WEB_ALLONS 1_23_Liberté

La liberté est un grand mot. Divers aspects, dimensions et compréhensions se cachent derrière ce terme. Découvre plus...

SAM ALLONS

01 | 2023

Apporter de l’espoir Ce dont on a vraiment besoin p. 5

La liberté Une question d’origine p. 12-13

Persécution Trouver la liberté p. 11

LA LIBERTÉ

ÉDITORIAL

SOMMAIRE 02 Éditorial 04 Rencontre avec la vraie liberté

Luisa Vonarburg Ancienne responsable de la rédaction du SAM Allons

La liberté est un grand mot. Divers aspects, dimensions et compréhensions se cachent derrière ce terme. Et pour- tant nous nous intéressons à ce thème pour voir ce que la liberté peut signifier. Car nos collaboratrices et collabo- rateurs dans les pays d’engagement sont confrontés tôt ou tard à de toutes nouvelles questions sur le thème de la liberté. Ces points de vue doivent inciter à la réflexion. Le moi du passé Ce thème me préoccupait déjà en 2015. J’ai alors laissé libre cours à mes pensées dans un slam. À droite, je vous partage ces réflexions de l’époque. Sept ans plus tard, après une pandémie, pendant la guerre en Ukraine et avec de nombreuses questions ouvertes, je ne peux que souscrire à mes pensées d’alors. Bien que j’aimerais aujourd’hui re- trouver ma légèreté d’antan, je me rends compte en écri- vant ces lignes que tout n’était peut-être pas plus simple ou plus léger. Cela dépend certainement beaucoup de la perspective. Le moi de l’avenir Et alors que je partage un minuscule aperçu de mon passé, j’aimerais en faire de même pour l’avenir. Car à l’avenir, vous verrez ici un nouveau visage. Pourquoi ? Je repars. Je poursuis ma route. Je le fais avec un cœur reconnaissant : je garderai de bons souvenirs de tous les articles émou- vants, touchants et enrichissants. Nous avons eu entre les mains tant d’expériences de vie et de sagesse et avons pu ensemble nous étonner, vibrer et nous mettre à réfléchir. Nous nous rendions toujours compte que nous ne pou- vions pas faire tout cela seuls. C’est ensemble seulement que nous pouvons changer des vies. Nous avec Dieu. C’est dans ce sens que je vous souhaite plein d’inspira- tion avec ce numéro – et avec de nombreux autres à ve- nir – du SAM ALLONS.

05 À la recherche d’espoir et de perspectives

06 Mariage obligatoire 08 Quand le renoncement devient une habitude

09 Vers la liberté à travers le grillage

10 imp ACTES 11 NON SANS CONSÉ- QUENCES 12 Une question d’origine 14 Nous sommes libres – vrai- ment ?

Luisa Vonarburg

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Slam

15 JOBS 16 AU GRÉ DES ÉVÉNEMENTS 17 Actuel 18 Pouls financier

Est-ce que je me sens aussi libre que je suis, ou est-ce que je suis aussi libre que je me sens ? Qu’est-ce que nous ap- pelons liberté ? Est-ce qu’elle existe vraiment ? Commençons pas les possibilités. Quand j’en ai, j’en pro- fite. Quand je n’en ai pas, je les cherche et j’en ai besoin. Dois-je créer les possibilités, ou attendre qu’elles surgissent d’elles-mêmes ? Dois-je forcément en tirer le meilleur par- ti lorsqu’elles se présentent, ou dois-je mettre des limites ? Une opportunité manquée est-elle du passé ou une se- conde chance ? La deuxième chance n’est-elle pas aussi bonne que le pre- mière ? Peut-être que la première n’était là que pour mieux profiter de la seconde. Si je dis A, dois-je forcément conti- nuer avec B ? Ou alors est-ce que je peux dire C parce que B n’était pas bonne ? Les personnes âgées sont-elles toujours plus sages, ou ne savent-elles que ce qu’elles ont toujours su ? On me dit qu’on peut toujours apprendre de ses erreurs. Mais est-ce que je veux et peux le faire ? N’ai-je pas ou- blié quelque chose et ne suis-je pas en train de tout réap- prendre ? On dit : l’âge avant la beauté. Mais qui déter- mine la beauté et qui parle de la vieillesse ? Ces déclarations de la société devraient donc clarifier la question de la liberté, non ? Mais je me demande si cela nous aide vraiment. La société n’est qu’un status quo et je me considère comme en faisant partie. Toute petite, mais spécifique. Est-ce que je veux me dicter ma propre conduite et déterminer ma propre voie ? Croire ce que je veux et vivre comme je le veux ?

Qu’est-ce qu’un slam ? Le slam est une forme de poésie scandée, souvent ré- citée sur un fond musical. Ce terme anglais peut se traduire par « concours de poésie ». En général, des jeunes se présentent les uns après les autres avec leurs textes, écrits par eux-mêmes, et doivent les déclamer en un temps limité. Cet art est né aux États-Unis et s’est répandu dans le monde durant les années 1990.

Titre : Lever du soleil sur Pokhara, Népal. Pokhara est la ville dans laquelle nous aidons, au travers de ProEDUCATION, à ce que des enfants prennent plaisir à apprendre et aient ainsi un meilleur avenir. Photo prise par David Keller lors de son premier voyage dans le projet.

Je crois avoir trouvé le chemin de la liberté. Pas dans ce monde, pas dans des gens qui prétendent savoir ce qu’est la liberté. J’ai trouvé la liber- té en Dieu, mon Sauveur, mon Créa- teur et mon Père. J’ignore si vous le comprenez, mais prenez donc la li- berté de décider par vous-mêmes.

