WEB_SAM ALLONS_2_22

SAM ALLONS

02 | 2022

Indicateurs Mesurer les changements p.4

Une nouvelle année « Ça en vaut la peine ! » p. 26

Rapport financier Des faits et des chiffres p. 30

TEMPS FORTS 2021

ÉDITORIAL

SOMMAIRE 02 Éditorial Luisa Vonarburg

Luisa Vonarburg Responsable de la rédaction SAM Allons

03 Mot du comité Agnès Berger

Les rapports annuels peuvent nous sembler bien ennuyeux : des chiffres par-ci, des statistiques par-là… Mais il y a aus- si de belles nouveautés : comme, chez SAM global, le tra- vail est tout sauf déplaisant, notre rapport annuel est plu- tôt rafraîchissant et intéressant ! Avec toutes ses histoires qui montrent comment Dieu a agi, ce que nos collabora- teurs ont pu réaliser et ce qui s’est passé dans les projets, l’année en revue est très passionnante ! Avancer ensemble Je dirais que l’année dernière, avec ses turbulences, ses in- certitudes et ses défis, était pour le moins « intéressante ». Ainsi, chacun peut décider pour soi-même s’il faut le prendre positivement ou négativement. En tout cas, cette période m’a fait véritablement prendre conscience que ce qui compte vraiment, c’est que nous avancions ensemble. « Intéressant » ou non, on peut faire beaucoup de choses ensemble, dans nos projets à l’étranger comme chez nous en Europe. Ensemble, nous nous engageons pour que des gens puissent avoir une formation et de l’espoir. C’est ensemble que nous nous réjouissons des succès et que nous supportons les défaites. Tous ensemble, collaborateurs, donateurs, in- tercesseurs. Tout s’est mis en place Et quand nous regardons en arrière, nous connaissons maintenant comment l’année s’est terminée. Nous savons que Dieu a pourvu à nos finances. Nous sommes toujours épatés de voir tout se mettre en place. Alors, chers interces- seurs, donateurs, tous ceux qui nous portent, merci ! Rien de tout ceci ne serait possible sans votre fidélité. Discerner les opportunités Quelques jours et semaines se sont déjà écoulés dans cette année. Alors que le temps s’écoule, nous souhaitons dis- cerner et exploiter les opportunités afin que dans un an, nous puissions regarder en arrière et dire : « ça en valait la peine » !

04 Mesurer les changements Andreas Zurbrügg

05 Mouvements du personnel Beatrice Ritzmann

06 Angola 06 Burkina Faso 08 Guinée 11 Cameroun 13 Tchad

14 Outcome et output 16 Les bénéficiaires

Luisa Vonarburg, Communication

02

MOT DU COMITÉ

18 Cambodge 20 Népal 21 Chine 21 Inde 22 Sri Lanka

Jésus demanda à ses disciples : « Et vous, ne voulez-vous pas aussi vous en aller ? » Simon Pierre lui répondit : « Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. » Jean 6.68 Malgré cela, ou justement à cause de cela, les disciples sont restés avec Jésus et ils ont vécu de grandes choses ensemble. Ils ont appris de Lui et ont même participé de très près à sa vie. Pierre a-t-il jeté le filet malgré tout après une nuit sans succès et sans poisson, ou justement parce que Jésus l’y avait invité et encouragé ? Est-ce que Paul a écrit ses lettres malgré le fait qu’il était en prison, ou justement parce que la persécution l’a pous- sé à vouloir encourager et soutenir les églises ? Dans les Actes des Apôtres, l’Évangile a-t-il été répan- du malgré les difficultés et la persécution, ou justement à cause de cela ?

23 Suisse 24 Brésil 26 Ça en vaut la peine ! Jürg Pfister

Souvenons-nous de ce que nous avons vécu en 2021. Voi- ci quelques exemples :

• Des personnes déplacées ont cherché refuge au Came- roun. C’est pourquoi nous avons lancé une nouvelle école de bonne qualité. • La difficile période du corona : c’est précisément à cause d’elle que de nouvelles possibilités de communication ont été utilisées, ce qui a favorisé des contacts plus directs avec les collaborateurs et les organisations partenaires. • Au Brésil, le travail dans le Sertão continue malgré la pandémie : grâce à cela, nous voyons des personnes re- cevoir l’espoir donné par la Parole de Dieu. Pour ma part, j’aimerais de plus en plus avancer non seu- lement « malgré tout », mais plutôt « à cause de » ce qui arrive. Maintenant plus que jamais ! Je nous souhaite pour cela un joyeux courage, la confiance de nous attaquer à de nouvelles choses et la disponibilité pour les défis à venir. Mais avant tout, je nous souhaite d’aller chaque jour de l’avant avec Dieu, en sachant qu’Il nous a fait la promesse d’être avec nous tous les jours.

28 Rapport financier Christa Hangartner Peter Röthlisberger

Page titre : Ces Burkinabés ont reçu une formation à l’engagement transculturel pendant deux ans. Ils fêtent leur remise de diplômes en décembre 2021, dans leurs habits cousus mains.

Agnès Berger Vice-présidente du comité

Pour des raisons de sécurité, nous ne mentionnons pas les noms de fa- mille de nos collaborateurs à l’étranger.

03

MESURER LES CHANGEMENTS Le rapport annuel – l’heure de vérité. Nous devons rendre compte de tout ce que nous avons fait et at- teint l’année dernière. Tout ? Ce n’est guère possible. Le plus important ? C’est malheureusement subjectif. Les indicateurs de base introduits en 2021 nous ont certes causé bien des maux de tête, mais ils devraient permettre à l’avenir de rendre compte de manière transparente et aussi large que possible. Des exigences très claires

(multiply) et qui doit assurer la durabilité du travail. Avec ces organisations ou au travers d’elles, nous avons un impact sur la vie des bénéficiaires finaux (groupe cible). Si nous réussis- sons à ces deux niveaux, notre travail peut avoir un impact au-delà même de ce que nous visons. Dans l’idéal, nous pou- vons même faire un effet au niveau du système (par exemple, l’éradication de la lèpre dans tout le pays). Indicateurs de base Nous distinguons deux types d’indicateurs. Les indicateurs quantitatifs sont indiqués par une valeur de mesure claire (par exemple, nombre d’apprenants : 4 femmes et 5 hommes). Les indicateurs qualitatifs décrivent un changement (Ali a pris en charge la comptabilité financière). Il existe en outre des indicateurs d’impacts qui mesurent le changement à long terme ou l’effet du projet. Nous appelons indicateurs d’outcome les changements à moyen terme, qui peuvent être constatés en l’espace d’un ou deux ans. Avec les indicateurs d’output, nous mesurons les résultats directs du travail effectivement réalisé. Le travail avec les indicateurs standard aide nos responsables de projets dans la planification et l’établissement de rapports. La comparaison entre les valeurs planifiées et les valeurs réelles montre en outre clairement où les objectifs doivent être remis en question ou où des mesures doivent être prises.

