Découvrez le numéro 981 de Finances News Hebdo, premier hebdomadaire de l'information financière au Maroc
Du jeudi 11 et vendredi 12 juin 2020 - 8 DH - N° 986
Directeur de la publ ication : Fatima Ouriaghl i
Chloroquine Cafouillage autour d’un médicament qui coûte… 12 DH P. 16
ETAT D’URGENCE SANITAIRE Un déconfinement à deux vitesses
Quelles relations après la crise ? Maroc-UE
Fathallah Sijilmassi, président-fondateur de Positive Agenda Advisory
P. 19 à 21
P. 14/15
Les investisseurs s'accrochent au monde d'avant Bourse
ZONE II : Assouplissement niveau 2
ZONE I : Assouplissement niveau 1
Kénitra Skhirate- Témara Fès Salé Benslimane El Jadida Larache Berrechid
Rabat El Hajeb
Aousserd Boulemane Chefchaouen
Ifrane Chichaoua Inezgane-Ait Melloul
Médiouna Nouaceur Mohammadia Marrakech Tanger- Assilah Casablanca
Es-Semara Fahs- Anjra Jerada M'Diq- Fnideq Sidi Kacem Tan-Tan Tarfaya Tiznit Youssoufia Figuig Khénifra Ouazzane Sidi Slimane Chtouka- Ait Baha Boujdour Tata El Kelâa des Sraghna
Guelmim Berkane Sefrou Midelt Al Haouz Taza Oujda-Angad Meknès Rehamna Ouarzazate Assa-Zag Laâyoune Sidi Ifni Safi Moulay Yacoub Al Hoceima
P. 8
«Il faut remettre au goût du jour le Small Business Act» Relance économique
Classification selon le nombre de cas actifs
Mohammed Talal, vice-président de la CGEM et président de la Commission TPE-PME.
Khémisset Khouribga Agadir-Ida-Ou-Tnane Nador Taroudannt Taounate
Essaouira Essaouira Oued Ed-Dahab Errachidia
P. 17
◆ L’Etat d’urgence sanitaire prolongé jusqu’au 10 juillet à 18 h. ◆ Le Maroc divisé en deux zones d’assouplissement. ◆ Dans la zone 2 qui concentre les pôles économiques majeurs du pays, les mesures de restriction demeurent prégnantes.
Comment la compagnie affronte la crise sanitaire La Marocaine Vie
Guercif Taourirt Driouch
Azilal Settat Béni Mellal Tétouan Sidi Bennour
Tinghir Zagora Fquih Ben Salah
P. 12
Dépôt légal : 157/98 ISSN : 1114-047 - Dossier de presse : 24/98 - Adresse : 83, Bd El Massi ra El Khadra, Casablanca - Tél. : ( 0522) 98.41.64/66 - Fax : ( 0522) 98.40.22 - Adresse web : www.fnh.ma
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OMMAIRE S
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Actualité Voyons voir : Déconfinement, aux citoyens de faire leur job
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Ça se passe au Maroc Ça se passe en Afrique Ça se passe dans le monde
Bourse & Finances Point Bourse Hebdo : Echec sous les sommets de mars Bourse : Les investisseurs s'accrochent au monde d'avant Bourse : Les cotées reviendront-elles plus fortes en 2021 ? Assurances : Comment La Marocaine Vie affronte la crise sanitaire Sociétés cotées : Wafa Assurance renforce sa gouvernance 7 8 10 12 13
Editorial Par Fatima Ouriaghli
MISE À L’ÉPREUVE SACRÉE