Libre ou non, qui le sait ? La question est de savoir ce que l’on en fait.

Luisa Vonarburg, slam

Pour des raisons de sécurité, nous ne mentionnons pas les noms de fa- mille de notre personnel à l’étranger.

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RENCONTRE AVEC LA VRAIE LIBERTÉ

soyez par amour serviteurs les uns des autres. » Dieu prend soin de vous et de moi, nous n’avons rien à faire pour cela. Mais d’un autre côté, Il aimerait que nous prenions conscience de notre responsa- bilité et que nous nous engagions pour Sa liberté dans le monde. Là où vous êtes, avec vos possibilités à vous. Car lorsque Dieu libère, c’est le début de l’existence humaine.

un homme avide d’argent avec beau- coup de choses à se reprocher et qu’il soit méprisé du peuple. Par sa ren- contre avec Jésus, Zachée comprend que l’argent ne le rend pas heureux et cause beaucoup de dégâts. Par le par- don qu’il expérimente à travers Jésus et par sa rencontre personnelle avec Lui, Zachée devient libre. L’amour de Jésus est la première expérience de vraie li- berté. Puiser dans ses ressources Si nous vivons avec Dieu, nous puisons dans Ses ressources. Par Sa liberté, nous ne manquons de rien. Si nous intério- risons les promesses de Dieu dans la Bible, la confiance que Dieu pourvoit indépendamment de nos circonstances grandit. Il est là également lorsque nous ne sommes pas en vacances. Et lorsque nous échouons ou ne sommes pas en bonne santé. Il connaît notre vide inté- rieur, nos craintes les plus profondes, nos désirs et nos aspirations. Appelés à la liberté Jésus devait être l’homme le plus libre. Il ne s’est même pas accroché à sa vie : Il l’a donnée pour nous. Jésus nous li- bère de et nous libère pour ! Ainsi, Paul écrit dans Galates 5.1a : « C’est pour la liberté que Christ nous a affranchis ! », puis au verset 13 : « Frères et sœurs, c’est à la liberté que vous avez été ap- pelés ! Seulement, ne faites pas de cette liberté un prétexte pour suivre les désirs de votre nature propre. Au contraire,

La liberté est un terme omnipré- sent dans notre société. Ainsi, des fournisseurs de réseaux mobiles font de la publicité pour des abon- nements bon marché, grâce aux- quels on a toute la liberté par un accès illimité à leurs services. Des agences de voyage montrent des images de plages avec des titres comme « Adieu bureau, bonjour la vie ! ». À en croire cette publi- cité, chaque adulte bénéficie de quatre ou cinq semaines de liber- té par année. Il doit y avoir autre chose ! Dans la Bible, nous trouvons une pers- pective différente : Dieu offre la liberté. Dès le début, Il place les hommes dans le paradis qu’il a créé et leur donne le pou- voir de régner sur toutes Ses créatures (Genèse 1.26). Il leur laisse la liberté de prendre des responsabilités, il leur fait confiance. Et même si les hommes passent à côté des possibilités qui leur sont offertes, Dieu reste fidèlement à leurs côtés. Dans l’Ancien Testament, l’un des exemples est le peuple d’Israël : Dieu le libère de l’esclavage, ce qui est devenu pour les générations suivantes un élément central de leur identité : « Dieu nous a libérés. Il fait de grandes choses et est toujours là pour nous. » Nous avons un exemple dans le Nou- veau Testament, avec le collecteur d’im- pôts Zachée (Luc 9). Jésus s’invite chez lui pour le repas, bien que Zachée soit

Annina Del Grande Collaboratrice communication

Annina Del Grande a commencé son tra- vail chez nous durant janvier. Elle renforce l’équipe communication à 40%, surtout dans le domaine des réseaux sociaux. Info

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À LA RECHERCHE D’ESPOIR ET DE PERSPECTIVES

La tâche de SAM global Les Népalais et Népalaises sont confrontés à la tension liée au fait qu’il semble y avoir de meilleures perspectives à l’étran- ger. Chez SAM global, nous devons trouver un moyen de gé- rer cette tension. Nous voulons le faire à différents niveaux et de manière globale. Par notre relation personnelle avec Dieu et nos expériences en tant qu’organisation, nous voulons sou- tenir ceux et celles qui en ont besoin, en paroles et en actes. Nous voulons leur faire connaître notre espoir, tout en leur offrant des perspectives dans leur pays. Car notre mission « des formations qui changent les vies » semble être d’actua- lité au Népal. Notre nouvelle orientation B4T (Business for Transformation) ouvre également de nouvelles possibilités. Nous sommes reconnaissants à Dieu de nous avoir promis : « Je t’instruirai et te montrerai la voie que tu dois suivre ; je te conseillerai, j’aurai le regard sur toi. » (Psaume 32.8) Nous voulons pouvoir toujours reconnaître les bons che- mins et y marcher.

