Découvrez le numéro 981 de Finances News Hebdo, premier hebdomadaire de l'information financière au Maroc
Du 29 juillet au 29 août 2024 - 8 DH - N° 1161
PREMIER HEBDOMADAIRE DE L'INFORMATION FINANCIÈRE AU MAROC
Directeur de la publication : Fatima Ouriaghli
Une croissance des bénéfices de 15 à 20% en 2024-2025 Banques marocaines
P. 12
P. 3/18 à 36
Dépôt légal : 157/98 ISSN : 1114-047 - Dossier de presse : 24/98 - Adresse : 83, Bd El Massira El Khadra, Casablanca - Tél. : (0522) 98.41.64/66 - Fax : (0522) 98.40.22 - Adresse web : www.fnh.ma
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FINANCES NEWS HEBDO / DU 29 JUILLET AU 29 AOÛT 2024
SOMMAIRE
Editorial
Ce numéro est en partenariat avec
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ACTUALITÉ
Crise en mer Rouge : Les ports marocains maintiennent le cap Entretien avec Ali El Moutea : Transports urbains : «Le Maroc s'engage résolument vers une mobilité urbaine durable» Réforme des CRI : Une aubaine pour booster l’investissement Entretien avec Abdelkhalek Hassini : Marocains du monde, «Des acteurs clés du développement local» Loyers impayés : Pourquoi il faut de nouveaux dispositifs Entretien avec Amine Mernissi : Immobilier, «Il faut alléger le fardeau fiscal pour les acquéreurs» Génération Green : La sécheresse va-t-elle remettre en cause les objectifs du programme ?
Fatima Ouriaghli Directeur Général responsable de la Publication
Voyons voir : Trump ou Harris ? : Le choix d'une nation divisée Ça se passe au Maroc Ça se passe dans le monde Ça se passe en Afrique
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1 25 ans déjà !
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999 : le Roi Mohammed VI accédait au Trône. C’est comme si c’était hier. Pourtant, cela fait 25 ans ou, disons, un quart de siècle. 25 ans de règne marqué par une série de transformations audacieuses et visionnaires. Le Souverain a été en effet très vite perçu comme le porteur d'une nouvelle ère, une promesse d'ouverture et de progrès pour un pays en quête de renouveau. Il a, de fait, marqué de son empreinte le destin de la nation, la conduisant avec sagesse vers une modernisation continue et un développement global. Sous Mohammed VI, le Maroc s'est métamorphosé à un rythme effréné. Ses réformes économiques et sociales ont transformé le paysage natio- nal, faisant du pays un modèle de développement en Afrique et dans le monde arabe. Aujourd’hui, le Royaume a radicalement changé de visage, devenant un exemple régional en matière de développement durable et d'infrastructures modernes. Le port Tanger Med, désormais l'un des plus grands hubs maritimes d'Afrique, est le symbole de cette transformation, illustrant l'ambition d'un Maroc tourné vers l'international. Que dire alors de la LGV reliant Tanger à Casablanca !? La réforme de la Moudawana en 2004 a été aussi un moment charnière, marquant une avancée majeure pour les droits des femmes. Cette réforme a non seulement modernisé le cadre juridique familial, mais elle a également été un signal fort à l'échelle mondiale, affirmant la volonté du Maroc de se positionner en tant que leader progressiste dans le monde arabe. La nouvelle réforme en cours du code de la famille, qui ne man- quera pas de susciter résistances et débats houleux, vise à consolider et améliorer ces acquis, mais reflète surtout une société en mutation où tradition et modernité s'entrechoquent. L'Initiative nationale pour le développement humain (INDH), lancée en 2005, reste également un exemple emblématique de cet engagement royal envers le progrès social. Sur le plan politique, la Constitution de 2011, adoptée dans le sillage du Printemps arabe, a été un autre jalon décisif, ayant notamment permis de renforcer les droits civiques et les pouvoirs du Parlement. La question du Sahara marocain aura été aussi un marqueur fort de ses deux décennies et demie de règne. Le Souverain a fait de la défense de l'intégrité territoriale du Royaume et de la marocanité du Sahara une priorité absolue, qui ne souffre d’aucun compromis. D’où l'initiative d'autonomie proposée en 2007, une solution réaliste et crédible qui a été saluée par la communauté internationale comme une base sérieuse pour une solution durable à ce conflit artificiel. Artisan de l’efficacité diplomatique, le Roi a tout autant consolidé les alliances internationales et régionales pour soutenir la position du Maroc sur la scène mondiale. La réintégration du Royaume au sein de l'Union africaine en 2017, après des années d'absence, s’inscrit dans cette veine. Disons-le clairement : le Maroc de Mohammed VI est un pays en transformation, un laboratoire de modernisation, un Royaume résolu- ment engagé envers l'inclusivité et la justice sociale. Un pays respecté à l’international et dont le leadership du monarque reste une boussole pour le développement et l'unité du Royaume. u
BOURSE & FINANCES
Entretien avec Driss Jabar : Cloudfret, «Notre objectif est de rendre le transport plus efficace, plus économique et plus respectueux de l'environ- nement» 57 56 DEVELOPPEMENT DURABLE 55 L'UNIVERS DES TPME 55 Gestion des e-déchets : Un défi environnemental et sanitaire ONEE : Lancement de la 25ème campagne «Plages propres» 56
Point Bourse Hebdo : Le marché sur un sommet annuel Réglementation bancaire : Bank Al-Maghrib accélère la modernisation du secteur Banques marocaines : Une croissance des bénéfices de 15 à 20% en 2024-2025 Maroc Telecom: Une dynamique toujours portée par les filiales en Afrique Bourse : La semaine en chiffres 8 10 12 14 16
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Mohammed VI : Un règne transformateur Stress hydrique : Une réponse musclée face à la crise Réforme de la Moudawana : Le compte à rebours est lancé Entretien avec Me Omar Mahmoud Bendjelloun: Moudawana, «Il ne faudra surtout pas opposer l'homme à la femme et vice-versa» Aides directes : Un bouclier social important Aide au logement : Une nouvelle impulsion au secteur de l’habitat Entretien avec Soukayna Benjelloun : Al Haouz, «51.031 autorisations de reconstruction ont été accordées sur 53.084 demandes»
Marché des smartphones : La plus forte croissance depuis trois ans Course mondiale à l’IA : Qui mène la danse dans la nouvelle ère ?
