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VOLUME 72 • NO. 48 • 12 PAGES • HAWKESBURY, ON • JEUDI 6 DÉCEMBRE 2018
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LA FRANCOPHONIE DE L’ONTARIO SE MOBILISE !
« J’ai beau être indépendante à Queen’s Park, mais je sais qu’ici, je ne suis pas seule ! » C’est ce qu’a déclaré la députée de Glengarry-Prescott-Russell, Amanda Simard, lors de lamanifestation de la Résistance qui se déroulait devant l’hôtel de ville de Clarence-Rockland, l’une parmi une quarantaine demanifestations qui avaient lieu partout en Ontario le samedi 1er décembre, y compris à Hawkesbury. Près de 9000 francophones à travers la province ont pris part aux diverses manifestations. Près de 1500 personnes en tout ont participé aux deux mani- festations de Prescott-Russell. « Il ne faut jamais se remettre en question », a poursuivi Mme Simard, des commentaires qui ont soulevé les passions de la foule rassemblée, qui a scandé les mots « résistance » et « Vive la francophonie ! » À Rockland, plusieurs dignitaires flottaient dans l’océan vert et blanc, dont Denis Vaillancourt, ancien président de l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO), lemaire de Clarence-Rockland, Guy Desjardins, le député fédéral Francis Drouin et l’ancien député provincial et conseiller municipal Jean-Marc Lalonde.
Des centaines de résidents de Hawkesbury et des communautés voisines, dans les comtés de Prescott et de Glengarry, ont agité des drapeaux, scandé des slogans et chanté l’hymne franco-ontarien lors d’un rassemblement, le 1er décembre en après-midi, devant le bureau de la députée provinciale de Glengarry-Prescott-Russell Amanda Simard, sur la rue McGill. Tous se sont unis pour exprimer leur opposition aux récentes actions du gouvernement progressiste- conservateur qui menacent les droits linguistiques en français en Ontario et pour démontrer leur appui à Mme. Simard, qui a démissionné du caucus ministériel en signe de protestation contre les actions de son ancien parti. Mme. Simard siège maintenant comme députée provinciale indépendante. Des rassemblements semblables ont eu lieu ce jour-là à Rockland et à Ottawa. —photo Gregg Chamberlain
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la foule rassemblée, qui a scandé les mots « résistance » et « Vive la francophonie ! » À Rockland, plusieurs dignitaires flot- taient dans l’océan vert et blanc, dont Denis Vaillancourt, ancien président de l’Assemblée de la francophonie de l’Onta- rio (AFO), lemaire de Clarence-Rockland, Guy Desjardins, le député fédéral Francis Drouin et l’ancien député provincial et conseiller municipal Jean-Marc Lalonde. « Ce rassemblement-là va faire réfléchir Doug Ford, a déclaré ce dernier. Toute personne peut faire une erreur. Je suis certain qu’il va revenir sur sa décision. » Avant le début des allocutions par les dignitaires, une artiste a apporté une pein- ture à Mme Simard. « J’ai peint (l’œuvre) hier, a déclaré Diane B. Lebrun. Je voulais la donner à Mme Simard. Celle-ci a bien voulu l’accepter. Elle a indiqué qu’elle l’afficherait fièrement dans son bureau de Queen’s Park. Pour sa part, le député Drouin s’est dit fier d’être francophone, tout en applaudissant
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« J’ai beau être indépendante à Queen’s Park, mais je sais qu’ici, je ne suis pas seule ! » C’est ce qu’a déclaré la députée de Glengarry-Prescott-Russell, Amanda Simard, lors de la manifestation de la Résistance qui se déroulait devant l’hôtel de ville de Clarence-Rockland, l’une parmi une quarantaine de manifestations qui avaient lieu partout en Ontario le samedi 1er décembre, y compris à Hawkesbury. Près de 9000 francophones à travers la province ont pris part aux diverses mani- festations. Près de 1500 personnes en tout ont participé aux deux manifestations de Prescott-Russell. « Il ne faut jamais se remettre en ques- tion », a poursuivi Mme Simard, des com- mentaires qui ont soulevé les passions de
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Mme Simard. « Il faut garder ses convic- tions et tracer la ligne dans le sable, a lancé celui-ci. Amanda a envoyé un message partout au Canada. Jamais un gouvernement ne brimera nos droits ! » C’est avec des trémolos dans la voix que Mme Simard a terminé sa courte
allocution. « Nous sommes et nous serons. » La députée s’est ensuite ren- due sur les lieux de la manifestation de Hawkesbury, où elle a reçu un autre accueil foudroyant. Lamanifestation avait lieu devant le bureau de Mme Simard.