Dans le cadre de notre travail, nous sommes sans cesse confrontés à des situations tristes et indignes. Lors de mon dernier voyage dans les collines reculées du Népal, l’exode des jeunes des villages a de nou- veau attiré mon attention. Souvent, ils ne voient au- cune perspective d’avenir dans leur pays d’origine. L’omniprésence des smartphones, qui sont parvenus jusqu’aux endroits les plus reculés de notre planète, permet aujourd’hui à chacun de jeter en un instant et presque à tout moment un coup d’œil sur la vie apparemment glamour d’autres per- sonnes, ailleurs dans le monde. Si loin, et pourtant si proches. Cela fait rêver. Pourquoi ne pas se lancer dans cette aventure quand on est jeune et plein d’énergie ? Les choses ne peuvent que s’améliorer. D’autres l’ont déjà fait. C’est du moins ce qu’on peut lire sur les réseaux sociaux, dans les récits de ceux qui reviennent ou des visiteurs. Il n’est donc pas étonnant que l’attraction vers la ville ou l’étranger soit énorme. Au Népal en particulier, on a l’impression de perdre toute une généra- tion de personnes compétentes au profit des pays du Golfe et autres. C’est une fuite des cerveaux : les jeunes bien for- més quittent leur pays à la recherche d’espoir et de perspec- tives pour eux et leurs familles. Les personnes âgées ou très jeunes sont souvent majoritaires dans les villages. En toute honnêteté, comment me comporterais-je si j’étais dans cette situation ? N’essaierais-je pas d’aller « faire for- tune » ailleurs ? Dans la discussion avec de jeunes Népalais, leur dilemme entre la tentation d’émigrer et leur responsa- bilité dans le pays apparaît clairement. S’ils avaient de l’es- poir et des perspectives dans leur pays d’origine, ils y reste- raient. La santé, l’éducation et les revenus semblent figurer en tête de liste de leurs priorités.

David Keller Responsable de pays pour l’Asie, B4T, RPr & événements

MARIAGE OBL

tiens du même groupe ethnique sont venus s’occuper des deux morts. Les femmes se sont retrouvées seules avec treize enfants âgés de quatre mois à seize ans. Personne n’est venu pour la visite funéraire habituelle. Très vite, les deux veuves ont subi des pressions pour qu’elles reviennent à leur ancienne reli- gion. Si elles ne le faisaient pas, elles ne seraient pas soutenues. Un oncle voulait même leur enlever le seul grand champ qu’elles cultivaient, l’affaire a dû être portée devant les autorités. Les femmes ont obtenu gain de cause et ont pu gar- der le champ. Par la suite, les enfants des veuves ont soutenu cet oncle lors- qu’il était gravement malade. Il a main- tenant une attitude positive envers eux et leur foi. Normalement, une veuve en âge d’avoir des enfants doit se remarier, car laisser passer les années de fertilité est un pé- ché dans l’islam. Pour ces femmes, cela signifie également que leurs enfants sont placés dans les familles du côté pater- nel. Ils y sont généralement désavan- tagés et maltraités. Ainsi, par amour pour eux, de nombreuses veuves pré- fèrent rester seules. La « rivale » se se- rait volontiers remariée. Elle a regar- dé autour d’elle dans le petit groupe d’hommes chrétiens, mais n’a trouvé

personne qui lui convienne. Elle ne vou- lait épouser qu’un chrétien, qui aurait alors accepté les enfants. Elle a donc décidé de rester seule. Solidaires plutôt que soli- taires Aujourd’hui, Aché et sa « rivale » sont les meilleures amies du monde. Elles se soutiennent mutuellement et peuvent subvenir à leurs besoins et à ceux de leurs enfants sans dépendre de leurs proches et sans subir de pressions. Les voisins et leur entourage les respectent : ils se rendent compte que ces veuves ne sont pas maudites, mais bénies. En effet, dans de nombreux groupes ethniques, on croit que quelqu’un de pauvre ou de veuf est maudit. Cette malédiction peut être transmise, on évite donc aussi de rendre visite à de telles personnes. SAM global soutient ces femmes et prend en charge les frais de scolarité et de for- mation des enfants. « Pour des veuves dignes » Le nord du Cameroun compte plu- sieurs centaines de veuves (musul- manes et chrétiennes) dont les maris ont été tués par des extrémistes. Sou- vent, leurs fermes ont également été in-

Aché (nom changé) avait six en- fants quand son mari a décidé de prendre une deuxième épouse. Elle a ainsi subi le sort de nom- breuses femmes de son ethnie, avec l’arrivée de celle qu’on ap- pelle « la rivale ». Mais lorsque le mari est mort, l’inattendu s’est pro- duit. La « rivale » avait eu trois enfants. Après quelque temps, leur mari avait changé. Il ne buvait plus d’alcool, était plus patient et s’entendait mieux avec ses voisins. Un soir, il avait raconté à ses épouses la raison de ces changements : il était devenu chrétien. Il leur a lais- sé la liberté de rester ou de partir, car elles risquaient d’être rejetées par leurs familles et même persécutées. Les deux femmes ont décidé de rester. Par amour pour les en- fants Quelque temps plus tard, leur mari et un ami ont été assassinés par des extré- mistes alors qu’ils rentraient chez eux, car le fait qu’ils soit devenu chrétien n’était pas passé inaperçu. Dans la fa- mille élargie, personne n’a voulu l’en- terrer. Finalement, quelques rares chré-

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LIGATOIRE

cendiées, laissant les veuves sans res- sources. L’église leur a apporté une aide d’urgence (notamment grâce aux fonds de Barnabas Found ou de SAM global). Certaines des victimes sont traumati- sées. D’une manière générale, il est dif- ficile pour les veuves de subvenir aux besoins de leur famille, et encore plus de payer les frais de scolarité de leurs enfants. Elles se sentent souvent aban- données.

L’association « Rings of Hope », basée en Suisse, a lancé avec succès un pro- jet parmi les veuves du Nigeria. L’ob- jectif est de les mettre en réseau : elles se rencontrent en petits groupes, étu- dient la Parole de Dieu et échangent. Cela les encourage beaucoup, car elles se rendent compte qu’elles ne sont pas seules et que d’autres ont les mêmes soucis. Cela les aide à assimiler ce

qu’elles ont vécu. Dans un deuxième temps, grâce à une formation et une pe- tite aide de départ, elles sont encoura- gées à lancer des projets afin de générer un revenu régulier. Il peut s’agir d’une entreprise individuelle ou de quelques femmes qui s’associent.