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• Directeur des rédactions & Développement : David William
• Mise en page : Zakaria Beladal • Assistantes de direction : Amina Khchai
• Journalistes : Charaf Jaidani, Leïla Ouriaghli, Adil Hlimi, Youssef Seddik, Khalid Aourmi, Ibtissam Zerrouk, Malak Boukhari, Meryem Ait Ouaanna, Désy Mbakou • Révision : M. Labdaouat • Directeur technique & maquettiste : Abdelillah Chamseddine
• Département commercial : Samira Lakbiri, Rania Benchaib • Administratif : Fatiha Aït Allah • Édition : JMA CONSEIL • Impression : Maroc Soir • Distribution : Sochpress • Tirage entre 15.000 et 18.000 exemplaires • Dépôt légal : 157/98 • ISSN : 1114-047 • Dossier de presse : 24/98 • N° Commission paritaire : H.F/02-05
• Directeur Général responsable de la Publication : Fatima OURIAGHLI Contact : redactionfnh@gmail.com
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DU 29 JUILLET AU 29 AOÛT 2024 / FINANCES NEWS HEBDO
VOYONS VOIR
Trump ou Harris ?
Le choix d'une nation divisée
femme noire et d'origine sud-asiatique à occuper la vice-présidence, est vue par beaucoup comme un symbole de progrès et de diversité. Son parcours impression- nant, de procureure générale de Californie à sénatrice, puis à vice-présidente, témoigne d'une carrière dédiée à la justice sociale et aux droits civiques. Harris a souvent été louée pour son intelli- gence et sa compétence, mais elle a aussi été critiquée pour sa gestion de certains dossiers, notamment en tant que procu- reure. En tant que vice-présidente, elle a été perçue comme une figure relativement discrète, mais son influence dans l'admi- nistration Biden est indéniable, notamment sur des questions de justice raciale et de réforme de la police. Pour ses partisans, Harris représente un futur plus inclusif et progressiste pour les États-Unis. Même si on la qualifie d’impo- pulaire, sa présence sur le ticket démocrate est un signal fort envoyé à toutes les mino- rités qui se sentent sous-représentées ou marginalisées. Cependant, elle doit encore convaincre une partie de l'électorat qui la voit comme trop progressiste ou sceptique quant à ses posi- tions passées. A l’évidence, l'affrontement entre Trump et Harris met en lumière deux visions radi- calement différentes de l'avenir des États- Unis. Trump promet un retour à ce qu'il décrit comme une «Amérique forte», où l'accent est mis sur la souveraineté natio- nale et un nationalisme économique for- tement décrié. En revanche, Harris et les Démocrates plaident pour une société plus inclusive, avec des politiques progressistes en matière de climat, de justice sociale et de santé. Le choix entre Trump et Harris dépasse largement leurs personnalités respectives. Il s'agit d'un choix entre deux idéologies, deux visions du monde et deux interpré- tations de ce que signifie être Américain aujourd'hui. L'issue de cette élection unique pourrait bien déterminer la direction que prendront les États-Unis pour les décennies à venir. ◆
outsider capable de défier le statu quo, un homme qui a tenu tête à l'establishment et aux médias traditionnels. Cependant, cette même base de supporters fervents est aussi un reflet des divisions croissantes dans la société américaine. Trump a souvent été critiqué pour avoir exacerbé les tensions raciales et sociales, pour sa gestion contro- versée de la pandémie de COVID-19 et pour son rôle perçu dans les événements du 6 janvier 2021 au Capitole. Pour ses détracteurs, l’ancien locataire de la Maison Blanche représente une menace pour les institutions démocratiques améri- caines. Ils le voient comme un autocrate en puissance, prêt à remettre en question les principes fondamentaux de la démocratie pour servir ses propres intérêts. La pers- pective de son retour au pouvoir est donc source de grande inquiétude pour une par- tie significative de l'électorat. D’un autre côté, Kamala Harris, première Pour ses détracteurs, l’ancien locataire de la Maison Blanche représente une menace pour les institutions démocra- tiques américaines. oui , je souhaite m’abonner à cette offre spéciale pour 1 an BULLETIN D’ABONNEMENT Mon abonnement comprend : ❑ 48 numéros Finances News hebdo & 2 numéros du Hors-série.
