WEB_NEU_Allons 2-2020

SERVE AND MULTIPLY 2/2020 A M S g l o b a l Aons

Rapport Annuel

2019

SOMMAIRE Qui nous sommes 2019 en chiffres Mots du comité Mot de la direction Mouvements du personnel Amérique du Sud Afrique Asie ProCONNECT Temps forts de la base au pays Nous aider activement Postes vacants

QUI NOUS SOMMES – SAM GLOBAL SAM global est une organisation chrétienne suisse à but non lucratif, fondée en 1889. Grâce à de nombreux collaborateurs européens et locaux, SAM global s’investit dans onze pays pour un travail de développement durable. De plus, l’organisation s’engage aussi en Suisse, parmi les migrants. SAM global est une organisation d’utilité publique. En plus du siège principal en Suisse allemande, une représentation existe en Romandie et SAM global France et SAM global Belgique sont des par- tenaires en francophonie. Le travail international est en majeure partie financé par des dons privés. SAM global a signé le Code d’honneur. Son label de qualité engage les signataires à gérer leurs dons de manière responsable, ce qui est contrôlé et réévalué régulièrement. VISION Des formations qui changent les vies Nous voulons ouvrir aux populations locales la porte vers une vie meilleure et plus autonome, grâce à la formation de base et professionnelle et à la transmission de connaissances dans les domaines de la médecine, la théologie et l’agronomie. mission SAM signifie S erve A nd M ultiply – servir et multiplier : nous désirons servir (serve) des gens de dif- férentes cultures et religions dans leur entier, selon le modèle de Jésus-Christ, afin qu’ils puissent expérimenter l’amour de Dieu de manière concrète et le partager à leur tour avec d’autres (multiply). PAyS D’ENGAGEMENT AFRIQUE : Angola, Burkina Faso, Cameroun, Guinée, Tchad ASIE : Cambodge, Chine, Inde, Népal, Sri Lanka AMÉRIQUE DU SUD : Brésil

3 4 5 6-7 7 8-11

12-22 23-27 28 29 30 31 32-33 34

Rapport financier 2019 Perspectives pour 2020

Chine Habitants : 1,4 milliards

Burkina Faso Habitants : 18,9 millions

Inde Habitants : 1,3 milliards

VALEURS P ARTENARIAT : Nous en sommes persuadés : ce n’est qu’ensemble que nous pouvons changer les choses. Nous travaillons donc avec dif- férentes organisations et églises, ici et à l’étranger. E XPÉRIENCE : Pour nous, « parler » ne va pas sans « agir ». Notre travail et notre aide doivent être tangibles et pratiques. Nous considé- rons les hommes dans leur ensemble et voyons les besoins du corps et de l’âme, sociaux et spirituels. R ESPECT : Nous désirons aller à la rencontre des autres indépen- damment de leur religion, statut social, provenance ethnique, genre ou âge, comme Dieu vient à notre rencontre : avec respect et amour. Cet amour est sans condition et exclut toute sorte de pression. L ONG TERME : Nos projets doivent être durables et avoir des effets à long terme. C’est pourquoi nous mettons l’accent sur la formation, l’aide à l’autonomie et la transmission des compétences. E FFICACE : Nous sommes actifs là où notre soutien est le plus néces- saire. Nous utilisons au mieux les ressources mises à notre disposition et encourageons nos collaborateurs à travailler selon leurs dons.

Tchad Habitants : 12,8 millions

Népal Habitants : 29,3 millions

Guinée Habitants : 10,5 millions

Angola Habitants : 25,8 millions

Cambodge Habitants : 15,3 millions

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Brésil Habitants : 204 millions

Cameroun Habitants : 23,7 millions

Sri Lanka Habitants : 22,1 millions

NOS VALEURS

…sont à nos yeux une précieuse PERLE

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2019 en Chiffres

MOTS du COMITÉ « Au comité de SAM global, nous sommes principalement responsables de l’orientation stra- tégique, c’est-à-dire : les priorités et le développement du travail, le budget et les comptes annuels, le traitement des demandes que la base nous transmet ainsi que l’accompagnement général du travail. Il nous paraît important de ne pas être seulement des décideurs, mais d’apporter aussi un soutien et des encouragements. Nous nous complétons au sein du comité grâce à un vaste éventail d’expériences personnelles. Cet- te collaboration est encourageante, nous sommes unis pour comprendre le point de vue de Dieu et prendre de bonnes décisions. C’est un plaisir de cheminer ensemble. L’an dernier, nous nous sommes occupés en priorité d’évaluer le programme institutionnel 2017- 2020 et de faire la planification pour 2021-2024. Les exigences du label de qualité ZEWO, qu’il faudra obtenir pour continuer à recevoir le soutien financier de la DDC (Confédération suisse) via l’organisation ‘‘Unité’’, ont représenté un grand défi. Nous sommes extrêmement reconnaissants de votre soutien dans la prière en toutes ces choses. » Hans Staub, président du comité jusqu’à fin avril, responsable de pays pour l’Inde, le Népal et la Chine

Consultations médicales et de réhabilitation 435 253 Personnes sensibilisées lors d’événements de prévention 53 967 Opérations chirurgicales 3 559 Personnel médical en formation 775

Bénéficiaires d’offres faites par l’église 18 176 Personnes sensibilisées par des cours 9 984 Etudiants/responsables en formation 815 Personnes accompagnées dans leur fonction dirigeante 622

Travail médical et prévention

457 016

Participants aux cours 2 384 Elèves en formation 1 355 Apprentis en formation 155 Enseignants en formation 364

Formation théologique et pratique

29 597

Formation de base et profession- nelle

445 161 Sensibilisation

Elisabeth Johns , ancienne collaboratrice en Guinée, travaille maintenant comme infirmière

54 948 Amélio- ration des conditions de vie

4 258

« Je suis lié à SAM global depuis 44 ans, d’abord comme intéressé, puis comme ‘‘envoyeur’’ dans le cadre de mon église et finalement comme collaborateur en Guinée. Je me sens motivé à travailler à la transformation de la société grâce aux valeurs chrétiennes et c’est un privilège de par- ticiper encore au comité de SAM global. Les nombreuses expériences vécues en Afrique m’aident beaucoup. » Daniel Berger, agronome retraité, a lancé le projet ProAGRO en Guinée durant sa préretraite. « J’ai le privilège d’avoir vu SAM global de différents points de vue : comme enfant (de 0 à 14 ans) en Angola, comme mari d’une collaboratrice de la base au pays, comme collaborateur à long terme en famille avec de jeunes enfants, comme ‘‘rapatrié’’ prématurément et finalement comme assistant et membre du comité. Dieu se sert des collaborateurs et des projets de SAM global pour transformer des gens aujourd’hui, chez nous comme au niveau international. C’est pour moi un privilège de pouvoir y contribuer ! Je suis enthousiasmé par la manière professionnelle, passion- née et durable avec laquelle SAM global s’acquitte de ce mandat ! » Michael Rohner, ingénieur mécanicien de formation, est professeur de mathématiques et de phy- sique dans une école de maturité professionnelle (Bac Pro).

