02-2017 F

A M S g l o b a l ANCIENNEMENT AME ALLONS

SERVE AND MULTIPLY 2/2017

RAPPORT ANNUEL

Le Mot du président

Il se passe beaucoup de choses dans notre monde! L'année écoulée a été à bien des égards une année mouvementée avec de nombreuxdéveloppements.Ilsnoussurpren- nent et nous défient parfois, nous réjouis- sent et nous encouragent d’autres fois. Notre nouveau nom SAM global, et la mo- dification des statuts sont deux signes ex- térieurement visibles de ce qui s’est déroulé chez nous en 2016 – mais à côté de cela, il s’est passé encore beaucoup de choses visi- bles et invisibles durant l’année dernière! SAM est l’acronyme de Serve and Multiply – Servir et Multiplier. Mais qu’est-ce que cela signifie servir et multiplier dans un monde toujours plus global? C’est une question à laquelle nous devrons constamment rester confrontés. Notre sagesse n’est pas suffi- sante. Nous avons urgemment besoin de la direction de Dieu. Merci de prier intensive- ment pour nous, afin que nous soyons sen- sibles à ce que Dieu veut nous dire.

SOMMAIRE

Hans STAUB, président de SAM global

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Pays d‘engagement ANGOLA, BRÉSIL, BURKINA FASO, CHINE, GUINÉE, INDE, CAMBODGE, CAMEROUN, SRI LANKA, TCHAD Valeurs Ensemble: notre engagement repose sur un partenariat avec les églises et des organisations en Suisse et à l’étranger. En vérité: pour nous, la parole et les actes vont ensemble. Nous ten- tons de répondre aux besoins à la fois physiques, psychiques, sociaux et spirituels des personnes. Avec respect: nous allons à la rencontre des autres, indépendamment de leur religion, statut social, provenance ethnique, sexe ou âge, comme Dieu le fait pour nous: avec amour. Cet amour est incondi- tionnel et exclut toute forme de pression. Durablement: Nous oeuvrons avec comme objectif, la durabilité, afin que nos projets aient des effets positifs à long terme. Efficacement: nous gérons les ressources qui sont mises à notre disposi- tiondemanière optimale et encourageons un engagement de nos colla- borateurs orienté en fonction de leurs talents.

SAM global SAM global est une organisation sans but lu- cratif, fondée en 1889. Avec de nombreux col- laborateurs européens et locaux, SAM global fournit un travail de développement durable dans dix pays: en Angola, au Brésil, au Burkina Faso, au Cambodge, au Cameroun, en Chine, en Guinée, en Inde, au Sri Lanka et au Tchad. SAMglobal travaille en collaboration avec des églises évangéliques, des œuvres de bienfai- sance et de nombreux partenaires locaux. SAM global est une association d’utilité pu- blique et elle est financée par des dons. A côté du siège principal en Suisse allemande, des représentations de SAM global existent à Ecublens (Suisse), en France et en Belgique. Le travail à l’échellemondiale est financé pour sa plus grande part par des dons privés. SAM global a signé le code d’honneur de l’Alliance Evangélique Suisse (AES), dont elle peut utili- ser le label de qualité.

VISION

SAM signifie Serve AndMultiply. Dans nos pays d’engagement, nous désirons servir les gens de dif- férentes cultures et religions d’unemanière intégrale, en tenant compte de tous leurs besoins selon le modèle que nous a laissé Jésus-Christ, de manière à ce qu’ils expérimentent l’amour de Dieu et qu’ils puissent à nouveau le transmettre à d’autres.

Domaines principaux

Formation de base et professionnelle Chaque année de formation scolaire supplémentaire accroît les chances de réussir à sortir de la pauvreté. Ce- pendant, des millions d'enfants ne peuvent toujours pas se rendre à l'école, de nombreux jeunes adultes n'ont ni travail, ni possibilité de formation. C'est pourquoi nous nous engageons pour la formation de base et professionnelle: avec des partenaires lo- caux, nous avons créé des jardins d'enfants et des écoles, nous formons des adolescents et de jeunes adultes dans différentsmétiers et offrons de la formation continue et des cours. De plus, nous formons des enseignants autochtones et les soutenons. Travail médical et prévention De nombreuses régions ne bénéficient aujourd'hui encore d'aucun encadrement médical - avec des consé- quences dramatiques: des maladies bénignes peuvent provoquer des séquelles à vie ou même conduire à la mort. C'est pourquoi nous avons construit avec différents partenaires des hôpitaux et des postes sanitaires et nous nous engageons dans la prévention, afin d'empêcher la propagation de maladies comme le VIH ou la tuberculose. De plus, nous formons des autochtones pour qu'ils puissent poursuivre eux-mêmes le travail médical avec un bon niveau et l'étendre à d'autres territoires. Formation théologique et pratique Faire l'expérience de l'amour de Dieu, de Son accueil, de Sa réconciliation et de Son pardon, peut changer des vies et transformer des sociétés entières. C'est pourquoi nous formons des responsables et des spécialistes de l'Eglise et de l'économie dans des écoles théologiques, nous accompagnons des individus sur leur chemin avec Dieu, nous nous engageons dans le travail pour les enfants et la jeunesse et nous offrons des conseils con- jugaux et familiaux. Pour toutes ces offres, nous travaillons avec des communautés, des écoles et des centres de formation théologiques locaux. Améliorationdes conditionsdevie Les problèmes dans les régions dans lesquelles nous sommes engagés sont multiples: manque de connais- sances en agriculture, ce qui donne de mauvaises récoltes, sous-alimentation, manque d'eau ou eau non po- table, manque de possibilités de travail, fuite en raison du terrorisme et un taux de criminalité élevé n'en sont que quelques-uns. Nous nous attaquons aux problèmes dans ces domaines avec différents projets. Sensibilisation Des millions de personnes dans le monde vivent dans une pauvreté extrême et sans perspective d'avenir. En Europe, nous avons les connaissances et les finances qui nous permettent de soutenir et d'encourager les personnes défavorisées dans d'autres pays - et ces investissements ont souvent plus d'effets que ce que nous aurions pu imaginer. Au travers d'événements, de voyages et de matériel d'information, nous sensibilisons les populations en Europe à la situation dans les pays dans lesquels nous sommes engagés et les motivons à s'investir d'une manière ou d'une autre - et de transformer ainsi des vies. De plus, nous nous engageons avec l'aide de collaborateurs qui reviennent avec de nombreuses compétences interculturelles de leur pays d'engagement à sensibiliser les gens à la cohabitation avec les migrants en Suisse.