D ans un contexte politique déjà marqué par des divisions profondes et des débats hou- leux, l'élection présidentielle américaine à venir promet d'être l'une des plus polari- santes de l'histoire récente de ce pays. D'un côté, il y a Donald Trump, l'ancien pré- sident qui reste une figure emblématique et controversée de la politique américaine. De l'autre, Kamala Harris, la vice-présidente en fonction, qui incarne l'espoir et le change- ment pour une large partie de l'électorat. Donald Trump, depuis son ascension en politique, a toujours été un personnage clivant et déroutant. Son style de commu- nication direct, souvent jugé brusque, voire offensant, a autant attiré de fervents sup- porters que des critiques acerbes. Il incarne une version populiste et nationaliste de la politique américaine, se posant en défen- seur des classes moyennes et ouvrières contre une élite politique qu'il décrit comme corrompue et déconnectée des réalités du peuple. Par D. William
La base électorale de Trump est solide et engagée. Ses partisans le voient comme un
Voici mes coordonnées : ❑ M ❑ Mme ❑ Mlle
Nom/Prénom : ................................................................................... Adresse : ............................................................................................ Ville : ............................. Code Postal : ............................................ Tél : ........................................ Fax : ................................................. E-mail : ............................................................................................. Mon règlement ci-joint par : ❑ Chèque bancaire ou virement bancaire à l’ordre de JMA Conseil : Banque Populaire, Agence Abdelmoumen, Compte N° 21211 580 5678 0006-Casablanca - (Maroc)
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FINANCES NEWS HEBDO / DU 29 JUILLET AU 29 AOÛT 2024
ÇA SE PASSE AU MAROC
Congés annuels Chers lecteurs et partenaires
N ous vous informons que Finances News Hebdo prend une pause estivale, comme chaque année. En raison des congés annuels de notre équipe, la publication de votre hebdomadaire est suspendue pour les prochaines semaines. Cette interruption nous permet de revenir avec des contenus toujours plus pertinents et enrichissants. Le prochain numéro de Finances News Hebdo est prévu pour le 30 août 2024. Nous sommes impatients de vous retrouver à cette date pour toujours vous offrir des analyses approfondies et un regard expert sur l'actualité financière et économique. Merci pour votre compréhension et votre fidélité. ■
A l’occasion de la Fête du Trône, qui célèbre cette année le 25 ème anniversaire de l’Accession de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu le Glorifie, au Trône de Ses Glorieux Ancêtres, le Directeur et l’ensemble du personnel de l’Office des Changes ont l’insigne honneur de présenter à leurs vœux les plus déférents de santé et de longue vie, priant le Tout Puissant de préserver Sa Majesté et de l’assister dans son œuvre d’édification d’un Maroc moderne et prospère. le Roi MOHAMMED VI Sa Majesté
Croissance économique Le gouvernement prévoit 4,6% en 2025 L a ministre de l'Économie et des Finances, Nadia Fettah, a annoncé une croissance économique natio- nale de 4,6% en 2025, après une prévi- sion de 3,3% en 2024. Cette amélioration est due à la reprise de l'économie mon- diale et aux efforts de relance natio- nale. Lors d'une réunion des commis- sions des finances des deux Chambres du Parlement, Fettah a souligné que la croissance pourrait dépasser 4%, sauf en cas de détérioration des conditions économiques mondiales ou de nouvelles sécheresses. Fettah a également précisé les hypo- thèses économiques pour 2025-2027, incluant une production céréalière de 70 millions de quintaux, un prix du pétrole Brent à 80 dollars, et un taux de change du Dollar à 9,8 dirhams. L'inflation est prévue à 2%. La politique budgétaire vise à réduire progressivement le déficit budgétaire à 3,5% du PIB en 2025 et à 3% en 2026 et 2027, tout en diminuant le ratio d'endet- tement de 69,5% en 2023 à environ 66% en 2027. Le Budget 2024 prévoit une baisse de l'inflation à 1% au premier semestre, une hausse des exportations de 4,4% et une réduction du déficit commercial de 1%. ■
Ils saisissent cet heureux événement pour présenter leurs vœux également à Son Altesse Royale le Prince Héritier Moulay EL HASSAN, à Son Altesse Royale le Prince Moulay Rachid et aux membres de la glorieuse Famille Royale.