Participants à des événements de SAM global 6 388 Publications envoyées et contacts par internet 432 896 Personnes qui s’engagent et soutiennent 5 864 Stands de SAM global dans des événements 13

Bénéficiaires de conditions de vie améliorées 36 171 Personnes sensibilisées par des cours 18 777

Les problèmes dans nos régions d’intervention sont multiples. Nos différents projets cherchent à régler ces difficultés : cours de nutrition, aide d’urgence aux réfugiés, micro-crédits, formations agricoles, … Amélioration des conditions de vie

Travail médical et prévention

L’amour de Dieu, le fait qu’Il nous accepte tels que nous sommes et l’expérience de Son pardon peut trans- former des vies et même influencer positivement les sociétés. C’est pourquoi nous formons dans des écoles de théologie des leaders et du personnel qualifié du monde de l’Eglise et de la société. Nous nous enga- geons dans le travail avec les enfants et les jeunes et nous offrons des conseils aux couples et familles. Formation théologique et pratique

La formation est essentielle pour surmonter la pauvreté. A l’aide de nos partenaires locaux, nous avons construit des jardins d’enfants et des écoles, nous formons des jeunes à différents métiers et nous proposons des cours de perfectionnement. Nous formons et encourageons aussi les formateurs locaux. Formation de base et professionnelle

Sensibilisation

Dans bien des régions, même les soins médicaux les plus simples n’existent pas, ce qui a des conséquen- ces graves. C’est pour cela que nous avons créé, avec des partenaires locaux, des hôpitaux et des centres de santé et c’est aussi pour cela que nous nous engageons dans la prévention et la for- mation de personnel local dans le domaine du travail médical.

Des millions de personnes du monde entier vivent dans une pauvreté extrême et sans per- spective d’avenir. En Europe, nous avons le savoir-faire et les moyens financiers nécessaires pour les soutenir et les encou- rager. Des événements spé- ciaux, des voyages à thèmes et du matériel d’information nous permettent de sensibiliser les gens à nos pays d’engagement. En outre, nous nous engageons auprès des migrants en Suisse.

JürgWüthrich est membre de la direction de FEG Schweiz (églises libres de Suisse allemande), responsable des secteurs d’implantation d’églises, de la Mission et de Vision Europa (fondation d’églises en Europe).

Agnès Berger engagée autrefois au Tchad, travaille maintenant comme réceptionniste

Erwin Stauffer, administrateur fiduciaire, ancien directeur administratif de SAM global

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Mot de la direction

En 2019, nous avons eu un changement dans l’équipe : le co-responsable de la communica- tion et responsable pour l’Asie a accepté un nou- veau défi peu avant sa retraite et a quitté SAM global. Le poste a été repourvu. Le département communication continue à être dirigé par deux personnes (80% et 40%), alors que la responsabi- lité pour les pays d’Asie a été répartie en interne sur trois personnes. De plus, une stagiaire sou- tient l’équipe à 40% pendant 12 mois. Dans le domaine des courts-termes, nous avons eu en 2019 onze séjours Mini (3–6 mois) et treize séjours Midi (6–12 mois). En plus, cinq person- nes se sont engagées durant quelques semaines comme expertes pour un projet. Nous sommes très reconnaissants pour ces au total 29 collabo- rateurs à court terme ! Pour ce qui est des longs termes (dès 2 ans), nous avons eu six démissions (dont deux étaient des collaborateurs « prêtés » par une organisation partenaire) et, de manière réjouissante, 12 per- sonnes nous ont rejoints (dont quatre « prêtés »). En tout, 77 personnes étaient engagées par SAM global à la fin décembre 2019. Mouvements du personnel 2019

• Népal : nous avons décidé de nous impliquer dans ce beau pays où les besoins sont grands. Ceci entre autres parce que chaque jour, plus d’un millier d’hommes quittent le Népal pour chercher du travail à l’étranger. Nous avons décidé d’écrire l’histoire sur place avec un couple qui a déjà commen- cé un projet. Ils forment des femmes à commencer de petites entreprises. A leur demande, leur projet a été intégré par SAM global. • Sri Lanka : en janvier, nous nous sommes rendus au Sri Lanka avec une question ouverte : que faire de l’école des métiers du bâtiment CCS ? Finalement, nous avons trouvé de nouveaux « History Makers », en plus des Körner : les familles Ringger et Brunner. C’est une réponse de dernière minute à notre prière ! • Tchad : les enfants de notre école « ProRADJA’ » transmet- tent ce qu’ils ont appris aux autres enfants de leur village mu- sulman. Le village nous demande alors si nous pouvons leur envoyer un enseignant chrétien ! Les enfants peuvent aussi être des « History Makers » ! • Suisse : nous sommes heureux de voir comment ProCON- NECT se développe. En plus d’un atelier sur la façon d’aider les migrants traumatisés, nous formons maintenant spécifique- ment un groupe de personnes clés issues de l’immigration afin qu’elles puissent accompagner des requérants de leur groupe ethnique. Elles deviennent elles aussi des « History Makers ». Un imprévu nous a tenus occupés en 2019 : nous devons obtenir le label de qualité Zewo pour pouvoir continuer à recevoir des fonds de la DDC via Unité. Nous avons répondu à une centaine de questions et soumis une cinquantaine de documents... nous répondons en fait aux exigences dans une large mesure, mais l’article relatif à notre but dans nos statuts devrait être révisé. Pouvons-nous faire cela ? Le voulons- nous ? Qu’est-ce qui est juste ? Nous avons eu des discussions intenses au sein du conseil d’administration et nous voulons tous servir Dieu. Finalement, il s’agit de Son histoire ! Priez avec nous pour que SAM global continue à écrire Son histoire, avec ou sans le label Zewo, donc avec ou sans les fonds de la DDC, qui représentent environ 10 % de notre budget. Au moment de la rédaction de cet article, aucune déci- sion finale n’a encore été prise. Une chose est claire : nous voulons rester à Sa disposition pour écrire Son histoire, même dans la 131 ème année d’existence de SAM global.

Nous sommes le samedi 31 août 2019 et nous célébrons les 130 ans de SAM global avec plus de 400 amis (et 60 pour la rencontre en Suisse romande le 30 novembre), dans une église de Winterthour. Tous ceux qui ont travaillé avec SAM global pendant plus de dix ans sont invités devant. Des dizaines de per- sonnes s’avancent et remplissent la scène jusqu’à ce qu’il n’y ait presque plus de place. Quel tableau impressionnant ! Ils sont tous des « History Makers » (fai- seurs d’histoire) au sein de SAM global, pour qui nous sommes extrêmement reconnaissants ! « History Makers » était aussi notre thème pour 2019, l’année où nous avons célébré notre 130 ème anniversaire. Dieu n’a pas seulement écrit l’histoire dans le passé avec les collaborateurs de SAM global ainsi qu’avec les donateurs et les personnes qui prient, mais aussi en 2019. Le rapport annuel que vous tenez dans vos mains vous en donnera une vue d’ensemble.

