Carillon_2012_08_15

Point de vue

ACTUALITÉ

editionap.ca

L’Ontario entreprend la phase suivante de sa stratégie pour l’énergie propre et accepte maintenant les demandes au Pro- gramme de TRG pour les micro-projets ré- gis par de nouvelles règles, a fait savoir le Une nouvelle stratégie

député provincial de Glengarry-Prescott- Russell, Grant Crack. Le processus d’examen et d’approbation des micro-projets a été simplifié, ce qui facilite les démarches pour les participants au programme.

L’école et la dépression

liés à la santé mentale, incluant le stress et l’anxiété; six pour cent des contacts reçus chez Jeunesse, J’écoute touchent à l’intimidation. « Les parents oublient parfois ce qu’eux-mêmes ressentaient par rapport à la rentrée », rappelle Cheryl-Lynn Rob- erts. « Il est important d’éviter de banalis- er les réactions des jeunes et d’adopter plutôt une approche favorisant les com- promis. Par exemple, dans le cas d’un jeune qui change d’établissement sco- laire, une visite de l’école avant la rent- rée peut aider à apprivoiser le nouveau milieu », suggère-t-elle. Les problèmes, dans le domaine de la santé mentale, sont assez bien connus dans notre région. Par exemple, des études ont démon- tré que dans l’est de l’Ontario, le taux de suicide est plus élevé que la moyenne provinciale, surtout parmi les femmes de 15 à 19 ans et les hommes âgés de 20 à 44 ans. Plus tôt cette année, nous avons pub- lié des textes au sujet d’un sondage qui présente un portrait sombre de notre région. Selon cette étude, plus de 25 pour cent des jeunes de l’est de l’Ontario sont déprimés et 11 pour cent disent qu’ils ont déjà sérieusement pensé au suicide. Ces chiffres inquiétants sont conte- nus dans un rapport d’un sondage que le Bureau de santé de l’est de l’Ontario avait effectué sur les comportements à risque des jeunes. Intimidation : 25 % des élèves déclar- ent avoir été victimes d’intimidation à l’école, alors que 18 % disent avoir vécu la cyberintimidation. Santémentale : 26%des jeunes déclar- ent des symptômes dépressifs et 11 % disent sérieusement penser au suicide (idées suicidaires). Sept pour cent plani- fient se suicider et 4 % ont fait une tenta- tive qui n’a requis aucun traitement. Nutrition : 10 % des élèves disent ne jamais ou presque jamais prendre de pe- tit déjeuner et 3 % des répondants dis- ent ne jamais ou presque jamais prendre de repas du midi. Activité physique : 40 % des répon- dants disent faire le niveau recomman- dé d’activité physique ou au-delà (selon le Guide d’activité physique canadien pour une vie active saine). Poids corporel : 24 % des élèves affir- ment avoir un léger ou un important ex- cédent de poids. Tabac : 19 % des élèves déclarent avoir essayé de fumer. Alcool : 63 % des jeunes disent avoir consommé des boissons alcoolisées. Marijuana et autres drogues : 25 % disent avoir déjà essayé la marijuana et 16 % d’entre eux se disent utilisateurs réguliers. Les données sur l’intimidation, la bois- son, la dépression et les drogues ne sont pas des sujets agréables. Mais la bonne nouvelle est que grâce aux agences et aux faits, il y a de meil- leurs chances d’améliorer la vie des jeunes.

« Pour certains jeunes, c’est déjà la fin des vacances d’été… » Voilà le début d’un communiqué émis par Jeunesse, J’écoute , un organisme qui offre un service de consultation et en ligne destiné aux jeunes. Oui, le temps passe vite, et l’été passe toujours trop vite. Et il y a peu de gens qui veulent déjà penser à la rentrée sco- laire et les problèmes associés à cette période de l’année. Par ailleurs, nous ne pouvons pas de- meurer indifférents aux défis que cer- tains jeunes devront affronter. Changer d’école et de groupe d’amis, passer du primaire, où ils étaient les plus vieux, au secondaire où ils devien- nent les plus jeunes, quitter une école de quartier pour une polyvalente ou en- core entrer au collège ou à l’université et possiblement quitter le milieu familial sont tous des changements qui peuvent provoquer des sentiments d’angoisse et d’anxiété se manifestant parfois phy- siquement sous la forme de cauchemars, de maux d’estomac et de maux de tête. Si l’apparition des premières vagues de chaleur peut amener pour certains jeunes l’espoir de la fin de l’année sco- laire, d’autres facteurs peuvent au con- traire les replonger prématurément dans le bain de l’école. « Il y a des jeunes qui associent le sim- ple fait d’entendre parler du magasin- age de la rentrée, au retour d’un quotidi- en fait d’isolement, d’intimidation ou de pressions constantes de performance », fait remarquer Cheryl-Lynn Roberts, intervenante professionnelle chez Jeu- nesse, J’écoute. « Ça peut être encore plus difficile et stressant pour les jeunes qui débutent un nouveau cycle scolaire et qui ont une perception négative et des idées toutes faites sur ce qui les attend ». Pour les parents, il est souvent difficile de lire entre les lignes et de comprendre ce que vivent leurs enfants car souvent ceux-ci n’en parlent pas. « Il faut prendre le temps de s’asseoir avec son enfant, de créer une atmo- sphère propice au dialogue et lui poser des questions du genre : comment te sens-tu en ce moment? As-tu hâte à la rentrée? », insiste Cheryl-Lynn Roberts. L’organisme parle de certains signes qui peuvent également aider à recon- naître l’anxiété : manifester des troubles de sommeil; être de mauvaise humeur ou faire des crises de larmes sans raison apparente; s’isoler et éviter ses amis ou des situations sociales; ne pas vouloir entendre parler de la rentrée; refuser de participer au magasinage de la rentrée des classes. Un fort pourcentage d’élèves se ren- dent à l’école en prenant l’autobus sco- laire, ce qui peut représenter une source de stress pour plusieurs d’entre eux. Pour chaque classe de 30 élèves, un enfant est atteint d’un trouble anxieux. Un tiers des appels et messages en ligne reçus chez Jeunesse, J’écoute sont