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DU 29 JUILLET AU 29 AOÛT 2024 / FINANCES NEWS HEBDO
ÇA SE PASSE EN AFRIQUE
Revue à la hausse de son objectif de croissance pour 2024 Ghana L e gouvernement ghanéen a révisé son objectif de croissance économique pour l'année 2024 à 3,1% contre 2,8% auparavant, les réformes engagées par le pays ayant commencé à porter leurs fruits, a-t-on indiqué de source gouvernementale à Accra. Le ministre ghanéen des Finances, Mohammed Amin Adam , a fait état de cette révision mardi lors de la présentation au Parlement du bilan de mi-année de la politique budgétaire 2024. Il a souligné que la croissance de 4,7% enregistrée au premier trimestre indiquait que la croissance serait supérieure à l'objectif initial. «Il est évident que nous sommes sur la bonne trajectoire. L'économie rebondit mieux que prévu» , a dit Adam, relevant que les récentes réformes économiques avaient entraîné une inversion de la plupart des tendances négatives et donné des perspectives plus positives à l'économie. «La croissance continue à dépasser nos attentes. L'inflation est en baisse, et l'objectif d'un taux d'inflation de 15 % en fin d'année est désormais atteignable» , a ajouté le ministre. ■
Décaissement prochain de 71 millions de dollars en faveur du Niger FMI L e Fonds monétaire international (FMI) a annoncé le décaissement prochain de 43 milliards de francs FCFA (71 millions de dollars) en faveur du Niger. L'annonce a été faite par le Représentant résident du Fonds monétaire international au Niger, Rasmane Ouedraogo, en fin de mission dans le pays et au terme d’une audience que lui a accordée le Premier ministre, ministre de l’Economie et des Finances, Ali Mahamane Lamine Zeine. Le représentant du FMI a déclaré à la presse qu’il est venu féliciter le Premier ministre du Niger pour l’approbation de la 4 ème et 5 ème Revues du programme acquis pour faciliter et élargir le crédit. «Ces deux programmes ont été approuvés par le Conseil d’administration du FMI du 17 juillet 2024, et par conséquent, un décaissement de 71 millions de dollars serait effectué en faveur du Niger, soit environ 43 milliards de francs CFA’» , a ajouté le res- ponsable du FMI. ■
Banque mondiale
P lus de 80% des Malgaches sont pauvres, révèle le rapport annuel de l'évaluation des politiques et des ins- titutions nationales de la Banque mondiale pour Madagascar, publié mardi. Le rapport montre que 80,2% de la population du pays, en 2023, vivent en dessous du seuil de 2,15 dollars par jour, soit dans une situa- tion de pauvreté totale. La note attribuée à Madagascar dans cette évaluation est de 3,3, qui est «supérieure à la moyenne en Afrique subsaharienne», relève l’institution financière internationale qui précise que la population de la Grande île est alors estimée à 30,3 millions d’habitants. Elle souligne de même que cette situation serait stable et n’a jamais évolué depuis 2017, arguant qu’elle est par- ticulièrement «inquiétante» dans le domaine de la gestion des institutions du secteur public, puisque «la note moyenne attribuée à la Grande île est de 2,7, soit une évolution au point +zéro+, pareillement comme dans la gestion économique du pays». ■ Plus de 80% des Malgaches sont pauvres
A L’OCCASION DE LA FÊTE DU TRÔNE
Le Directeur Général et l’ensemble du personnel de l’Office National des Hydrocarbures et des Mines -ONHYM-
Ont l’insigne honneur de présenter leurs vœux les plus respectueux et les plus déférents à SA MAJESTE LE ROI MOHAMMED VI QUE DIEU L’ASSISTE.
Et saisissent cette heureuse occasion pour renouveler l’expression de leur indéfectible attachement au Glorieux Trône Alaouite et leur mobilisation derrière leur Auguste Souverain pour la construction et le développement économique et social du Royaume. Puisse Dieu accorder longue vie à Sa Majesté Le Roi et Le combler en les Personnes de Son Altesse Royale Le Prince Héritier Moulay Al Hassan , de Son Altesse Royale Le Prince Moulay Rachid et de tous les membres de la Famille Royale.
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ÇA SE PASSE DANS LE MONDE
La croissance du PIB s'accélère au deuxième trimestre, à 2,8% USA L a croissance du produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis s'est de nouveau accélérée, plus qu'at- tendu, au deuxième trimestre de 2024, à 2,8% en rythme annualisé contre 1,4% au premier trimestre, selon la première estimation du département du Commerce, publiée jeudi. Les analystes anticipaient une accé- lération de la croissance, mais l'envi- sageaient plus modeste, à 1,9% pour la période entre avril et juin, selon le consensus publié par briefing.com. En la comparant au trimestre pré- cédent, comme la plupart des éco- nomies avancées, la croissance est de 0,7%, contre 0,4% sur le premier trimestre par rapport au dernier de l'année 2023. Ces données sont ajustées de l'infla- tion, c'est-à-dire que le calcul exclut les effets de la hausse des prix. ■
FMI Les monnaies des pays émergents perdent 4% face au Dollar depuis janvier
Toutes les options sont «ouvertes» concernant les taux en septembre BCE
L es monnaies des pays émergents ont perdu environ 4% en valeur nette face au Dollar depuis le début de l’année, a souligné le Fonds monétaire international (FMI). Les monnaies d’Amé- rique latine ont baissé de 5%, tandis que celles des pays émergents d’Asie cédaient 4%, a affirmé l'institution finan- cière internationale dans un nouveau blog, notant que les monnaies d’Europe
centrale et orientale et d’Afrique se sont moins dépréciées. L’écart de taux d’inté- rêt entre un pays et les États-Unis est un déterminant clé des taux de change, relève l'analyse, rappelant qu'au début de l’année, les investisseurs anticipaient que la Réserve fédérale (FED) allait nettement réduire les taux d’intérêt, ce qui creuse- rait, ou au moins maintiendrait, les écarts de taux avec les pays émergents. ■
L a présidente de la Banque centrale européenne (BCE), Christine Lagarde, a assuré que toutes les options étaient sur la table concernant l'évolu- tion des taux directeurs lors de sa prochaine réunion de politique monétaire en septembre, après le statu quo décidé la semaine dernière. «La question de ce que nous ferons en septembre est large- ment ouverte et nous sommes déterminés à agir sur la base des données que nous recevrons» , a affirmé Lagarde lors d'une confé- rence de presse. «Nous ne nous engageons pas sur une trajec- toire particulière en avance» , a-t- elle ajouté. ■
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DU 29 JUILLET AU 29 AOÛT 2024 / FINANCES NEWS HEBDO
BOURSE & FINANCES
Point Bourse Hebdo Le marché sur un sommet annuel
Evolution de l'indice Masi depuis début août 2023
O Porté par un newsflow positif, le marché actions poursuit sa dynamique haussière et imprime un plus haut annuel. Par Y . Seddik