Quelques points forts qui vous attendent à la lecture de ce numéro :

• Angola : plus de 2 800 opérations de la cataracte ont été réalisées dans notre clinique ophtalmologique de Boa Vista. Lorsqu’un homme se fait enle- ver son bandage après l’opération, il voit son enfant pour la première fois et fait une danse de joie ! • Burkina Faso : la situation dans le pays devient difficile à cause des ter- roristes islamistes. Et pourtant, Dieu continue à écrire l’histoire. Ainsi, sept églises ont vu le jour grâce à un mois de stage des étudiants ! • Chine : un Chinois nous raconte que sa mère a suivi un cours d’alphabé- tisation. Elle a appris, par les versets de la Bible dans ses livres de cours, qu’il faut s’écouter les uns les autres et se traiter avec respect. Son comportement a tellement changé que ses voisins l’ont remarqué. Certains d’entre eux vien- nent maintenant à l’église. • Guinée : une famille a dû rentrer en Suisse pour des raisons de santé. La semaine même où cette décision difficile a été prise, une autre famille s’est portée candidate pour ce projet. Dieu leur a parlé en rêve. Depuis, ils se sont déjà mis au travail ! • Inde : le nouveau partenariat établi par notre partenaire FEG Suisse avec l’église libre de l’Himalaya constitue un point fort. Cela a permis à un centre de formation théologique, qui ne fonctionnait plus par manque de fonds, de reprendre ses activités. • Cambodge : après un début difficile, nous sommes heureux que le deu- xième foyer d’étudiants, à Pursat, se porte de mieux en mieux et soit main- tenant bien pourvu en personnel et avec dix jeunes. Dieu a confirmé le pas que nous avons osé faire dans la province voisine. • Cameroun : en 2019, le nouvel hôpital « Espérance » à Touboro a pu être mis en service. Un chef de village gravement malade a été soigné et a appris à connaître Jésus. Cela l’a tellement changé qu’il s’est réconcilié avec une fa- mille voisine avec laquelle il était ennemi depuis des années et l’a fait savoir dans tout le village avant de mourir.

Jürg Pfister, directeur de SAM global

Beatrice Ritzmann, responsable du personnel

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BRésil 20 % de tous les jeunes du Brésil sont ac- tuellement sans travail. Beaucoup sont tentés par les activités criminelles et la consommation de drogue. La criminali- té augmente continuellement, ce qu’ont réalisé plusieurs de nos collaborateurs, qui ont été cambriolés. Les églises et les projets se trouvent devant le défi de savoir comment répondre à ce besoin urgent et comment communiquer de l’espoir pour le futur aux enfants et aux jeunes. L’année dernière, de nouvelles activités et de nouveaux programmes ont été développés. SAM global au Brésil

Pro RIBEIRINHO ProRIBEIRINHO visite régulièrement les Ribeirinhos, les habitants du fleuve dans la région de l’Amazonie avec deux bateaux, afin de leur prodiguer une aide médicale et de leur offrir un soutien dans le travail d’église, la pro- motion de petites entreprises, la construction de puits et l’agriculture. Dans la petite ville de Portel au bord de l’Amazone, le projet développe en plus des cours et des activités pour les enfants et les jeunes qui habitent dans les bidonvilles. Lire, une capacité déterminante Portel a le plus grand taux d’analphabètes de tout le Brésil, ce qui est très préjudiciable pour l’avenir des enfants. C’est pourquoi nous avons commencé l’année dernière des cours de lecture pour 20 filles et garçons. La plupart d’entre eux peuvent maintenant déjà lire et écrire de courts textes. Une capacité qui leur sera utile toute leur vie ! Des dents pour retrouver la dignité Dans les petits villages décentrés de la région de l’Amazonie, on ne trouve que rarement un dentiste. Cela a pour consé- quence que beaucoup d’adultes sont édentés. Ils en sont souvent très gênés et n’osent presque plus ouvrir la bouche. Durant un engagement médical spécial au début de l’année, nous avions un spécialiste avec nous qui a pu poser une pro- thèse dentaire à plusieurs personnes. Ceux qui en ont bénéfi- cié rayonnaient : ils n’avaient plus besoin de cacher leur rire ! Elevage de poulets Dans les dernières années, nous avons aidé 15 familles à démarrer un élevage de poulets, dont celle de Maria. Maria dirige une petite église sur les rives. Elle est très travailleuse et ainsi elle a déjà réussi après peu de temps à avoir suffi- samment de volailles, non seulement pour sa propre famil- le, mais aussi pour en vendre à la ville et générer un revenu suffisant ! Perspectives pour 2020 « Beaucoup de jeunes femmes n’ont aucune formation et pas de travail. Nous voulons leur offrir des classes de cou- ture pour qu’elles apprennent à faire des habits elles-mêmes. Ainsi, elles pourront soutenir leur famille avec leur revenu, renforcer leur estime de soi et être gardées de la prostitu- tion. Nous souhaitons également continuer à développer notre engagement pour les enfants et les jeunes. » Daniel, responsable du projet ProRIBEIRINHO

Pro VIDA ProVIDA propose plusieurs offres pour éviter aux en- fants et aux adolescents des bidonvilles de la grande ville de Belém d’atterrir dans la rue. Les jeunes deve- nus criminels sont visités en prison afin qu’ils trou- vent un chemin loin de la criminalité. Portes ouvertes dans un dangereux bidonville L’année dernière, ProVIDA a commencé à visiter un des bidonvilles les plus gangrenés par la criminalité et dan- gereux de Belém, le Jurunas. On trouve donc maintenant déjà régulièrement de l’aide scolaire pour les enfants, des rencontres de lecture de la Bible pour les mères et les fa- milles et aussi des programmes sportifs pour les jeunes. La misère est grande, mais les portes sont largement ou- vertes ! Changement de cœur en prison Plusieurs jeunes, visités par ProVIDA dans la prison pour mineurs, ont expérimenté comment Dieu a changé leur vie. Ils ont tourné le dos à la drogue et à la criminalité et nous avons pu les accompagner dans le chemin de re- tour à la société. Quelle bénédiction ! Les enfants changent les familles « Les perspectives pour Paulo, 5 ans, étaient mauvaises dès le départ : il a grandi dans un quartier caractérisé par la criminalité et la drogue. Ses parents étaient au chô- mage, le revenu de la famille venait du trafic de drogue. La grand-mère maternelle avait récemment été assas- sinée à cause de cette activité. Un beau jour, Paulo est arrivé dans notre programme préscolaire Pepe. Les colla- borateurs ont décidé de l’aider, avec succès. Récemment sa maman a donné un témoignage à l’église : Pepe avait changé la vie de son fils et de sa famille. Elle a dit qu’elle ne voulait plus vivre comme avant. Nous louons Dieu pour tout ce qu’Il a fait ! » Mario & Keylla, responsables du projet Perspectives pour 2020 « Nous rêvons de pouvoir créer une école maternelle à Jurunas en 2020 et plus tard une école primaire. De plus, nous nous sommes fixé comme but pour 2020 que 100 enfants et jeunes des bidonvilles sortent de la rue et de la criminalité grâce à notre travail. » Mario & Keylla, respon- sables du projet ProVIDA

Des enfants à Belém

SAM global a débuté son activité au Brésil il y a 56 ans. La direction et la responsabilité des projets sont maintenant en mains bré- siliennes. Une communication holistique de la Bonne Nouvelle se trouve au centre du travail : les chrétiens et les commu- nautés sont encouragés et formés à servir les personnes défavorisées en témoignant de l'amour de Jésus-Christ avec des pro- grammes d’aide, des projets agricoles, de l’encouragement aux petites entreprises ou par des soins médicaux.