G rand ouf de soulage- ment chez les citoyens. Le Maroc a entamé son processus de déconfi- nement. Ils ont tenu le coup, très disciplinés, pendant plus de deux mois et demi. Ce fut long. Douloureux. Psychologiquement épuisant. Aujourd’hui, après 80 jours durant lesquels ils ont fait l’amère expérience de la privation de leur liberté, ils goûtent de nouveau à la saveur de circuler presque librement, flâner dans les rues, respirer un bon bol d’air, appré- cier les petites choses de la vie si banales, mais ô combien impor- tantes pour notre équilibre social. Autrement dit, vivre ! Que ça fait du bien ! Ce déconfinement progressif est une belle récompense après tout ce sacrifice consenti au nom de l’intérêt supérieur de la Nation. Seule ombre au tableau dans cet allègement du confinement: toutes les régions ne sont pas récompensées de la même manière. Si dans l’Oriental ou la région de Laâyoune-Sakia El Hamra les pouvoirs publics ont véritablement desserré l’étau, permettant par exemple à la population de sortir sans autorisation de déplacement et de bénéficier des espaces publics en plein air, dans des villes comme Casablanca, Rabat ou encore Marrakech, c’est une autre histoire. Presque rien n’y a changé, hormis la fermeture des
commerces à 20h00 et la reprise du transport public urbain sans dépasser 50% de la capacité d'accueil (www.fnh.ma). Oui, les autorités ont choisi un déconfinement… discrimina- toire, récompensant les pro- vinces et préfectures moins tou- chées par l’épidémie. Douche froide donc pour les Casablancais, Rbatis et autres Marrakchis, qui rongent leur frein en attendant de pouvoir aller de nouveau chez le coiffeur, faire du sport ou encore s’offrir les services des instituts de beauté. Mais rien n’est figé, d’autant que les préfectures et provinces feront l'objet d'un classement hebdomadaire. Si la situation épidémiologique s’améliore, d’autres mesures d’assouplisse- ment seront annoncées. Bref, les pouvoirs publics nous mettent à l’épreuve et devant nos responsabilités. Car de notre capacité à respecter les gestes de prévention et les mesures sanitaires en vigueur (distanciation physique, port du masque…), dépendra notre positionnement dans ce classe- ment. Dans une semaine, nous ferons le point. Encore faut-il garder à l’esprit que la situation est cor- sée dans la région Casablanca- Settat, qui compte presque 34% des cas de contamination dans le Royaume ! u
Economie Etat d’urgence sanitaire : Un déconfinement à deux vitesses
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Chloroquine : Cafouillage autour d’un médicament qui coûte… 12 DH Entretien avec Mohammed Talal : Relance économique, «Il faut remettre au goût du jour le Small Business Act» Relance économique : L'Etat contraint de faire des arbitrages Entretien avec Fathallah Sijilmassi : Maroc-UE, quelles relations après la crise ? Industrie automobile : La machine redémarre, entre optimisme et incertitude Entretien avec Olivier Joffet : Aéronautique, vers un développement du marché de l’occasion Compagnies aériennes : Les charges s'envolent La profession aspire à encore plus de «dématérialisation» ONMT : Opération séduction des touristes nationaux Entretien avec Souleymane Khol : Hôtellerie, un métier à réinventer Résilience productive : Où en est le Maroc ?
