WEBINAIRE 23/03/23

Dans le cadre de la question le patient est contrarié (sympathique) et puisqu'il a probablement une hypersensibilité ou plutôt une hyperréactivité, il surréagit en parasympathique en sur-stimulant son nerf vague avec hypotension, baisse de la fréquence cardiaque et syncope (malaise avec perte de connaissance. La prise en charge repose sur la pratique régulière de la cohérence cardiaque et, même une cohérence cardiaque renforcée avec plus de séances dans la journée. Privilégier une séance supplémentaire lors d'une possible exposition à une situation habituellement déclenchante du malaise. Je ne recommande pas d'utiliser un guide respiratoire lors des premiers signes d'un malaise ni même de chercher à être proche du 6 par minute, on égalise le temps inspiratoire et expiratoire (on peut compter dans sa tête). Dès les premiers signes, s'asseoir ou s'allonger, remonter les jambes pour amener du sang vers la tête. Les malaises vagaux sont souvent spectaculaires mais très rarement dangereux. Les personnes sensibles peuvent être dépistées par une grande stimulation parasympathique au tachogramme après un stress réalisé pour montrer l'augmentation de la fréquence cardiaque lors de la démonstration de chaos en début de consultation.

Variabilité cardiaque sexe-dépendante ? Le fait que la VFC soit sexo-dépendante m'avait échappé. Quelle est cette différence ?

Effectivement l'amplitude de la variabilité de la fréquence cardiaque est aussi sexe dépendante. La corrélation avec l'âge est bien connue et majeure (c'est le réducteur d'amplitude le plus important) mais il y aussi une différence liée au sexe. Chez l'homme la courbe de décroissance de l'amplitude de la VFC est linéaire avec une pente moyenne de moins 3% par année d'âge. Chez la femme, la courbe décrôit avec une pente moindre que chez l'home jusqu'à la ménopause puis la pente s'accentue pour rejoindre la courbe masculine après la ménopause.

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