n le disait dans le précédent débrief, tous les ingrédients étaient réunis pour que le marché grimpe encore plus haut. Et c'est désormais chose faite : le Masi s'installe sur le toit de l'année, en progressant de 0,79% cette semaine, à 13.623 points (un plus haut de février 2022). En termes de flux, il devient presque une habitude de voir les échanges dépasser le milliard de dirhams sur le marché central ces derniers mois. Cette semaine, le Masi a drainé 1,17 milliard de DH, dont 315 millions sur Akdital, qui a bouclé avec succès son augmen- tation de capital sursouscrite 23 fois. Par ailleurs, la vedette incontestée de la semaine est Marsa Maroc. Porté par un flux de nouvelles positives, le titre a gagné 13,24% et atteint un sommet historique à 385 DH. En termes de volume, l’action a attiré 87 millions de DH. L'agenda de cette semaine a été chargé avec, d'une part, le chiffre de l'inflation pour le mois de juin, qui a rebondi à 1,8%, et d'autre part, les résultats trimes-
triels de Maroc Telecom, qui res- sortent conformes aux objectifs du groupe. On note que la société a annoncé se pourvoir en cassa- tion dans l’affaire l’opposant à inwi. Elle a aussi fait savoir que la provision de l’amende de 6,4 milliards de DH aura un impact significatif sur les résultats ainsi que sur la dette de fin d'année. Les investisseurs garderont ainsi un œil attentif sur ces dévelop- pements, espérant de nouvelles opportunités de croissance et de rentabilité dans un marché qui ne cesse de surprendre. Au final, avec des facteurs tech- niques et macroéconomiques ali- gnés, le marché actions marocain semble bien parti pour poursuivre sa trajectoire haussière durant le mois d’août. Marché obligataire Le Trésor, avec des levées de 16,8 milliards de dirhams sur le mar- ché obligataire, a satisfait près de 140% de ses besoins mensuels annoncés, indiquent AGR dans sa note hebdomadaire. Au terme de cette avant-dernière séance
TOP Performances
FLOP Performances
Balima Eqdom Bank of Africa
-5,76%
+31,77% +11,82%
Réalisation Mécaniques Minière Touissit Marsa Maroc
-4,09%
-3,97%
+11,69 %
d'adjudication du mois de juillet, le montant cumulé des levées du Trésor ressort à 16,8 Mds de DH. Ce dernier dépasse de 4,5 Mds de DH le besoin mensuel annoncé du Trésor de 12,3 Mds de DH. D'après la même source, le Trésor a souscrit, lors de cette séance, 2 Mds de DH sur le compartiment MCT (moyen et court terme), face à une demande qui a avoisiné les 8 Mds de DH. Ainsi, le taux de satis- faction de la séance ressort à 26%.
Dans ces conditions, les taux pri- maires des maturités concernées par la levée ont reculé de 5 pbs en moyenne, atteignant ainsi des plus bas depuis fin 2022. Le reste de la courbe primaire demeure stable par rapport à la semaine dernière. De ce fait, les analystes d'AGR maintiennent leur scénario écar- tant toute pression significative sur les taux primaires au cours du 3 ème trimestre 2024. ◆
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BOURSE & FINANCES
Bank Al-Maghrib mène une série de réformes pour poursuivre la modernisation du secteur bancaire marocain, en s'attaquant à la fois à la réglementation bancaire, à la microfinance, à la finance participative et aux paiements. Bank Al-Maghrib accélère la modernisation du secteur Par Y. Seddik E Réglementation bancaire
en période de tension prolongée. Des indicateurs additionnels de surveillance, tels que la gestion de la liquidité intra-journalière et le ratio de liquidité à court terme (LCR) par devise, ont également été renforcés pour mieux piloter les risques. Ces nouvelles exi- gences réglementaires, qui entre- ront en vigueur en 2025, visent à renforcer la résilience du secteur bancaire marocain face aux crises et à préserver la confiance des déposants. En outre, la transformation de la Caisse centrale de garantie (CCG) en Société nationale de garantie et de financement de l'entreprise a conduit BAM à émettre une circulaire précisant les conditions d'application de certaines dispo- sitions comptables et de contrôle aux établissements de crédit. Cette réforme vise à renforcer le soutien financier aux entreprises marocaines, particulièrement les PME, en facilitant leur accès au financement. Projets de réformes en cours BAM a initié une réforme du cadre légal relatif au redressement et à la résolution bancaire. Ce projet vise à établir un régime de résolu- tion bancaire conforme aux stan- dards internationaux du Conseil mondial de stabilité financière, renforçant ainsi la résilience du système bancaire marocain. De plus, BAM travaille à la réforme du cadre réglementaire des éta- blissements de paiement pour dynamiser l'écosystème des paie- ments au Maroc. Cette initiative s'inspire des meilleures pratiques internationales et des retours d'expérience nationale, visant à améliorer la pénétration des ser- vices de paiement au sein de la population. En définitive, en renforçant les exigences de liquidité, en dyna- misant le secteur de la microfi- nance, en promouvant la finance participative et en réformant les établissements de paiement, BAM s'assure que le système financier marocain reste résilient et inclusif, tout en s'alignant sur les meilleures pratiques interna- tionales. ◆
n 2023, Bank Al-Maghrib (BAM) a intensifié ses efforts pour moder- niser le cadre légal et réglemen- taire des établissements de crédit et des organismes assimilés au Maroc. Ces réformes stratégiques visent non seulement à aligner le secteur bancaire national sur les normes internationales, mais éga- lement à renforcer des secteurs essentiels tels que la microfinance et la finance participative. L'année 2023 a été marquée par une refonte en profondeur du cadre réglementaire de la micro- finance. BAM a publié des circu- laires pour appliquer la nouvelle loi relative à ce secteur, permet- tant désormais aux institutions de microfinance d'étendre leurs activités à la micro-épargne et à la micro-assurance, au-delà du micro-crédit traditionnel. Ces ini- tiatives visent à élargir l'accès
aux services financiers pour les populations à faible revenu, dyna- misant ainsi l'inclusion financière. De plus, les nouvelles réglemen- tations ont fixé des plafonds pour les montants de microcrédits et de dépôts, tout en imposant des ratios de solvabilité stricts pour les institutions de microfinance constituées en sociétés ano- nymes. Le secteur de la finance partici- pative a également bénéficié de réformes significatives. Le Conseil supérieur des ouléma a approu- vé une directive instituant l'audit externe de conformité pour les activités des banques et fenêtres participatives. Cette mesure vise à renforcer la gouvernance et à assurer que les pratiques des ins- titutions islamiques respectent les principes de la charia, renforçant ainsi la confiance des consomma-
teurs dans ce secteur en pleine expansion.