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Focus Agricole Diversification des débouchés : Le nouveau défi des exportateurs 31 Culture Hassan Lahlou, délices expressionnistes 32 Développement durable Biodiversité : Ces atouts avérés du Maroc Secteur minier africain : La donne environnementale prend le pas 34 35
L'univers des TPME Financement participatif : L’offre destinée aux TPME s’étoffe 36
• Directeur Général responsable de la Publication : Fatima OURIAGHLI Contact : redactionfnh@gmail.com
• Directeur des rédactions &Développement : DavidWilliam • Rédacteur en chef : Amine Elkadiri • Journalistes : Charaf Jaidani, Leïla Ouriaghli, Adil Hlimi, Momar Diao, Youssef Seddik, Badr Chaou, Chaimaa Abounaim, Khalid Aourmi • Révision : M. Labdaouat • Directeur technique &maquettiste : Abdelillah Chamseddine •Mise en page : Zakaria Beladal • Assistantes de direction : Amina Khchai • Département commercial : Samira Lakbiri, Salma Benmakhlouf, Rania Benchaib • Administratif : Fatiha Aït Allah, Nahla Sahlal • Édition : JMA CONSEIL • Impression : Maroc Soir • Distribution : Sapress • Tirage entre 15.000 et 18.000 exemplaires • Dépôt légal : 157/98 • ISSN : 1114-047 • Dossier de presse : 24/98 • N° Commission paritaire : H.F/02-05
V OYONS VOIR
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Déconfinement Aux citoyens de faire leur job
Par D. William
C e n’est pas faire preuve de chau- vinisme que de relever que le Maroc a très bien géré la pandémie de la Covid-19. De la création du Fonds spécial mis en place à cet effet au soutien des entreprises et ménages, en passant par l’état d’ur- gence sanitaire, la produc- tion de matériels de pro- tection et l’enseignement à distance, le Royaume a réalisé presque un sans- faute. Presque, car, comme dirait l’autre, la perfection n’est pas de ce monde, en ce sens que tout travail est
perfectible. Il y a, dans ce cadre, cer- taines personnes qui trou- veront toujours à redire. C’est normal. La soudaine- té de la crise est telle qu’il est difficile de résoudre toutes les problématiques, qu’elles relèvent du sani- taire, de l’économique ou encore du social. Face à cette pandémie qui a pris de court la planète entière, suscitant de par le monde peur, conster- nation, voire psychose à cause de nombreuses inconnues, le Maroc a su apporter les réponses justes et en temps appro-
prié, avec une forte adhé- sion de la population. Nos gouvernants ont placé le curseur là où il fallait, non pas en opposant le sani- taire à l’économique ou au social, mais en les traitant tous à la fois. Maintenant que le Maroc a dompté la bête, reste à réussir la seconde phase : le déconfinement. Un véri- table casse-tête… chinois qui, partout dans le monde, pousse à la prudence. Une prudence peut-être même excessive. C’est notamment ce qui est arri- vé en France où, à l’heure du déconfinement, et pour
prévenir cette seconde vague tant redoutée et la propagation du coronavi- rus, il y a eu une ruée vers la production de masques de protection. Au final, la surproduction a conduit à des dizaines de millions de masques invendus. Mais mieux vaut être exces- sivement prudent que trop laxiste. Surtout face à ce virus sournois, imprévisible et qui n’a pas encore révélé tous ses secrets. Est-ce un virus saisonnier ? Va-t-il disparaître naturelle- ment ? Le monde scientifique n’a pas encore de réponses
à ces interrogations. Mais le Maroc, de par ce qui se passe à travers le monde, a largement de quoi s’inspi- rer pour réussir son décon- finement. Une réussite qui n’est pas du ressort exclusif des autorités, mais qui dépend également et sur- tout du comportement des citoyens, à travers notam- ment le respect strict des gestes barrières. Car la Covid-19 est encore bien présente, guettant nos moindres faiblesses. Nos gouvernants ont fait le job. Au tour des citoyens de faire le leur. ◆
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A SE PASSE AU MAROC Ç