4

4

2016 en CHIFFRES

SERVE AND MULTIPLY

Formation de base et professionnelle Participants à des cours Elèves en formation Apprentis en formation Enseignants en formation et continue 1 939 1 560

234 273 4 006

Travail médical et prévention Consultations / Visites secteur Réhabilitation Personnes sensibilisées grâce à des cours Interventions chirurgicales Personnel médical formé ou en formation continue

536 466 36 753 3117 404 576 740

Formation théologique et pratique Personnes ayant bénéficié de formation au sein de l‘église Personnes sensibilisées grâce à des cours

14 903 20 318 615 1 414 37 250

Etudiants et responsables formés Personnes accompagnées dans des positions dirigeantes

Amélioration des conditions de vie

24 235 17 494 41 729

Personnes qui en ont bénéficié Personnes sensibilisées grâce à des cours

Sensibilisation Participants à des manifestations organisées par SAM global Publications imprimées envoyées et contacts en ligne Personnes engagées et personnes qui nous soutiennent Engagements dans d’autres événements

5 767

429 434 6 146 11

... de la direction Ayant obtenu leur accord peu avant l'Assemblée Générale du 3 septembre, nous avons pu adopter les statuts légère- ment modifiés.

«Le monde en mouvement et SAM global en mouvement», tel était notre slogan pour l'an dernier. Et du mouvement, il y en a eu… cela n’est d’ailleurs pas possible autrement! Le monde change et une organisation qui n'est pas prête à changer ne sur- vivra pas longtemps. Dans le même temps, ce qui est bon et qui a fait ses preuves ne devrait pas être jeté sans raison par-dessus bord. Très concrètement, qu'est-ce que cela a signifié l'an der- nier? J'aimerais mentionner quatre points importants. Changement de nom L' Alliance Missionnaire Evangélique est devenue SAM global ! Le terme de Mission est connoté négativement dans de nom- breuses parties du monde. Nous ne voulons pas compliquer inu- tilement le travail de nos collaborateurs actifs dans un environne- ment musulman, hindou ou bouddhiste parce que nous portons un nom qui provoque des résistances ou pour le moins des ré- serves. C'est pourquoi nous sommes partis à la recherche d'un nouveau nom. Il est apparu rapidement que nous devrions con- server «SAM» en lui ajoutant un complément. Il fallait aussi que le nouveau nom soit compréhensible dans plusieurs langues. Fi- nalement, «SAM global» est apparu, et il a été accepté le 16 avril par l'Assemblée Générale. SAM signifie désormais «Serve And Multiply» – Servir et Multiplier: A l'exemple de Jésus Christ, nous aimerions servir les êtres humains dans nos pays d'engagement et les rendre capables de se mettre au service d'autrui. C'est le troisième changement de nom de notre histoire pour la branche alémanique et le deuxième changement pour la bran- che francophone: Mission philafricaine (dès 1897) puis Alliance Missionnaire Evangélique (dès 1968) et maintenant SAM global (dès janvier 2017). Un tel changement de nom implique énormément de travail: il a fallu adapter les statuts et s'assurer de l'accord des autorités fisca- les, car nous voulions conserver la déductibilité fiscale des dons.

Notre équipe dévouée de communication a abattu plus de travail qu'à l'accoutumée, car il a fallu préparer le change- ment de nom, adapter le sigle, élaborer un nouveau site etc. en plus des activités normales.

Engagement en Suisse Le monde est enmouvement et c'est vrai aussi en ce qui con- cerne les énormes flux migratoires actuels. Des hommes ve- nus du monde entier résident désormais chez nous, en Suis- se, en France et en Belgique, une situation complètement différente de ce qu'elle était en 1889. Raison pour laquelle nous avons supprimé de nos statuts la mention que nous n'agissons qu'à l'étranger. Cela nous permet de travailler éga- lement en Europe parmi les migrants et cela ouvre une pers- pective intéressante pour les collaborateurs qui ont œuvré avec nous et qui disposent d'une vaste expérience intercul- turelle. Rahel Strahm par exemple, qui était engagée de très nombreuses années en Guinée travaille désormais en Suisse dans le domaine interculturel. Elle visite et conseille entre au- tres des églises qui s’intéressent au travail interculturel. Restrictions A côté de cela, beaucoup de choses sont enmouvement aus- si en Suisse, malheureusement elles prennent souvent la for- me de restrictions: il a fallu ainsi réviser le système salarial, le concept des assurances sociales et le manuel du personnel, la plupart du temps en raison de nouvelles conditions cadre. Ceci aussi a représenté beaucoup de travail supplémentaire!

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Mouvements du personnel 2 0 1 6 En 2016, nous avons eu dans le domaine des «engagements MAXI» (plus de deux ans) 14 départs, 10 engagements et 3 changements (de l’étranger vers le secteur des services par-delà les pays). S’ajoute à cela une équipe de six per- sonnes qui sont actives à Labé en Guinée avec notre organisation partenaire, la BMS, et sous la direction de SAM global. Le nombre total de col- laborateurs à long terme est ainsi resté relative- ment stable – surtout grâce aux collaborateurs de la BMS. Malheureusement, la tendance pour les années à venir semble un peu plus sombre, car nous n’avons presque aucune personne qui s’intéresse à des engagements à long terme, mais de nom- breux collaborateurs qui vont revenir dans le courant des trois prochaines années. Le recru- tement de personnel reste dès lors une grande préoccupation. Dans le secteur des engagements court terme, il y a également une augmentation: 29 personnes en tout sont parties dans le courant de l’année passée pour un engagement à durée détermi- née à l’étranger. Cela fait 8 personnes de plus que l’année précédente! 19 personnes ont fait un engagement MINI (jusqu’à 6 mois) et 10 per- sonnes un engagement MIDI (durée de plus de 6 mois). Pour la Base au pays, c’était également une bon- ne année sans départ ni changement. C’est ainsi qu’à fin 2016, 86 personnes en tout étaient en- gagées à SAM global: 62 MAXI, 10 MIDI et 14 à la Base au pays.