Transposition des normes bâloises Par ailleurs, la Banque centrale a poursuivi des travaux de réforme pour achever la transposition des normes bâloises, notamment par l'introduction du ratio structurel de liquidité à long terme (NSFR). Ce ratio vise à garantir que les banques disposent d'un minimum de ressources financières stables pour couvrir les besoins de finan- cement sur une période d'un an, avec un seuil minimum fixé à 100%. Parallèlement, BAM a mis en place le processus d'évalua- tion de l'adéquation de la liqui- dité (ILAAP) pour assurer une cou- verture adéquate des risques de liquidité grâce à des coussins de liquidité de haute qualité, même
En 2023, la Banque centrale a poursuivi des travaux de réforme pour achever la transpo- sition des normes bâloises.
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BOURSE & FINANCES
dépréciation des banques a atteint 4% des prêts bruts (annualisé), et a offert une marge de sécurité suffi- sante pour absorber les chocs liés à la qualité des actifs sans affecter négativement le capital. Certaines banques, bien que pré- sentant des marges limitées au- dessus des exigences réglemen- taires minimales, pourraient ren- forcer ou préserver leurs ratios de fonds propres par le biais d'émis- sions de droits, de réductions de dividendes ou de croissances plus modérées. Ces mesures pourraient être nécessaires pour maintenir des niveaux de capital adéquats face aux exigences réglementaires croissantes et aux potentiels chocs économiques, selon l’agence. Par ailleurs, la récente baisse de 25 points de base du taux directeur de Bank Al-Maghrib à 2,75% ralentira le réajustement des prêts à des taux plus bas, en raison des lon- gues échéances des portefeuilles de prêts. Toutefois, la rentabilité sera modérée par un coût du risque qui devrait rester élevé en 2024. La gestion efficace de ce coût du risque sera essentielle pour mainte- nir la rentabilité à long terme. Enfin, Fitch Ratings prévoit globa- lement une croissance du bénéfice net du secteur bancaire de 15% à 20% sur la période 2024-2025. Cette prévision optimiste est sou- tenue par les solides performances financières observées jusqu'à pré- sent et les perspectives écono- miques favorables. En revanche, la qualité des actifs demeure fragile, avec un ratio moyen consolidé des prêts de stade 3 à 10,3% à fin 2023. Il est peu probable que ce ratio diminue de manière significative sans un marché secondaire pour les prêts non performants. La création d'un marché secon- daire pour les prêts non perfor- mants pourrait offrir une solution pour améliorer la qualité des actifs et libérer des ressources pour de nouvelles opportunités de prêt. En attendant les derniers ajustements avant sa mise en place effective, les banques devront continuer à gérer prudemment leurs portefeuilles de prêts et à renforcer leurs réserves pour faire face à d'éventuels défis économiques. ◆
Un récent rapport de Fitch Ratings passe au crible l’activité des banques marocaines et leurs perspectives d’ici 2025.