Une des prisons pour jeunes régulièrement visitées par ProVIDA

2019 en chiffres Brésil

8 Personnes sensibilisées par des cours 1 057 Etudiants/responsables en formation 278 Personnes accompagnées dans leur fonction dirigeante 94 Amélioration des conditions de vie Bénéficiaires de conditions de vie améliorées 882 Personnes sensibilisées par des cours 385 Formation de base et professionnelle Participants aux cours 1 747 Elèves en formation 169 Enseignants en formation 21 Formation médicale et prévention Consultations médicales et de réhabilitation 4 604 Personnes sensibilisées lors d’événements de prévention 110 Formation théologique et pratique Bénéficiaires d’offres faites par l’église 12 766

Trouver une salle appropriée est vraiment urgent à Juruna

Intervention dentaire dans la région de l’Amazone

Un groupe biblique dans une prison

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Mãos que Criam Le projet Mãos que Criam soutient des familles qui ha- bitent sur une montagne d’ordures et en vivent, dans une banlieue de Belém. Il y a environ trois ans, nous avons commencé à visiter régulièrement ceux qui travaillent sur la décharge. Nous apportons toujours une collation simple, quelque chose à boire et une courte méditation. Nous avons souvent des entretiens confidentiels, mais de temps en temps nous devons faire face à une grande méfiance. La plupart des gens présents sont de notre quartier. Il y a toutefois aussi toujours de nouvelles personnes, dont certaines viennent d’autres décharges. Des criminels évadés de prison se ca- chent ici pendant quelques semaines car ils trouvent dans la forêt voisine de bonnes occasions de fuite. Les raids de la police sont à l’ordre du jour. Toute cette situation don- ne une ambiance agressive et méfiante et les altercations avec armes ne sont pas rares. Adailton, un des travailleurs, nous a partagé récemment dans un entretien personnel : « C’est intéressant de constater que votre présence génère une autre ambiance ici. Les gens n’osent pas jurer et se bagarrer. Certains se réconcilient car ils savent que vous venez et ils ne veulent pas entendre la Parole de Dieu avec un cœur agité. » Martin, Mãos que Criam Service transfrontalier de Beat Roggensinger L’année dernière, Beat Roggensinger est revenu du Bré- sil après 30 ans de service. Il avait un projet : soutenir et accompagner les collaborateurs brésiliens qui voulaient faire un séjour interculturel au Portugal. Ainsi, il travaille maintenant en tant que coach et mentor et il dit : « Je me réjouis beaucoup qu’au travers de cela déjà plusieurs or- ganisations et communautés au Brésil et au Portugal aient créé des liens et qu’il existe un grand intérêt pour cet en- gagement ! »

Pro SERTÃO ProSERTÃO motive, forme et met en réseau les communautés chrétiennes au Brésil, afin qu’elles se préoccupent ensemble des divers besoins de la po- pulation défavorisée de la région du Sertão dans le Nordeste. En parallèle la population rurale est également sou- tenue pour l’agriculture et les petites entreprises.

La passion pour le travail transculturel augmente

« Au cours de l’année écoulée, nous avons pu organiser cinq mobilisations et ainsi toucher plus de 340 jeunes et les motiver pour le travail transculturel. Nous voyons de jeunes personnes se passionner à nou- veau pour s’engager pour Dieu. Beaucoup d’entre elles se préparent de manière con- crète pour un engagement. C’est très en- courageant de voir les premiers fruits du travail ici ! » Joel, collaborateur du projet L’agriculture : globale et durable « Goutte à goutte, l’eau creuse la pierre. C’est aussi le cas pour l’agriculture dans la région du Nordeste au Brésil. Ici, la terre arable est souvent brûlée après la récol- te, ce qui endommage le sol. Quelques agriculteurs testent des méthodes plus durables et se laissent convaincre ! Entre- temps nous sommes connus en ville pour nos méthodes et nous avons pu organiser plusieurs formations. Un changement de mentalité est en train de se faire. Il est très important pour nous de travailler de ma- nière globale et de semer aussi la Parole de Dieu dans les différents villages que nous visitons afin de devenir une béné- diction pour la population. Il en résulte de petits groupes qui veulent en apprendre plus sur le Seigneur et qui se rencontrent régulièrement. Dans quelques villages, il a même été possible de démarrer des écoles spécialisées pour les enfants. » Martin et Susanne, collaborateurs du pro- jet Perspectives pour 2020 « J’espère que nous pourrons créer encore plus de ces écoles pour encourager les en- fants et leur transmettre l’amour deDieu ! » Susanne, collaboratrice

Mâos que Criam : Cornelia Hollenstein avec des enfants de Belém

MAOS QUECRIAM ~ ProSERTÃO : soutien des populations rurales par un projet d’agronomie

BRASILIEN

ProSERTÃO : un petit groupe qui veut en apprendre plus sur Dieu

11 00

CAMERouN

BURKINA FASO

SAM global au Cameroun SAM global travaille au Cameroun en étroite collabora- tion avec la fédération d’églises évangéliques UEEC. En plus d’environ 800 communautés, l’UEEC compte des centres de formation théologique, des écoles secondaires, une école de vie et d’économie domestique pour les jeunes femmes, com- me aussi l’« Oeuvre Médicale », abrégée OM, avec neuf cen- tres de santé. SAM global soutient également l’UEEC dans le domaine de l’aide d’urgence aux personnes qui souffrent des violences de Boko Haram. Joie et souffrance dans le travail médical Dans le travail médical nous avons eu deux événements mar- quants en 2019 : fin janvier le centre de santé de Tourou dans les montagnes a été attaqué de nuit par Boko Haram et grave- ment touché. On peut remercier pour l’aide de Dieu, le soutien d’amis et la courageuse équipe qui a permis une réparation ra- pide afin d’être à nouveau remis en service pour la population et continuer son travail. Le deuxième événement est très réjouissant : le nouveau cen- tre de santé « Espérance » àTouboro a été inauguré le 1 er juillet ! Il offre aux réfugiés et déplacés dans cette région des soins de base compétents qui sont utilisés chaque mois par de plus en plus de patients. Des étudiants enchantés Le démarrage de l’école de théologie ISTEM à Maroua a bien réussi. Plus d’étudiants que prévu se sont inscrits ! Le campus est donc largement rempli et les familles des étudiants vivent très près les unes des autres. Actuellement nous cherchons en- core un Camerounais titulaire d’un doctorat en théologie afin que son diplôme soit reconnu au niveau international. Pour le moment, c’est le Dr Roland Kleger de Suisse qui vient une à deux fois par an à l’ISTEM et contribue à un enseignement de qualité. Le pardon à la place de la vengeance « Cela ne faisait que quelques semaines que la nouvelle sta- tion de santé ‘‘Espérance’’ était en service à Touboro quand un chef de village important y a été amené inconscient et très malade. Grâce aux soins, il est revenu à lui. Je l’ai visité et lui ai parlé de Jésus, et le vieil homme a décidé de Lui confier sa vie. Il a reconnu avoir vécu avec son voisin dans une relation de haine et avoir enseigné à ses enfants de se venger de lui. Il a appelé toutes les personnes concernées, a demandé par- don à son voisin et lui a également dit qu’il lui pardonnait. Il l’a honoré avec un cadeau de valeur. Quelques jours plus tard, ce chef de village est décédé. L’histoire s’est bientôt répandue dans tout le voisinage et les gens étaient étonnés par le chan- gement du chef du village et le pardon accordé ! » A. Simon, aumônier à Espérance Perspectives pour 2020 L’agrandissement de l’école secondaire COLPROMA avec quatre nouvelles salles de classe représente un jalon important pour l’année 2020. Nous aimerions encore aider un deuxième projet d’enseignement : la formation théologique de plus haut niveau à l’ISTEM. Pour le Cameroun, nous souhaitons la paix et des so- lutions concrètes pour les graves conflits dans le sud-ouest et l’extrême nord.