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Serge Clément de Hawkesbury (à gauche) était l’une des nombreuses personnes présentes au rassemblement du 1er décembre à Hawkesbury, impatient de se faire prendre en photo avec Amanda Simard, députée provinciale de Glengarry-Prescott-Russell et Francis Drouin. M. Clément et des centaines d’autres personnes ont célébré La Résistance au premier ministre progressiste-conservateur de l’Ontario, Doug Ford, et plusieurs des actions récentes de son gouvernement qui menacent ou abaissent les droits linguistiques en français dans la province. Les participants au rassemblement ont également célébré Mme. Simard en tant que visage de La Résistance, pour sa décision de démissionner du caucus PC et de siéger comme députée provinciale indépendante en signe de protestation contre les actions de son ancien parti. —photos Gregg Chamberlain
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Près d’un millier de francophones et francophiles ont convergé vers l’hôtel de ville de Clarence- Rockland afin de prendre part à l’une parmi une quarantaine de manifestations qui ont eu lieu partout en Ontario le 1er décembre, y compris Hawkesbury. La députée provinciale indépendante de Glengarry-Prescott-Russell, Amanda Simard, y était également. —photo Francis Racine
COLLECTIVITÉ
UN 100 E ANNIVERSAIRE À LA RÉSIDENCE PINECREST !
Jeannette Rozon, une résidente de la Résidence Pinecrest à Plantagenet, a fêté ses 100 ans le 28 octobre dernier, en compagnie de sa famille et ses amis à la résidence. Mme Rozon est née à Saint-Isidore dans la 18e concession, fille de Joseph Rouleau et Albertine Pilon. Elle est l’aînée d’une famille de sept enfants : Lucille, Léonie, Aline, Thérèse, Estelle et Roger. Elle a épousé Paul Rozon, qui est décédé en 1971. Ils ont eu trois enfants ensemble :
Jeannette Rozon a fêté ses 100 ans le 28 octobre dernier, en compagnie de sa famille à la résidence Pinecrest à Plantagenet. — photo fournie
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couture pour robes de mariée, pour le magasin Vogue à Cornwall. La centenaire a reçu plusieurs certificats de félicitations, entre autres, de la part de Sa Majesté la reine Elizabeth, du pre- mier ministre du Canada Justin Trudeau, de la gouverneure générale du Canada Julie Payette et du député fédéral Francis Drouin. Publié le jeudi par : La Compagnie d’édition André Paquette Inc. Imprimé par : Imprimerie Prescott et Russell, Hawkesbury, ON # convention : 0040012398
Jacques, qui est décédé en 1959 à l’âge de 13 ans, André et Gaëtan. Elle a eu la joie de voir grandir ses quatre petits-enfants et ses trois arrière-petits-enfants. Pendant de longues années, Mme Rozon a travaillé auprès de son mari, dans leur
magasin général à Sainte-Rose. Les femmes venaient également au magasin général pour recevoir les bons conseils de Mme Rozon dans l’achat d’une robe. Elle était reconnue comme une excellente couturière aux doigts de fée auprès des gens de la communauté. Elle a également exercé le métier de couturière en haute
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Francophone et fière de l’être! CHRONIQUE LES FRANCO-ONTARIENS PATRICK LAGACÉ LA PRESSE