En tant que bénéficiaire de fonds publics pour le développe- ment (contribution de programme de la DDC, organe éta- tique suisse de développement et coopération), notre système de rapport doit répondre à des exigences claires et élevées. Il faut par exemple un certificat ZEWO, une répartition claire selon les ODD 1 ou des valeurs de mesure quantitatives. Afin que nous et les autres organisations membres d’Unité ne mé- langions pas les torchons et les serviettes, Unité a créé ce que l’on appelle des indicateurs de référence agrégés (IRA). En nous appuyant sur ces valeurs de mesure clairement définies, nous avons également défini des indicateurs de base internes à SAM global qui, d’une part, peuvent être clairement rattachés aux IRA et, d’autre part, répondent également à nos propres exigences, par exemple au désir de croissance spirituelle. Un impact à trois niveaux En tant qu’organisation tournée vers le partenariat, nous vi- sons en premier lieu à renforcer nos organisations partenaires. Il s’agit du niveau d’impact qui est clairement multiplicatif

1 Objectifs de développement durable (agenda 2030)

Andreas Zurbrügg Gestion de la qualité

Le cadre logique standard – un outil pour la gestion de projet

Outcome (changement à moyen terme) Outcome : changement qui peut mener à un output

Reporting 2021

Changement chez... Changement chez l’organisa- tion

Cible 2021

Vérifiable 2021

Remarques

Mesures

Indicateur

Augmentation de l’indépen- dance personnelle des éta- blissements

Des institutions performantes, structurées et indépendantes

Ali a repris les fi- nances

Accompagne- ment ponctuel

Oui

Oui

L’un des trois niveaux d’impact

Indicateur qualitatif

Output : prestation directe de nos collaborateurs

Plan pour quatre ans, pouvant être adapté chaque année

Evaluation

Valeur cible 2022 h f

Valeur cible 2023 h f

Valeur cible 2024 h f

Output (chan- gement à court terme)

Valeur cible 2021 h f

Valeur vérifiable 2021

Changement chez

Remarques

Mesures

Indicateur

h f

Changement chez les bénéfi- ciaires

Nombre de bénéficiaires directs

Nombre d’apprentis (h/f)

Pourcentage de femmes non at- teint

Journées de dé- couverte pour les filles

5 4 5 1

5 4 6 4 6 4

Indicateur quantitatif

Comparaison entre les objectifs et les valeurs vé- rifiables, pour définir les mesures à prendre

04

MOUVEMENTS DU PERSONNEL Nous continuons à voir les conséquences de la pandémie de covid-19, en particu- d’un an l’ouverture des frontières au Sri Lanka. Nous sommes très heureux

courts-termes et membre de l’équipe communication, ainsi que Christa Han- gartner et Elias-Ephraim Wapp. Christa (50%) co-dirige avec Peter le domaine des finances et de l’administration et Elias-Ephraim (50%) travaille dans le domaine des finances jusqu’à fin juin 2022. À la fin de l’année, 65 personnes au total étaient donc employées par SAM global. Ce sont deux de plus que l’an- née précédente. Nous aimerions rece- voir davantage d’intéressés par des en- gagement longs termes dans un avenir proche, afin de pouvoir poursuivre les projets existants et en entreprendre de nouveaux.

lier dans le domaine des courts-termes. Les chan- gements constants des conditions d’entrée, les obligations de quaran- taines ou les processus de visas compliqués ont souvent amené au report d’un départ prévu. Ain-

d’avoir eu plusieurs can- didats pour un engage- ment à long terme. Au cours du deuxième se- mestre, nous avons or- ganisé un cours de pré- paration avec neuf personnes : deux fa- milles, deux couples et

si, en 2021, les engagements mini ou les engagements de spécialistes n’ont été possibles, en grande partie, qu’à partir de la deuxième moitié de l’année. Nous sommes donc d’autant plus reconnais- sants pour les 19 collaborateurs qui ont finalement pu partir : onze courts- termes midi, cinq courts-termes mini et trois spécialistes. En ce qui concerne les collaborateurs longs termes, il n’y a eu que deux nou- veaux départs. Une famille a enfin pu quitter le pays après avoir attendu près

une personne seule. Il est prévu que ces collaborateurs partent dans le courant de l’année 2022. Comme chaque année, des retours ont eu lieu parmi les collaborateurs maxi en 2021. Un couple et deux célibataires sont rentrés définitivement en Suisse. Des changements ont également eu lieu au sein de la base au pays. En été, nous avons pris congé de Noémie Staub et Helen Wüthrich et accueilli Robert Steiner en tant que coordinateur des

Beatrice Ritzmann Responsable du personnel

Vue d’ensemble du personnel 2017-2021

12 18 9

13 11 5

10 16

9 1 6

11 3 5

58

56

49

43

39

15

15

15

15

15

2017

2018

2019

2020

2021

Maxi

Midi

Mini

Spécialistes*

Base au pays

>2 ans

< 6 mois

6-12 mois

2-6 semaines

*Avant 2018, les engagements de spécialistes étaient comptés avec les engagements midi.

