Reflet_2013_07_25

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Des panneaux solaires qui se font attendre

La demande de M. Char- bonneau auprès de la OPA a été complétée et confirmée en novembre 2012. Mais il y a une liste d’attente. «Je n’avais pas de problème avec cela. Je comprenais. J’allais bien entendu at- tendre un délai qu’on me disait raisonnable.» De son côté, la compagnie Solart lui confirme que le tout serait installé entre le 25 février 2013 et le 3 avril 2013 en lui précisant que cela sera fait «selon l’ordre établi». «Je ne connaissais cependant pas cet ordre, précise le résident d’Em- brun. J’ai demandé à un re- présentant quelle était ma position et on m’a dit que j’étais au neuvième rang sur la liste d’attente.» Le 3 avril 2013, six mois

neau, mon premier contrat de six mois s’est terminé et on a dû en signer un nou- veau. Lors du tout premier contrat, ils n’ont pas réussi à respecter les délais, ils (Solart) repoussaient sans arrêt l’installation. La com- pagnie Solart m’avait égale- ment dit que si je payais la presque totalité, ils installe- raient beaucoup plus rapi- dement mes panneaux so- laires, ce qui n’a pas du tout été le cas. À la signature du deuxième contrat, ça semblait prendre la même tournure. J’ai appelé Hydro et la police, j’ai voulu acti- ver les choses parce que je ne voulais pas encore subir la même attente. Ils n’ont pas eu d’autres choix que d’installer mes panneaux 15 jours après la signature. Je

ANNIE LAFORTUNE annie.lafortune@eap.on.ca

EMBRUN l Les panneaux solaires sur le toit des maisons fleurissent dans la région. Plusieurs entreprises et individus de la province ont compris qu’en devenant une «petite entreprise», il est tout à fait réa- lisable de se faire rembourser l’énergie récupérée mensuellement par une com- pagnie d’Hydro, en Ontario. Mais André Charbonneau, d’Embrun, en a gros sur le cœur. En juin 2012, des représentants de la compagnie Solart Canada-International, basée à Montréal mais ne faisant affaires qu’en Ontario, se présentent chez M. Char- bonneau pour lui proposer leurs services. «Je les ai écoutés et cela m’a grandement intéressé. Surtout que Hydro One, la com- pagnie d’électricité qui me dessert, achète- rait mon électricité et me paierait chaque mois un montant, cela grâce à la création du programme ontarien MicroFIT. Nous ré- cupérons notre mise en sept ans environ», a-t-il expliqué. M. Charbonneau signe alors le contrat avec la compagnie Solart pour l’installa- tion de 40 panneaux qui allaient être pla- cés sur une partie de son toit de maison et l’autre, sur le toit du garage, dans les six mois suivant la signature dudit contrat. Les paiements allaient se faire en quatre verse- ments. En juillet 2012, un premier montant est versé, soit 7050$. Un autre montant, un mois plus tard, est versé par M. Charbon- neau. En tout, 90% du montant de base a été payé par le futur propriétaire de pan- neaux solaires, soit 48 000$. Ne reste que 10% de la facture à payer, ce qui représente environ 5000$. «Quand on ouvre un dossier, de dire M. Charbonneau, le processus est de six mois. La demande est de plus en plus forte en Ontario auprès de Ontario Power Authority (OPA).»

Photo Annie Lafortune

André Charbonneau (à gauche), qui attend toujours ses panneaux so- laires, en a bien long à dire à son voisin Dale Davis qui a connu la même galère et qui les a enfin obtenus (photos) après neuf mois de fortes dis- cussions avec l’entreprise.

Nicolas Vanhove, ce dernier explique qu’il y a eu d’importants retards dans la livraison de panneaux parce que le programme a été révisé en 2011 concernant les tarifs. «Nous pouvons cependant, a-t-il mentionné, offrir un crédit de 60% à M. Charbonneau sur le taux d’intérêt.» Ce qui équivaudrait à quelque 1150$, selon M. Charbonneau. Le 17 juin dernier, M. Vanhove envoie un courriel à M. Charbonneau affirmant que le département des opérations «a confirmé que votre projet solaire sera installé dans le cadre du programme MicroFIT avant le 31 août 2013 au plus tard (sic)». «… Aussi, notre département des Finances a confirmé que Solart couvrira l’intérêt à hauteur de 3,75% (annuel) sur le paiement effectué par Monsieur Charbonneau en septembre 2013… Cet intérêt sera crédité sur le paie- ment à payer à Solart une fois le projet ins- tallé», peut-on également lire. Pour M. Charbonneau, c’en est trop. Il se souvient de la même histoire avec l’un de ses voisins, Dale Davis, qui a attendu plus de neuf mois avant de pouvoir jouir de ses fameux panneaux solaires, non sans avoir frappé du poing. «La compagnie a repous- sé sans arrêt la livraison et l’installation, relate M. Davis. Tout comme M. Charbon-

les ai enfin que depuis à peine deux mois.» Pour M. Charbonneau, la même histoire semble se répéter. «Je suis à la retraite, et aujourd’hui je me sens frustré. Ce projet, je le trouvais très intéressant. Je n’ai d’autre choix que d’attendre encore de voir s’ils honoreront leurs dires maintenant», dit-il avec amertume. Ce dernier s’est informé il y a peu auprès d’une autre compagnie, Iso- lara, basée à Ottawa. «Le représentant m’a bien renseigné. Ils n’exigent aucun dépôt avant que l’OPA et Hydro One aient accepté ma demande», explique M. Charbonneau. En effet, elle demande un dépôt de 10% avant de commencer le travail. Une fois les travaux terminés (commande de maté- riaux, installation, branchement au réseau), le client débourse 80% du montant total et 10 % une fois seulement que le client se dit satisfait. Total de l’opération pour 40 pan- neaux avec cette compagnie : 39 838,01$. Une différence de quelque 13 000 $ du montant que M. Charbonneau aura payé. L’entreprise Solart a dit à M. Charbonneau cette semaine qu’elle ferait tout ce qu’elle peut pour installer les panneaux avant le 31 août. «Je suis dans un point d’incertitude. Ils sont obligés de les installer par contre. Mais

après la signature du contrat, M. Charbon- neau n’a toujours pas ses panneaux solaires. Un autre contrat doit alors être signé et une nouvelle demande doit être de nouveau faite auprès de l’OPA, le 19 avril dernier, parce que cette dernière a apporté des changements au niveau des kW. Une autre période d’attente de six mois prend alors effet. Le 23 mai dernier, M. Charbonneau reçoit un courriel de la compagnie Solart Canada-International, lui mentionnant qu’il était le prochain sur la liste d’installation pour le village d’Embrun. Le 27 mai der- nier, il reçoit un autre courriel disant que les panneaux solaires seraient installés dans les prochains cinq à 10 jours. Mi-juin 2013, les panneaux solaires promis à M. Charbon- neau ne sont toujours pas livrés ni installés. Le 14 juin dernier, après un appel lancé par le Reflet/The News qui a ensuite eu une conversation avec le directeur des commu- nications de la compagnie montréalaise,

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ce qu’ils me font endurer n’est pas acceptable», conclut M. Charbonneau. (Voir autre article page 5) BOUCHE- TROU BRISER LE SILENCE

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