Helen M. Sage-femme et prévention santé Tchad

On attend de chaque femme qu’elle se marie. Selon le groupe ethnique ou la religion, les parents cherchent un conjoint approprié. Plus la fille est jeune, plus le consentement « volontaire » est attendu. Il arrive régulièrement que des hommes plus âgés (autour de 50-60 ans) épousent une jeune fille (16-18 ans). Ils sont ainsi sûrs d’être pris en charge dans leur vieillesse, avec leurs infirmités. Parmi les jeunes chrétiens, il y a de plus en plus de « mariages d’amour », mais souvent, le prix de la dot rend le mariage difficile. Selon la coutume du groupe ethnique, il est presque impossible de se marier « légalement ». Pour obtenir l’autorisation des parents de la jeune fille et donc l’acte de mariage, il faut souvent avoir payé la totalité de la dot. Sans dossier de mariage, il n’y a pas de cérémonie à l’église. Un dilemme pour les jeunes couples qui souhaitent le faire ! Ce problème suscite toujours des discus- sions au sein des familles et des responsables d’églises... Sur le même thème

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QUAND LE RENONCEMENT DEVIENT une habitude

sentir plus à l’aise. Et je suis aussi deve- nue plus habile pour nouer le foulard traditionnel sur la tête. Comme on achète soi-même le tissu de ses habits et qu’on dessine ses propres vêtements, on peut quand même déve- lopper son propre style. Le mieux est d’apporter un modèle/échantillon à la couturière ou au couturier pour que tout s’accorde. Avec le temps, j’ai trou- vé du plaisir à porter des habits faits

sur mesure et aussi d’essayer des nou- veautés. Les gens appréciaient beau- coup qu’on les rejoigne dans leur tra- dition vestimentaire. C’était un signe visible d’adaptation à leur culture, ce qu’ils exprimaient en faisant des com- pliments. Règles volontaires Un renoncement agréable a été le re- noncement à beaucoup de règles. Sou- vent les lois sur la circulation routière en Guinée sont moins contraignantes ou différentes que dans le pays d’ori- gine. Par exemple on pouvait éviter les trous dans le goudron de la manière qu’on voulait. Simplement, pour croiser un autre véhicule il fallait être du côté droit de la route. L’obligation de por- ter la ceinture de sécurité n’était valable que pour les deux personnes de devant. On peut dire que personne en Guinée n’a de siège pour enfants, sans parler d’une obligation de les utiliser. Nous avons donc pris la liberté de choisir si nous voulions suivre les règles suisses pour des raisons de sécurité ou si nous voulions profiter de telle ou telle liberté.

Le mot « renoncement » a une connotation un peu négative et probablement qu’on entend aussi « douleur » ou « restriction » quand on doit se passer de quelque chose d’habituel. Durant notre séjour de neuf ans en Gui- née, nous avons renoncé à beau- coup de choses. En y réfléchissant, j’ai réalisé qu’au travers du renon- cement, plusieurs opportunités se sont ouvertes et qu’une nouvelle li- berté en a découlé. Un grand renoncement a été la sécu- rité. En tant que collaborateurs trans- culturels, on renonce aux protections, assurances et à la sécurité en général. Souvent, on doit trouver son propre chemin, par exemple pour ce qui est des questions médicales. Nous avons remarqué que nous devenions beau- coup plus dépendants de Dieu : de Sa protection et de Ses soins. Du sur mesure dans la vie de tous les jours Les codes vestimentaires sont très diffé- rents de ce qui se fait en Occident. Dans notre maison guinéenne, je portais sou- vent des pantalons trois-quarts. Si je quittais mes murs, il fallait que je porte un complet jupe-chemise ou une jupe jusqu’aux chevilles avec un foulard sur la tête. Sur le choix de la partie du haut, il y avait beaucoup plus de liberté que sur le genou couvert. C’était un grand changement pour moi car je porte plus volontiers des pantalons que des robes ou des jupes. Une fois, j’ai visité mon amie en portant une jupe qui n’allait que jusqu’au milieu du tibia. Personne dans l’assistance n’a dit un mot à ce su- jet. Mais la fois suivante où j’ai visité cette amie avec une jupe plus longue, elle a dit : « comme ça c’est bien ! » Les attentes étaient très claires. Au début, je trouvais cela difficile et contraignant, mais avec le temps, j’ai commencé à me

Michelle Vögeli Ancienne collabora- trice, 9 ans en Guinée

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« Il est vendredi soir : Fabio rentre en ville depuis son travail dans les champs. Sa bourse est pleine à craquer. Il n’arrive même pas jusqu’à la maison, car en chemin, il voit un bar qui l’invite à s’arrêter pour boire un verre. Mais le premier est suivi d’un deuxième, puis d’un troisième. Fabio se retrouve couché dans un couloir, il ne sait plus où il se trouve, mais cela lui est égal. Dans la grisaille matinale, il se traîne péniblement jusqu’à la maison. Sa mère n’est pas contente du tout, mais elle le laisse tranquille et il passe encore quelques heures dans un coin où l’attendait un hamac. Quelques jours plus tard, en fin d’après-midi, Fabio est de nouveau attiré par un bar. Cette fois, il invite quelques amis, tous boivent, tous rigolent, mais lorsqu’il s’agit de payer, il ne reste plus que Fabio, ses amis se sont tous éclipsés. Il est déjà tard dans la nuit. Le jeune homme s’endort quelque part sous un toit. Il se sent misérable, trompé. Sa bourse est presque vide. Où ce style de vie va-t-il bien le mener ? Boire sa liberté l’a rendu esclave de l’alcool. » VERS LA LIBERTÉ À TRAVERS LE GRILLAGE

