02-2016 F

ADMINISTRATION et MAISON D’ACCUEIL Le secrétariat de l'administration de Conakry est au centre de tout. Chaque semaine, nous transférons en moyenne 40 millions de Francs Guinéens en espèces, soit environ 5000 € et nous virons par la banque plus de 100 millions de Francs Gui- néens aux différents projets. S'y ajoutent près de 20 m3 de médi- caments que nous allons chercher pour les envoyer au Centre Médi- cal, notre hôpital à Macenta. Ce ne sont que deux aspects de notre travail varié. Nous sommes recon- naissants d'avoir une bonne équi- pe de collaborateurs autochtones pour nous assister dans toutes nos tâches. En 2015, la maison d’accueil a été bien occupée avec une cinquantai- ne de nuitées par mois. Chaque hôte est venu avec son histoire et nous avons partagé les joies et les peines. Marianne et Daniel JAKOB, collabo- rateurs à Conakry Pro TIM 2-2-2 CONAKRY L'an dernier, nous avons cherché en Europe un collaborateur pour le projet ProTIM 2-2-2 , malheureuse- ment en vain jusqu'à présent. Mais nous avons pu engager d'autres collaborateurs autochtones. Nous soutenons deux pasteurs qui travaillent avec les étudiants et les élèves, dans le cadre de ProTIM 2-2-2 et en collaboration avec les grou-

pes bibliques universitaires gui- néens GBEEG. Nous couvrons aussi depuis l'été dernier le salaire d'un spécialiste en informatique qui est engagé dans un centre de jeunesse chrétien à Conakry. Nous soutenons en outre deux futurs pasteurs de Conakry, qui suivent une formation pour le tra- vail parmi les enfants à Dakar, au Sénégal. Ils veulent maintenant s'engager à plein temps dans ce travail souvent négligé en Gui- née. Bien que les enfants forment presque la moitié de la population, on ne leur attribue pas beaucoup de valeur. Marianne et Daniel JAKOB, collabo- rateurs à Conakry Action VIVRE Gaoual UN CHANTIER À GAOUAL, C'EST COMME UN ROMAN POLICIER PASSIONNANT En janvier 2015, nous avons réflé- chi ensemble à ce qui pourrait être l'infrastructure idéale d'un centre de formation professionnelle à cons- truire pour de jeunes maçons et mécaniciens. A cause de la chaleur de Gaoual, on a décidé de construi- re un atelier ouvert, avec un sol de béton et un toit mais sans parois.

bois de chauffage. Mais aucun ma- çon de Gaoual ne savait utiliser ces parpaings. Nous avons demandé à Maître Emmanuel, un entrepreneur de Macenta, d'envoyer un maçon compétent à Gaoual pour former les maçons locaux. Maître Emma- nuel avait été formé vers 1990 par un collaborateur de l'AME et il a depuis exécuté plusieurs mandats pour l'AME, tels la construction de l'école ActionVIVRE à Gaoual ou di- vers travaux au Centre Médical de Macenta. Il nous a envoyé un contremaître qualifié et digne de confiance. A notre grand étonnement, il a été difficile de trouver à Gaoual des maçons disposés à se former. Fi- nalement, deux maçons ont été formés directement sur le chantier du centre de formation profes- sionnelle. Pendant la construction, plusieurs artisans ont demandé de pouvoir travailler chez nous, mais en fin de compte, ils ne cher- chaient pas vraiment de travail et voulaient seulement encaisser un salaire. Pour les travaux de me- nuiserie, nous n'avons pu trouver qu'un seul spécialiste, mais avec le temps, un groupe de manœuvres s'est formé, travaillant bien, fidèle- ment et de manière fiable.

UNE SOLUTION DE DERNIÈRE MINUTE

UNE DIFFICILE RECHERCHE DE MAÇONS

L'approvisionnement en matériaux nous a causé bien des soucis: le ci- ment et les fers à béton n'ont pas été livrés comme promis en sept à dix jours, mais le plus souvent après plus d'un mois. On a pourtant

Les bâtiments devaient être cons- truits avec des parpaings pressés terre et ciment. Ils sont écolo- giques, car ils sont fabriqués sans

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