce qu’il est, la compétition qu’elle y vit ne la satisfait pas. En 2003, elle postule plutôt au sein dumouvement L’Écho d’un peuple et c’est en 2004, à titre de cos- tumière en chef, que l’aventure commence. « Grâce à mes études, j’ai pu connaître L’Écho d’un peuple et j’ai pu m’épanouir là-dedans pour en arriver où je suis main- tenant », a ajouté Geneviève. En effet, leader à la tête de 40 bénévoles, elle transforme 12 kilomètres de tissus en 2,700 costumes représentant 400 ans d’his- toire de la francophonie ontarienne. De fil en aiguille, elle s’engage au niveau de la distribution des comédiens, de l’ani- mation et de la régie. Elle part ensuite en tournée dans la province dans le cadre des spectacles régionaux artistiques et des spec- tacles L’Écho de notre fierté , présentés dans les écoles. Là, elle y gagne en expérience en assistant à la mise en scène, à l’organisation et à la conception de la trame sonore des spec- tacles régionaux et des mini-spectacles, entre autres. Elle agit présentement à titre d’organisatrice adjointe des grands projets et rassemblements culturels de l’Écho d’un peuple. « Depuis que j’ai déménagé ici, je peux fièrement dire que je suis officiellement Franco-Ontarienne, et c’est devenu une cause que je porte. » En effet, elle déménage à Embrun en 2012 et y habite toujours avec son conjoint, Félix Saint-Denis, et leurs deux enfants, Samuel et Étienne. De l’Écho d’un peuple au poste d’anima- tion culturelle qu’elle occupemaintenant, la transition s’est faite de façon organique. « En faisant le tour de la province, j’ai commencé à adorer être avec les jeunes et à avoir la piqûre des écoles », a-t-elle déclaré. Depuis le mois de septembre 2016, elle fait donc vivre sa passion à des milliers d’élèves du Conseil scolaire de district catholique de l’Est ontarien (CSDCEO) comme anima- trice culturelle, en pastorale et sous l’aspect autochtone. C’est justement la surintendante de l’édu- cation du CSDCEO, France Lamarche, qui a soumis sa candidature. « Geneviève est vraiment une jeune femme convaincante, passionnée et fière de sa francophonie. Elle s’affiche et s’engage à fond dans tout ce qu’elle entreprend. Elle fait vraiment une différence au sein du conseil, de la commu- nauté, de la région environnante et même

récréatif d’Embrun, le samedi 8 avril prochain. Le prix en question est remis, depuis 2001, à de jeunes leaders qui se distinguent au sein de la communauté franco-ontarienne. —photo fournie

Célébrations du 150 e De mars à mai, la Municipalité de Russell demandera à ses résidents de soumettre des histoires qui expliquent les raisons pour lesquelles ils aiment leur pays. Ces histoires seront ensuite utilisées pour concevoir une affiche graphique qui sera distribuée à travers la communauté et lors de divers évènements publics et/ou municipaux. Pour souligner la fierté de la communauté dans son pays, le conseil a approuvé le lancement de la cam- pagne le lundi 6 mars dernier. Tout dépen- dant de la réponse du public, le dévoilement de l’affiche devrait se faire au cours d’une réunion du conseil au mois de juin. – Vicky Le fait d’être reconnue au Banquet de la Francophonie l’intimide un peu: « Ce que je fais, je le fais avec passion puis j’aime ça. Je suis fière de tout ce qu’on accomplit dans la province pour la francophonie, mais je ne de l’Ontario. » D’ailleurs, Geneviève s’est récemment découvert des racines autochtones qui nour- rissent davantage sa démarche auprès de ses enfants, mais aussi auprès des jeunes. « J’essaie juste d’allumer une flamme et de partager des choses quand je suis avec eux pour qu’ils soient encore plus fiers d’être francophones. Ça, c’est ma paie. »

suis pas nécessairement à l’aise d’avoir trop d’attention dirigée vers moi. » Le succès de L’Écho d’un peuple ayant valu plusieurs prix à son conjoint Félix, qui

est devenu le visage de cette production d’envergure avec le temps, ce sera mainte- nant à Geneviève de sortir de l’ombre et d’ac- cepter cette prestigieuse reconnaissance.

L’UCFO reçoit l’appui de la Banque Scotia

L’Union culturelle des Franco-Ontariennes, du cercle de Saint-Isidore, a reçu un don de 855 $ de la Banque Scotia de Casselman. De gauche à droite, on reconnait Kathrin Haerle, employée de la Banque Scotia, la présidente sortante de l’UCFO Gisèle Séguin et Rachel Tremblay, employée de la Banque Scotia. —photo fournie

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