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S P O R T S

JACKSON PARSONS, UNE ÉTOILE MONTANTE DU HOCKEY MAUDE LEVESQUE RYAN maude.levesqueryan@eap.on.ca

sur lui en 3e ronde. «J’étais vraiment super content!». Sa satisfaction face à l’équipe qui l’a sélectionné s’explique en grande partie par le fait qu’il avait déjà discuté avec leur entraineur de gardiens, et qu’il croit que celui-ci sera capable de le faire progresser dans la bonne direction. De plus, forts d’une saison de 40 victoires en 63 parties, les Rangers faisaient partie des équipes de tête du circuit l’an dernier, quoique cela ne fait pas gage de succès au hockey junior comme beaucoup de joueurs changent d’adresse chaque saison. Parsons a les yeux rivés sur la prochaine saison, et il se prépare en conséquence, malgré le fait que les salles d’entrainement et les arénas étaient fermés au cours des derniers mois. «C’était assez dur de ne pas être sur la glace autant que d’habitude, mais on s’adapte, ça n’a pas été un gros problème pour moi.» Une partie de la solution pour continuer son développement et rester en forme réside dans la nutrition, aspect sur lequel Parsons met beaucoup l’accent. Il suit également le programme d’entrainement de sa préparatrice physique, Mélissa Bourdeau, via l’application Push. Il peut également miser sur ses appren- tissages au cours du camp de développe- ment des gardiens de but offert en ligne à quelques jeunes espoirs invités par Hockey Canada. «J’ai vraiment apprécié ça. J’ai appris tellement de choses! Ça aurait été encore mieux en personne à Calgary, mais j’ai pu apprendre de présentateurs qui sont

parmi les meilleurs au monde.» Il sera intéressant de suivre ce que Parsons accomplira lors des prochaines

saisons, lui qui a déjà connu un long par- cours depuis ses débuts en hockey à l’âge de trois ans.

Vous avez 15 ans, êtes passionné de hockey, faites partie des gardiens ciblés par le programme de développement de hockey Canada et une équipe junior majeure de Kitchener vous sélectionne pour défendre leur filet. Vous voici dans la peau de Jackson Parsons, un gardien prometteur qui a grandi à Embrun. «Je dirais que je suis assez athlétique, vite et je bouge beaucoup devant mon filet.» Néanmoins, son gardien préféré en est un qui sait allier calme et athlétisme comme nulle autre, soit Carey Price. Bien qu’il ait quelques pouces à envier à son idole, le gardien de 6 pieds, qui rêve à la Ligue natio- nale de hockey (LNH), risque de posséder le physique de l’emploi s’il grandissait encore un peu.

Une séance de repêchage peu orthodoxe, mais réjouissante

Bien qu’il rêve, comme tout joueur d’élite, à évoluer un jour dans la meilleure ligue au monde, Parsons sait que son développe- ment passera d’abord par la ligue junior de l’Ontario (OHL). «Je souhaite utiliser tous leurs outils pour atteindre mon potentiel maximum.» Au cours d’une séance de repêchage qui se déroulait de façon inhabituelle en ligne en raison de la COVID, Parsons a mis un pied dans la porte de la OHL, lorsque les Rangers de Kitchener ont jeté leur dévolu

Jackson Parsons alors qu’il portait les couleurs des Colts de Cornwall U18 AAA. —photo fournie par les Rangers de Kitchener