Recherche de collaborateurs

Ce qui a manqué l'an dernier, ce sont des Suisses, des Français et des Belges en mou- vement: de moins en moins de personnes sont prêtes à quitter la zone de confort de l'Europe. C'est pourquoi la tâche dans les pays d'engagement repose sur un nombre décroissant d'épaules, et bien des choses ne sont malheureusement pas réalisées, faute de ressources. Pour que les gens quittent leur zone de con- fort, il faut soit le fardeau de la souffrance, soit une vision. Que la vision qui consiste à rendre concrètement perceptible l'amour de Dieu pour les êtres humains puisse re- devenir assez forte pour que des personnes quittent le confort et la sécurité qu’offre leur patrie, car cela en vaut la peine! En lisant les pages qui suivent, vous ver- rez que la présence de nos collaborateurs fait vraiment une différence dans nos pays d'engagement. En 2016, des jardins d'enfants et de nouvelles écoles ont été créées, des jardinières d'enfants, des ins- tituteurs, des pasteurs, des agents inter- culturels et des artisans ont été formés, d'innombrables patients ont reçu des soins médicaux, des paysans ont accru leurs re- venus grâce aux méthodes de culture amé- liorées et ont échappé à la pauvreté, une bonne littérature a été mise à disposition ... Nos collaborateurs font bouger les choses, mais pas tout seuls! Vous aussi, ici en Euro- pe, vous faites partie intégrante de notre travail. Par votre soutien financier et vos prières, par le secours de Dieu qui fait toute la différence, l'AME – devenue SAM global – continuera à être en mouvement en 2017!

Beatrice RITZMANN, directrice du personnel chez SAM global

Jürg PFISTER, directeur de SAM global

BRéSIL Le Brésil est le plus grand pays d’Amérique du Sud. Il compte environ 200 millions d’habitants. Il est connu pour le football, la samba et les beaux paysages. Alors que le sud est relativement riche et avancé, la pau- vreté, le trafic de drogue et la criminalité sont largement répandus dans le nord-est. Le sys- tème scolaire est insuffisant et de nombreux enfants et jeunes adultes n’ont aucune per- spective pour l’avenir. 2016: Crise économique et transmission des projets aux Brésiliens Le Brésil lutte depuis deux ans avec une cri- se économique aux conséquences graves: le chômage augmente, le renchérissement est énorme, la pauvreté et la criminalité sont en augmentation. Cela a également diverses conséquences sur nos collaborateurs, mais le travail a, malgré tout, bien pu se poursuivre partout. L’année dernière au Brésil, nous avons con- tinué à travailler à la remise des projets aux gens du pays et à engager des collaborateurs brésiliens pour les postes à responsabilité.

Pro RIBEIRINHO Les collaborateurs de ProRIBEIRINHO rejoignent en bateau les populations défavori- sées en Amazonie (les Ribeirinhos). Ils apportent un soutien dans le travail des églises, les programmes pour les enfants, les soins médicaux, la promotion de petites entre- prises, la construction de puits. Ils donnent des cours de formation, par exemple en agriculture, hygiène et santé. Dans un centre social-diaconal au bord de l’Amazone, les Ribeirinhos partis en ville dans l’espoir d’y trouver de meilleures conditions de vie, et échoués là, trouvent également de l’aide. Le nouveau bateau prêt au départ! Le 6 août était probablement le jour le plus important en 2016: le nouveau bateau «ProRIBEIRINHO II» a été inauguré! Il remplace son prédécesseur, avec lequel l’équipe avait navigué pendant plus de vingt ans. Grâce au «ProRIBEIRINHO II», nous sommes maintenant équipés à nouveau de manière optimale pour les engagements sur les fleuves. L’engagement médical avec quatre médecins et deux dentistes du sud du Brésil a été un autre point fort et un cadeau pour les riverains. Ils doivent sinon faire des heures de bateau jusqu’à la prochaine localité importante pour se faire soigner; pour beaucoup, ce n’est financièrement même pas possible et ils doivent alors souffrir pendant des années. Dieu change les coeurs En juin, nous avons célébré un culte dans une des petites communautés riveraines. Suite à cela, six des visiteurs ont voulu tout de suite confier leur vie à Jésus. Parmi eux se trouvait un homme de 31 ans, connu comme un «méchant personnage» auprès de sa parenté et ses connaissances. Le jour suivant, il a déclaré: «Pendant le culte, j’ai réalisé qu’il était nécessaire que je change tout de suite ma manière de vivre! Et je suis très heureux de ma décision de suivre Dieu à partir de maintenant.» Pro VIDA Avec diverses offres, ProVIDA s’occupe des enfants et jeunes de la mégapole de Belém laissés à l’abandon, et leur transmet une nouvelle perspective pour leur vie. La demande de places en foyer pour des enfants venant de situations difficiles s’est beaucoup accrue et le foyer pour jeunes «Girassol» a enregistré l’année dernière une augmentation de sept garçons. En 2016, deux camps d’enfants regroupant en tout 130 enfants des quartiers pau- vres ont été organisés sur le terrain du «Girassol». Pour beaucoup d’entre eux, cela représentait le point culminant de l’année. Ils ont pu entendre des histoires bibliques passionnantes, recevoir des marques d’amour et d’acceptation et manger pour une fois trois repas par jour. Les nouvelles écoles maternelles «PePe» n’ont pas pu démarrer en raison de la crise économique et le manque de bénévoles qui en est résulté. Les dix «PePe» existantes, comptant près de 150 enfants, ont continué à fonctionner, les assistants ont suivi des formations et les familles des enfants ont été visitées et soutenues. L’équipe qui va dans les prisons a pu être renforcée, si bien que davantage de visites dans les prisons pour mineurs et un meilleur accompagnement des jeunes après leur libération sont maintenant possibles. De plus, en 2016, des visites hebdomadaires ont été faites dans des foyers d’enfants de l’Etat. Divers programmes de soutien scolaire ont été proposés, de même que des clubs d’enfants et d’adolescents dont certains se sont beaucoup agrandis. Si je n’avais pas eu cette chance… L’enfance d’Igor était marquée par la violence, la vie dans la rue et la prostitution. A l’adolescence, il tombe dans la criminalité – jusqu’à ce qu’il vienne au «Girassol». Com-

8

Pro SERTÃO

PRO

BRÉSIL RIBEIRINHO

Pro SERTÃO

81

Participants aux cours

2745

Sensibilisation à des cours Sensibilisation à l’occasion d’initiatives de prévention Consultations/Visites secteur Réhabilitation

60

160

25

Etudiants/Responsables en formation

127

Personnes sensibilisées grâce à des cours

503

Amélioration des conditions de vie

Pro RIBEIRINHO

PRO BRÉSIL VIDA

Pro RIBEIRINHO

271

Pro VIDA

Participants à des cours

646

Elèves en formation

20

Formation d’enseignants

6955

Bénéficiaires d’offres faites par l’Eglise Personnes accompagnées dans leur fonction de dirigeant