Pour les mini et les engagements de spécialistes, le nombre de collaborateurs ayant quitté le pays au cours de l’année civile a été pris en compte. Pour les midi, maxi et la base au pays** (avec contrats de travail), c’est le nombre de collaborateurs au 31 décembre qui a été compté. Le gra- phique montre que la situation due à la covid a eu une influence déterminante sur le nombre de collaborateurs. Avec la détente actuelle, nous espérons à nouveau une augmentation des engagements. **Total du pourcentage de postes : 1200

05

ANGOLA ProMEDICA

ProEQUIP ISTEL Le sud de l’Angola subit depuis plus de deux ans une forte sécheresse avec des conséquences désastreuses ces der- niers mois. Des centaines d’enfants sont morts de faim. Notre église par- tenaire IESA (Igreja Evangélica Sino- dal de Angola) a initié un programme d’aide d’urgence et commencé à distri- buer de la nourriture dans plusieurs vil- lages. Grâce au soutien de SAM global, ce mouvement a pu s’étendre à deux autres endroits, ce qui a permis de ve- nir en aide à la population locale dans les pires moments. Les émissions chrétiennes de la radio TWR apportent toujours aide et encou- ragement dans les foyers les plus éloi- gnés. Des émissions d’information et de conseil sur différents sujets du quoti- dien ou des messages bibliques donnent un nouvel espoir et de la confiance à des personnes qui vivent des situations très compliquées. De nombreux audi- teurs remercient régulièrement pour ces émissions.

de patients), de nombreux changements ont eu lieu au niveau du personnel cette année, le gouvernement ayant déplacé la moitié d’entre eux. Le responsable actuel est très reconnaissant pour la formation continue qu’il a pu suivre au Portugal grâce au soutien de SAM global, car elle lui est très utile dans sa fonction actuelle. Dans ce centre de rééducation, ce ne sont pas seulement 21 000 traitements réalisés chaque année, mais également 50 stagiaires d’écoles de physiothérapie, privée pour l’une et étatiques pour les autres, qui sont encadrés et encouragés.

Ce fut une grande joie en novembre, lorsque pour la première fois depuis la crise de la covid, un médecin spéciali- sé étranger a pu soutenir durant trois semaines l’équipe Boa Vista à Bengue- la. Durant cette période, il a surtout pu procéder à de délicates opérations

des yeux. Normalement, plusieurs en- gagements de ce type sont prévus. Pour les ophtalmologues locaux, c’était un temps de formation continue intensif mais précieux. Pendant cette brève pé- riode, 60 opérations et 205 consulta- tions ont pu être réalisées ensemble. Au centre de rééducation de Mapunda (le centre ayant le plus grand nombre

ProBAAGI Comme prévu, cinq couples ont pu ter- miner l’année dernière leur cursus au centre de formation au ministère trans- culturel CEFM. Malgré l’augmentation des activités terroristes, les stages dans différentes régions ont aussi pu avoir lieu. La visite d’Andreas Zurbrügg (responsable de pays) et Daniel Berger BURKINA FASO

(président de SAM global) à la fête de remise des diplômes a été un grand en- couragement pour tous. Nous nous réjouissons spécialement du nouveau partenariat avec le réseau d’écoles chrétiennes AESEB 1 au Bur- kina Faso. Celui-ci s’investit dans la formation continue de responsables d’établissements scolaires et de per-

sonnel enseignant, ainsi que dans des démarches auprès du gouvernement et des organisations partenaires interna- tionales. Il développe et distribue aussi du matériel scolaire, en particulier pour le niveau primaire.

1 Alliance des Établissements Scolaires et universitaires des Évangéliques du Burkina

06

Dans les bons et les mauvais moments « Je m’appelle Guilhermina Chiteculo. J’ai 82 ans et j’écoute vos émissions de radio depuis 1989. Yeva Ondaka (le programme radio) m’a accompagnée dans les bons comme dans les mauvais moments. Mon fils, qui travaillait pour l’armée, est tombé malade et est décédé en septembre. En octobre, mon autre fils, qui avait 53 ans, est également décédé suite à une maladie. Votre mes- sage diffusé le 23 octobre m’a beaucoup consolée. Je vous écris pour vous demander de prier pour moi et pour ma famille. Je sais que seul Dieu et les prières peuvent me fortifier dans cette situation difficile. »

Les travaux de construction se sont dé- roulés pour l’essentiel rapidement et sans problèmes. Les maisons ont pu être habitées déjà avant les vacances d’été. Un forage a également été réa- lisé et nous approvisionne maintenant tous en eau. De plus, le voisinage pro- fite aussi du nouveau puits de quartier et cela ouvre les portes à de nouveaux contacts. ActionVIVRE Est Au cours de la deuxième moitié de l’an- née, les hommes du groupe d’entraide ont fait des plantations, mais ils ont perdu la majeure partie de leur récolte lorsque quelqu’un a laissé la porte ou- verte et que le bétail a mangé et piétiné leur terrain. Le groupe s’est également rendu compte que le champ était trop grand pour eux, si bien qu’ils n’en ont replanté qu’une partie. En novembre, Des commandes à foison « Sur le terrain de l’école pro- fessionnelle se trouve une pe- tite maison habitée par un de nos formateurs guinéens, Al- pha, et sa femme Oumou. Nous y avons ajouté une petite cuisine afin que la jeune femme puisse gagner quelque chose en complément de ses études. Durant les vacances d’été, elle a suivi à la capitale une courte formation en pâtisserie. Les commandes ne manquent pas, et elle confectionne main- tenant des tourtes ou des gâ- teaux délicieux pour des ma- riages, des anniversaires ou d’autres événements. »

GUINÉE

ActionVIVRE Nord Dans l’ensemble, nous sommes très re- connaissants que les écoles aient rouvert leurs portes avec un petit retard après les vacances d’été, malgré le coup d’État militaire. Tous nos projets, y compris l’école professionnelle, ont pu ouvrir et reprendre l’enseignement. La place de jeux pour l’école maternelle, construite avec les apprentis en menuiserie, a cer- tainement été un point fort. Les enfants apprécient les nouvelles possibilités de se défouler pendant la récréation.