L'époque du curé Gascon Note : J'ai perdu à Ottawa ma bonne vieille serviette de cuir (1954) pleine de livres dont cinq ayant Hawkesbury comme sujet. Pour continuer mes chroniques, je lance un appel afin d'acquérir à nouveau toute publication, en particulier l'HISTOIRE publiée en 1984 sous la direction d'Henri Clément. Dans cette dixième chronique, rappelons que la population de Hawkesbury s'est d'abord principalement établie au Chenail, noyé il y a 50 ans par l'érection du barrage de Carillon. Reste l'Île-du-Chenail où repose un monument à la mémoire des 50 familles expropriées, dont 45 de langue française, à côté des Gray, des McVetty et des Timbers, une île toute désignée pour ériger au pied du pont du Long-Sault le grandmonument de la francophonie qui promet d'être un des plus prestigieux de l'Ontarie. Mais déjà Hawkesbury comptait ses premiers monuments à la fin du 19e siècle, dont sa belle église de pierre Saint-Alphonse. Bien sûr, la petite église anglicane, chef d'œuvre architectural, comptait déjà plus d'un demi-siècle, grâce à la générosité de la famille Hamilton. Le présent hommage s'en tient toutefois aux valeureuses familles canadiennes-françaises. LE BÂTISSEUR. Or en 1913, le renommé chanoine Joseph Gascon qui venait d'occuper la cure de la paroisse voisine de Grenville pendant vingt et un ans, traversa la rivière pour devenir le troisième curé. L'homme d'action se fit vite remarquer. Il restaura d'abord l'ancien couvent qu'il agrandit et en fit une nouvelle école pour fille, là où s'étend aujourd'hui l'École Paul VI. Ce fut le Couvent du Sacré-Cœur. Puis, en février 1914, il entreprit le projet de construction d'un nouveau presbytère, plus imposant et plusmoderne, sur l'emplacement du premier. Sa souscription volontaire de cinq dollars par année pendant cinq ans permit de réaliser la construction d'une école pour garçon. Le presbytère et l'Académie Saint-Joseph furent érigés sur le champ. Le collège connut d'abord une vocation commerciale et fut confié aux Frères de l'Instruction chrétienne qui se dévouèrent pendant dix-sept ans avant d'être remplacés, en 1934, par les Frères des Écoles chrétiennes qui détenaient des brevets d'enseignement valides en Ontario. Ces communautés religieuses enseignantes de frères et de sœurs, tant à Hawkesbury qu'ailleurs au pays, ont véritablement présidé à la sauvegarde et à l'épanouissement de la langue et de la culture françaises. Il importe grandement que la mémoire collective s'en souvienne. UNE DURE ÉPREUVE. Cette ère de grand développement lancée par le curé Gascon fut toutefois marquée d'une pénible infortune lorsqu'un violent incendie détruisit complètement la belle église de pierres, le 25 octobre 1924. Même le presbytère ne fut épargné qu'à grand-peine. Mais n'écoutant que son courage et faisant appel à sa générosité, le curé « se mit à l'œuvre, rappelle Jean-Louis Cloutier dans , et, à une époque où tout était difficile à obtenir, argent, matériel, etc., il [réussit] dans l'espace de deux années à relever de ses ruines ce superbe temple qui fait l'orgueil de la ville et l'envie de toute la région environnante. » UN NOUVEAU CARILLON. On organisa la cérémonie de la bénédiction des cloches dès le mois de septembre 1926. Cette fois, le carillon en comptait quatre, sur les notes de RÉ, SOL, LA, SI. La grosse cloche (3540 livres) reçut le nom du pape Pie XI; la seconde (1430 livres) s'appela Joseph-Médard, du prénom de l'archevêque Émard d'Ottawa; la troisième (1050 livres) fut baptisée Joseph, comme le curé; l'autre (730 livres) se prénomma Félix, en l'honneur de monsieur Arbic qui contribua pendant des décennies à la vie paroissiale. Le curé Gascon poursuivit son œuvre et acheta l'hôtel Le Lion d'or sur la rue Williampour en faire l'Hôpital Notre-Dame qu'il confia aux Sœurs Grises. Splendeurs eucharistiques

19 500 copies

Fondé en 1947

Bertrand Castonguay , président, bertrand@eap.on.ca Roger Duplantie , d.g., roger@eap.on.ca François Bélair , développement, fbelair@eap.on.ca Yvan Joly , directeur des ventes, yvan@eap.on.ca

Publié le mercredi par : La Compagnie d’édition André Paquette Inc. Imprimé par : Imprimerie Prescott et Russell 1100, rue Aberdeen, Hawkesbury, ON K6A 1K7 - Tél. : 613 632-4155 • Téléc. : 613 632-8601 www.lecarillon.ca Distribution totale : 19 500 copies Distribution gratuite dans le comté de Prescott, Ontario et le village de Grenville, Québec # convention : 0040012398 Gilles Normand , dir. de production et de la distribution, gilles.normand@eap.on.ca Julien Boisvenue , dir. de l’infographie et du prépresse, julien.boisvenue@eap.on.ca Nouvelle/News : nouvelles@eap.on.ca Toute reproduction du contenu est interdite à moins d’autorisation écrite au préalable.

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