100

569

Amélioration des conditions de vie

Pro VIDA

PRO BRÉSIL SERTAO ~

mence alors un travail de longue haleine, de travail sur lui-même et de guérison. Aujourd’hui, il déclare: «je suis maintenant majeur, autonome et j’ai une bonne place de travail. J’ai beaucoup de bons amis qui me soutiennent dans mon cheminement. Tous mes frères et les gens de ma parenté vivent dans la criminalité. Si je n’avais pas eu la chance d’un changement, je serais certainement aussi en prison actuellement.» Pro SERTÃO Le projet ProSERTÃO motive, entraîne et met en réseau des églises chrétiennes brésiliennes, afin qu’elles se pré- occupent des besoins de la population dans le nord-est pauvre, appelé Sertão. Au centre de formation et de loisirs «Rancho da Lua», divers événements tels que des formations de respon- sables, retraites, cours, concerts, camps et un forum de pasteurs peuvent être organisés. Dans le village de campagne de Lago Preta, une petite église a pu être implantée voilà quatre ans. Le projet scolaire «formation pour la vie», une offre de loisirs et de soutien scolaire pour les enfants, a été mis sur pied. Dans le domaine agricole, la demande de méthodes d’amélioration des sols a augmenté et plusieurs famil- les ont pu être accompagnées dans la réalisation et l’entretien d’un jardin potager. A la fin de l’année, le pasteur Rubens et sa femme Beth ont rejoint l’équipe. Ils vont maintenant reprendre pas à pas la direction de ProSERTÃO. Le 12 octobre, pendant la sécheresse, le feu a sévi sur le terrain de «Rancho da Lua» et détruit une grande partie de la forêt. Dieu soit loué, personne n’a été blessé et les bâtiments n’ont subi que des dégâts mineurs.

25

Participants à des cours

137

Formation d’enseignants

48

Bénéficiaires d’offres faites par l’Eglise Personnes sensibilisées grâce à des cours Etudiants/Responsables en formation

396

140

193

Amélioration des conditions de vie

Mãos que Criam Le projet Maos que Criam (mains créatives) soutient dans leur cheminement vers une vie digne d’un être humain les familles qui vivent sur le grand dépôt d’ordures de Benevides. A cet effet, des idées créatives sont cherchées ensemble avec les gens, afin de leur permettre de gagner leur vie autrement que par le ramassage des ordures. Lors des visites à domicile, les collaborateurs découvrent toujours à nouveau que beaucoup d’entre eux parlent ouverte- ment de leurs problèmes et demandent conseils, priè- re ou étude biblique. Pour cela, diverses activités sont proposées: rencontres, formations, cultes, groupes de maison, méditation et prière pour les adultes, ainsi que rencontres sportives et clubs d’enfants pour la jeunesse. Une école maternelle «PePe» et un programme de sou- tien scolaire font aussi partie du projet. D’autre part, pour les familles les plus pauvres, des maisons simples sont construites ou des vieilles maisons rénovées pour leur offrir un chez-soi. Relation transformée Natalina et Carlos vivent ensemble depuis quelques an- nées; tous deux avaient amené des enfants dans leur cohabitation. Natalia a souvent été battue et ne recevait pas non plus d’autre signe d’affection de Carlos. La fa- mille a été régulièrement visitée par les collaborateurs du projet et ils ont élaboré ensemble des propositions pour pouvoir améliorer leur relation. Une amélioration a bientôt été visible, si bien que les familles voisines sont venues assister aux discussions, car elles désiraient aussi vivre de tels changements. Récemment, Natalina a ra- conté que Carlos ne l’a plus jamais battue et que main- tenant il marche même main dans la main avec elle dans les rues. Quelle transformation» Martin, Mãos que Criam

Alcoolique, puis collaborateur modèle

«Il y a quatre ans, Fabio était encore esclave de l’alcool et analphabète. Puis, il a eu un contact avec une église et appris à connaître Dieu. Maintenant, Fabio sait lire et ne boit plus; il est ouvrier agricole à ProSERTÃO. Pen- dant l’absence d’un responsable, il a géré le secteur agricole de manière autonome et accompagné les agri- culteurs et maraîchers.» Martin, ProSERTÃO

MAOS QUE CRIAM

BRÉSIL

872

Participants à des cours

39

Elèves en formation

598

Bénéficiaires d’offres faites par l’Eglise

300

Personnes sensibilisées grâce à des cours

920

Amélioration des conditions de vie

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ANGOLA L'Angola est un pays lusopho- ne, avec environ 25 millions d'habitants, dans la partie sud de l'Afrique. C'est un pays riche en ressources minérales. Grâce au pé- trole, le pays a vécu un véritable boom économique. Malheureuse- ment, à cause de la corruption, la richesse est mal répartie et le fossé entre riches et pauvres est devenu immense. Depuis 2014, l'Angola n'a plus réussi à sortir de la crise écono- mique, due en partie à la chute du prix du pétrole.

2016: Crise économique et conséquences La Clinique ophtalmologique Boa Vista, dirigée depuis 2014 par notre partenaire SOLE An- gola, a vu une récession du nombre de ses patients, parce que les personnes qui souffrent de maladies des yeux n'ont plus eu les moyens nécessaires pour se déplacer jusqu'à la cli- nique de Benguela. Malgré cela, l'an passé, environ 2800 personnes ont été opérées. Trois médecins étrangers sont venus pour des engagements court terme soutenir les deux oph- talmologues angolais. Notre église partenaire IESA a d'énormes difficultés pour importer les médicaments néces- saires en temps voulu, et les stocks dans les Centres de santé étaient parfois épuisés. Par contre, le développement des Centres de Réhabilitation est réjouissant: beaucoup de patients ont progressé, souvent au-delà de toute attente. L'an passé, des stagiaires en phy- siothérapie sont venus compléter leur formation dans ces centres. Au niveau théologique, l'IESA et l'Institut Supérieur de Théologie ISTEL, ont continué à former des pasteurs. La crise économique a également des conséquences d’un autre or- dre: la soif spirituelle augmente sensiblement ainsi que la demande de Bibles. Beaucoup d'auditeurs des programmes chrétiens de Yeva Ondaka racontent comment ils ont appris à connaître l'amour de Dieu et ont repris courage dans leur situation difficile. Un homme témoigne qu'il était en prison lorsqu'il a écouté une émission où il s'est senti tellement touché par l'amour de Dieu, que sa vie a totalement changé. Maintenant il dirige une étude biblique avec un groupe de prisonniers et il sera libéré prochainement par anticipation. Les béquilles peuvent rester dans la chambre Il y a trois mois que le petit José est arrivé chez nous, au Centre de Réhabilitation, en chaise roulante. Son dos était déjà bossu et on a diagnostiqué une tuberculose de la moelle. Il avait séjourné dans plusieurs hôpitaux sans que sa maladie soit découverte, et son état em- pirait visiblement. Grâce à un traitement adéquat, après quelques semaines, José a réussi à marcher avec des béquilles. Soudain, il a laissé ses béquilles dans sa chambre et il est sorti sans elles! D'ici peu de temps, le traitement complet sera terminé. Quel cadeau! Elisabeth, Réhabilitation des handicapés