La situation de la sécurité dans les zones frontalières demeure difficile. La pré- sence militaire au nord est insuffisante pour se défendre des attaques de Boko Haram qui sont souvent très ciblées et si- multanées dans plusieurs endroits et qui deviennent de plus en plus brutales. Un pasteur de notre église partenaire UEEC a été tué lors de l’une de ces attaques. Un nombre toujours plus important de per- sonnes fuient les régions à risque.

SAM global au Burkina Faso Depuis 2005, nous proposons une formation de deux ans au ministère transculturel à l’intérieur ou à l’extérieur du pays. Cette formation a lieu au Centre Evangélique de Forma- tion au travail transculturel (CEFM), en collaboration avec l’église locale. Après leurs études, les diplômés s’installent dans des régions où il n’y a pas encore de communautés chrétiennes. Des stages richement bénis L’année dernière, l’accent a été mis sur les deux stages de préparation en vue du travail trans- culturel qui sera fait après l’obtention du diplôme. Les couples ont passé tout le mois d’avril dans un environnement étranger où ils ont pu acquérir de l’expérience dans le développe- ment d’églises. Dieu a béni cette époque d’une richesse inattendue et sept églises sont nées de ce travail !

L’instabilité croissante, haus- se de la criminalité et l’influence grandissante des forces islamistes du nord font que la popu- lation du Burkina Faso envisage l’avenir avec crainte. Nous sommes reconnaissants que le personnel intercultu- politique la rel de notre église par- tenaire ait été jusqu’à présent protégé des at- taques.

Construire des ponts entre musulmans et chrétiens

L’ancien directeur du CEFM, Aristarque Lankoan- dé, forme six groupes de chrétiens dans le nord et l’est du pays à une communication respectu- euse avec les musulmans. Il visite et enseigne régulièrement ces groupes de projets. Lors de sa dernière visite, il a entendu beaucoup de choses encourageantes : dans chaque groupe, il y a des hommes et des femmes qui ont déjà établi de bonnes relations avec des musulmans ! Temps fort de 2019 Quel est le point fort de toute école ? C’est la cérémonie de remise des diplômes. Un départ dans une nouvelle phase de vie ! Huit couples de pasteurs ont vécu ce moment privilégié fin 2019 après deux ans de formation. Beaucoup d’entre eux travaillent aujourd’hui dans des régions dont ils ne connaissent pas encore la langue et la cul- ture. Perspectives pour 2020 Nous espérons que les huit couples qui viennent de terminer leur formation au CEFM pourront trouver des lieux de travail adaptés dans les mois à venir et s’y installer correctement, conformé- ment aux souhaits du directeur de l’école, Jona- than Ouoba : « Que Dieu veille sur le choix des lieux d’installation et sur la date exacte du début du travail transculturel ! »

Andreas (responsable de pays) et Helen (collaboratrice) avec les élèves de l’école ménagère

Pasteur Aristarque avec Pasteur Albert Yonli, président de l’église

2019 en chiffres Cameroun

Formation de base et professionnelle Elèves en formation 138 Enseignants en formation 56 Formation médicale et prévention Consultations médicales et de réhabilitation 338 633 Personnes sensibilisées lors d’événements de prévention 140 Formation théologique et pratique Bénéficiaires d’offres faites par l’église 3 713 Personnes sensibilisées par des cours 5 043 Etudiants/responsables en formation 132 Personnes accompagnées dans leur fonction dirigeante 127 Amélioration des conditions de vie Bénéficiaires de conditions de vie améliorées 421

2019 en chiffres Burkina Faso

Formation théologique et pratique Personnes sensibilisées par des cours 120 Etudiants/responsables en formation 17 Amélioration des conditions de vie Bénéficiaires de conditions de vie améliorée 32

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GUINée

Pro ESPOIR ProESPOIR s’investit depuis 1981 pour une meilleure couverture médicale dans la région forestière deGuinée. Les points principaux sont le VIH/SIDA, la tubercu- lose, la lèpre ainsi que la prise en charge de patients avec un handicap physique. L’équipe de ProESPOIR s’engage égale- ment pour les enfants et les jeunes. Percées dans le domaine médical Le 6 avril, nous avons pu fêter l’inauguration du nouvel atelier orthopédique ! Le Minis- trede la santépour la régions’est déplacéen personne à cette occasion. Les nombreux patients atteints d’un handicap physique dans les environs peuvent maintenant être soignés correctement et accompagnés sur leur chemin pour réintégrer la société. Une étape importante a été franchie. Fin juin, nous avons pu, avec le soutien de l’hôpital de l’Ile à Berne, Suisse, démarrer dans notre hôpital CHRS des mesures de la charge virale du VIH : nous pouvons ainsi déterminer rapidement et sans difficulté si la thérapie contre le VIH produit des effets ou s’il faut l’adapter. Pas supplémentaires vers l’indépendance Est-ce que l’aventure « indépendance de l’hôpital CHRS » peut aboutir ? En 2019, plusieurs expériences positives nous ont permis de croire que c’était possible, avec l’aide de Dieu. Pour la première fois, un dossier de projet élaboré de façon autono- me par la direction de l’hôpital CHRS a été accepté et soutenu par une organisation tierce. Le Ministère de la santé continue à s’engager et a commencé en 2019 à livrer des réactifs pour les mesures du VIH et des médicaments contre des tuberculoses ul- tra résistantes. Perspectives pour 2020 Toute l’équipe actuelle retournera défini- tivement en Suisse en été 2020. Martha aura atteint l’âge de la retraite et les deux familles Leuenberger et Büchli reviennent à cause de la scolarisation des enfants. Jusqu’au printemps 2019, nous n’étions pas encore sûrs de pouvoir poursuivre avec ProESPOIR. Mais Dieu est fidèle : durant l’année écoulée, nous sommes entrés en contact avec plusieurs personnes intéres- sées et un couple a donné son accord dé- finitif pour un engagement à long terme. Nous continuons les recherches, car nous avons besoin d’une équipe, mais dans tous les cas, l’histoire que Dieu écrit avec SAM global va se poursuivre à Macenta !

SAM global en Guinée SAM global travaille depuis 38 ans en Guinée. Alors que le travail médical a consti- tué pendant de nombreu- ses années le noyau de l’engagement, l’accent est aujourd’hui mis davantage sur le domaine de la sensibili- sation et de la formation sco- laire et professionnelle et sur le désir de laisser des traces également dans le contexte islamique.