Jem’y suis fait des amis, une ou deux blondes. Pour moi, la francophonie hors Québec n’a jamais été une flopée de « dead ducks », comme l’a jadis lancé méchamment René Lévesque. Ce sont des personnes en chair et en os, qui font le choix – difficile – de vivre en français dans des sociétés anglaises. Pour moi, les Franco-Ontariens, c’est mon ami Yves Durocher, dont j’ai été un des témoins quand il s’est marié avec Dina en 1996. C’est mon ami Jean-François Plante, que j’ai connu dans ce joyeux foutoir qu’était le journal étudiant La Rotonde. C’est Mona Fortier, qui était de toutes les causes « francos » sur le campus, petite dynamo infatigable qu’elle est encore, désormais comme députée fédérale d’Ottawa–Vanier. Ils venaient de partout en Ontario, du Nord, du Sud, de Toronto. Mais si les Franco-Ontariens ont un territoire dans mon imaginaire, c’est celui de l’Est ontarien, ces terres en bordure de la 417, quand vous allez à Ottawa, dès que vous franchissez la frontière ontarienne. C’est là que j’ai décroché mon premier job en journalisme en 1995, dans un hebdo de Hawkesbury, Le Carillon. Me viennent en tête des noms de villages comme Embrun, Casselman, Alfred, Lefaivre,
Plantagenet, Saint-Isidore, Saint- Albert… Je louais une chambre dans une maison de ferme sur Cassburn Road, dans un village en banlieue (!) de Hawkesbury du nom de (tenez-vous bien)… L’Orignal. Mon proprio était un vieux francophone, M. Legault. Il détonnait non pas parce qu’il était francophone, mais parce qu’il ne s’appelait pas « Lalonde », l’Est ontarien étant aux Lalonde ce que le Saguenay–Lac-Saint-Jean est aux Tremblay… Ce territoire se nomme Prescott- Russell, nom anglais pour un territoire majoritairement francophone et peut- être y a-t-il un symbole là-dedans, le symbole de l’état de lutte permanente qui est celui des Franco-Ontariens : même majoritaires, leur bout de terre porte un nom anglais… Au provincial, la circonscription se nomme Glengarry–Prescott– Russell. Ça vote rouge-rouge foncé dans ce bout-là. Mais la vague bleue de juin dernier y a fait élire une jeune conservatrice dont le nom est désormais sur toutes les lèvres : Amanda Simard. C’est Amanda Simard, 29 ans, qui a défié son premier ministre dans la foulée des coupes de Doug Ford visant le projet d’Université de l’Ontario français et le Commissariat
Nous imprimons intégralement la chronique de Patrick Lagacé, publiée dans La Presse du samedi 1 er décembre 2018, avec la permission de l'auteur.
La semaine dernière, j’ai pondu une chronique pour dénoncer le manque d’indignation d’une certaine classe médiatique ontarienne devant le saccage des acquis franco-ontariens. En anglais, dans La Presse+. Je voulais
que ce soit lu à Toronto… Je me suis fait demander quelle mouche m’avait piqué, je me suis fait demander pourquoi je me souciais du sort des Franco-Ontariens. Réponse courte : parce que je les ai côtoyés. La sœur de ma mère habitait Orléans, en banlieue d’Ottawa, où j’ai passé une partie de mes étés, ado. Premier contact avec la francophonie ontarienne. Puis, j’ai étudié à l’Université d’Ottawa, un pôle d’attraction des francophones hors Québec. On y trouvait des Franco-Ontariens, bien sûr. Mais également des Fransaskois, des Acadiens, des Franco-Manitobains…
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aux services en français. Elle ne les accepte pas, ces reculs. Elle l’a dit. Et elle a déserté ce parti qui a trahi sa communauté. Dans un discours émotif, Mme Simardaévoqué lesmanifspour sauver l’hôpital Montfort – lui aussi ciblé par un gouvernement conservateur au nom de la rigueur budgétaire –, quand elle n’avait que 8 ans, « avec [son] t-shirt SOS Montfort orange et blanc ». SOS Montfort a rallié les Franco- Ontariens il y a 20 ans, autour de Mme Gisèle Lalonde. Les Franco-Ontariens avaient eu gain de cause en cour. M’est avisqueMmeSimardnepaiera pas de prix politique pour