REHABILITATION

ANGOLA

42340

Interventions chirurgicales Sensibilisation à l’occasion d’initiatives de prévention Consultations/Visites secteur Réhabilitation

9996

2836

182

BOA VISTA SALLE DE COURS DE l’ISTEL

Personnel médical en formation

2690

Bénéficiaires d’offres faites par l’Eglise Personnes sensibilisées grâce à des cours Etudiants/Responsables en formation

78

12

487

Amélioration des conditions de vie

BURKINA FASO Le Burkina Faso, situé au Sahel, compte 17 millions d’habitants. C’est un beau pays, cependant, il est très pauvre. SAM global y tra- vaille en collaboration avec l’église EE/SIM et soutient l’école CEFM.

Gott, was möchtest du? Leite mich!

2016: Amélioration de la formation, passation de relais et une histoire de réussite A l’école CEFM de théologie et de formation professionnelle, les autochtones sont formés pour servir d’autres ethnies du Burkina Faso et pour leur transmettre l’amour de Dieu. En même temps, les étudiants acquièrent des compétences professionnelles pour être en me- sure de subvenir à leurs besoins. Depuis un certain temps, le niveau de la formation à l’artisanat n’était pas satisfaisant. C’est pour cette raison que l’enseignement professionnel a été intensifié: augmentation de deux à quatre après-midi, et chaque personne est formée au même métier pendant au moins deux ans. Une machine de battage, fabriquée par un soudeur sur place, a été mise à dis- position en tant que projet pilote au CEFM. L’expérience était positive et le désir a été émis d’équiper certains élèves sortants avec de telles machines, ce qui leur permettrait de rendre de bons services dans leurs futurs lieux d’intervention et de couvrir une partie de leurs propres frais. Un point particulièrement fort en début d’année: deux couples d’étudiants ont été diplô- més et accompagnés vers leurs lieux d’intervention, en même temps a eu lieu la passation de la direction du pasteur Aristarque Lankoandé vers le pasteur Jonathan Ouoba et la res- ponsabilité des pays de Jürg Pfister vers Andreas Zurbrügg. Depuis cette année, l’ancien étudiant CEFM Dielgou Kibsa est en formation continue à l’institut biblique IMS dans la capitale et il y enseigne déjà régulièrement. Il est prévu de l’engager comme professeur à l’issue de sa formation. Son expérience de presque dix ans dans le service interculturel s’avère très utile pour lui-même et pour ses étudiants. Acquisition de dix hectares de terrain – à la façon burkinaise Au CEFM, les vacances commencent avec la saison des pluies. Ceci permet aux étudiants de travailler dans leurs propres champs de riz et de mil pour pourvoir au moins partielle- ment à leurs besoins. En raison du nombre croissant d’étudiants, il a fallu acheter de nou- veaux terrains agricoles. Nous sommes heureux d’avoir pu acquérir dix hectares de terrain, à l’extérieur de la ville. Il est prévu d’ajouter un autre terrain semblable en 2017. Détail intéressant: seulement un cinquième du prix d’achat revient au vendeur, les quatre cinquièmes restants sont destinés aux autorités pour valider officiellement la transaction et pour les modifications du cadastre. Il ne s’agit même pas de pots-de-vin, mais du tarif officiel.

BURKINA FASO CEFM

25

Etudiants/Responsables en formation

30

Amélioration des conditions de vie

12

cameroun Le pays est situé à l’ouest de l’Afrique centrale et compte environ 24millions d’habitants. On l’appelle «L’Afrique miniature» à cause de la diversité de ses paysages. Du point de vue ethnique, le Cameroun compte 286 ethnies et groupes lin- guistiques. 37%de la population vit sous le seuil de pauvreté et les do- maines de l’éducation et de la santé ont encore fortement besoin d’être développés. 43%de la population a moins de 15 ans.

2016: Prise en main de deux grands projets Depuis l’évacuation en 2014 de tous les collaborateurs de SAM global du nord du Cameroun en raison de la situation d’insécurité, notre église partenaire l’UEEC gère tous les projets de fa- çon indépendante, dont notamment l’Oeuvre Médicale avec ses sept Centres de santé, deux écoles secondaires, une école de formation ménagère et artisanale, trois Centres de formation théologique, l’aide d’urgence aux réfugiés et l’administration et le travail d’Eglise, etc. Nous les accompagnons de nos conseils et nous leur apportons un soutien financier. Par ailleurs, l’année dernière, trois de nos anciens collaborateurs au Cameroun y sont retournés pour plusieurs se- maines. Il fallait répondre à des besoins urgents en ce qui concerne le domaine des stratégies et de l’administration. De cette façon, ils ont pu entretenir et encore approfondir les excellentes relations. En 2016, le contexte sécuritaire de la région ne s’est pas beaucoup amélioré. En raison des at- tentats suicides sporadiques, des mesures de sécurité drastiques et des restrictions de déplace- ments sont toujours de rigueur. Malgré ces restrictions, deux grands projets ont pu être pris en main l’année dernière: L’Oeuvre Médicale a obtenu le permis de construire pour un Centre médical à Touboro, à l’est du Ca- meroun. Beaucoup de gens ont fui la terreur au nord pour se réfugier àTouboro, mais la situation des soins médicaux est catastrophique dans cette région – donc ce Centre est d’une nécessité urgente. De plus, l’église a commencé la construction d’une deuxième école secondaire (Collège Protestant de Maroua, «Colproma») pour répondre à l’importante demande de places de forma- tion. La première tranche des travaux est déjà terminée. D’abord les papiers, après l’ouverture La première partie du «Colproma» a pu être achevée juste pour le début de la nouvelle année scolaire. Les salles de classes étaient prêtes, les sanitaires raccordés et les bureaux équipés du nécessaire. Selon les habitudes camerounaises, l’école a failli déjà ouvrir ses portes. On supposait que le ministère délivrerait plus rapidement les papiers officiels à une école en activité plutôt qu’à une école fermée. Mais c’est là que le changement de mentalités du ministère a tout changé: 75 écoles ont dû fermer dans tout le pays à cause de l’absence de papiers officiels ou alors par suite du non-respect des normes, p.ex. salles de classes trop petites, nombre insuffisant de toilettes. Par conséquent, la direction de L’UEEC a donc décidé de commencer par se procurer les docu- ments nécessaires pour une ouverture l’année prochaine.

