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Se donner le temps et le droit de vivre son deuil

type de conférence en français, Mme Poi- rier est certifiée par le Centre de formation Monbourquette de Montréal et a aussi été animatrice et accompagnatrice du groupe d’entraide La Traversée de Rockland. De plus, elle a été invitée par les Services et soins de santé communautaires Carefor de Hawkesbury et l’hôpital deMontfort, afin d’y partager ses connaissances en la matière. Lors de ces entretiens adaptés, elle a su gui- der et outiller des groupes de professionnels et de bénévoles en soins palliatifs. Selon la conférencière, la complexité du deuil réside dans le fait que chacun le vit dif- féremment, et ce, en raison d’une panoplie de facteurs tels que la personnalité ou le type de relation entretenue avec la personne qui est partie. Les étapes du deuil peuvent donc être traversées plus ou moins facilement, compte tenu de cettemultitude de facteurs. Pour s’inscrire à Le deuil : Mieux le com- prendre pour mieux le vivre !, il suffit de contacter le 613-679-4256 au préalable. La série d’ateliers de deux heures chacun sera offerte aux Jardins Bellerive de Rockland, et chacun, à compter de 19 h. Les autres ateliers auront lieu les 26 avril, 17 mai et 7 juin. Par ailleurs, ces mêmes conférences se donneront à nouveau à Alfred, au courant de l’automne 2017. Le but de Monique Poirier est de répéter la tenue de ses conférences au printemps à Rockland et en automne à Alfred, de façon annuelle. « À 70 ans, j’ai encore beaucoup de connaissances à par- tager », a-t-elle conclu.

VICKY CHARBONNEAU vicky.charbonneau@eap.on.ca

Encore cette année, la conférencière Monique Poirier présentera une série d’ateliers portant sur le deuil aux Jardins Bellerive de Rockland. Il s’agit d’une série de quatre conférences, débutant le 5 avril, chacune d’entre elles abordant un aspect différent du deuil. « Le plus difficile, c’est d’accepter et de demander de l’aide », a- t-elle confié. Monique Poirier a elle-même connu l’un des deuils les plus douloureux lorsqu’elle a perdu son fils Luc, en 1999, suite à une courte bataille contre le cancer, du haut de ses 31 ans. C’est justement lors de cette épreuve pénible qu’elle a réalisé lemanque de ressources disponibles dans la région, et ce, spécialement en français, pour faire face au deuil. « Quand le deuil survient, il est très impor- tant de comprendre notre souffrance afin de mieux intervenir et ainsi mieux guérir, a expliqué Mme Poirier. J’arrive avec des moyens, avec des exercices et j’essaie de faire comprendre aux endeuillés qu’il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises émotions (suite à un deuil). Notre corps, notre âme et notre cœur nous parlent avec les émo- tions. C’est le seul moyen dont on est doté pour survivre au deuil, et le vivre demande beaucoup d’énergie. » Pionnière dans l’Est ontarien à offrir ce

À la suite du décès de son fils Luc en 1999, Monique Poirier a fait un « pacte avec l’univers » pour l’aider à surmonter cette étape difficile. En retour, elle offre désormais des conférences sans frais où elle explique le phénomène du deuil, et présente des outils pour aider à reconstruire sa vie après y avoir été confronté. —photo fournie

La Voix: Willis Pride frôle l’élimination

Après avoir été aidés et conseillés non seulement par leur coach, mais aussi par les sœurs Boulay, Willis Pride et Mike Valletta ont offert une prestation en duo du succès de Coldplay, Living La Vida , lors du premier épisode des Duels, le dimanche 19 mars. Malheureusement pour le participant originaire de Saint-Pascal-Baylon, Pierre Lapointe a décidé de continuer l’aventure avec Mike, ce qui a permis à Isabelle Boulay de s’emparer deWillis et de l’inviter à joindre les rangs de son équipe. Au terme des Duels, dans quelques semaines, chaque équipe comptera huit participants qui passeront à la prochaine étape, soit celle des Chants de bataille.

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