La rentabilité globale du secteur a été stimulée par une augmentation des revenus liés au trading, suite à la baisse des taux d’intérêt. Celle-ci pourrait être modérée par le coût du risque toujours élevé prévu en 2024. Une croissance des bénéfices de 15 à 20% en 2024-2025 Par Y. Seddik E Banques marocaines
n dépit des crises successives avant et après la pandémie de Covid-19, les banques marocaines continuent de démontrer une rési- lience remarquable et une capacité à générer des bénéfices solides. Cette résilience se manifeste dans un contexte où de nombreuses institutions financières mondiales (même de grandes économies) ont lutté pour maintenir leur rentabilité. Un récent rapport de Fitch Ratings publié le 22 juillet à Londres sou- ligne que les bénéfices robustes des banques marocaines consti- tuent une protection efficace contre les chocs potentiels liés à la qualité des actifs et leurs répercussions sur le capital. Selon le rapport, cette solidité financière est un fac- teur important pour la stabilité du secteur bancaire marocain. Les données montrent que, mal- gré une augmentation de 49% des
charges pour pertes sur créances au premier trimestre 2024, le béné- fice net global des banques maro- caines a progressé de 32% par rapport à l'année précédente. Cette hausse des charges est principa- lement imputable aux provisions accrues des trois grandes banques panafricaines (AWB, GBCP et BOA), qui, à elles seules, représentent 93% de cette augmentation. En effet, ces provisions plus élevées reflètent une approche prudente face aux risques potentiels, mais n'ont pas empêché la rentabilité globale de croître. La rentabilité a été soutenue par une forte augmentation des revenus de trading, favorisée par la baisse des taux d'intérêt. En revanche, le revenu net d'intérêts et les commis- sions n'ont enregistré qu'une crois- sance modérée en raison d'une demande de crédit atone et d'une
concurrence féroce. Une dyna- mique qui souligne l'importance des activités de trading pour les résultats financiers des banques, particulièrement en période de taux d'intérêt bas. Fitch Ratings anticipe une crois- sance des prêts à un chiffre au milieu de la fourchette des années précédentes pour 2024 et 2025. Cette projection est stimulée par la baisse des taux d'intérêt, l'amélio- ration des conditions macroécono- miques et l'accélération des grands projets d'infrastructure en vue de la Coupe du monde 2030. Notons que les grands projets d'infrastruc- ture liées aux échéances sportives sont attendus pour générer une demande accrue de financement, offrant ainsi de nouvelles opportu- nités pour les banques. Au premier trimestre 2024, le béné- fice d'exploitation moyen avant
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DU 29 JUILLET AU 29 AOÛT 2024 / FINANCES NEWS HEBDO
BOURSE & FINANCES
Maroc Telecom
gestion financière malgré les défis économiques. Maroc Telecom fait égale- ment état d'un repli des flux nets de trésorerie opération- nels (CFFO - Cash Flow from Operations) ajustés de 2,5% à près de 4,84 Mds de DH, sou- lignant que les investissements hors fréquences et licences représentent 17,6% des reve- nus du groupe à fin juin 2024, en ligne avec les perspectives annuelles. Pour l'année 2024, Maroc Telecom prévoit un chiffre d'af- faires et un EBITDA stables, avec des investissements hors fréquences et licences repré- sentant environ 17,6% des revenus, conformément aux objectifs stratégiques annuels. Litige avec inwi : Le Groupe se pourvoit en cassation Suite à la confirmation par la Cour d'appel de Casablanca de la condamnation de Maroc Telecom (IAM) à verser 6,4 mil- liards de dirhams à inwi (Wana Corporate) pour abus de posi- tion dominante, l'opérateur his- torique a annoncé son intention de former un pourvoi en cas- sation. Maroc Telecom, qui a provi- sionné cette somme dans ses comptes à fin juin 2024, conteste fermement cette décision et maintient sa position quant à la légitimité de ses pratiques com- merciales. L'opérateur estime que les accusations d'entrave à la concurrence et d'exploita- tion de position dominante sont infondées. Notons que cette provision complémentaire de 5,9 milliards de DH (après 500 MDH provi- sionnés dans les comptes de 2023), aura un impact significa- tif sur les résultats ainsi que sur la dette de fin d'année, indique Maroc Telecom. Le pourvoi en cassation consti- tue la dernière voie de recours pour Maroc Telecom, qui espère ainsi obtenir gain de cause dans cette affaire et faire valoir ses arguments devant la plus haute juridiction du pays. ◆
Une dynamique toujours portée par les filiales en Afrique
Le Groupe Maroc Telecom maintient sa dynamique en Afrique subsaharienne et affiche des résultats opérationnels solides au premier semestre 2024. Le résultat net de cette année serait lourdement impacté par l’amende de 6,4 milliards de DH que devra payer l’opérateur à inwi.
Par Y. Seddik
Le Groupe Maroc Telecom a réalisé un
chiffre d'affaires conso- lidé de 18,26 milliards de dirhams à fin juin 2024.
L
e Groupe Maroc Telecom a démontré sa résilience et son engagement en affichant des résultats opérationnels robustes pour le premier semestre de l'année en cours, conformes à ses objectifs stratégiques. C’est le commentaire fait par le management de l’opérateur à l’occasion de la publication des résultats semestriels 2024. En effet, au 30 juin 2024, Maroc Telecom a consolidé sa position avec un parc de 78,4 millions de clients, enregistrant une pro- gression de 5,1% sur un an, portée par une expansion mar- quée des filiales qui affichent
une croissance de 8,9%. Le chiffre d'affaires consolidé du groupe s'est élevé à 18,26 milliards de dirhams, en hausse augmentation de 0,9% grâce à la forte performance des acti- vités au sein des filiales Moov Africa. Ainsi, le chiffre d’affaires des filiales africaines s’améliore de 3,7% sur les six premiers mois de l’année à 9,32 Mds de DH, tiré par la bonne per- formance de la Data Mobile (+18,2%), de l’Internet fixe (+21,6%) et du Mobile Money (+4,6%). Hors baisse des ter- minaisons d’appel, les reve- nus des filiales progressent de 4,3%, précise la même source. Au niveau des activités au Maroc, elles ont affiché à fin juin 2024 une baisse de 1,6% par rapport à la même période de 2023 et s’établit à 9,52 Mds
de DH. Le résultat opérationnel avant amortissements (EBITDA) ajusté consolidé a atteint 9,47 Mds de DH, affichant une légère amélioration de 0,3%. Cette performance est soutenue par une maîtrise efficace des coûts au Maroc et une croissance de l'EBITDA dans les filiales Moov Africa (+1,0%), mainte- nant cette marge ajustée à un niveau élevé de 51,9%, stable sur un an. Le résultat opéra- tionnel (EBITA) ajusté conso- lidé du groupe s'est établi à 5,93 Mds de DH, malgré une légère baisse de 0,7%, avec une marge d'EBITA ajustée à 32,5%. À fin juin 2024, la dette nette consolidée du groupe s'est éta- blie à 14,38 Mds de DH, repré- sentant 0,7 fois son EBITDA annualisé, reflétant une solide
Au niveau des activités au Maroc, elles ont affiché à fin juin 2024 une baisse de 1,6% par rapport à la même période de 2023.