avoir choisi de quitter le caucus conservateur. Je peux me tromper, mais je pense qu’elle vient d’assurer sa réélection pour quelques mandats, sachant la fierté des gens de l’Est ontarien pour leur condition de francophones… En 1997, je suis entré au journal Le Droit, à Ottawa, qui couvre l’Outaouais et l’Est ontarien. Ma première affectation ? L’Est ontarien ! Repars sur la route couvrir Hawkesbury, Lefaivre, Saint-Isidore, Casselman pour Le Droit, y couvrir la crise du verglas et des conseils municipaux… Au fait, savez-vous pourquoi ce quotidien se nomme Le Droit ? C’est une histoire intéressante… En 1912, le gouvernement ontarien
s’est mis à paranoïer sur les gains démographiques des francophones, qui composaient 10 % de la population. Il a interdit par le règlement 17 l’enseignement en français au primaire, au-delà des deux premières années de scolarité. Le but : l’assimilation de force des francophones. Une mesure qui a eu des échos ailleurs au Canada, à la même époque… Le journal Le Droit est donc né l’année suivante, pour faire écho au combat des Franco-Ontariens pour
leurs droits linguistiques. Et dans la lutte pour Montfort, neuf décennies plus tard, Le Droit est redevenu sans complexe ce pour quoi il fut fondé : un journal de combat. Comme j’ai dit en entrevue à la CBC la semaine dernière : le saccage des droits des francophones dans ce pays, et en Ontario, « is a great untold story », c’est un pan méconnu de l’histoire du Canada… dont les compressions de Doug Ford sont une suite logique. Le Canada fait comme il se doit son examen de conscience sur le sort des
autochtones. Dans un autre registre, bien moins violent bien sûr, il faudra bien parler un jour de la francophobie historique qui a sévi dans ce pays. C’est pour ça que j’étais furieux, il y a 10 jours, quand j’ai écrit cette chronique. J’ai un souvenir tendre des Franco-Ontariens, j’ai un souvenir vif de leur combat au quotidien pour exister comme francophones dans une mer d’anglophones… C’est un combat que nous, Québécois, avons souvent ignoré. C’est un de nos angles morts, ça :
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Francophone et fière de l’être! la francophonie canadienne. On a souvent eu une attitude hautaine envers ces gens-là, je trouve. Des blagues méchantes, des ignorances cultivées. Par exemple, quand certains d’entre nous s’étonnent bruyamment qu’il y ait des francophones hors du Québec, ça me fait penser à ces Français qui s’étonnent que les Québécois ne vivent pas dans des igloos et qui se moquent de notre accent… francophones du Canada, le sont, des « dead ducks », dans le sens où la démographie les condamne à mourir à petit feu. Il est vrai que les taux d’assimilation sont vertigineux : hors Québec, depuis 100 ans, le fait français a été soluble dans la vie canadienne. Ça ne veut pas dire que ceux qui continuent de se battre méritent le mépris, c’est même tout le contraire. En cela, je suis content de voir que le combat des Franco-Ontariens a des échos ici depuis deux semaines. Content de voir que ça nous interpelle, Peut-être que les Franco-Ontariens, comme les autres communautés
les Québécois – anglos ET francos d’ailleurs –, que ça nous fâche. Content de voir que le drapeau franco-ontarien sera hissé au sommet de notre hôtel du Parlement, aujourd’hui, à la suggestion de la péquiste Véronique Hivon. Je ne sais pas si ces appuis moraux vont aider les Franco- Ontariens. Je l’espère. Je sais que notre appui leur fait chaud au cœur, à ce beau monde-là. Ce n’est pas rien, quand on lutte.