Fabio n’avait que 15 ans lorsque tout a commencé. Il aidait son père dans une plantation de canne à sucre. Le soir, il a commencé à boire de la liqueur fraîche, dont il est rapidement devenu dépen- dant. Il lui en fallait toujours plus. Au fil des années, il y a perdu son argent et sa santé. Un tournant s’est produit quand il avait 26 ans. J’avais acheté du terrain, et quelques hommes, dont Fabio, m’ont aidé à ériger une clôture. Après trois semaines, nous avions construit plus de 2 000 mètres de barrières. Tous ont reçu leur salaire. J’ai demandé à Fabio s’il accepterait de continuer à travail- ler pour moi. Cette question l’a sur- pris, mais sur le conseil de sa mère, il a accepté mon offre. Pour lui, une chose était claire : s’il devait travailler chez un pasteur, son style de vie d’alcoolique n’était pas adapté. Il a donc décidé d’ar- rêter de boire. Il m’a observé, ma fa- çon de travailler, de me comporter et ce que je disais aux gens. Les paroles de la Bible ne l’ont pas laissé de marbre, par exemple le passage de Jean 8.31-32 : « Si vous demeurez dans ma parole,

vous êtes vraiment mes disciples, vous connaîtrez la vérité et la vérité vous rendra libres. » Je lui ai expliqué que Dieu avait tout créé, même les humains. Tout cela a rendu Fabio perplexe : « Si j’ai été créé, ou si j’ai reçu la vie de Jé- sus et pour Jésus, alors oui, il est clair que ma vie a besoin d’une conversion : je ne vis plus pour moi, mais pour Jé- sus-Christ. Il veut me conduire vers la vraie liberté. » Aujourd’hui, neuf ans plus tard, Fabio n’est plus dépendant de l’alcool. Sa vie a été transformée. Avant, il était anal- phabète, aujourd’hui il sait lire. Il avait la réputation de mener une vie de dé- bauche, aujourd’hui il est respecté et apprécié. Il travaille dans le pro- jet ProSERTÃO, qui vise à amélio- rer les sols agricoles des villages de l’intérieur, creuser des puits et instal- ler des conduites d’eau. Fabio fait par- tie des responsables d’une communauté évangélique et assume la responsabili- té d’une église de maison dans la ré- gion du Sertão.

Martin B. Soutien aux églises, ProSERTÃO Brésil

JOBS

Nos postes vacants, aussi diversifiés que vous. Vous êtes à la recherche de nouveaux défis ? Chez SAM global, vous trouverez du travail passionnant et qui donne du sens dans toute une variété de domaines et de pays. Collaborateur/trice interculturel/le en Guinée (long terme) En collaboration avec notre église partenaire, aimeriez-vous aider notre équipe d’expatriés et de collaborateurs locaux à former des gens pour qu’ils puissent aller à la rencontre de leurs semblables de confession musulmane, de manière constructive et aimante ? Vous avez terminé votre formation professionnelle ou vos études ? Vous êtes prêt/e à apprendre au moins les bases de la langue locale ? Alors servez-vous de vos talents et votre expérience en tant que formateur/trice interculturel/le et coach d’autres chrétiens, planifiez des formations et organisez la collaboration avec les églises locales. Interpellé/e ? Nous nous réjouissons de recevoir votre candidature en tant que formateur/trice interculturel/le !

Artisan/e ou responsable d’équipe en Guinée (court ou long terme) Nous cher- chons des professionnels/les : si l’habileté manuelle et la flexibilité font partie de vos points forts et que vous souhaitez avoir un aperçu du travail interculturel, ce poste est peut-être exactement ce qu’il vous faut ! En tant qu’artisan/e qualifié/e (par exemple dans le domaine de la construction, de la mécanique ou du bois), vous sou- tenez nos équipes dans les écoles professionnelles, pour la formation théorique et pratique des apprentis locaux.

Enseignant/e d’anglais au Cambodge (court terme) Tu aimes parler l’anglais et tu te débrouilles plutôt bien ? Tu as peut-être déjà enseigné des langues étrangères ? Alors prends contact avec nous ! Les adolescents et jeunes adultes de Lighthouse Battambang au Cambodge se réjouissent de te voir enseigner dès cet été pour une année ou plus.

Rien trouvé ? Mais nous en avons d’autres… parcourez nos postes vacants sur notre site internet fr.sam-global.org, vous y trouverez d’autres offres d’emplois.

Menuisier/ère, charpentier/ère au Sri Lanka (court terme) Tu as une formation de menuisier/ère ou de charpentier/ère, tu parles anglais et tu aimes mener une équipe ? Tu veux relever un nou- veau défi utile ? Alors tu es la personne idéale pour soutenir l’équipe de l’école professionnelle au Sri Lanka pen- dant trois à douze mois. En tant que spécialiste formé/e, tu accompagneras et encourageras les apprentis. Une équipe très cool t’attend dans un endroit magnifique au bord de la mer !

Personne de contact en contexte musulman au Tchad (long terme) Vous avez la culture africaine à cœur et vous aimeriez soutenir une équipe locale dans un travail transculturel ? Vous visiterez et accompagnerez des personnes chez elles, à l’hôpital ou en prison. Vous dirigerez également un groupe de inté- ressés par ce travail. Vous avez terminé votre formation professionnelle ou vos études et vous avez de la facilité à travailler de manière indépendante. Vous avez l’esprit d’initiative, une personnalité communicative et vous vou- lez servir la population d’une manière pratique ? Un travail avec beaucoup d’indépendance et une grande liberté de création et une expérience internationale inoubliable vous attendent.