Selon le journal NZZ, parmi les re- quérants d’asile ayant voyagé vers l’Europe par la Méditerranée, seuls ceux en provenance d’Afghanistan, de Syrie et du Maroc sont plus nombreux que ceux en provenance de Guinée, qui se classe donc au quatrième rang ! L’explication est que les jeunes guiné- ens manquent toujours d’espoir et de perspectives. C’est l’une des raisons pour lesquelles nous investissons sur place dans la formation scolaire et professionnelle, de meilleurs rende- ments agricoles et une bonne couver- ture médicale.

Photo de groupe avec l’orthopédiste Manu

C HR S Macenta Cen t r e Ho sp i t a l i e r Rég i ona l Sp é c i a l i s é

Martha Gafafer dans son travail de réhabilitation

L’équipe Pro ESPOIR

2019 en chiffres Guinée

Formation de base et professionnelle Participants aux cours 267 Elèves en formation 720 Apprentis en formation 74 Enseignants en formation 22 Formation médicale et prévention Consultations médicales et de réhabilitation 36 791 Personnes sensibilisées lors d’événements de prévention 31 495 Interventions chirurgicales 253 Personnel médical en formation 275 Formation théologique et pratique Bénéficiaires d’offres faites par l’église 867 Personnes sensibilisées par des cours 3 099 Etudiants/responsables en formation 63 Personnes accompagnées dans leur fonction dirigeante 337 Amélioration des conditions de vie Bénéficiaires de conditions de vie améliorées 33 476 Personnes sensibilisées par des cours 18 362

De gauche à droite : Raphaël Bilivogui, Paul Béavogui, David Leuenberger, Samuel Barré Goépogui

L’atelier du CHRS

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Pro TIM 2-2-2 « Ce que tu as entendu de moi en pré- sence de nombreux témoins, confie-le à des personnes fidèles qui soient ca- pables de l’enseigner aussi à d’autres. » Ce verset de 2 Timothée 2.2 est notre devise : nous aimerions former des per- sonnes de différents domaines à deve- nir des leaders et les rendre capables de former à leur tour d’autres personnes.

Pro TIM 2-2-2 KISSIDOUGOU Beaucoup à faire dans la formation des mécaniciens Le responsable de la formation des mécaniciens, N’Kossa, a été absent durant dix mois pour raison de maladie. Nous som- mes heureux et reconnaissants qu’il soit maintenant de retour. Nous sommes également contents des nombreux mandats qui nous permettent d’exercer dans la pratique ce que nous enseignons aux apprentis en théorie. La plupart n’ont malheu- reusement qu’un niveau scolaire très faible. Cela reste un défi pour l’enseignement. Théologie, artisanat et médecine, tout en un Sur leur lieu de formation, les étudiants en théologie bénéfi- cient en plus des études bibliques, d’une formation en agri- culture, en mécanique et en travail du bois. Une enquête a démontré que ces connaissances sont très utiles pour les étu- diants à la fin de leurs études. Cela les aide à s’intégrer dans un nouveau village, leur permet de compléter leur salaire minimal de pasteur et est un témoignage encourageant. Nous allons continuer à développer ce domaine. L’institut dispose également d’un jardin botanique dans lequel des plantes sont cultivées pour compléter les traitements de la médecine moderne. Dieu nous a offert beaucoup de trésors dans la nature, ce qui est essentiel en particulier dans un pays comme la Guinée, où la couverture médicale est lacunaire. Nous avons organisé un premier séminaire pour montrer aux étudiants quelles plantes ont quels effets et comment ils peu- vent fabriquer des pommades. Mutilations génitales : une longue bataille Nous continuons à nous engager dans le travail pour les cou- ples et dans la lutte contre l’excision des filles. En Guinée, plus de 90% des femmes sont excisées. Beaucoup souffrent des conséquences durant toute leur vie. Nous sommes reconnais- sants d’avoir pu fêter d’importants succès dans ce domaine. Nous prévoyons de poursuivre ce travail de sensibilisation, de prévention et de protection des victimes avec notre partenaire et de l’étendre à cinq autres régions. En 2020, nous aimerions atteindre plus de 20 000 personnes. Deux chaises comme preuves de l’amour de Dieu « Durant ses études chez nous, W. a également suivi des cours de menuiserie. A la fin de sa formation, il a été engagé comme pasteur dans un petit village. Il y a rencontré une femme qui avait perdu tous les membres de sa famille et qui était livrée à elle-même. Elle était si pauvre qu’elle ne pouvait pas s’acheter de meubles. Il a eu pitié d’elle et lui a fabriqué deux chaises. Sa joie était immense. ‘‘Ton Dieu doit être un Dieu d’amour !’’, a-t-elle dit et elle a commencé à fréquenter son église. Après quelque temps, elle a décidé de suivre Dieu. ‘‘Ce Dieu m’aime, car je ne suis plus obligée de m’assoir par terre !’’ Le pasteur W. est apprécié dans tout le village et reçoit beaucoup de com- mandes qui l’aident à nourrir sa famille. » Emanuel, responsa- ble d’équipe

Pro TIM 2-2-2 NORD Une collaboratrice s’engage comme infirmière parmi la population musulmane dans un village où il n’existe au- cune offre de soins. Elle contribue fortement à diminuer le taux de mortalité par la malaria et d’autres maladies, chez les enfants comme chez les adultes. Simultanément, elle s’engage pour sensibiliser les chrétiens à aller à la rencon- tre des musulmans de façon constructive. Pour ce point, nous avons également invité le Dr Yemiru d’Ethiopie, avec qui nous avons organisé un séminaire auquel ont participé quelque 80 personnes venues de tout le pays. Pro TIM 2-2-2 CONAKRY La maison d’hôtes a de nouveaux gérants ! Après de longues recherches, nous avons pu accueillir au début de l’année le couple Flückiger en tant que nouveaux gérants de la maison d’hôtes : quelle bénédiction ! Ils se sont également engagés dans d’autres domaines et ont par exem- ple démarré un projet pour lutter contre les déchets en plas- tique. Avec Gitte Diallo et Frédéric Magnin, ils s’occupent aus- si de l’administration et de la comptabilité. Accompagnement et formation L’équipe s’engage également dans la formation et l’accompagnement d’adultes : Thirza Ringenbach a coa- ché des sages-femmes de différents centres de soins et a organisé des formations continues. Son mari Stefan a in- vesti une grande part de son travail pour des enseignants en formation. De plus, il a enseigné dans un centre de jeu- nesse ainsi que dans une école biblique. Ousmane Dial- lo accompagne des musulmans qui ont décidé de suivre Jésus. Il a par ailleurs un bon contact avec le responsable national des écoles de notre église partenaire. Ils élabo- rent ensemble un programme d’actions pour améliorer la qualité et le témoignage de ces écoles qui doit être mis en pratique à partir de 2020. Perspectives pour 2020 L’Eglise a encore très peu de contacts avec la majorité mu- sulmane de la population, qui ne lui tient pas forcément à cœur. Lors de la dernière rencontre avec les responsables d’églises, nous avons décidé d’organiser deux fois par an- née un genre de consultation entre les responsables reli- gieux et SAM global, afin de discuter de questions straté- giques et de développer une vision commune.

