Express_2011_10_28

Une coalition pour les chats:

Un lourd fardeau à surmonter

Richard.mahoney@eap.on.ca H AWKESBURY

formées et nous recevons des plaintes des voisins ». Mme Groulx relate qu’elle avait commu- niqué avec quelques municipalités qui ont un tel programme et leproblème est lemême partout – le financement. La ville de Lon- don participe financièrement mais dans le cas des deux autres, le financement se fait par des levées de fonds et des dons. Lors d’une discussion dernièrement, les membres du conseil municipal ont insisté qu’ils partagent les inquiétudes des amis des chats errants. Toutefois, la conseillère Johanne Portelance a noté que les contrôles sont nécessaires. Le conseiller Michel Beaulne, qui représentera la ville pour la coalition, a lancé, « La chicane de chats dure depuis un an », ajoutant que des gens nourrissent de grands nombres de chats dans les secteurs résidentiels. Le conseiller Alain Fraser a consenti qu’une distinction doit être faite entre « les animaux sauvages » et « les chats errants ».

tion de la ville », écrit Mme Groulx. La coalition composée de différents par- tenaires verrait à éduquer la population sur les mérites du programme capture-stérili- sation-relâche (ou TNR pour Trap-Neuter-Release) afin que tous y parti- cipent et acceptent les colonies de chats qui sont identifiées. « Le bien-fondé du programme TNR n’a jamais été mis en doute par la ville, écrit la greffière. « En fait, le conseil n’avait pas hésité à adopter un règlement en 2009 afin de permettre à la SPCA de l’implanter à Hawkesbury. » Par contre elle ajoute, « La SPCA a bien précisé que les gens doivent réaliser les responsabilités qu’ils prennent lorsqu’ils décident de nourrir des chats errants et/ou sauvages. Ils doivent néces- sairement joindre le programme et prendre toutes les responsabilités de leur colonie. Présentement, nous avons des gens qui nourrissent des chats à des endroits qui n’avaient pas été répertoriés en 2009 par la SPCA, donc des nouvelles colonies se sont

à empêcher des gens de nourrir des ani- maux sauvages, des pigeons et des chats errants. Le conseil a décidé de différer le sujet controversé afin d’obtenir plus d’in- formation. La coalition « a un lourd fardeau à sur- monter et présentement, nous vivons des conflits entre les « défenseurs » et les « op- posants » du programme et nous devons trouver une solution dans les plus brefs délais », souligne la greffière Christine Groulx dans une note de service au conseil. « Nous avons un règlement municipal qui limite le nombre d’animaux dans une unité d’habitation. Ce nombre est de quatre dont un maximum de deux chiens. De plus, il oblige le propriétaire ou le gardien de l’ani- mal à le garder sur sa propriété. Donc, une personne qui nourrit un animal en devient le gardien, il en est donc responsable ». «Les édiles ont reçu des dizaines de courriels de gens qui sont contre ce règle- ment et nous vous avons soumis plusieurs plaintes de gens qui demandent l’interven-

Un nouvel organisme qui tentera de contrôler les chats errants dans la ville de Hawkesbury a du pain sur la planche. La coalition, telle que suggérée par la SPCA de Cornwall, veut entre autres, pro- mouvoir le programme « capture, stérilisation, relâche », reconnu comme un mécanisme efficace dans le contrôle des chats errants. Environ 240 chats ont été traités à travers le programme établi par les Amis des chats errants en 2009 avec l’aide de la ville et la SPCA. Par ailleurs, la société estime qu’il y a 652 chats errants en ville. Donc, il reste approxi- mativement 400 chats non-stérilisés qui rôdent dans les rues de la municipalité. La stérilisation pourrait coûter 40 000 $. La création de la coalition résulte d’une discussion entamée cet été alors que le con- seil municipal a parlé d’un règlement visant

Lettres à l'éditeur

Un résident écrit au sujet de l’article paru dans l’édition du 21 octobre au sujet de la proposition de la compagnie Colacem d’ouvrir une cimenterie près de L’Orignal. À l’éditeur, Cimenterie Colacem, un investissement de 225 000 000 $ … pour qui? Pour une compagnie qui s’en vient ici faire de l’argent. Elle ne vient pas ici nous faire de cadeaux, soyons bien clairs, elle vient ici pour faire de l’argent. Quand on fait un investissement, on veut le rentabiliser le plus vite possible et faire des profits coûte que coûte. Bien sûr, faut vendre la marchandise, c’est-à-dire polir le projet du mieux possible pour que la population soit convaincue du bien fondé de cette industrie et de sa société. Et c’est ce qu’ils ont fait à cette réunion du 13 octobre dernier. Je demande aux gens de la région de bien examiner les retombées qu’une telle industrie peut générer. On peut voir l’apport d’argents dans les coffres de la ville (sauf si les évaluations immobilières diminuent de moitié) ou bien les emplois directs ou indirects (notre taux de chômage est plus bas que la moyenne canadienne). Mais il y a l’envers de la médaille. Sommes-nous prêts à subir les polluants qu’amène ce genre d’industrie : pollution atmosphérique de la fabrication de ciment, peu importe le système de filtration; pollution par le transport (120 camions/jr) ; pollution sonore par dynamitage, camionnage et opération générale; pollution visuelle avec des silos de 70 m (230 pi) et les autres structures de cette usine; pollution par l’éclairage nocturne; pollution de l’eau, soit de la nappe phréatique et/ou les déversements dans la rivière. Je conseille à la population de l’Orignal et à nos dirigeants de bien s’informer. Et ici, je parle bien de toute la grande région de L’Orignal et l’ancien canton de Longueuil jusqu’au Domaine Chartrand et même plus. On parle d’une cimenterie, une des pires sources de pollution industrielle. Aller voir l’usine de Kilmar et le chemin qui s’y rend, attention à votre voiture. Aller voir sur l’Internet les images sur Google et You Tube, les vidéos sur les différentes usines de Colacem. Aller voir les articles de journaux et autres. Parfois ça vous prendra un interprète pour l’italien. Ne vous limitez pas à Colacem, tapez ‘’cement plant” dans Google et sur images, c’est du pareil au même. Nous avons choisis de vivre dans un milieu rural agricole, gardons le propre et sain. Nous avons un parc industriel dans Champlain, alors utilisons-le, c’est à ça que ça sert. De toute façon, notre conseil municipal a déjà refusé dans le passé l’établissement de ce genre d’industrie dans notre canton; disons-lui de faire encore le bon choix. S’il vous plait, dites non à ce projet. Ceci n’est pas un investissement pour notre collectivité. Gérald Pilon L’Orignal 225 millions $ … pour qui?