Au pair au Sri Lanka (court terme) Tu aimes les enfants, les accompagner et les encourager, et parfois les rappeler à l’ordre, leur transmettre ton savoir et les soutenir dans leurs devoirs et à l’école ? Et tu es également ouvert/e aux tâches ménagères ? Alors c’est toi que nous cherchons ! Au Sri Lanka, une famille de six personnes attend de te rencontrer et se réjouirait de ta candidature (dès que possible) !

AU GRÉ DES ÉVÉNEMENTS

Suisse Tobias G. travaille depuis novembre 2022 dans le secteur de la communica- tion. Annina D. a aussi rejoint l’équipe en février 2023. Ils se présentent : Chère lectrice, cher lecteur, Vous découvrez ici un nouveau visage. Depuis novembre de l’année dernière, j’ai le plaisir de soutenir l’équipe de SAM global en tant que collaborateur spécialisé dans le domaine de la com- munication. La foi commune et le bon esprit d’équipe contribuent largement au plaisir et à l’honneur que j’ai d’être ici. J’ai de l’expérience en tant que ré- dacteur de discours, professeur et jour- naliste, que ce soit en tant qu’indépen- dant ou en tant qu’employé. Je mets volontiers ma passion pour la rédac- tion, l’édition et l’analyse de textes au service de la conception du contenu de SAM Allons, des mailings et d’autres publications. Je me réjouis également de recevoir vos souhaits, vos sugges- tions, vos compliments et vos critiques à tout moment. J’ai étudié la rhétorique générale et les sciences politiques dans le sud de l’Al- lemagne (Tübingen/Bade-Wurtemberg). J’aime particulièrement passer mon temps libre à faire des excursions dans la nature, où je m’émerveille toujours de la grandeur et de la diversité des œuvres de Dieu. Bonjour tout le monde ! Comme un environnement in- ternational me fascine, je suis devenue hôtesse de l’air. Parce que j’aime ce qui a du sens, j’ai étudié au séminaire théologique et diaconal d’Aarau. Et qu’est-ce que je fais quand je veux allier l’horizon in- ternational et le ciel de Dieu ? Bien sûr, je débarque à SAM global : internatio- nal, utile et céleste. SAM global est mon nouvel employeur depuis février. Je suis venue renforcer l’équipe de communication de la base au pays, à 40%.

Ce qui me réjouit le plus, c’est d’être en contact avec de nombreuses personnes et projets passionnants en Suisse et à l’étranger et d’en parler. J’habite à Winterthour Seen avec mon mari et nos deux enfants. Ces dix der- nières années, j’y ai travaillé comme diaconesse dans la paroisse réformée. Outre la lecture et l’écriture, j’aime faire de la musique et m’évader à la mon- tagne ou à la plage : là où le ciel est bleu. À bientôt ! Nous sommes heureux de ces renforts et souhaitons à Tobias et Annina un bon début chez SAM global. Sri Lanka Aldo, Rahel R. et leurs trois enfants ont passé les trois dernières années au Sri Lanka, après un engagement de six ans au Cameroun avec SAM global. Tous deux se sont investis de tout cœur dans le CCS, l’école profession- nelle au Sri Lanka, et ont fait preuve d’un très grand engagement. Au cours des trois dernières années, ils ont vécu de nombreuses situations difficiles et ont souvent dû faire preuve de beau- coup de persévérance et d’énergie. Il y a quelques semaines, pour diverses rai- sons, ils sont brusquement rentrés en Suisse, un peu plus tôt que prévu. Aldo prévoit un nouvel engagement court terme au Cameroun en janvier, afin d’y poursuivre un projet de construction.

Ils quitteront SAM global à la fin du mois de février 2023. Nous remercions de tout cœur la famille R. pour son engagement et lui souhai- tons une bonne installation en Suisse. En séjour au pays Fabienne Sch. sera en Suisse du 10.03 au 19.04.2023. Elle a décidé de pro- longer son engagement en Guinée. Son contrat MIDI devient donc un contrat MAXI. Nous sommes très heureux que Fabienne ait décidé de continuer son travail à ProTIM Nord et nous lui sou- haitons des années bénies en Guinée.

Blick in die mit SAM global und SAHEL LIFE 29. Juli – 5. August 2023 – Sulzberg (Allgäu)

Zur Ruhe kommen | Action & Fun für Kids | Spiel, Spass, Sport | Weitblick in die Welt | Packende bibl. Inputs Gästehaus: In traumhafter Lage, 934m hoch an der Sonnenseite des Rottachsees erwartet dich das Gästehaus «AllgäuWeite». Es ist zentral und doch ruhig gelegen. Das Küchenteam verwöhnt dich mit abwechslungsreichen Speisen aus heimischer Produktion. Umgebung & Freizeitaktivitäten: Das Allgäu bietet für jeden etwas. Schon allein die Landschaft mit

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Brésil (Beatrice R.) ProVIDA

Burkina Faso (Andreas Z.)