Une collaboratrice ProTIM 2-2-2

La vie au village

Renate Wieland dans le jardin de plantes médicinales

Stefan Ringenbach accompagne et enseigne

Emanuel Wieland forme des mécaniciens

L’équipe Pro TIM 2-2-2 KISSIDOUGOU

Thirza Ringenbach pendant une visite

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L’équipe Pro TIM 2-2-2 CONAKRY

Peter Flückiger avec quelques garçons

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Action VIVRE

Action VIVRE Le projet ActionVIVRE comprend trois sites avec plusieurs écoles maternelles, une école primaire et une secondaire, un volet de formation des enseignants, un centre d’étude, deux centres pro- fessionnels, et s’engage dans lemédical et le travail de contact. La région d’engagement d’ActionVIVRE est une zone principalement musulmane, l’ethnie peule y étant majoritaire. Par notre travail, nous voulons contribuer à ce que la population locale ne fasse pas que survivre, mais qu’elle ait aussi une perspective d’avenir et qu’elle puisse rencontrer Dieu et voir sa vie changer.

Action VIVRE SUD Une équipe toute neuve

Action VIVRE NORD L’école maternelle s’épanouit L’école maternelle rencontre un grand intérêt par- mi la population. Les enfants arrivent chaque matin avec un visage rayonnant qui fait chaud au cœur et les parents reconnaissent combien il est précieux que les enfants soient préparés à entrer à l’école par ce temps au jardin d’enfants. C’est une énorme joie de voir que les petits qui passent par notre éta- blissement font partie des meilleurs élèves dans les écoles. Nous avons pu ouvrir en automne 2019 une classe supplémentaire dans un village. Excellents résultats Nous sommes reconnaissants que les élèves de notre école ActionVIVRE soient sortis à nouveau du lot à l’occasion des examens de promotion de fin d’année scolaire : ils ont obtenu les meilleurs résul- tats sur le plan régional. Les gens nous réclamaient depuis quelque temps une salle d’informatique, afin que les jeunes puissent acquérir des connais- sances dans ce domaine. Cette année, nous avons enfin pu la réaliser et nous en avons profité pour construire également une petite bibliothèque dans le but d’offrir un accès aux livres et dictionnaires, car la plupart des familles n’en ont pas à la maison. Un maître d’apprentissage laisse un grand vide Cet été, l’un de nos maîtres d’apprentissage pour les mécaniciens est décédé subitement suite à un infarctus. Cela nous a fortement ébranlés. Les ap- prentis lui tenaient à cœur et il les formait toujours avec beaucoup de patience. Il laisse un grand vide dans l’équipe. Les portes sont ouvertes pour les écoles maternelles « Il y a deux ans, nous avons démarré la première ‘‘école maternelle satellite’’ dans un petit village. Pour cela, les habitants du lieu ont dû construire un hangar simple avec un toit en chaume et envoyer deux enseignants en formation dans notre jardin d’enfants principal. Nous attendions tous impa- tiemment de savoir comment ce nouveau projet al- lait se développer. Il s’est avéré très rapidement que la population du village était disposée à s’investir fortement. Lors de la récente présence de la direc- tion de SAM global en Guinée avec qui nous avons visité les villages, nous avons été accueillis très chaleureusement. Tout le village s’est rassemblé et nous a offert des produits du sol que les habitants cultivent eux-mêmes dans leurs champs. C’est à chaque fois une grande joie et un encouragement de parler avec les parents ou les anciens du village et d’entendre combien l’école maternelle imprègne positivement toute la famille. A la maison, les en- fants présentent fièrement les mots et les chiffres ou chantent gaiement les chants qu’ils ont appris. » Naemi, collaboratrice

L’année dernière, toute l’équipe a été renouvelée : la famille Toggenburger est rentrée en Suisse en été. Les nouveaux arrivants sont Timo Goseberg et les familles Maurer et Lörcher. Nous sommes très re- connaissants pour ces nouveaux collaborateurs ! L’école des métiers artisanaux reçoit régulièrement de nombreux mandats. Un grand chantier en par- ticulier est une source constante de travail pour les apprentis. Sept d’entre eux se trouvent actuelle- ment en deuxième et dernière année de formation. Des cours appréciés au centre d’études Au centre d’études, 20 adolescents et jeunes adul- tes ont terminé cet été leur cours d’anglais et nous avons pu démarrer un nouveau cursus avec 20 étu- diants. Nous avons également proposé un cours d’informatique pour débutants. Plus de 30 élèves se sont inscrits, de sorte que nous pouvons main- tenant donner deux cours distincts. Grâce à plu- sieurs dons de matériel, nous sommes à nouveau bien équipés au niveau informatique. Action VIVRE EST Dans ce projet, nous nous engageons surtout dans le domaine de la formation (informatique, anglais, compétences de vie). L’enseignement suscite un vif intérêt. Par des groupes autonomes, nous aime- rions également aider les gens à mettre de l'argent de côté, ce qui représente cependant toujours un défi. Perspectives pour 2020 Nous souhaitons trouver des collaborateurs locaux qui prennent des responsabilités et qui nous aident à porter notre vision à tous les niveaux ! Pro AGRO ProAGRO contribue à améliorer les moyens de subsistance et les bases alimentaires en Guinée, par des formations et des cours d’agriculture. Le projet continue à se développer avec des res- ponsables locaux. Le fondateur, Daniel Berger, coache régulièrement le responsable Zaoro Mao- my. Zaoro a pu déposer avec son équipe une de- mande de financement auprès de l’organisation « Pain pour le prochain », qui a été acceptée. Ainsi, les finances sont assurées pour les trois prochai- nes années. ProAGRO planifie d’aider les habi- tants d’autres régions de Guinée à cultiver leurs champs d’une façon plus durable et qui donne des récoltes plus abondantes, et de leur expliquer le principe d’une alimentation équilibrée.

L’équipe Action VIVRE SUD

Visite spéciale dans l’une de nos écoles maternelles

Le traditionnel chant du matin

ProAGRO travaille à l’optimisation de l’agriculture

L’équipe Action VIVRE NORD

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TCHAD

Pro RADJA'

Bakan ASSALAM Nous accueillons des orphelins, des prématurés et des enfants abandonnés à Bakan Assalam, les traitons médicalement et leur cherchons un nouveau foyer. Nous offrons aussi une école maternelle, des clubs d’enfants, une bi- bliothèque, de l’aide sociale et nous nous occupons d’enfants des rues. Lutte pour la survie C’est toujours avec joie que nous voyons partir un bébé prématuré en bonne santé, mais ce n’est malheureusement pas toujours le cas. Bien qu’il ne soit pas courant ici d’extérioriser ses sentiments, la douleur est profonde. Une jeune mère pleurait amèrement après avoir perdu son sixième enfant par fausse couche. Nous mettons tout en œuvre pour augmenter leurs chances de survie. Jusqu’à présent, le gouvernement nous fournissait gratuitement en lait, mais ce n’est plus le cas maintenant. Nous espérons vraiment trouver une nouvelle solu- tion. Une vie transformée Mahamat a toujours été la brebis galeuse de la famille, c’est pourquoi il a quitté la maison déjà enfant. Saleh, un de nos collaborateurs, a fait sa connaissance dans la rue et l’a accueilli chez lui. Il ne se drogue plus, ne vole plus et est devenu un exemple pour d’autres enfants des rues. Il travaille dans notre atelier depuis le début de l’année. Sa famille en a entendu parler et il nous a raconté, les larmes aux yeux, que son père l’a appelé pour lui dire qu’il est fier de lui. Il soutient sa famille avec l’argent qu’il gagne. Notre désir, c’est qu’il perçoive l’amour de Dieu chez nous. Perspectives pour 2020 L’an prochain, nous aimerions améliorer encore les soins aux prématurés et aug- menter ainsi leurs chances de survie. De plus, nous prévoyons d’ouvrir deux clas-