breux étrangers en ville restent un défi pour nous tous. Mais parmi les orpailleurs et les mar- chands, on trouve aussi des chrétiens. Certains viennent au culte chez nous et nous ont demandé de l’aide. Ils ont be- soin de quelqu’un qui conduise des ré- unions de prière et/ou des cultes. Deux responsables de notre église se sont ren- dus au village voisin et se sont retrou- vés avec plus de 40 chrétiens, issus prin- cipalement de deux ethnies. Avec zèle, ils ont transmis les connaissances de la formation BeSent : comment parler de sa passion, comment rencontrer les gens de manière appropriée, quels mots et comportements pourraient repousser. L’un d’eux a été choqué de voir combien le « mal » (alcoolisme, prostitution) est présent dans la petite agglomération. Il pense que nous devons vraiment prier instamment pour les gens sur et autour des champs aurifères. J’ai été moi-même très encouragée par l’engagement de nos collègues chrétiens, leur réflexion partagée et leur action pratique. ActionVIVRE Sud* Dans nos projets, les fêtes de clôture et de diplôme ont lieu chaque année en été. C’est ainsi qu’à l’école profession- nelle cinq apprentis motivés ont pu re- cevoir leur diplôme. Au centre d’études également, de nom- breux jeunes ont obtenu leur certificat pour les cours suivis en informatique et anglais. Dans notre petite école ma- ternelle, dix enfants ont terminé l’an- née scolaire avec succès.

« De l’or a été trouvé à quelques kilo- mètres de notre ville ! » Le directeur du niveau secondaire nous a surpris avec cette nouvelle peu avant le mois du jeûne musulman. « L’exploitation com- mencera dans un mois ». Sincèrement, j’ai seulement souri intérieurement et j’ai pensé en moi-même : « Nous ver- rons bien ». Les champs aurifères ont été ouverts officiellement… et des mil- liers de personnes sont arrivées dans notre ville. Très vite, tous ont imagi- né que la découverte de l’or était « une bénédiction de Dieu ». Cependant, de nombreux défis y sont aussi liés.

Notre désir est que tous les participants aux divers projets puissent mettre en pratique dans leur vie ce qu’ils ont ap- pris, en même temps que les valeurs bi- bliques fondamentales. En janvier, nous avons pu commencer à bâtir une nou- velle maison pour notre équipe ainsi qu’un logement pour les courts-termes.

Depuis lors, l’offre en produits alimen- taires et objets utilitaires s’est remar- quablement améliorée, mais les prix ont aussi considérablement augmen- té. Les coûts des loyers ont explosé et la circulation s’est massivement déve- loppée. Tout cela montre que les nom-

nous avons constaté qu’ils l’avaient laissé en jachère parce qu’il était trop

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*Une partie de ces projets est soutenue par la DDC, dans le cadre du programme institutionnel 2021-2024 d’Unité, pour un montant total de CHF 193 324.

de tentes. Cela signifie que nous ensei- gnons aux étudiants des compétences artisanales. Ce qu’ils apprennent doit aider les futurs pasteurs à avoir un petit revenu supplémentaire, parce que leur église ne pourra peut-être pas contri- buer suffisamment à leur entretien. De plus, une raison très importante est aus- si de les aider à trouver plus facilement le contact avec la population dans cer- taines régions, au travers de leur activi- té artisanale. En 2021, nous avons ainsi pu leur proposer pour la première fois une formation complémentaire en me- nuiserie et charpenterie. Le matin, ils suivaient une leçon théorique sur un thème spirituel. Puis on passait à la for- mation pratique où, sous la conduite du maître charpentier Pasteur Pierre, on martelait et sciait.

« Pasteur Paul travaille dans un village où la foi chrétienne n’est pas encore répandue. Lorsque le muezzin a décou- vert qu’il pouvait effectuer des travaux de menuiserie, il lui a donné un travail à faire. Il en a été très content et de- puis lors, a mis à sa disposi- tion une maison et un terrain qu’il peut cultiver. À son tour, le pasteur lui a offert une ra- dio avec une Bible enregis- trée dans sa langue. Main- tenant, on peut entendre la Bible haut et fort dans le bar du village. Le pasteur a suffi- samment de mandats, même dans les villages environ- nants. Cela l’aide à subvenir à ses besoins. » Mandats éloigné pour pouvoir le travailler quo- tidiennement. Une personne locale qui a de l’expérience dans l’agriculture va les conseiller sur la manière de procé- der pour replanter le champ. Les cours d’anglais se déroulent tou- jours bien. Le centre d’études a été ré- nové en décembre. Cependant, en rai- son du manque d’enseignants au cours du second semestre, le nombre d’élèves est tombé à environ 42. La salle infor- matique est restée fermée toute l’année 2021 en raison de complications du sys- tème avec le logiciel. Jenny a continué à enseigner le cours de préparation à la vie à l’école chrétienne locale. L’initia- tive « Days for Girls » consiste en des journées d’information pour les filles sur la gestion du cycle menstruel, des règles, etc. Au cours de la deuxième moitié de l’année, Jutta et Jenny ont enseigné avec trois autres femmes à 33 filles. ProTIM 2-2-2 Kissi- dougou* SAM global s’engage depuis de nom- breuses années déjà à l’école biblique de Télékoro, dans la formation de faiseurs

commencé avec huit élèves qui ont ter- miné en janvier 2022, et dont six tra- vaillent déjà.