Népal (David K.) Voyages dans l’Himalaya J’ai enfin pu visiter une région de l’Hima- laya dans mon rôle de responsable pays pour l’Asie. Il s’agissait tout d’abord de faire connaissance avec le pays, le pro- gramme ProEDUCATION qui a été lan- cé et les collaborateurs locaux, et de procéder aux premières évaluations de projet. J’ai été très heureux de constater qu’il existe un grand besoin et une forte demande pour les formations adaptées aux enfants proposées par ProEDUCA- TION pour les enseignantes de mater- nelle dans la région choisie. Ainsi, le grand défi ne semble pas être de trou- ver des étudiants pour les formations continues, mais plutôt des collabora- teurs qualifiés. Dans le cadre de notre projet, nous avons malheureusement aussi constaté ce qui nuit à l’ensemble du Népal et à son économie : la « fuite des cerveaux », l’exode de la main-d’œuvre qualifiée. Deux de nos responsables po- tentiels ont trouvé un emploi à l’étran- ger et sont partis. Mais nous sommes heureux de continuer à travailler avec notre organisation partenaire. J’ai également pu visiter plusieurs autres organisations et projets, toujours avec la pensée suivante : « Seigneur, où veux-Tu que nous nous engagions ? » Je suis im- patient de voir ce qu’Il nous réserve en- core cette année au Népal. J’ai ensuite pu visiter nos projets indiens ProEQUIP dans la région de l’Hima-

Pierre Mano est responsable du dépar- tement de développement Tin Naabi de notre église partenaire EE/SIM. Il a déjà mis en œuvre plusieurs projets d’aide et de développement cofinancés par SAM global. Par exemple, les « jar- dins de survie » pour les pasteurs dé- placés ou la gestion du fonds pour les crédits de démarrage pour les activités génératrices de revenus pour les inter- venants transculturels et autres petits entrepreneurs. Nous félicitons Pierre pour la médaille qu’il a reçue récemment ! Le lauréat écrit :

Dans le Allons 3.22, nous avons évo- qué les 20 ans de ProVIDA, sa natio- nalisation progressive et le transfert de l’entière responsabilité à l’équipe bré- silienne à la fin 2022. Des entretiens de coaching réguliers ont eu lieu ces derniers mois et le transfert a eu lieu comme prévu à la fin de l’année. Le pro- chain Allons-rapport annuel contiendra encore un article sur ProVIDA. Ensuite, nous ne ferons plus de rapport officiel, même si des contacts seront maintenus. L’équipe ProVIDA poursuivra le tra- vail de nouvelle église dans le bidon- ville de Jurunas et prévoit en outre de faire connaître et d’introduire le travail d’Atoaçao Global (un programme ex- trascolaire de transmission de valeurs et de compétences chrétiennes) dans d’autres églises. http://www.atuacao- global.org.br/. Nous sommes très heu- reux que l’équipe ProVIDA souhaite poursuivre son travail et lui souhaitons la direction et la bénédiction de Dieu pour l’avenir. Sri Lanka (Andreas Z.)

Cher partenaire, Une citation populaire dit : « Ce que vous faites crie plus fort que ce que vous dites. »

En effet, grâce à votre soutien multi- forme, nous avons pu mener des ac- tions dans l’intérêt des populations. Cela a été officiellement reconnu par le gouvernement burkinabé et s’est tra- duit par une décoration (Chevalier de l’ordre de l’étalon) le 11 décembre 2022 à Fada N’Gourma, par le gouverneur de la région de l’Est. Cette distinction honorifique est le fruit de vos inlas- sables efforts. Elle nous conforte dans la voie que nous avons choisie, celle de communiquer l’amour de Dieu à tous, en soutenant les populations en détresse pour un développement inté- gral et durable. Elle nous donne en- core plus de courage et d’engagement pour le chemin qui reste à parcourir. Je porte la médaille au nom de tous nos partenaires, car un seul doigt ne peut ramasser la farine. C’est aussi votre mé- daille. J’ai eu la grâce de Dieu d’être au premier rang des acteurs sur le ter- rain au Burkina Faso, et j’en suis re- connaissant. Que Dieu, en Jésus-Christ, vous bénisse au-delà de vos attentes. Recevez nos

Dans le cadre de la campagne de dons pour les personnes qui souffrent particulièrement du renchérissement, l’équipe CCS a pu apporter son aide en col-

laboration avec une organisation parte- naire locale. Le Sri Lanka, autrefois une île de vacances, est plongé depuis envi- ron deux ans dans une profonde crise économique. La population d’un petit village non loin de Trincomalee en su- bit les conséquences de manière excep- tionnellement forte. Ainsi, le bâtiment scolaire aurait depuis longtemps be- soin d’une rénovation. Suite à une de- mande, les formateurs et les apprentis de l’école professionnelle se sont mis au travail et ont aidé l’école à retrou- ver une nouvelle vie. Le toit a été entiè- rement rénové, quelques murs ont été rénovés et tout a été fraîchement crépi et peint. Lors de la joyeuse fête d’inau- guration, de nombreux enfants et pa- rents du quartier se sont réunis pour se réjouir de la réussite de ce travail et re- mercier toutes les personnes engagées.

laya et dans le nord de l’In- de et me faire une idée plus claire de ce que SAM global avait déjà commencé avant mon arrivée. Avec notre or- ganisation partenaire à Del- hi, nous voulons continuer à nous investir dans la for- mation des responsables d’églises et dans des projets destinés aux personnes dans le besoin dans les immenses bidonvilles et villages. Avec notre deuxième orga- nisation partenaire en Inde, l’école biblique dans l’Hima- laya, nous continuons à mi- ser sur la multiplication et nous continuons donc la collaboration avec la FEG Suisse.