Oasis Dans l’oasis, nous nous engageons par- mi un peuple guerrier qui a été catapul- té de son mode de vie ancestral dans la modernité, par la richesse soudaine due à la découverte de l’or. Des fonda- mentalistes islamistes venus du nord cherchent à arabiser le peuple. Notre présence doit être un témoignage rendu à l’amour de Dieu et contribuer à main- tenir la langue et la culture. Situation tendue sur le plan de la sécurité Après avoir été évacuée en octobre 2018 pour des raisons de sécurité, l’équipe a pu revenir en mars 2019. Les tensions conti- nuent dans la grande région et on ne sait jamais combien de temps on pourra rester, mais la situation est un peu plus calme de- puis fin octobre. A l’hôpital, nous avons de plus en plus d’enfants atteints de leishmaniose, une maladie infectieuse qui a une issue fatale si elle n’est pas traitée. Transmise par un petit moustique, elle ne peut que difficilement être soignée au Tchad. Beaucoup d’enfants arrivent dans un état déjà critique et nous tremblons souvent pendant plusieurs jours pour leur survie. Quelle joie de les voir ren- trer à la maison en bonne santé après un mois de piqûres quotidiennes ! Une césarienne et ses conséquences Il a fallu pratiquer une césarienne en oc- tobre, ce qui a eu beaucoup d’écho loca- lement. La population n’avait pas encore réalisé que le couple de médecins anglais pouvait également faire de bonnes opéra- tions. J’ai soigné la patiente après la nais- sance, et depuis lors, tout le monde me sa- lue aimablement et avec respect ! Perspectives pour 2020 Dès que je maîtriserai mieux la langue, j’aimerais m’engager encore plus dans les conseils concernant les nourrissons (nu- trition, hygiène, soins). En outre, une infir- mière devrait être initiée à l’obstétrique, car l’hôpital du gouvernement n’a pas de sage- femme permanente. Helen, collaboratrice à l’Oasis

Accueil de toutes les classes à l’école primaire Depuis l’ouverture de l’école ProRADJA’, une nouvelle classe s’est ajoutée chaque année, si bien qu’en 2019, la septième et dernière a été ouverte. Nous offrons ainsi le cycle complet d’école primaire ! Nous continuons à mettre l’accent sur la multiplication des connaissances, en contribuant à former et perfectionner les enseignants des 630 écoles chrétiennes dans tout le pays. Soutien d’une école villageoise Depuis l’été dernier, nous assistons une petite école. Les représentants de ce village musulman ont demandé notre soutien et explicitement, une formation chrétienne, après que deux filles qui fréquentent l’école ProRADJA’ ont raconté ce qu’elles y apprennent. Des jeunes s’engagent Plusieurs jeunes de notre église ont participé à un cours de découverte auprès d’un collaborateur interculturel tchadien, qui les a profondément impression- nés. Nous en avons accompagné quelques-uns dans le développement de leur foi personnelle. En collaboration avec plusieurs groupes de notre église et une famille soudanaise, nous avons visité les habitants de notre village en proposant de prier pour eux, en offrant des cartes SD de Bibles audio et en discutant de questions spirituelles avec eux. Une vie transformée ? « Mahamat est arrivé l’autre jour au dispensaire, accompagné d’une de ses tan- tes. Agé d’un an et demi, il pèse moins de cinq kilos et n’arrive visiblement pas à avaler la bouillie qu’on lui donne et encore moins de la nourriture solide. Les raisons semblent peut-être physiques, mais surtout psychiques ou spirituelles : sa maman est "folle" et donc toute la famille craint pour la santé du petit. Après l’avoir examiné, avoir prié et lui avoir parlé, Mahamat commence à manger, il attrape même le gobelet de bouillie à deux mains et en redemande ! Quel en- couragement de voir un changement si rapide. Il reste maintenant le défi pour la famille de montrer de la persévérance en continuant à bien le nourrir jusqu’à ce qu’il soit tiré d’affaire. » Agathe, collaboratrice Perspectives pour 2020 « Maintenant que toutes les classes du primaire sont organisées, la question d’une école secondaire se pose. Cela dépendra fortement des ressources en per- sonnel, c’est pourquoi nous espérons que notre équipe va s’étoffer ! » Florent, responsable de l’équipe ProRADJA’ N’DJAMÉNA Nous continuons à soutenir la formation de personnes travaillant parmi les enfants et les jeunes dans les églises ainsi que la production d’émissions de radio pour enfants, qui sont diffusées chaque samedi. Nouvelles encourageantes De temps en temps je reçois des WhatsApp de jeunes du Tchad mais aussi d’autres pays en Afrique. « S’il te plait est-ce que tu peux m’envoyer le texte de tel sketch... J’aimerais le faire apprendre aux enfants de mon groupe d’école du dimanche ! » ou « Chante-moi tel chant, je voudrais l’apprendre aux enfants de ma concession ! ». Et parfois plus tard je reçois une petite vidéo avec des enfants de Yaoundé qui jouent un de ces sketches que nous avions faits pour les émis- sions de radio. Je ne regrette pas de m’être mise à ce moyen de communication. Quelle joie de voir ces jeunes adultes que j’ai enseignés quand ils étaient petits, puis avec qui nous avons travaillé ensemble, s’engager maintenant là où ils sont. Marie-Christine, ancienne collaboratrice

La situation du Tchad n’a guère changé par rapport à l’an der- nier. La conjoncture écono- mique demeure précaire, pro- voquant à nouveau des grèves des enseignants et des pénu- ries dans les soins médicaux. SAM global au Tchad Au Tchad, SAM global agit priori- tairement dans trois domaines : au niveau national, nous nous investissons dans l’éducation de base et la formation ainsi que le perfectionnement des ensei- gnants. En matière d’instruction biblique et de pratique, nous nous engageons dans la promo- tion de l’enfance et de la jeunesse. Nous offrons également des soins médicaux en trois endroits, avec un accent sur les mères et les en- fants en bas âge.

ses supplémentaires d’école maternelle. Anne-Marie, collaboratrice Bakan Assalam

2019 en chiffres Tchad

Formation de base et professionnelle Participants aux cours 208 Elèves en formation 328 Enseignants en formation 311 Formation médicale et prévention Consultations médicales et de réhabilitation 2 874 Personnes sensibilisées lors d’événements de prévention 200 Interventions chirurgicales 2 Personnel médical en formation 11 Formation théologique et pratique Bénéficiaires d’offres faites par l’église 230 Personnes sensibilisées par des cours 226 Etudiants/responsables en formation 4 Personnes accompagnées dans leur fonction dirigeante 30 Amélioration des conditions de vie Bénéficiaires de conditions de vie améliorées 243

Service de néo-natologie

Arrêt sur image pendant un cours

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