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L e Maroc a exprimé sa consternation face aux allégations du porte-parole de la présidence algérienne qui a affirmé, mardi, que «le Consul du Maroc avait effectivement quitté le territoire national à la demande de l’Algérie» et que « l’attitude du Consul marocain n’était pas étonnante car c’est un officier des renseignements marocains ». « Le Maroc a, d’abord, pensé ne pas réagir à ces affirmations irresponsables auxquelles nous sommes habitués depuis des décennies », selon le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, Nasser Bourita. « Toutefois, devant la gra- vité extrême de tels propos », le ministre souligne que « le Maroc exprime sa consternation face à ces allégations émanant d’un représentant d’une institution censée faire preuve de discernement et de retenue ». Dans ce sens, Bourita rappelle qu’il a « (…) pris l’initiative d’appeler mon homologue algérien, pour lui dire que quelle que soit la véracité des propos attribués au Consul, le Maroc a décidé son rappel immédiat ». De ce fait, explique-t-il, « le rappel du Consul a été décidé à l’initiative exclusive du Maroc, même s’il s’est toujours acquitté de ses fonctions de manière tout à fait convenable et professionnelle ». ■ Rabat –Alger : Fritures sur la ligne
L'ONDA réalise une émission obligataire de 1,5 Md de DH
P lus de 4,5 millions de têtes d'ovins et caprins ont été identifiées entre le 22 avril et le 6 juin 2020, dans le cadre des préparatifs de Aïd al-Adha, fait savoir l'Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA). Cette opération d’identification consiste, à l’instar des deux dernières années, en la pose, sur l’une des oreilles de l’animal, d’une boucle de couleur jaune, portant un numéro de série unique pour chaque animal, en plus de la mention « ». L'opération d’identification se poursuit dans toutes les régions du Royaume. Par ailleurs, 242.000 exploitations d'engraissement d'ovins et caprins dans le cadre du programme Aid al-Adha ont été enre- gistrées par les services vétérinaires de l’Office national. En plus de l’enregistrement des exploitations d’engraissement et d’identification des animaux, les préparatifs comprennent un en- semble de mesures comme le contrôle de l'alimentation animale, l'utilisation des médicaments vétérinaires, l’eau d’abreuvement, ainsi que la circulation des fientes, conditionnée obligatoirement par l’obtention d’un laissez -passer auprès des services vétéri- naires de l’ONSSA afin de suivre leur traçabilité. ■ Aïd al-Adha : Plus de 4,5 millions de têtes d’ovins et caprins identifiées
L a production de blé tendre collectée depuis le 15 mai dernier s'est élevée à 1,3 million de quintaux (Qx), soit 30% de l’objectif, selon le ministère de l’Agriculture. Les niveaux de stock enregistrés à fin mai 2020 permettent de couvrir 5 mois des besoins nationaux pour le blé tendre et jusqu’à 4 mois pour le blé dur. Les stocks sont maintenus à ces niveaux en permanence, conformément aux mesures instaurées depuis le début de l’ur- gence sanitaire. Par ailleurs, le programme de distribution d’orge, mis en place par le minis- tère en soutien aux éleveurs pour faire face aux effets de la sécheresse, depuis le début de par placement privé pour un montant global de 1,5 milliard de dirhams, auprès d’investisseurs qualifiés. L'opération est structurée autour de deux tranches. Il s'agit d'une tranche A de 1,350 Md de DH, remboursable par amortisse- ment linéaire sur 10 ans et à taux fixe, et d'une tranche B de 150 MDH, remboursable par amortissement linéaire sur 15 ans et à taux fixe. La présente émission permettra à l'Office d’at- teindre les objectifs de financement partiel de L’ Office national des aéroports (ONDA) a annoncé, mercredi, avoir procédé à la réalisation d’une émission obligataire L’ Agence nationale de la sécurité rou- tière (NARSA) a informé les directeurs des centres de visites techniques de véhicules que la date de reprise d’activité est prévue le 12 juin. Dans une correspondance, elle les invite à prendre les dispositions nécessaires pour assurer cette reprise dans de bonnes condi- tions, avec la qualité requise et conformément aux règles de gestion en vigueur. La vigilance et la précaution sanitaire doivent être observées à tous les niveaux et le long du
