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Projet de coopérative d’habitation en veilleuse

eu lieu quelque temps. Deux spécialistes, Dominique Pion, avocat et membre de longue date d’une coopérative d’habitation à Montréal, et René Daoust, de la Fédéra- tion canadienne des coopératives d’Habi- tation, avaient alors fait un exposé sur les coopératives d’habitation. Ayant pris le relais à la présidence, M. Ryan invitait à la fin décembre l’expert en déve- loppement des coopératives d’habitation, Peter Trotsha. Ce dernier avait confirmé qu’il n’y avait aucun programme de soutien

ANNIE LAFORTUNE annie.lafortune@eap.on.ca

EMBRUN l «Je suis réaliste. On a tout es- sayé et maintenant on ferme le projet.» C’est ce qu’a annoncé récemment le prési- dent de la Coopérative d’habitation Emb- run, Marc Ryan. Faute de subventions, le projet doit fer- mer ses livres et attendre de meilleurs jours.

Cette coopérative, dont le but était d’offrir des logements aux per- sonnes à faibles reve- nus et âgées de 55 ans et plus, ne verra donc pas le jour. «On comp- tait sur les subventions mais c’est de la faute à l’Agence du revenu du Canada et à l’absence de subventions pour logements sociaux qui relèvent dorénavant

financier pour les projets de coopé- ratives d’habita- tion et que la seule aide provenait des municipalités et, enfin, qu’aucun nouveau projet n’avait vu le jour depuis plusieurs années parce que les conditions n’étaient tout sim- plement pas favo-

Le responsable du logement aux Comtés unis de Prescott-Russell, Alain Lacelle, confirmait en 2013 qu’aucun programme n’existait pour appuyer financièrement le développement d’une coopérative d’habitation.

des municipalités», a expliqué M. Ryan, qui compte à son actif 10 années en dévelop- pement international et plus de 23 ans dans l’assurance et le service financier. Au cours des années, a fait valoir M. Ryan, la responsabilité des logements sociaux est passée des mains du gouvernement fédéral à celles du gouvernement provincial, pour ensuite se retrouver dans la cour des muni- cipalités (ou des gouvernements régionaux comme c’est le cas dans Prescott-Russell). «Et nous savons tous que les municipalités ont moins de ressources, et que ce n’est pas là leur première préoccupation», a soutenu M. Ryan. Mais la crise du logement est à nos portes, a-t-il prévenu, et il y aura le retour du pendule dans à peu près cinq ans. Et là, ça va devenir critique au point que le gouver- nement sera obligé de revenir à une autre formule de logements subventionnés. Elle arrivera à grand pas et nous sommes mal équipés.» En 2012, un comité provisoire avait été formé sous la présidence de Jacques Aubé, décédé plus tard la même année. Plusieurs modèles de coopératives avaient alors été étudiées. En septembre, M. Aubé présentait le projet au conseil municipal de Russell. Une assemblée à laquelle plus d’une cen- taine de personnes s’étaient rendues avait Le programme Entreprise en démarrage permet aux jeunes de démarrer et faire croître des entreprises en simplifiant et en améliorant ses services de soutien. Le programme offre l’occasion aux jeunes entrepreneurs âgés de 18 à 29 ans, qui ne retourneront pas à l’école, de démar- rer et/ou développer une entreprise dans leur communauté. Pour plus de rensei- gnements ou pour participer, les jeunes entrepreneurs de Prescott et Russell peuvent contacter Christianne Lalonde du Centre entrepreneurship de Prescott- Russell, 1 877 632-0918, clalonde@prec- sdcpr.com. Ils peuvent également consul- ter le site web, www.sdcpr-prcdc.ca. Aide aux jeunes entrepreneurs

rables à leur développement. Le responsable du logement aux Com- tés unis de Prescott-Russell, Alain Lacelle, confirmait en 2013 qu’aucun programme n’existait pour appuyer financièrement le développement d’une coopérative d’habi- tation. M. Ryan rencontre par la suite un spé- cialiste du financement des coopératives d’habitation, Nick van Dyk, qui confirme également qu’un nouveau projet était qua- siment impossible. «Le statut d’entreprise pour récupérer la taxe de vente et les règle- ments pouvant permettre cette ristourne n’existaient pas et n’existent toujours pas à l’Agence du Revenu du Canada. C’est ce qui nous a cassés», a confié Marc Ryan. En mai 2012, le projet de Coopérative d’habitation Embrun recevait le premier prix d’un concours dans le cadre de l’année internationale des coopératives, soit la somme de 5000$. «Mais après le rembour- sement de fermeture des parts sociales aux 12 administrateurs de la coopérative, nous avons transféré le reste du montant, soit 3823$, au compte des coopératives régio- nales. Notre livre est maintenant fermé de- puis mars 2014», a conclu M Ryan. Sylvie Leclair est la nouvelle directrice générale de l’agence Services com- munautaires de Prescott et Russell, le même organisme où elle avait amorcé son parcours professionnel. Tout au long de sa carrière, elle a acquis une précieuse expérience dans le domaine public et privé. Elle a fait sa marque auprès de son réseau et dans la région de Prescott et Russell. Mme Leclair suc- cède à André Bruneau qui est décédé en février. «Entourée par une équipe chevronnée et des bénévoles, Mme Le- clair suivra la mission des Services com- munautaires qui est d’offrir, à la mesure de leurs moyens, des services et pro- grammes aux aînés et aux adultes ayant certains besoins spéciaux nécessitant de l’aide pour bien fonctionner dans la communauté et demeurer à domicile», a déclaré l’agence. SCPR: nouvelle directrice

Chartrand

Chrétien

Le Mouvement des caisses Desjardins est le plus grand groupe financier coopératif au Canada. Chacune des caisses est une coopérative de services financiers qui dessert ses membres et protège leurs intérêts. Chaque jour, les caisses Desjardins permettent à leurs membres de prendre en main leur avenir financier et de changer les choses dans leur milieu.

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