sincères et profonds remer- ciements. Fraternellement, Pierre Mano

Peter Röthlisberger Co-responsable des finances

POULS FINANCIER

C’est avec reconnaissance que nous jetons un regard sur une année mouvementée. Nous pensons aux personnes qui ont donné de leur temps, de leur cœur et de leur

argent pour aider des gens dans le besoin dans nos pays d’engagement. Ainsi, les entrées provenant des dons et des legs ont été supérieures de 5% à celles de l’année précédente. Cela s’explique notamment par deux héritages importants qui ont re- présenté à eux seuls environ 10% de ce chiffre. Nous avons ainsi disposé de suffisamment de moyens pour lancer de nou- velles initiatives et réagir à court terme, en collaboration avec nos organisations partenaires, aux besoins urgents. Malgré les nombreux changements, les dons individuels pour les projets ainsi que le soutien de nos collaborateurs et colla- boratrices sont restés au même niveau que l’année précédente. Il convient de mentionner en particulier la campagne d’aide d’urgence pour le renchérissement et le projet de radiologie au centre de santé de ProESPOIR. Dans le domaine des dons non affectés, nous avons certes enregistré une baisse d’environ 90 000 CHF de dons individuels par rapport à l’année pré- cédente, mais celle-ci a pu être compensée par les legs importants. Au total, 93% de l’objectif de dons de près de 4 millions CHF ont été récoltés. Bien qu’au moment de l’établissement du rapport, les décomptes des projets fassent encore défaut, nous pouvons d’ores et déjà affirmer que nous pouvons clôturer l’année 2022 de manière positive.* Cela s’explique notamment par des dépenses moins élevées que prévu dans le cadre de la remise du projet ActionVIVRE Nord à des partenaires locaux et dans plusieurs autres projets, ainsi que par des fonds can- tonaux et étatiques supplémentaires pour des projets en Guinée et au Népal. Nous profitons de cette occasion pour vous remercier chaleureusement de votre précieux soutien au cours de l’année écou- lée et tout particulièrement notre Père céleste pour Sa fidèle provision. C’est Lui qui nous permet d’accomplir notre mission en toute liberté dans de nombreux pays. Nous sommes convaincus qu’Il ouvrira à nouveau des portes en 2023 pour que les gens puissent vivre dans la dignité et la liberté. IMPORTANT : Nous serions reconnaissants à nos donateurs et donatrices de ne pas modifier le champ « informations complémentaires » dans l’e-banking lors de leur don avec un bulletin de versement QR. Les modifications manuelles ou les remarques supplémentaires qui y sont apportées peuvent malheureusement entraîner des erreurs dans la comptabilité des dons. Si vous souhaitez recevoir une facture QR pour un projet ou une personne en particulier, n’hésitez pas à vous mani- fester chez finance@sam-global.org. Un grand merci !

But 3’960’000

Entrées 3’700’000

Dons Merci pour votre générosité. Pour faire un don avec Twint (Suisse), scannez le code QR dans l’application Twint.

But 2’970’000

Entrées 2’370’000

But 1’980’000

Entrées 1’340’000

But 990’000

Entrées 680’000

1 er trimestre

2 ème trimestre

3 ème trimestre

4 ème trimestre

Les dépenses effectives sont inférieures à l'objectif initial des dons, mentionné ici. C'est pourquoi nous pouvons clôturer positivement, malgré une légère différence du côté des recettes. *

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RÉSERVEZ LA DATE

IMPRESSUM Rédaction Luisa Vonarburg Graphisme Luisa Vonarburg, Albert Zimmerli und Robert Steiner Impression Jordi SA, Belp Traduction A. Bolliger, C. Dentan, M. Deriaz, R. Gindroz, J-P. Habegger, J. Klinger, C. Reifsteck Siège central SAM global, Wolfensbergstrasse 47, CH-8400 Winterthur Tél +41(0)52 269 04 69 IBAN : CH58 0900 0000 8400 1706 5 BIC : POFICHBEXXX Secrétariat romand SAM global, Impasse de Grangery 1, CH-1673 Ecublens Tél +41(0)24 420 33 23 Tél portable : + 41(0)76 565 81 20 ecublens@sam-global.org www.sam-global.org/fr Diffusion du SAM Allons 2 300 exemplaires / 4x par année Banques d’images Archives de SAM global p. 20 unsplash.com / DESIGNECOLOGIST Belgique SAM global, Rue Chapelle Emmanuel

Fête de à St-Légier

26.08.2023

NOUS SUIVRE @samglobal.org_fr SAM global est une organisation sans but lucratif, fondée en 1889. Avec de nombreux collaborateurs européens et locaux, SAM global fournit un travail de développement durable dans onze pays : Angola, Brésil, Burkina Faso, Cambodge, Ca- meroun, Chine, Guinée, Inde, Né- pal, Sri Lanka et Tchad. SAM glo- bal travaille dans le monde entier en collaboration avec des églises pro- testantes-évangéliques, des orga- nisations partenaires locales et des œuvres de bienfaisance. De nom- breux bénévoles s’engagent aussi pour ce travail.

SAM signifie Serve And Multiply (servir et multiplier) : nous désirons servir des gens de différentes cultures et religions dans leur intégralité, se- lon l’exemple que nous a laissé Jé- sus-Christ, afin qu’ils puissent faire l’expérience pratique de l’amour de Dieu, et la partager avec d’autres. Le siège principal se trouve à Winter- thour (Suisse). Il existe des représen- tations de SAM global à Ecublens/ FR (Suisse), en France et en Belgique.

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8, BE-1435 Hevillers Tél +32(0)1 065 92 92

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Prochaine édition en mai :

Code d'honneur Ehrenkodex

Frères et sœurs, c’est à la liberté que vous avez été appelés. Seulement, ne faites pas de cette liberté un prétexte pour suivre les désirs de votre nature propre. Au contraire,

soyez par amour serviteurs les uns des autres.

Galates 5.13

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