ses projets de développement inscrits dans son programme d’investissement 2019-2023 et de rembour-sement d’une partie de l’emprunt obligataire arrivant à échéance en décembre 2020. ■
Production de blé tendre : 30% de l'objectif atteints
l’année à des prix subventionnés, se déroule selon le programme prévisionnel arrêté. En effet, après une première tranche lancée au premier trimestre de l’année, une deuxième tranche d’une quantité totale de 2.764.300 qx a été mise à la disposition des éleveurs à partir de mars. Son exécution se déroule dans de bonnes conditions, atteignant un taux de 75% de distribution au profit des éleveurs. Une troisième tranche de 2.850.000 qx vient d’être engagée pour couvrir la période estivale. Par ailleurs, à partir du 15 juin, l’opération sera renforcée en doublant la dotation attribuée à chaque éleveur. ■
Reprise des visites techniques des véhicules le 12 juin 2020
processus des opérations de contrôle tech- nique, fait savoir l’Agence. ■
A SE PASSE EN AFRIQUE Ç
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Côte d'Ivoire : 75 millions € de la BAD
Covid-19 : L'UE apporte
Le Ghana lance une plateforme unique d’e-paiement
pour la riposte à la Covid-19
un appui au Kenya
L e Kenya a reçu un appui budgétaire supplémentaire de l'Union européenne d'une valeur de 65 millions d'euros destiné à aider ce pays d'Afrique de l'Est à faire face aux effets négatifs générés par la pandémie de la Covid-19. « L'UE a octroyé 65 millions d'euros supplé- mentaires au Kenya pour l'aider à faire face à l'impact socioéconomique de la pandémie de la Covid-19, soutenir les Kényans mena- cés par la faim et renforcer les mesures de prévention de la propagation de la Covid- 19 », indique l'UE. ■ Covid-19 : Le Sénégal va poursuivre le traitement à base d'hydroxychloroquine L e Sénégal va poursuivre le traite- ment à base d’hydroxychloroquine et d’azithromycin pour les patients souffrant de la COVID-19 et se basera sur ses propres résultats pour prendre des décisions, a fait savoir le profes- seur Moussa Seydi, Chef de service des maladies infectieuses de l’hôpital Fann. « (…) Nous ne nous baserons que sur nos résultats pour prendre des déci- sions. Nous allons poursuivre notre trai- tement et poursuivre l’évaluation des traitements disponibles en relation avec l’Institut Pasteur de Dakar », a dit Seydi. Selon ce responsable, ce traitement administré à 559 patients dans son service a montré que « l’efficacité était réelle ». ■
L a Banque africaine de développement (BAD) a approuvé un prêt de 75 millions d’euros, sous forme d’appui bud- gétaire, en faveur de la Côte d’Ivoire afin de financer le programme d’appui à la riposte contre la Covid-19 (PARC). L’aide financière de la Banque, accordée dans le cadre de la facilité de réponse rapide à la pandémie de la Covid-19 (CRF), devra permettre de maîtriser la propagation du virus mais aussi de renforcer la capacité de résilience des populations vulnérables, de maintenir l’outil productif pour relancer l’éco- nomie ivoirienne après la crise et de préserver des emplois. Le programme soutiendra la mise en œuvre des activités contenues dans le plan de riposte sanitaire national et appuie- ra notamment la mise en place d’une plateforme de géolocali- sation et de suivi des cas contacts et des malades confinés. ■