Ne sont mentionnés ici que les chiffres des acti- vités cofinancées par SAM global. Les activités financées directement par L’UEEC ou autre ne figurent pas ici.

CAMEROUN

49

Elèves/apprentis en formation Consultations/Visites secteur Réhabilitation Formation du personnel médical

463958

121

3879

Bénéficiaires d’offres faites par l’Eglise Personnes sensibilisées grâce à des cours Etudiants/Responsables en formation

10183

152

28

Personnes accompagnées dans leur fonction de dirigeant

GUINéE 47% des 10,5 millions de Guinéens, en Afri- que de l'Ouest, vivent en-dessous du seuil de pauvreté. La Guinée occupe l'avant avant- dernière place de l'indicateur du dévelop- pement humain (IDH). Moins d'un tiers des personnes savent lire. Ce pays dispose néan- moins d'un grand potentiel agricole – la Gui- née est très fertile – et sociétal, car un nom- bre croissant de jeunes hommes et de jeunes femmes veulent s'engager pour leur pays. 2016: Soulagement après l'épidémie d'Ebola La Guinée, le Libéria et la Sierra Leone ont souffert de l'épidémie d'Ebola en 2014 et 2015. 30’000 personnes ont contracté la maladie et plus de 11’000 sont décédées. En 2016, la Guinée a repris son souffle et la nor- malité est revenue: les écoles ont rouvert et la grande frayeur s'est envolée. De plus, la si- tuation politique du pays a été relativement stable.

Pro ESPOIR ProESPOIR s'engage pour l'amélioration des soins médicaux dans la région forestière de Guinée. Le Centre Médical (CM) fait partie du projet; il s'est spécialisé dans le traite- ment de la lèpre, de la tuberculose et du sida, dans la prévention et dans la formation de personnel médical. Direction guinéenne L'an dernier, il est devenu évident que le Dr Stefan Strahm, collaborateur de longue date, ne pourrait pas retourner en Guinée pour des raisons de santé. Le Dr David Leuenberger, seul médecin occidental restant a dû relever le défi de restructurer ce projet; nous sommes reconnaissants de sa réussite! Durant le semestre où la famille Leuenberger était en Suisse, la direction exclusivement guinéenne du CM a bien diri- gé l'hôpital, de façon autonome. L'évolution du travail de réhabilitation parmi les anciensmalades de la lèpre est réjouis- sante: en 2012, notre équipe visitait régulièrement 600 patients pour les aider dans la réintégration et les soins de leurs plaies. Maintenant ils ne sont plus que 200, car un grand nombre d'entre eux sont autonomes et intégrés! La comédie musicale Adonia en guinéen Il y a eu aussi des temps forts dans le travail parmi les enfants et les jeunes: on a pu jouer la comédie musicale Adonia avec une trentaine d'enfants de l'école du diman- che, avec un grand succès! Plusieurs nouveaux animateurs des groupes de jeunes ont été formés et encouragés. Thérapie efficace «Docteur David, venez voir ce garçon!», me dit mon collègue en montrant un enfant de 5 ans. D'abord je ne le reconnais pas, mais je vois dans son dossier que j'ai diagnos- tiqué il y a quelques mois une double infection de tuberculose et du sida, probable- ment contractée à la naissance. Grâce au traitement approprié, il a retrouvé un poids normal pour son âge et rattrapé son retard de croissance. Il se porte à merveille, à tel point que je ne l'ai d'abord pas reconnu! David, ProESPOIR Pro TIM 2-2-2 «Ce que tu as entendu de moi, confie–le à des gens dignes de confiance qui seront capables, à leur tour, de l’enseigner à d’autres.» ProTIM 2-2-2 tient son nom de ce verset: nous souhaitons former des responsables dans divers domaines, qui seront capables d'en former d'autres à leur tour. Conakry: une nouvelle tâche dans la formation des instituteurs Le Centre Pédagogique a démarré l'an dernier à Conakry, la capitale. Stefan Ringen- bach, qui a déménagé avec sa famille de Télimélé à Conakry, s'investit maintenant pratiquement pour la formation des enseignants. HannaWeiberle, qui travaillait autrefois au Cameroun, a visité la Clinique ophtalmolo- gique Bartimée et les Centres de santé de notre partenaire à Conakry en les assistant efficacement dans le développement de leur organisation. La question de l'avenir de la maison d’accueil à Conakry est restée longtemps ouverte, mais un nouveau di- recteur administratif s'est manifesté juste à temps. Quel cadeau! C’était aussi un ca- deau que Margrit et Daniel Berger, tous deux retraités, soient retournés en Guinée

1414

Pro ESPOIR

PRO GUINÉE ESPOIR

23145

Consultations/Visites secteur Réhabilitation Sensibilisation à l’occasion d’initiatives de prévention Personnel médical en formation

100 9

281

Interventions chirurgicales

160

Bénéficiaires d’offres faites par l’Eglise

16

Personnes accompagnées dans leur fonction de dirigeant

4

Personnes sensibilisées grâce à des cours Amélioration des conditions de vie Personnes sensibilisées grâce à des cours

101 9

PRO GUINÉE TIM222

Pro ESPOIR

110

Elèves en formation

135

Apprentis en formation

10

Personnes sensibilisées à l’occasion d’initiatives de prévention Formation d’enseignants

26538

262

Bénéficiaires d’offres faites par l’Eglise Personnes sensibilisées grâce à des cours Etudiants/Responsables en formation