Bavure à l’HGH?

J’ai attaché beaucoup d’importance à l’article paru dans La Tribune-Express intitulé « un patient quitte l’urgence seul, hors d’état selon son épouse ». D’abord je ne connais ni Mme Lévesque épouse du patient ni M. Martin Lacelle, coordonateur des communications de l’HGH. Il n’y a rien dans l’article qui me permet de douter du témoignage de Mme Lévesque. Je crois donc qu’un patient de l’HGH a quitté l’hôpital dans un état qui ressemble fort bien à l’état de psychose (perte de contact avec la réalité) et sous l’influence d’halluci- nations visuelles. Ceci aurait pu entraîner pour le patient le risque de subir un préjudice physique grave. Les explications de M. Lacelle données au journal soulèvent plusieurs questions. -Il me semble que l’on devrait connaître à quelles conditions le patient a reçu son congé et à quel titre le praticien de la santé l’a signé. Le praticien de la santé est défini selon Les lois et règlements de l’Ontario, lesquelles touchent les ordres de professionnels de la santé en fonction de la Loi sur les sciences de la santé. -De plus « La loi de 1992 sur le consentement au traitement », chapitre 31, article 23, intitulé « traitement d’urgence des incapables » donne les pleins droits à un praticien de la santé de donner un traitement au patient, rétention inclue, sans le consentement du patient. Les raisons sont de deux ordres: éviter que le patient subisse des préjudices graves et éviter que des préjudices graves puissent être subis par d’autres que le patient. -Je trouve que M. Lacelle induit la communauté en erreur en leur laissant croire que ce sont les protocoles qui guident le personnel à donner un traitement adéquat aux patients. Ce sont Les Lois de l’Ontario que l’on peut consulter par Internet. (L.R.0) Conclusion: D’abord j’inviterais épouse, époux, compagnon et Mme Lévesque, à retourner à l’hôpital s’ils doivent faire face à une telle situation. J’inviterais aussi tous les citoyens qui sont témoins d’une telle situation bizarre, à utiliser le 911. C’est une question de nature humaine; une loi fédérale oblige le citoyen à venir en aide, au meilleur de son jugement, à une personne en difficulté. Ne pas le faire est un acte criminel. J’invite M. Lacelle a être beaucoup plus transparent et moins paternaliste. Les membres de sa communauté ne sont pas nés d’hier. Les événements rapportés dans cet article sont alarmants pour toute personne qui a à cœur la qualité des soins médicaux donnés aux personnes qui les nécessitent. La dernière question que je me pose: si cette situation s’était produite à l’Hôpital Général d’Ottawa ou à l’Hôpital de Gatineau, quelle aurait été la couverture des médias et la réponse du coordonnateur aux communications? Je n’ai rien vu dans Le Droit et rien entendu à Radio-Canada. Guy Desjarlais, M.Ed. CHEESE STICKS BÂTONNETS AU FROMAGE $ 3 60 $ 2 25 Ouvert le dimanche de 9 h à 15 h / Open Sunday 9:00 a.m. to 3:00 p.m. DATE TURNOVERS CHAUSSONS AUX DATTES Pkg of 6/Pqt de 6 Reg./Rég. $4.38 Pkg of 6/Pqt de 6 Reg./Rég. $2.75 325, rue Régent Street Hawkesbury, Ont. 613 632-2867 En vigueur du samedi 29 octobre au vendredi 4 novembre 2011 • Valid from Sat., October 29 to Fri.,November 4, 2011.

38 500 copies

Bertrand Castonguay , President, bertrand@eap.on.ca Roger Duplantie , D.G. / G.M., roger@eap.on.ca François Bélair , Sales & Development, fbelair@eap.on.ca Yvan Joly , Sales director (Hawkesbury), yvan@eap.on.ca

François Leblanc , Directeur (Lachute), francois.leblanc@eap.on.ca Gilles Normand , Production & Distribution Mgr., gilles@eap.on.ca Julien Boisvenue , Layout & Prepress Mgr., julien.boisvenue@eap.on.ca

Publié le vendredi par/Published on Friday by : La Compagnie d’édition André Paquette Inc. Imprimé par/Printed by: Imprimerie Prescott et Russell, Hawkesbury, ON Bureau Hawkesbury Office: 1100, rue Aberdeen St., Hawkesbury, ON Tel.: 613 632-4155 • Fax.: 613 632-8601 • 1 800 267-0850 Bureau Lachute Office : 52, rue Principale St., Lachute, QC J8H 3A8 Tel.: 450 562-8593 • Fax.: 450 562-1434 • 1 800 561-5738 # convention : 0040012398 Toute reproduction du contenu est interdite à moins d’autorisation écrite au préalable. No content may be reproduced without prior written permission.

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