Argenteuil_2012_04_25

SOCIÉTÉ

CFAM Agriculture et technologie

Photo: CFAM

Gestion et exploitation d’une entreprise agricole

Durant la journée portes ouvertes du 3 mai prochain, les visiteurs pourront voir la ferme-école, les serres, les réalisations d’aménagements paysagers et rencontrer les élèves et les professeurs des différents programmes.

stephane.lajoie@eap.on.ca S AINTE -S CHOLASTIQUE

champs d’expertise sont interreliés. » La présence de programme comme la fleuristerie au sein du CFAM démontre bien l’évolution et l’ouverture du domaine agricole aux métiers connexes. En ajoutant une roue à l’engrenage, le CFAM peut for- mer des travailleurs qui permettront un équilibre entre les différents secteurs d’ac- tivité pour ensuite créer un cycle viable dans l’industrie. « Aujourd’hui, la majorité des gens ha- bitent en ville, mais cela ne veut pas dire qu’un citadin ne peut pas s’intéresser à l’agriculture, dit Claude Cadieux. L’agri- culture, ça ne s’apprend pas sur le bout d’une table ou dans le champ avec grand- père. Ici, on travaille avec du vivant et tout ce qui est vivant est en perpétuel change- ment. » Du côté des diplômes collégiaux, le CFAM offre le programme de technologie de la production horticole et de l’environ- nement et celui de gestion et exploitation d’une entreprise agricole. Les fermettes se faisant de plus en plus rare sur le territoire québécois, les entrepri- ses agricoles ont de plus en plus besoin de main-d’œuvre spé- cialisée pouvant

Production animale

Le monde agricole est aujourd’hui une industrie de haute technologie où la science et la nature forment une équipe gagnante. À Sainte-Scholastique, le Cen- trede formationagricoledeMirabel invite la population et les futurs étudiants à s’intéresser à ce domaine d’emploi ou la demande de main-d’œuvre spécialisée est en forte hausse. « L’évolution et la spécialisation de l’agriculture et de ses métiers connexes ont subi d’importantes transformations au fil des ans et nos formations reflètent ces chan- gements évolutifs, indique le directeur du CFAM, Claude Cadieux. Que l’on parle de croisements génétiques, degérancede trou- peaux, de mécanique agricole ou d’aménagement paysager, il faut former des ouvriers capables de calculer, calibrer et gérer. » Fondé en 2000, le CFAM offre des pro- grammes professionnels, techniques et également des cours de formation conti- nue. Avec plus de 1 300 entreprises agricoles sur le terri- toire des

Fleuristerie

Mécanique agricole

Venez nous rencontrer!

« Nous allons former, entre autres, quelqu’un qui va devenir un bras droit du gestionnaire, qui va être capable d’écouter les plans d’action et d’ensuite les exécuter sur le terrain avec les autres employés. » C LAUDE C ADIEUX

gérer des secteurs d’activitésetdeséqui- pes de travail. « En agriculture, lemythequ’ilfautêtre propriétaire perdure, indique Claude Cadieux. Une per- sonne peut avoir le goût de travailler sur une ferme, mais sans

Basses-Laurentides, ledéfi est de taillepour assurer une relève compétente qui saura se démarquer dans les champs et en admi- nistration. Au niveau du di- plôme d’études professionnelles, le CFAM offre cinq pro-

vouloir la gérer. Nous allons former, entre autres, quelqu’un qui va devenir un bras droit du gestionnaire, qui va être capable d’écouter les plans d’action et d’ensuite les exécuter sur le terrain avec les autres em- ployés. » Enfin, le CFAM offre également de la formation continue qui comprend des cours allant de la comptabilité et fiscalité à l’initiation à l’agriculture biologique et à la transformation des produits de l’érable. La population est invitée à venir visiter le Centre à Sainte-Scholastique lors de la journée portes ouvertes qui aura lieu le 3 mai, de 16 à 20 heures. « Les gens pourront visiter la ferme- écoleetnosserresserontbiengarnies,conclut Sandra Lapierre. Il va y avoir des animaux également etdesprofesseurs seront surplace pour répondre aux questions. »

grammes en alternance travail-études au campus et en entreprises, soit production animale, production horticole, fleuristerie, réalisation d’aménagements paysagers et mécanique agricole. « Tout comme l’agriculture, nos pro- grammes sont bâtis sur l’apprentissage continu et ne sont pas une fin en soi, indique l’agente de développement du CFAM, Sandra Lapierre. Un DEP peut être un tremplin pour un diplôme d’étu- des collégiales et ensuite un baccalauréat en agronomie. » « Les programmes sont costauds car il faut autant savoir comment conduire un tracteur que de comprendre des chartes de fertilisation, rajoute Claude Cadieux. Il faut avoir une passion car, de la terre au laboratoire, en passant par l’atelier des mécanos, les emplois, domaines et

CENTRE DE FORMATION AGRICOLE DE MIRABEL 9850 rue de Belle-Rivière, Mirabel (Ste-Scholastique)

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