J’aime ma culture francophone, j’aime notre façon d’être, notre joie de vivre, nos traditions, nos manies. Je veut que mes enfants vivent ça et qu’ils soient fiers comme moi d’être francophones!
COLLECTIVITÉ
UN DUO GÉNÉREUX AIDE LES PERSONNES ÂGÉES
Ève et Simon St-Denis sont deux jeunes travailleurs créatifs et généreux, qui se dévouent à aider les aînés de la Résidence Prescott-Russell à vivre une retraite confortable. —photo Gregg Chamberlain
GREGG CHAMBERLAIN gregg.chamberlain@eap.on.ca
Né d’une race FIÈRE BISSONNETTE
La Seigneurie, centre de généalogie et d’histoire de Hawkesbury, présente l’ascendance paternelle de Michel Bissonnette. Le premier ancêtre au pays est Pierre Bissonnette, menuisier, fils de Jacques et Guillemette Debien, originaire de Saint-Pierre, Bourg-sous-la-Roche, commune La-Roche-sur-Yon, Vendée, France. Il est né vers 1626. Veuf de Marie Allaire et Mathurine Desbordes en 1res et 2es noces, Pierre épouse Marie Dalone (contrat de mariage le 24 septembre 1668, greffe Romain Becquet), fille de Michel et Marguerite Véronne, fille du roi (landry 295, dumas 212), née vers 1646 (rec. 1681) ou 1636 (sép. 1716) Saint-Pierre-d'Oléron, évêché de Xaintes, (Charente- Maritime) et inhumée le 7 juillet 1716 à Saint-Michel de Bellechasse, Nouvelle-France, le 17 septembre 1677. « Le mariage est annulé le 1/8/1663 à Montréal, cause que ledit BISSONNETTE avait une femme en France qui serait Marie Allaire. » Pierre décède le 7 août 1687 et est inhumé le lendemain à Saint-Joseph, Lévis, N.-F. GÉNÉRATIONS 11 e Michel Bissonnette n. le 1963-09-30 10 e Raymond Bissonnette – Mireille Neveu, f. de et m. le 1961-07-08 à Thurso, Qc 9 e Anatole Bissonnette, vf d’Amanda Brazeau – Rosa Lefèvre, f. de Simei Lefaivre et Rose Alma Faubert m. le 1919-05-12 à N.-D.-de-la-Consolation, Montpellier, Qc 8 e Louis Bissonnette, cult. – Anna Paquette, f. de Jean Baptiste, cult. et Scholastique Brunet m. le 1880-08-10 à Ripon, Qc 7 e Joseph Bissonnette, cult. – Angèle Séguin, fille de Thomas, cult. et Angélique Ranger m. le 1846-02-03 à Les Cèdres, Qc 6 e Louis Bissonnette, cult. – Marie Rose Chénier, f. de Joseph et Marie Rose Braban m. le 1810-10-08 à Vaudreuil, Qc 5 e Jean Baptiste Bissonnet, vf de Marie Rose Sauvé – Euphrosine Prégent, f. de Louis et Angélique Grenier m. le 1787-01-29 à l’Île-Perrot, Qc 4 e François Bissonnette – Angélique Vitry/Saint-Germain, f. de Germain et Angélique Chaussé c.m. le 1751-11-15, greffe de Thomas Vuatier, insinué le 1752-02-08 3 e François Bissonnet – Marguerite Guay, f. de Mathieu et Marguerite Balan m. le 1722-02-14 à Notre-Dame, Québec, N.-F. 2 e Jean Bissonnette – Charlotte Davennes, f. de Charles et Marie Denoyon m. avant 1692 1 re Pierre Bissonnette – Marie Dalone m. le 1668-10-09 à Québec, Nouvelle-France La graphie est celle des actes eux-mêmes « Les termes Canada et Nouvelle-France n'étaient pas synonymes sous le Régime français. Le Canada, circonscrit à la vallée du Saint-Laurent, faisait partie de la Nouvelle-France qui comprenait avant 1713, non seulement le Canada, mais les colonies de l'Acadie, de Terre-Neuve (ou Plaisance), de la Baie d'Hudson, des Pays-d'en-Haut, du Pays des Illinois et de la Louisiane. »