« Aïsha (prénom modifié) a perdu ses parents, mais elle a dû quitter l’orphelinat à 17 ans. C’est une jeune femme intelligente. Elle a fait des études en éco- nomie à l’université, mais après cela elle n’avait au- cune chance de trouver un travail. Elle était déprimée et ne voyait plus aucun sens à sa vie. Elle a enten- du parler de nous grâce à une connaissance com- mune ; a suivi avec zèle la formation en écono- mie domestique et terminé première de classe. Nous avons trouvé pour elle un emploi à temps partiel chez une famille améri- caine où elle peut travailler comme aide familiale et, plus le temps passe, aussi comme assistante de bu- reau. En outre, nous l’em- ployons aussi comme as- sistante de formation pour la deuxième volée de notre école, car elle a un don pour l’enseignement. C’est ainsi qu’Aïsha est de- venue financièrement in- dépendante en l’espace de six mois seulement. De- puis quelques semaines, elle peut de nouveau rire, elle a trouvé une nouvelle joie de vivre. Elle s’inté- resse également à la foi chrétienne et a commen- cé à lire la Bible. » Joie de vivre

ProTIM 2-2-2 Conakry* En 2021, nous avons démarré un nou- veau projet : « école d’économie ména- gère de Conakry ». Notre cœur bat depuis assez longtemps pour les jeunes femmes ici dans cette grande ville. Notre vision est de per- mettre à ces personnes de faire une formation qui les rendra ensuite aptes à trouver un emploi sur place. Nous avons donc fondé l’école. En janvier 2021, nous avons démarré la première classe avec six étudiantes. Cinq d’entre elles ont terminé avec succès et quatre ont ensuite trouvé une place de travail. En septembre 2021, la deuxième volée a

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ProTIM 2-2-2 Nord* Au début de l’année, nous avons deman- dé à Dieu, avec les villageois, de nous fournir un enseignant. Le village n’avait plus personne depuis longtemps et les enfants n’avaient donc pas la possibili- té d’aller à l’école. À la fin de l’année, le Seigneur a répondu à notre demande en nous offrant un très bon instituteur, motivé et plein de vision pour le déve- loppement de l’école du village. À la même période, les murs de la pe- tite clinique du village ont été achevés. Il s’en est suivi une longue période de pré- paration pour la pose du toit. Comme convenu avec les villageois, ils ont or- ganisé le bois et des amis suisses nous ont aidés à financer les tôles et les clous. L’idée du projet est venue des habitants et la responsabilité leur incombe. De notre côté, nous sommes heureuses de pouvoir les soutenir. Nous sommes également très recon- naissantes à la pharmacie centrale pour l’avance généreuse de médicaments et de tests antipaludéens. Cela a gran- dement facilité notre travail, car nous avons ainsi été approvisionnées depuis la fin du printemps 2021 jusqu’à la fin de l’année et même jusqu’à la suivante, et nous avons pu aider de nombreuses personnes. ProESPOIR* En 2021, Macenta ne comptait plus au- cune équipe expatriée. En mars, David L. et Cornelia S. s’y sont rendus, puis Cornelia de nouveau en août. Jürg Pfis- ter a visité Macenta en juillet 2021. En parallèle, David a accompagné la direc- tion du CHRS depuis la Suisse.Dans l’en- semble, la situation est réjouissante :

le centre hospitalier continue à fonction- ner, la direction et les collaborateurs font du bon travail. Le sous-projet « CHARME » pour l’amélioration de l’infrastructure hos- pitalière a été poursuivi selon la plani- fication. Le sous-projet « Forêt-B-plus » (en coo- pération avec l’hôpital de l’île à Berne et l’association ESTHER Suisse) a per- mis de donner d’importantes impulsions dans le domaine du traitement de l’hépa- tite B. Entre autres, presque tous les mé- decins du CHRS ont pu effectuer un stage à l’hôpital universitaire Fann à Dakar au Sénégal. En septembre, la joie était grande lorsque Benjamin et Michel ont pu terminer avec succès leur formation de plusieurs an- nées comme spécialistes en orthopédie à Lomé au Togo. Depuis lors, ils ont tous les deux pris leur service au CHRS. La nouvelle que de nouveaux spécialistes sont disponibles s’est déjà répandue ; l’UNICEF a par exemple envoyé en trai- tement une fillette handicapée.

Malheureusement, le voyage de notre consultant externe n’a pas été possible. Nous espérons malgré tout que nous pourrons clore en 2022 le sous-projet d’orthopédie « ReHaP-NZ ». Le CHRS a mené de manière autonome plusieurs projets avec des partenaires tiers, avec très peu de soutien technique de David. Entre autres, en 2021, un ser- vice d’urgences a été mis sur pied avec l’aide de Solidarité Protestante, de Bel- gique. Il a été mis en service en 2022. Pour cela, David L. s’est à nouveau ren- du à Macenta avec une équipe, en fé- vrier/mars. En dépit de tous les défis (coup d’État en septembre, pannes techniques, pas d’équipe expatriée sur place), le CHRS continue à être une bénédiction pour de nombreux patients malades et handica- pés, ainsi qu’un lieu où la Bonne Nou- velle de Dieu peut être annoncée libre- ment. Nous sommes reconnaissants car de nouveaux expatriés ont prévu de re- joindre Macenta en 2022.

Séjours au pays (Sous réserve de changements) Brésil

Guinée Bruno & Prisca L. : 24.06-23.08.2022 Sandro & Amélie M. : 15.07-14.09.2022 Peter & Cornelia F. : juillet-août 2022 Emanuel & Renate W. : 16.07-28.10.2022 Daniela S. : 06.07.-14.09.2022

Martin & Cornelia H. : juin-août 2022 Martin & Susanne B. : 09.05-03.08.2022 Cambodge Lukas & Somaly B. : 05.08.2022-été 2023

Retours Cédric & Gaëlle Ch. : juin 2022 Tobias & Michelle V. : 16.06.2022 Simon & Eliane M. : 06.07.2022 Naemi S. : 06.07.2022

Tchad Retour Agathe B. : 08.05.2022

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CAMEROUN UEEC* Beaucoup d’églises locales fondent des écoles primaires, voire même des écoles secondaires. Plusieurs ignorent les pres- criptions posées par le Ministère de l’éducation, au risque que l’école soit fermée après sa création. Cette situa- tion a poussé l’UEEC à créer un nou- veau secteur d’activité, le « départe- ment de l’éducation ». Ainsi les églises intéressées seront mises en réseau et conseillées. L’ingérence de quelques érudits qui ap- pellent les habitués de leurs mosquées à retirer les enfants des écoles chrétiennes est un sujet de préoccupation. La situation sécuritaire est toujours ten- due dans les régions frontalières vers la RCA et le Nigéria, marquées par des attentats et des enlèvements avec des demandes de rançon élevées. Ceux qui se défendent ou qui soutiennent les forces de sécurité sont assassinés. La secte Boko Haram détruit ou incen- die délibérément les habitations et les champs. L’Église reçoit une aide d’ur-

gence de SAM global et d’autres organi- sations pour le soutien de ceux qui ont tout perdu, principalement des veuves. Les ONG organisent des sessions pour les traumatisés.

suffisant pour étudier la théologie avec leur mari. Un nombre étonnant d’étu- diants proviennent des régions les plus affectées par les attaques ! Col.Pro.Ma.* (École secondaire) Une première classe a passé un examen à la fin du secondaire. Presque tous les élèves (83%) ont réussi, ce qui n’était pas gagné d’avance. L’école occupe le deuxième rang de la région ! L’église a décidé de continuer avec le lycée, pour former les élèves jusqu’au baccalauréat.