6965

1257 176

Personnes accompagnées dans leur fonction de dirigeant

ProTIM 2-2-2 Conakry

pour diriger la maison d’accueil et s'investir dans l'église. Ils ont pu par exemple animer des formations sur la lutte contre la pauvreté. Kissidougou: des progrès malgré une situation difficile Un nouvel atelier pour la formation des artisans a été construit début 2016. On a renforcé la formation arti- sanale et interculturelle et construit de nouveaux loge- ments pour les familles à l'Ecole biblique de Télékoro, pour héberger les étudiants de plus en plus nombreux. Des moniteurs et monitrices d'école du dimanche ont reçu une formation ou un perfectionnement à travers tout le pays, en collaboration avec les églises. Près de 40 clubs d'enfants ont été nouvellement créés. La lutte contre les mutilations génitales a connu d'importants progrès: des campagnes de sensibilisation ont eu lieu dans plusieurs préfectures et de plus en plus de personnes s'engagent, dont des femmes qui exci- saient des fillettes ou elles-mêmes excisées, qui souffrent

des conséquences et qui exercent de ce fait une grande influence. Pour la première fois en 2016, des exciseuses ont été mises en accusation pour des cas concrets, entre autres par l'église. En été, un cancer a été diagnostiqué chez notre collabo- ratrice Annalies Raymann, ce fut un choc! Les Raymann n'ont pas pu partir comme prévu, et les nouveaux colla- borateurs Emanuel et Renate Wieland se sont retrouvés tous seuls à Kissidougou. Ils ont néanmoins très bien réussi à trouver leurs repères dans les divers domaines – la formation des artisans, l'atelier des tailleurs, l'Ecole biblique de Télékoro avec notamment la formation en agriculture et en nutrition, l’école primaire qui lui est rattachée, le travail parmi les couples et la collaboration avec l'église Multiplication dans le travail parmi les couples On nous a invités pour animer un séminaire pour cou- ples lors de la conférence annuelle des églises. Quelle joie d’étudier le plan de Dieu pour le mariage avec plus de 200 participants et d’apprendre ensemble ce que signifie la communication et le respect mutuel! Après la conférence, il y eu des suites à Kissidougou: des for- mations pour couples ont été organisées et 65 couples proposent désormais des séminaires pour couples dans leurs églises! Fredi, ProTIM 2-2-2 Pro AGRO ProAGRO aimerait améliorer la situation agricole en Guinée. Des collaborateurs ont été formés en matière d'agriculture dans ce domaine. Ils se rendent dans diffé- rents villages pour enseigner à la population comment améliorer les méthodes de culture et augmenter leurs récoltes. 20 collaborateurs étaient en route en 2016, donnant 300 formations! Les méthodes de culture amé- liorées ont tant de succès que la demande ne cesse de croître. On a construit des banques de céréales (d'une capacité jusqu'à 20 tonnes de riz) pour stocker correctement la récolte. ProAGRO propose un crédit à cet effet, qu'il faut rembourser dans un délai de trois ans, ce qui permet de participer au financement de nouveaux bâtiments pour d'autres banques de céréales. Jusqu'à présent, ProAGRO a surtout été actif dans la ré- gion forestière. L'an dernier, la région du Fouta Djalon en Guinée centrale a été aussi desservie.

Pro TIM 2-2-2 Kissidougou

Pro TIM 2-2-2 Kissidougou

ProAGRO

ProAGRO

PRO GUINÉE AGRO

ProAGRO

17358

Personnes sensibilisées grâce à des cours

21393

Amélioration des conditions de vie

16

ACTION GUINÉE VIVRE

102

Participants aux cours

575

Elèves en formation

30

Elèves/apprentis en formation

Action VIVRE Télimélé

27

Formation d’enseignants

1500

Consultations/Visites secteur Réhabilitation Personnes sensibilisées à l’occasion d’initiatives de prévention

1 150

Personnel médical en formation

30

Bénéficiaires d’offres faites par l’Eglise

4

Personnes accompagnées dans des fonctions de dirigeant

3

Etudiants/Responsables en formation

Action VIVRE Gaoual

Action VIVRE ActionVIVRE s'engage pour la population peule, entre autres par la formation de base et professionnelle, les soins médicaux et la transmission de la Bonne Nouvelle de manière intégrale. Télimélé: Premièrefind'apprentissage En 2016, nos premiers apprentis ont terminé les deux ans de formation artisanale. Ils mettront en pratique pendant une année ce qu'ils ont appris et recevront alors leur diplôme. Deux anciens élèves sont restés com- me contremaîtres et aideront à former les nouveaux apprentis. Nous sommes particulièrement réjouis parce que certains commencent à s'intéresser à la Bonne Nou- velle et évoluent positivement. Au Centre d'étude, quatre gymnasiens (lycéens) ont re- pris les cours d'informatique avec une cinquantaine de participants, après le départ de la famille Ringenbach. Les cours d'anglais ont dû malheureusement se limiter aux débutants par manque de collaborateurs. Du fumier de vache contre les brûlures «Notre équipe a traité environ 170 victimes de brûlures – la tendance est à la hausse. Les traitements se déroulent le plus souvent avec succès, mais hélas pas toujours. En outre, les gens soignent souvent d'abord à leur manière, par exemple en appliquant du fumier de vache sur la plaie. En août, une fillette est morte, son corps amaigri n'ayant plus la force de surmonter le choc des brûlures.

Cela nous a tellement touchés que nous avons décidé de construire une petite maison avec une salle de traite- ment et une chambre à coucher, pour héberger les pa- tients jusqu'à qu'ils aillent un peu mieux.» Sandra, ActionVIVRE Télimélé Gaoual: 10 années qui portent du fruit On a célébré en 2016 les dix ans d’existence de l'école par une grande fête. Il y a actuellement près de 500 en- fants inscrits en primaire et secondaire, dont une moi- tié de filles, selon l’objectif de leur offrir à elles aussi une bonne formation scolaire! Le taux de réussite des élèves s’avère si bon qu'on nous demande souvent si nous ne pourrions pas ouvrir un gymnase. La même année, de nouvelles classes de jardin d'enfants ont démarré et du matériel pédagogique adapté à la Guinée a été élaboré. Des personnes intéressées des villages voisins ont été formées pour commencer elles- mêmes des jardins d'enfants. Les cours de formation pour maçons et mécaniciens ont également démarré en 2016 et les premiers apprentis ont commencé. Nous travaillons d'après le modèle de la formation duale en collaboration avec des maîtres d'apprentissage locaux. Labé: premiers plans Une équipe de notre organisation partenaire anglaise BMS se constitue à Labé; elle s'engage entre autres dans l'école professionnelle, l'école primaire et une école de football nouvellement créée.