L e vice-Président ghanéen, Mahamadu Bawumia, a lancé une plateforme unique d'e- paiement des services financiers publics, un pas de plus vers une administration «paperless» dans l'objectif de réduire les risques de corruption. A travers cette plateforme dénom- mée «Ghana.GOV», les Ghanéens peuvent désormais payer leurs impôts, taxes et autres obligations financières en ligne directement. « Cette plateforme fournira un point d'accès unique à tous les services des ministères, départements et agences du gouvernement et garan- tira que toute personne qui doit effectuer des paiements uniques puisse le faire via le portail sans passer par plusieurs personnes », a-t-il précisé. Ce nouvel outil contribuera à la croissance des recettes publiques et à la lutte contre la corruption. ■
Coronavirus : La contamination
locale n'existe plus en Tunisie
L a directrice de l’Observatoire tunisien des maladies nouvelles et émergentes (ONMNE), Nissaf Ben Alaya, a annoncé que la contamination locale au nouveau Coronavirus n’existe plus en Tunisie, relevant que cinq jours se sont écoulés sans aucun nouveau cas. «La contamination locale n’existe plus et seuls certains cas importés ont été enregistrés récemment», rassure-t-elle dans des déclara- tions à la presse. Elle a précisé que la situation épidémiologique en Tunisie est
«très rassurante». Notons qu’aucune contamination locale n’a été enregistrée depuis 18 jours en Tunisie où le couvre-feu a été levé lundi. Depuis cinq jours, le bilan reste stable à 1.087 cas confir- més sur un total de 55.419 analyses effectuées depuis le début de la pandémie en mars dernier. ■
A SE PASSE DANS LE MONDE Ç
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La France lance un plan de 15 milliards d'euros pour «sauver» l'aéronautique
L e gouvernement français a lancé, mardi 9 juin, un plan d’aide de 15 milliards d’euros pour l’industrie aéronautique française, décrétant «l’état d’urgence» pour un secteur au sein duquel 100.000 emplois sont menacés à court terme du fait du plongeon du trafic aérien lié à la crise sanitaire du coronavirus. Ce plan de relance sectoriel, dont le montant intègre l’aide financière de sept milliards d’euros déjà accordée à Air France, représente « un effort total de 15 milliards d’euros », a déclaré le ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire. Il comporte deux fonds dédiés au soutien des PME et ETI de la filière : un fonds d’investissement, doté de 500
millions d’euros dès cet été et qui atteindra un milliard d’euros à terme, pour favoriser leur développement et un fonds de 300 millions d’euros pour la robotisation et la numérisation. ■ Trafic aérien Pire chute de l’histoire de l’aviation
L e trafic passager aérien devrait chuter de 36% à la fin de l’année, « la pire de l’histoire de l’aviation », a annoncé l’Association interna- tionale du transport aérien (IATA).
La demande mondiale d'acier devrait augmenter dès
l'année prochaine
Cette contraction de l’activité devrait être suivie en 2021 d’un rebond de 55%, un niveau en deçà de celui de 2019, a ajouté l’Iata. Selon les estimations de cet organisme, les pertes des compagnies aériennes imputables à la pandémie de coronavirus devraient s’élever à 84,3 milliards de dollars (74,6 milliards d’euros) cette année et 15,8 milliards de dollars l’année prochaine. Le chiffre d’affaires global des compagnies aériennes, fortement touchées par la pandémie de coronavirus, devrait être réduit de moitié à 419 milliards de dollars cette année et atteindre 598 milliards de dollars l’année prochaine, a estimé IATA. ■
L a demande mondiale d’acier devrait chuter de 6,4% cette année en raison de l’impact de la crise sanitaire sur les secteurs de l’industrie et de la construction avant de repartir à la hausse l’année pro- chaine, a estimé l’Association mondiale de l’acier (WSA). Pendant le confinement, des acteurs impor- tants du secteur, comme les fabricants automobiles, ont dû stopper leur activité, ce qui a largement entamé la demande d’acier et entraîné la fermeture de nombreux hauts-fourneaux, a souligné Edwin Basson, le Directeur général de la WSA, dont les membres comptent pour 85% de la produc- tion mondiale d’acier.