variété d’articles utiles avec de la corde de parachute et qui donnait un pourcentage des profits de son travail artisanal à divers organismes de bienfaisance à Ottawa. Le cordon de parachute multicolore résistant à l’humidité qu’Ève et Simon utilisent pour leur travail artisanal pro- vient d’un fournisseur d’Ottawa. Le reste des articles qu’ils utilisent pour fabriquer les cordons, les porte-clés et les bracelets utilitaires proviennent de magasins à un dollar locaux et d’autres points de vente dematériel d’artisanat. Tous les deux ont passé environ huit heures par semaine au cours des six dernières semaines à tisser, entre l’école, leur propre travail de création littéraire et d’autres intérêts. « Beaucoup », a dit Ève St-Denis, avec un petit sourire, quand on lui a demandé combien de pièces d’artisanat ils avaient fabriquées tous les deux en six semaines. Dès le premier weekend de décembre, le duo avait fabriqué 100 bracelets, 40 lanières et 30 porte-clés. La plupart des ar- ticles étaient en vente à la Résidence, mais les deux jeunes ont aussi fait des ventes ailleurs, dans la région de Hawkesbury. Avec les conseils de leur mère, ils envi- sagent d’élargir leur gamme de produits artisanaux. « Je pense que la prochaine étape sera peut-être les bougies par- fumées », a annoncé Lucie St-Denis en souriant. Un autre élément de vente assurément intéressant pour continuer à fournir à la Fondation sa part de 10%des profits, afin d’aider les résidents de l’établissement de soins de longue durée pour personnes âgées à jouir d’une vie confortable.
Ève et Simon St-Denis sont deux jeunes travailleurs créatifs et généreux, qui se dévouent à aider les aînés de la Résidence Prescott- Russell à vivre une retraite confortable. Les deux jeunes de Lefaivre s’amusent à exercer leur jeune esprit, grâce à leurs talents d’écrivains créatifs. Ils exercent également leur dextérité et leur savoir- faire en tissant ensemble des cordons, des porte-clés et des bracelets utilitaires pour les vendre aux visiteurs et au personnel de la Résidence et à divers endroits dans la ré- gion de Hawkesbury. Leur artisanat s’avère à la fois populaire et rentable et ils par- tagent leur succès en faisant don de 10% de leurs profits d’artisanat à la Fondation de la Résidence Prescott-Russell. « Nous sommes très heureux, a déclaré Gilles Roch Greffe, président de la Fondation. Nous ne pouvions pas dire non à quelque chose comme ça. » Jusqu’à présent, les deux jeunes de Lefaivre ont fait un don d’environ 150 $ à la Fondation et continueront de donner 10% de tout l’argent qu’ils feront avec leur travail d’artisanat, aussi longtemps qu’ils le pourront. Leur mère, Lucie St-Denis, a eu l’idée d’un projet de collecte de fonds pour ses enfants lors d’une conférence à Ottawa sur l’aide communautaire. L’un des kiosques d’information de la conférence mettait en vedette un homme qui fabriquait une
Collaborateur : Jacques Dupras
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PORTRAIT
STÉPHANE SARRAZIN, UN HOMME ENGAGÉ
FRANCIS RACINE francis.racine@eap.on.ca
Le maire d’Alfred-Plantagenet, Stéphane Sarrazin, se dit grand amateur de motocyclette. Avec sa conjointe, le maire a visité les fins fonds de l’Amérique du Nord, dont le Colorado, le Dakota du Sud et la Floride. En photo, on le reconnait avec, à ses côtés, sa conjointe et ses deux filles, Rebecca, âgée de 10 ans et Vanessa, âgée de quatre ans. — photo fournie