TCHAD Le Tchad compte une population d'environ 13,2 millions d'habitants. Le sud du pays est marqué par le christianisme, une partie est animiste, le nord est essentiellement musul- man. Le Tchad est considéré comme l'un des pays les plus pauvres au monde. Des mala- dies comme la malaria ou des épidémies font chaque année des milliers de victimes – ceci en raison principalement du manque de structures médicales. Plus de la moitié de la population ne sait ni lire, ni écrire. 2016: une année difficile – fermeture d’écoles et d’hôpitaux Le gouvernement met la faute sur la chute du prix du pétrole, l'opposition et la presse parlent de mauvaise gestion économique et de favoritisme. Le fait est que le Tchad a fait faillite en 2016. Comme les salaires n'étaient plus versés, il y a eu des grèves - des hôpi- taux sont restés fermés durant des mois et de nombreux élèves et étudiants ont manqué plusieurs mois d’études en raison des grèves des enseignants. Il y a cependant aussi des points positifs: l'extension du groupe islamiste radical Boko Haram a pu être empêchée grâce à la forte présence militaire. Après les attentats-suici- des perpétrés en 2015, aucune tragédie de ce genre n'est à déplorer pour l'année der- nière.

N' DJAMÉNA: Travail parmi les enfants et les jeunes En collaboration avec l'église partenaire EET, SAM global s'engage dans la capitale N’Djaména pour l’encouragement et le soutien des enfants et des jeunes. L'année dernière, différents cours ont pu être organisés à l’attention des moniteurs pour le travail parmi la jeunesse sur des thèmes tels que «la puberté» et «comment raconter une histoire au moyen de supports visuels.» Le cours «Aimer sans regrets» a pu être donné. Il fait partie de la série «Espérance pour les familles en Francophonie». Il s’agit de proposer aux jeunes une discussion ouverte sur la vie et la sexualité qui leur permet de s’engager dans la vie d’une manière responsable. «Où est passée mon émission?» Les émissions de radio «Antenne Junior» qui sont diffusées pour les enfants tous les samedis après-midi sont un autre aspect important de ce travail. Des enfants sont invités au studio pour participer activement à la production et réaliser des émissions adaptées à leur âge et qui répondent à leurs questions. Durant la période des grosses chaleurs, les deux génératrices de l'émetteur sont tombées en panne, l'émission «An- tenne Junior» n'a plus pu être diffusée. Et c’est un homme âgé cette fois qui a appelé le studio pour connaître la raison du silence sur les ondes. Car il était un fidèle auditeur de cette émission depuis longtemps. L’émission riche de sens, avec son langage sim- ple et imagé enthousiasme également les adultes! Pro RADJA' Dans un faubourg de la capitale tchadienne N’Djaména, l'équipe de ProRADJA‘ gère un jardin d'enfants et une école primaire. Cette dernière a été inaugurée en 2014. Agrandie chaque année depuis, elle accueille actuellement 140 enfants dans quatre classes différentes. La formation des enseignants est également très importante: lors de plusieurs cours de formation continue, ils ont appris comment appliquer pratique- ment les valeurs bibliques à l'école et comment fonctionne un bon enseignement interactif et durable. Le projet comporte également une bibliothèque pour les jeunes et une station sani- taire où la population peut recevoir des soins et un soutien pour des problèmes de santé. Ces contacts mènent toujours à nouveau au dialogue entre les chrétiens et les musulmans et contribuent activement à améliorer les liens de confiance. Ce doit être une école chrétienne «En mai déjà, nous avons reçu une lettre épicée d'un haut fonctionnaire qui voulait obtenir de force une place pour ses cinq enfants dans notre école et faisait pression sur nous – notre respect envers lui lors de la rencontre à la journée d'inscription en août était proportionnel! Finalement, nous n'avons pu accueillir qu'un seul de ses enfants et nous avions peur de sa réaction. Contre toute attente, il a attribué ce résultat tout simplement à la vo- lonté de Dieu. Nous nous sommes efforcés de trouver des solutions pour ses enfants dans d'autres écoles autour de nous, mais il a décidé d'inscrire ses enfants à l'école chrétienne de l'église d'un de ses collègues, étant donné que celle-ci suit la même ligne de conduite que la nôtre - et cela bien qu'il soit musulman!» Patricia, ProRADJA' Bakan ASSALAM A Abéché, dans le nord-est du pays, AMI-p, l'organisation partenaire française de SAM global, gère l'orphelinat Bakan Assalam («lieu de paix»). Ici, les prématurés et les bébés reçoivent des soins médicaux et les orphelins sont accueillis avant d'être réintégrés

18

dans la famille élargie. De plus, de nombreuses jeunes mères avec leurs bébés reçoivent accompagnement et conseil. Dans deux clas- ses de jardin d'enfants, les garçons et filles sont préparés avec amour et professionnalisme à l'entrée à l'école obligatoire. Au travers de clubs hebdomadaires pour filles et garçons et d'une bibliothèque, Bakan Assalam a encouragé les jeunes et leur a donné accès à une bonne littérature. Ils se sont également occupés d'un groupe d'enfants de la rue qui ont reçu régulièrement des repas et qui pouvaient se défouler en jouant au football. Ousman – un petit miracle «Lorsque le petit Ousman est arrivé chez nous, il ne pesait que 1200 grammes et il allait très mal. Sa mère n'avait plus d'espoir - elle pleurait, pleurait et voulait partir rejoindre ses autres enfants afin de ne pas devoir assister à la dégradation de l'état d'Ousman. Nous l'avons encouragée à rester. Et en effet: Ousman a survécu - un petit miracle ! Malheureusement il arrive également qu'un enfant meure. Nous sommes toujours à nouveau touchés lorsque les mères n'ont pas le droit de pleurer et nous les encourageons à laisser libre cours à leurs larmes – et nous essayons de les soutenir durant ces temps dif- ficiles.» Anne-Marie, Bakan Assalam

TCHAD N DJAMENA ´ ´

ProRADJA'

Boa RADJA

130

Bénéficiaires d’offres faites par l’Eglise

670

Personnes sensibilisées grâce à des cours

2

Etudiants/Responsables en formation

PRO TCHAD RADJA’

158

Participants à des cours

140

Elèves en formation

76

Enseignants en formation

880

Consultations/Visites secteur Réhabilitation

1522

Personnes sensibilisées grâce à des cours

2

Personnes accompagnées dans leur fonction de dirigeant

ProRADJA'

BAKAN ASSALAM

TCHAD

230

Participants à des cours

50

Elèves en formation

1898

Consultations/Visites secteur Réhabilitation

N'DJAMENA

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