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BOURSE & FINANCES
APSB
BOURSE LA SEMAINE EN CHIFFRES
La présidente de l’AMMC reçoit les membres du nouveau bureau exécutif
Capitalisation sectorielle
13 630 La Bourse de la semaine du 17 au 23 Juillet 2024
13 623
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L es nouveaux membres du bureau exécutif de l’Association pro- fessionnelle des sociétés de bourse (APSB) ont été reçus par Nezha Hayat, présidente de l’Autorité marocaine des marchés des capitaux (AMMC), accompagnée de ses équipes en charge des activités de marché, au cours d’une réunion tenue ce vendredi 19 Juillet. Cette rencontre a vu la participation du président de l’APSB Amine Maamri, de ses vice-présidents Majd Guebbas, Ali Hachami et Kawtar Hsaine, et de sa Directrice générale, Sanaa Adyel. La présidente de l’AMMC a félicité le nouveau bureau pour sa récente élection et leur a adressé ses vœux de réussite et de succès dans l'accomplissement de leurs missions pour renforcer le rôle important auquel aspire l’APSB, notamment celui de contribuer à la promotion et au développement du marché des capitaux marocain, de la Bourse de Casablanca, et des acti- vités des sociétés de Bourse. Au cours de cette réunion, les participants ont échangé sur les projets structurants en cours et sur la nouvelle feuille de route de l’APSB ainsi que sur les différentes actions à mettre en place pour le développement du marché boursier et l’amélioration de son attractivité. L’APSB, s’étant toujours donnée pour mission d’être un acteur actif et une force de proposition, a confirmé sa volonté d’accompagner l’AMMC dans la mise en œuvre de l’ensemble des mesures règlementaires pour la mise en place d’un marché des capitaux qui contribuera à une crois- sance économique durable et inclusive. ◆
35,29%
13 609
13 602
35,55%
13 594
13 585
13 595
13 570 13 582
Mer
Jeudi
Vend
Lundi
Mardi
1,09% + Performance Hebdomadaire Masi
Capitalisation globale (Mds DH)
11,31% 12,63%
5,22%
705 Mds
Banques Batiments et Matériaux de construction Télécommunications Mines
Autres
Les plus fortes hausses de la semaine
Réalisations Mécaniques
+31,77% +11,82% +11,69% +10,08% +7,92% 372 MDH 146 MDH 106 MDH 95 MDH 76 MDH
Minière Touissit Marsa Maroc Rés Dar Saada Alliances
Ennakl Automobiles
E nnakl Automobiles annonce pour le premier semestre 2024 une augmentation de 5.20% du chiffre d'affaires au 30/06/2024 par rapport à la même période de l'année 2023, passant de 295,309 MDH au 30/06/2023 à 310,662 MDH au 30/06/2024. Au 30 juin 2024, la trésorerie nette a atteint 33,843 MDH contre 17,762 MDH une année auparavant, enregistrant une hausse importante de 90%. Les charges financières sont en baisse de 419 MDH, passant de 3,092 MDH au 30/06/2023 à 2,673 MDH au 30/06/2024. Courant le 1er semestre 2024, les produits des placements se sont établis à 16,579 MDH contre 10,170 MDH durant la même période en 2023, soit une progression de 63% justifiée par l'augmentation des dividendes reçus. L'endettement financier global (Prêt à court terme, prêt à long terme et crédit de financement à court terme) a diminué, passant d'un solde 21.583 MDH au 30 juin 2023 à un solde de 12,358 MDH au 30 juin 2024. Faits saillants Ennakl Automobiles a occupé la position de leader des concession- naires automobiles pour le premier semestre de l'année 2024 avec 3.351 immatriculations, soit une part de marché de 12,6%. Cette performance confirme ainsi l'engagement de la société à maintenir des standards élevés de qualité et de satisfaction client et à proposer des services de mobilité adaptés au marché automobile en Tunisie. La société Ennakl Automobiles a obtenu la certification ISO 27001 en mettant en place un système de management de la sécurité de l'infor- mation (SMSI) efficace assurant la confidentialité, la disponibilité et l'intégrité de l'information contre les cybermenaces. ◆ Chiffre d'affaires en hausse de 5,20% au premier semestre
Les valeurs les plus actives de la semaine
Akdital
Attijariwafa bank BCP Marsa Maroc Label Vie
Marché obligataire
Un montant de 1,9 Md de DH a été desservi face à une demande totale de plus de 6 Mds de DH, suite à l'opération d'adjudication de bons du Trésor (BdT) du mardi 24 juillet, indique la Direction du trésor et des finances exté- rieures (DTFE) relevant du ministère de l’Économie et des Finances. Il s'agit de bons de 13 semaines qui baissent de 4 Pbs, 52 semaines qui enregistrent une baisse de 2,2 Pbs, ainsi que de 2 ans (-5,2 Pbs), portant sur des montants respectifs de 300 MDH, 600 MDH et 1 Md de DH, avec des taux de 2,65%, 2,75% et 2,85%, précise la DTFE dans un communiqué.
Marché de change
Le Dirham s’est apprécié de 0,82% face à l’Euro et de 0,39% vis-à-vis du Dollar, entre les mois de mai et juin, selon Bank Al-Maghrib (BAM). La monnaie nationale s'est également renforcée de 0,39% vis-à-vis du Dollar sur la même période.
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