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En seulement quelques mois, la pandémie du coronavirus a bouleversé la vie quotidienne des gens du monde entier. L’impact économique du virus a conduit à de nouvelles catégories de travailleurs essentiels, à une transition à grande échelle vers le travail à distance et à une montée en flèche du chômage, espérons-le, temporairement jusqu’à ce que notre économie reprenne sa vitalité avec l’ouverture graduelle de l’Ontario. Et aumilieu des ordres de rester à la maison à travers le pays, les employés de bureau ont abandonné leurs trajets quotidiens pour travailler à partir de leurs tables de cuisine! Beaucoup peuvent se retrouver dans cette situation à long terme, car les entreprises ont du mal à trouver une voie à suivre alors que les restrictions se lèvent. Les PME sont les plus touchées et devront se relever de cette adversité financière autant que sociale. D’autres changements surviendront surement, car la pandémie pourrait transformer à jamais notre façon de travailler. Entre autres, le Centre de Services à l’emploi de Prescott- Russell envisage des changements au marché du travail, à court, moyens et long terme. Et des questions se posent puisqu’on ne sait pas ce que l’avenir nous réserve... Voici donc quelques énoncés. Le CSEPR invite les citoyens de la région à nous partager leurs opinions.

1. Travailler dans un bureau pourrait devenir chose du passé. Le travail à domicile pour différents types de travailleurs pourrait devenir la norme voire même une exigence de la part de certains employeurs; 2. Les réunions d’employés pourraient que se dérouler de façon virtuelle dans l’avenir. Comment les relations en milieu de travail et les rapports entre collègues seront touchés?; 3. Les voyages d’affaires, incluant les conférences et les activités de formation, pourraient aussi être choses du passé. Avec Zoom et Teams par exemple, il est possible de réunir des centaines de personnes et de faire de l’événementiel à distance; 4. Les architectes devront repenser le design des immeubles et les améliorations locatives. Qu’adviendra–t-il des grands édifices à bureaux? 5. Le dépistage médical auprès des employés et des clients pourrait devenir une pratique usuelle; 6. Les masques pourraient devenir un accessoire mode autant que les lunettes et les parapluies! Pour quand un masque Gucci? 7. Le 8 @ 5 au bureau et à l’école pourrait ne plus être la norme tant et aussi longtemps que les objectifs

de rendement seraient rencontrés. L’assiduité et la ponctualité pourraient prendre un tout autre sens; 8. Comment la description de tâches et les compétences requises pour certains postes tels superviseurs de planchers, vendeurs, surveillants, commis à la réception seront altérés à travers tous les secteurs maintenant que les consommateurs ont pris l’habitude de consommer en ligne? Comment le service à la clientèle sera affecté? Qu’adviendra-t-il de l’industrie du tourisme, artistique? Le CSEPR proposera prochainement de la formation gratuite en service à la clientèle pour les travailleurs qui œuvrent auprès du public, dans le contexte post-pandémique. L’expérience- client prend une toute nouvelle tournure et les employés actuels devront ajuster le tir dans la façon d’aborder les consommateurs; 9. Si le virage technologique au Centre de services à l’emploi s’est fait rapidement en dépit de nos approchesplutôt traditionnellesdans lasphèredes services humains, il est possible de croire que les industries manufacturières pourraient accélérer elles aussi l’automatisation de leurs opérations. Cela voudrait dire que des postes en ingénierie mécanique par exemple, pourraient être encore en plus grande demande et en contrepartie, que des

opportunités d’emplois en tant que journaliers ou manœuvres seront moindre. 10. Avec l’accroissement de la demande, surtout dans notre région rurale, nous pourrions voir un éventuel rehaussement de l’infrastructure internet, ce qui est favorable; Ceci étant dit, le Centre de services à l’emploi de Prescott-Russell est à l’affut de la transformation du marché et veille à soutenir employeurs et chercheurs d’emploi, en ce sens. Nous profitons de cet espacepour remercier et applaudir les travailleurs essentiels pour leur dévouement. Nous souhaitons aussi bon succès aux employeurs et entrepreneurs qui sont à revisiter leur façon d’opérer leur entreprise et leur façon de gérer leurs ressources humaines. Définitivement, la conjoncture économique de 2020 s’avère un apprentissage pour plusieurs. Nos dirigeants et nos citoyens ici dans Prescott-Russell font bien les choses, à la lumière des statistiques prometteuses. Bon été à tous! Caroline Arcand est directrice générale au Centre de services à l’emploi de Prescott-Russell. Elle s’intéresse particulièrement aux transformations du marché du travail actuel, dans la région.

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