la région. « Mes parents sont aussi natifs d’Alfred », a-t-il ajouté. « Je suis toujours prêt à travailler et à aider afin d’améliorer les liens commu- nautaires et j’espère que nous pourrons, au fil des prochaines années, évoluer en tant que communauté en travaillant ensemble », a-t-il expliqué. En plus de consacrer beaucoup de son temps au monde de la politique munici- pale et à sa communauté, M. Sarrazin est aussi propriétaire d’une entreprise qui se spécialise dans la vente internationale de produits électroniques industriels. UN VÉRITABLE AMATEUR DEMOTO Il n’est pas rare de voir défiler le maire d’Alfred-Plantagenet sur son bolide à deux roues. Avec sa conjointe Chantal Roy, M. Sarrazin parcourt les routes du continent sur sa Harley. « Nous aimons bien faire de la moto avec nos amis. Ma conjointe et moi avons chacun nos motos Harley, a expliqué M. Sarrazin. Nous organisons des voyages avec quelques-uns de nos amis, un peu partout en Amérique du Nord, souvent des voyages sur des routes scéniques. » Au fil des ans, ces voyages ont mené le maire et sa conjointe à plusieurs endroits lointains, dont la Floride en bordure de
Bien avant sa victoire lors de la soirée des élections municipales du 22 octobre dernier, le maire élu d’Alfred-Plantagenet, Stéphane Sarrazin, était déjà bien enraciné dans sa communauté. En effet, il y a longtemps que celui-ci fait partie de plusieurs comités et organismes à but non lucratif. « Je travaille avec plu- sieurs organismes, a-t-il déclaré lors d’une entrevue avec notre journal. Je fais partie du Club Optimiste d’Alfred, le programme des habits de neige et le comité des loisirs de la municipalité. » M. Sarrazin a aussi été président du Club Optimiste d’Alfred.
l’océan, au Colorado dans les Montagnes rocheuses et au Dakota du Sud. L’AMOUR DE LA POLITIQUE SE FAIT SENTIR EN 2014 Lemaire élu souligne qu’il a toujours eu sa communauté à cœur « J’ai toujours eu un intérêt pour les projets communautaires et je suis devenu amateur de politique dans les quatre dernières années », a fait savoir M. Sarrazin. Ayant fait des études en électricité au
développé encore plus mon intérêt pour la politiquemunicipale en participant aux réunions de conseil. » Son premier saut dans lemonde politique a donc eu lieu lors des élections de 2018. « Je n’étais jamais entré dans lemonde de la politique auparavant, a-t-il admis. J’ai suivi plusieurs réunions du conseil muni- cipal dans les quatre dernières années, incluant les trois journées de réunion du budget 2018. » À la suite de sa victoire, M. Sarrazin a expliqué qu’il ressent déjà quelques méta- morphoses. « C’est certain que nous avons commencé à ressentir les changements, a fait remarquer le maire. Beaucoup de gens nous (ma famille) arrêtent dans les lieux publics pour nous parler et nous faire part de certaines expériences qu’ils ont vécues en tant que citoyens de la municipalité. Nous sommes invités aux différentes activités des clubs sociaux de nos sept villages. Nous savions très bien que c’était pour se dérouler de cette façon et nous en sommes fiers. »
« MA CONJOINTE ETMOI AVONS CHACUNNOS MOTOS HARLEY ».
JE SUIS TOUJOURS PRÊT À TRAVAILLER ET À AIDER AFIN D’AMÉLIORER LES LIENS COMMUNAUTAIRES».
Collège Algonquin d’Ottawa, M. Sarrazin est devenumembre du conseil d’adminis- tration d’Hydro 2000 et ensuite président de l’organisation. « Durant ma présidence chez Hydro 2000, j’ai eu à me rapporter à la municipalité et à interagir avec les membres du conseil municipal. J’ai
Natif d’Alfred, l’homme d’affaires et père de deux filles, Rebecca, 10 ans et Vanessa, quatre ans, est un fier résident de
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