ISTEM (haute école de théologie)

La première promotion a terminé la formation du niveau bachelor. Il y a eu tant de candidatures pour la deuxième volée que toutes n’ont pas pu être prises en compte. L’école manque cruellement de place, les salles de classe et les loge- ments font défaut. De plus en plus de femmes disposent d’un niveau scolaire

*Une partie de ces projets est soutenue par la DDC, dans le cadre du programme institutionnel 2021-2024 d’Unité, pour un montant total de CHF 58 821.

Leurs questions « Plus de 90 personnes ont été initiées au pro- gramme de découverte biblique « Al Massi- ra » lors de trois formations au nord du Came- roun. Lors des derniers cours en décembre, les participants se sont grandement réjouis d’ap- prendre qu’une partie existe déjà en fulfuldé. L’un d’entre eux a dit : j’ai des collègues qui ap- partiennent à l’autre religion du Livre, mais je ne savais pas comment leur parler de ma foi. Maintenant j’ai une idée plus précise et je suis motivé à leur parler du Dieu de la Bible et de ce que j’expérimente quotidiennement avec Lui. Ils seront certainement intéressés par Al Massira, car cela répond aux questions qu’ils se posent. »

11

TCHAD Bakan Assalam*

Environ la moitié des prématurés qui arrivent dans notre maternité meurent. Beaucoup de cas précaires nous sont adressés par l’hôpital public. Nous avons élaboré un projet d’amélioration des soins. Nous espérons que les fonds nécessaires seront réunis et que le projet pourra être lancé l’année prochaine afin que plus d’enfants survivent.

La bibliothèque et les clubs offrent aux enfants et aux jeunes une occupation de loisir avec du sens et qui apporte des réponses à leurs questions sur la foi. En raison du manque de personnel, ces activités n’ont malheureusement pas pu être poursuivies sans interruption. L’équipe a absolument besoin de ren- fort dans ce secteur d’activité.

Malaika – « ange » « Zara a accouché au 7 ème mois de sa grossesse, durant la saison la plus froide de l’année. Lorsque je suis arrivée à l’hôpital, le bébé d’un kilo était déjà violet et tout froid. Le personnel ne savait pas comment s’occuper d’un prématuré. Avec des soins intensifs, l’enfant a survécu au troisième jour, le plus critique. Après trois semaines, la mère, qui avait repris les soins, a souhaité rentrer chez elle. Je l’ai laissée partir, le cœur serré. Quelques jours plus tard, l’enfant tétait au sein sans sonde gastrique. J’avais des doutes. Et pourtant dix jours plus tard, Malaika pesait déjà 1 kilo et demi. Et trois kilos à la date qui avait initialement été prévue pour sa naissance. Quelle joie après ces jours d’angoisse ! »

ProRADJA’* L’équipe ProRADJA’ a commencé l’an- née 2021 avec quatre nouveaux col- laborateurs locaux. Pas étonnant que beaucoup de choses tournent autour de l’intégration des nouveaux : leur donner une formation continue et leur confier des responsabilités. Les séances régulières et les temps de prière ont aidé à ce que l’équipe se comprenne de mieux en mieux. Depuis récemment, le centre de san- té peut ouvrir deux fois par semaine. Les responsables du réseau des écoles chrétiennes (CNEET) ont pu dévelop- per une stratégie sur cinq ans grâce à un échange Sud-Sud 1 avec le Burkina Faso et une visite du responsable du réseau local. Malheureusement, le nombre d’étudiants au séminaire pédagogique de l’église partenaire EET ne s’est pas développé comme souhaité. Cela peut principalement s’expliquer par le fait que l’autorisation d’exploiter est blo- quée depuis des mois au Ministère de l’éducation et que par conséquent les diplômes ne sont pas (encore) officiel- lement reconnus.

Éduquer Pour la Vie « La formation des enseignants, soutenue par notre départe- ment éducation et SAM global, attire de plus en plus d’en- seignants de nos 700 écoles chrétiennes. Pour cette phase, module 2 par exemple, du 26 décembre au 31 décembre, 3 régions ont sollicité la formation Éduquer Pour la Vie. Dans le souci de faire profiter chaque école, nous invitons deux à trois enseignants par établissement. Le programme exige un nombre limité de 25 à 30 personnes, mais nous avons sou- vent vu l’effectif des participants augmenter sous notre œil im- puissant à 40 enseignants car la soif de découvrir des nou- velles méthodes attirent ces enseignants. »

1 Engagement d’une personne du sud, qui s’engage dans un autre pays ou une autre région. *Une partie de ces projets est soutenue par la DDC, dans le cadre du programme institutionnel 2021-2024 d’Unité, pour un montant total de CHF 79 096. 13

Guinée

Angola

Burkina Faso

Tchad

Cameroun

OUTCOME ET OUTPUT

Formation de base et professionnelle Travail médical et prévention

*

Outcome Changement à moyen terme dans l’organisation partenaire et chez les bénéficiaires

11

1

5

Nombre d’offres nouvelles et optimisées dans les organisations partenaires (p. ex. nouvelles méthodes de traitement dans les centres de santé, nouveaux cours dans les écoles professionnelles, nouveaux outils techniques dans les projets agricoles...)

2

1

1

305 30

4

1515

Nombre de bénéficiaires dont la vie a changé visible- ment ou perceptiblement à moyen terme

179

60

690

(p. ex. formation achevée avec succès, réussir à entrer dans la vie professionnelle, traitements médicaux réussis, des filles ont pu être préservées de l’excision...)

68

1900

2650

Output Résultats obtenus par SAM global (personnel et finances)

25

94

Nombre de professionnels formés ou perfectionnés

3

(p. ex. artisans, personnel enseignant, pasteurs, personnel médical spécialisé)

2

3

8

31

290

1223

4

1650

30

Nombre de bénéficiaires encouragés à vivre en paix, dans leur relation avec Dieu ou dans leur propre développement

1535

80

1622

2

151

488

162

1909

3130

Renforcement des organisations partenaires (Développement des capacités)

Renforcement des individus (Développement)

Les objectifs de développement durable, appelés EDD, constituent une sorte de plan d’action visant à éradiquer la pauvreté, à protéger la planète et à améliorer les conditions de vie de tous les êtres humains d’ici 2030. Les 17 objectifs et 169 sous-objectifs de cet agenda ont été signés par tous les États membres de l’ONU en 2015. SAM global contribue à la réalisation de ces objectifs. *

14

Brésil

Sri Lanka

Inde

Chine

Népal

Cambodge

Formation théologique et pratique Amélioration des conditions de vie

Total 2021

Sensibilisation au Nord

Nombre de pulications imprimées (y. c. mails de prière hebdo.) : 290 Personnes atteintes : 106 300

4

2

1

21

3

1

7

1

7

3

1

Nombre de publications en ligne (y. c. mails de prière hebdo.) : 189 Personnes atteintes : 458 000

2

3

2

3

791 44

33

8207

10818 74

37

178

178

80

60

949

120

109 événements SAM global, avec 4 650 contacts directs

58

27

126

27

20

255

58

1920

2963

13 événements avec des organisations partenaires, env. 17 750 contacts directs

2 1431

21

135

1685 2

21

1

4

2

8

2

19

2

Nombre de donateurs : 3 643

35

12

290

78

10191

197

778

730

13842 100

931

70

214

80

294

915

1410

4072

1490

Nombre de membres des groupes de soutien : 104

2

1380

1734

2019

1734

1010

1301

327

2919

4920

L’un des buts de SAM global est que des personnes et des organisations puissent arriver à l’autonomie grâce à nos prestations, par exemple par des interventions de spécialistes ou le financement de projets. Ces prestations directement attribuables à SAM global sont appelées OUTPUT. Notre vision est toutefois que cela provoque un changement positif reconnaissable à moyen et long terme dans la vie des bénéficiaires ou des organisations partenaires. Ces changements sont dus indirectement à nos réalisa- tions et sont appelés OUTCOME. Sachant cela, le tableau ci-dessus est plus facile à comprendre s’il est lu de bas en haut. En re- vanche, dans la planification de projet, on travaille de haut en bas.

15

FORMATION DE BASE ET PROFESSIONNELLE • Écoliers/ères 1 379 • Apprentis/es / Étudiants/es 163 • Participants aux cours extra-scolaires 501 TRAVAIL MÉDICAL ET PRÉVENTION • Consultations / visites de réhabilitation 2 909 • Personnes sensibilisées par des cours 121 • Opérations chirurgicales 49 FORMATION THÉOLOGIQUE ET PRATIQUE • Personnes formées, y. c. formation continue 80 • Bénéficiaires d’événements d’églises 102 • Personnes sensibilisées par des cours 133 Tchad

SENSIBIL • Imprimés • Donateur • Participan • Engageme • Étudiants Su

BÉNÉFICIAIRES 2021

FORMATION DE BASE ET PROFESSIONNELLE Apprentis/es / Étudiants/es 30 FORMATION THÉOLOGIQUE ET PRATIQUE • Personnes formées, y. c. formation continue 10 • Bénéficiaires d’événements d’églises 60 Burkina Faso

Collaborateurs longs termes 3 Collaborateurs locaux 7 Engagements d’experts 1

Collaborateurs locaux 4

FORMATION DE BASE ET PROFESSIONNELLE Écoliers/ères 54 • Participants aux offres extra-scolaires 194 TRAVAIL MÉDICAL ET PRÉVENTION • Consultations / visites de réhabilitation 2 939 • Personnes sensibilisées par des événements 208 AMÉLIORATION DES CONDITIONS DE VIE • Personnes formées, y. c. formation continue 103 • Personnes sensibilisées par des cours 45 • Bénéficiaires de meilleures conditions 810 FORMATION THÉOLOGIQUE ET PRATIQUE • Personnes formées, y. c. formation continue 60 • Bénéficiaires d’événements d’églises 1 378 • Personnes sensibilisées par des cours 620 Brésil

Collaborateurs longs termes 7 Collaborateurs courts termes 5 Collaborateurs locaux 19

FORMATION DE BASE ET PROFESSIONNELLE • Écoliers/ères 646 • Apprentis/es / Étudiants/es 399 • Participants aux cours extra-scolaires 326 TRAVAIL MÉDICAL ET PRÉVENTION • Consultations / visites de réhabilitation 9 666 • Personnes sensibilisées par des événements 355 AMÉLIORATION DES CONDITIONS DE VIE • Personnes formées, y. c. formation continue 220 • Personnes sensibilisées par des cours 17 342 • Bénéficiaires de meilleures conditions 1 391 FORMATION THÉOLOGIQUE ET PRATIQUE • Personnes sensibilisées par des cours 9 612 Guinée

Cameroun

FORMATION DE BASE ET PROFESSIONNELLE • Écoliers/ères 361 TRAVAIL MÉDICAL ET PRÉVENTION • Personnes sensibilisées par des événements 488 FORMATION THÉOLOGIQUE ET PRATIQUE • Personnes formées, y. c. formation continue 120 • Bénéficiaires d’événements d’églises 66 • Personnes sensibilisées par des cours 35

Collaborateurs longs termes 23 Collaborateurs courts termes 10

Collaborateurs locaux 3 Engagements d’experts 3

Collaborateurs locaux 19 Engagements d’experts 10

16

uisse

AMÉLIORATION DES CONDITIONS DE VIE • Bénéficiaires de meilleures conditions 80 FORMATION THÉOLOGIQUE ET PRATIQUE • Personnes formées, y. c. formation continue 214 Inde

LISATION EN SUISSE s envoyés, contacts en ligne

564 291

rs/trices engagés/es

3 822 5 124 1 773

nts à des événements de SAM global ents dans des événements externes s/es / dirigeants/es en formation

44

Collaborateurs locaux 1

Collaborateurs locaux 1

FORMATION DE BASE ET PROFESSIONNELLE Projet en construction depuis 2021 Népal

Collaborateurs locaux 2

FORMATION DE BASE ET PROFESSIONNELLE • Participants aux cours extra-scolaires 80 FORMATION THÉOLOGIQUE ET PRATIQUE • Personnes formées, y. c. formation continue 60 • Bénéficiaires d’événements d’églises 1 350 Chine

Collaborateurs locaux 9

AMÉLIORATION DES CONDITIONS DE VIE • Personnes formées, y. c. formation continue 444 • Bénéficiaires de meilleures conditions 2 541 Cambodge

Collaborateurs longs termes 1 Collaborateurs courts termes 2 Collaborateurs locaux 13

FORMATION DE BASE ET PROFESSIONNELLE • Apprentis/es / Étudiants/es 10 AMÉLIORATION DES CONDITIONS DE VIE • Bénéficiaires de meilleures conditions 930 FORMATION THÉOLOGIQUE ET PRATIQUE • Personnes formées, y. c. formation continue 70 • Bénéficiaires d’événements d’églises 32 • Personnes sensibilisées par des cours 83 Sri Lanka

TRAVAIL MÉDICAL ET PRÉVENTION • Personnes sensibilisées par des événements 174 FORMATION THÉOLOGIQUE ET PRATIQUE • Bénéficiaires d’événements d’églises 1 010 Angola 1 737 • Opérations chirurgicales

Collaborateurs longs termes 6 Collaborateurs locaux 3 Engagements d’experts 2

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CAMBODGE Depuis la fin de la guerre il y a plus de 20 ans, le Cambodge a bien progressé et une classe moyenne s’est développée. Malheureuse- ment avec l’arrêt du tourisme, l’un des secteurs économiques les plus importants, de nombreux Cam- bodgiens se sont à nouveau enfon- cés dans la pauvreté. Pourtant les gens n’ont pas abandonné l’espoir et sont convaincus que leur pays va bientôt se relever. C’est ainsi qu’à côté de nos préoccupations spiri- tuelles et des problèmes sociaux, nos axes principaux dans ce pays sont la formation et les places de travail.

eggscellent La vision pour eggscellent était dès le départ de créer des places de travail à la campagne et dans la ville pour des gens formés, mais avant tout aussi pour des personnes qui n’ont pas eu la chance d’apprendre beaucoup. Un B4T (Bu- siness For Transformation : des entre- prises qui transforment) qui crée des places de travail et où la vie est par- tagée. Eggscellent, qui produit des œufs de qualité de poules heureuses pour les hô- tels et les restaurants, a distribué l’an- née dernière grâce à des dons une par- tie de sa production (plus d’un quart de million) à des personnes dans le be- soin à cause de la pandémie. Cela a pu se faire en collaboration avec des orga- nisations et des églises locales.

taine. Néanmoins, nous avons accueilli dix nouveaux dans notre bâtiment principal cet été à Battambang et deux nouvelles collaboratrices suisses dans l’équipe.

En automne, notre programme a pu lentement redémarrer, jusqu’à ce que nous puissions rouvrir fin novembre notre centre d’apprentissage pour les externes. A notre grande joie, quelques candidatures d’aides-éducateurs béné- voles ont été reçues et de nouveaux étu- diants ont rejoint les classes supplémen- taires de l’après-midi. Dans le programme Lighthouse Pursat nous avons pu trouver trois nouvelles par le biais du porte à porte. De plus, deux jeunes diplômées se sont inscrites au programme de Lighthouse Training à Battambang, qu’elles vont intégrer l’année prochaine en parallèle à leurs études à l’université de Battambang.

Lighthouse Battambang* (y. c. Lighthouse Pursat) Après la deuxième vague de covid-19 en mars 2021, et malgré le fait que notre centre d’apprentissage Lighthouse à Battambang ait à nouveau fermé et que l’enseignement en ligne ait été instau- ré, nous avons quand même pu conti- nuer les visites dans la campagne. En parallèle, nous avons pu mettre sur pied le programme de Lighthouse Serving. Avec nos partenaires, nous avons or- ganisé des ateliers d’hygiène et encou- rager de manière globale les familles et les agriculteurs en milieu rural. Les visites ont servi également à présenter notre programme de vie Lighthouse et à interviewer les étudiants intéressés. En automne, nous avons formé des col- laborateurs supplémentaires pour cela, qui ont pris chaque semaine le difficile chemin des villages. Peu avant de laisser partir nos étudiants de Battambang pour les vacances d’été, plusieurs ont été testés positifs à la co- vid. En conséquence, tous ont dû res- ter et passer leurs vacances en quaran-

L’engagement chez eggscellent offre aux employés, en plus de l’autonomie, la dignité, l’espoir et ouvre l’horizon. Le contact avec des responsables chré- tiens locaux montre également com- ment Dieu s’intéresse et se soucie de chaque personne, l’aime et souhaite une relation personnelle avec elle.

L’année dernière était pleine de défis, d’incertitudes et de changements. Et pourtant, au travers de toutes ces dif- ficultés, nous avons pu observer le dé- veloppement de la responsabilité et de l’initiative personnelles de nos collabo- rateurs, qui en tant que nouvelle géné- ration vont marquer de leur empreinte le futur de Lighthouse Battambang, mais aussi du Cambodge.

De nouveaux projets ?! Beaucoup de clarifications et de relations ont été et seront encore cultivées pour trou- ver les futures missions que Dieu a pré- parées pour SAM global au Cambodge.

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*Une partie de ces projets est soutenue par la DDC, dans le cadre du programme institutionnel 2021-2024 d’Unité, pour un montant total de CHF 55 811.

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