L’association estime que la demande va chuter cette année à 1,65 milliard de tonnes d’acier mais repartir en 2021, avec une pro- gression de 3,8% à 1,72 milliard de tonnes. ■
La Banque mondiale table
sur une contraction de 5,2% de l'économie mondiale en 2020
BCE : Lagarde défend les achats de dettes face
aux critiques
C hristine Lagarde, la présidente de la Banque centrale européenne (BCE), a défendu lundi les mesures de relance adoptées par l’institution en réponse à la crise provoquée par la pan- démie, affirmant qu’elles sont proportion- nées aux risques encourus par l’écono- mie de la zone Euro. Entendue à la commission des Affaires économiques et monétaires du Parlement européen, Christine Lagarde a subi les critiques de députés néerlandais et alle- mands qui s’interrogeaient sur les impor- tants achats de dette souveraine de la BCE. La Cour constitutionnelle allemande a
L a pandémie du coronavirus provoquera une contrac- tion de l’économie mondiale de 5,2% cette année, a estimé la Banque mondiale, qui souligne que cette nouvelle projection est fragile et risque d’être encore revue à la baisse. Dans sa précédente prévision, en avril, la Banque mondiale ne prévoyait qu’un recul de 3,0% de l’économie globale en 2020. Pour les économies avancées, détaille la Banque mon- diale, la contraction sera de 7,0% cette année et une reprise de 3,9% en 2021. ■
infligé un revers majeur à la Banque centrale européenne début mai en lui demandant de justifier son programme d’achats d’emprunts d’Etats sans quoi la Bundesbank, la Banque centrale natio- nale allemande, devra cesser d’y partici- per. ■
B OURSE & F INANCES
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Point Bourse Hebdo
Echec sous les sommets de mars ◆ Le Masi s’est replié cette semaine (du 2 au 9 juin) au contact d’un obstacle graphique. ◆ Ciments du Maroc s’accapare près de 20% des flux hebdomadaires.
Evolution de l'indice Masi depuis juin 2019
nécessaire à la normalisation de l'activité. Cette semaine, les achats ont porté sur les mêmes secteurs de la cote : les bancaires, les cimen- tiers et les télécoms. Les dos- siers les plus actifs sur la période sont Ciments du Maroc (19,17%), Attijariwafa bank (14,54%), Maroc Telecom (13,93%) et Marsa Maroc (6,49%). Le volume global des échanges a atteint plus de 832 MDH. Presque tous les secteurs ont participé à la hausse : 20 com- partiments sur les 24 représen- tés à la cote casablancaise ont terminé la semaine dans le vert, signant des performances allant
de 0,92% pour l'indice sectoriel «Electricité» à 19,13% pour le compartiment «hôtelier». Trois secteurs seulement ont fini en territoire négatif : «Placement immobilier» (-3,20%), «Sylviculture et Papier» (-1,62%) et «Industrie pharmaceutique» (-0,19%). Sur le front des valeurs, Risma (+20%) a réalisé la plus forte hausse hebdomadaire, devan- çant M2M Group (+16,81%) et Managem (+16,26%). Les plus forts replis ont été accu- sés par Fenie Brossette (-9,55%), Aluminium du Maroc (-4,40%) et Immorente Invest (-3,35%). Sur le volet émetteur, l'opéra-
teur agroalimentaire Cartier Saada a annoncé que son résul- tat devrait reculer au titre de l'exercice social 2019/2020 par rapport à l'exercice précédent tout en restant positif, en dépit d'une hausse significative de son chiffre d'affaires. Eléments techniques Le Masi a buté sur la résistance des 10.200 points cette semaine. Cette zone constituera désor- mais un obstacle à une poursuite vers les 10.400 points. Le support le plus proche se trouve à 9.850 points. La tendance moyen long terme reste baissière. ◆
L e marché casablancais a bien progressé cette semaine avant de buter sur un obstacle gra- phique à 10.200 points où s'était estompée la dernière tentative de rebond en mars der- nier. Le bilan hebdomadaire est tou- tefois positif avec un gain de 1,11% à la faveur des espoirs de redémarrage de l'activité de cer- tains secteurs. C'est justement là où le bât blesse, puisque les investisseurs n'ont pas de visibi- lité quant à l'étendue des dégâts pour chaque secteur, ni le temps Par Y. Seddik
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BOURSE & FINANCES
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Bourse
◆ La crise de la Covid-19 n'a rien changé aux préférences des investisseurs en Bourse : ils continuent d'acheter des défensives, comme avant. Les investisseurs s'accrochent au monde d'avant L a crise de la Covid-19 a changé et continue de changer beaucoup de paradigmes dans notre monde. Les économistes Par A. Hlimi La faiblesse des taux ne laisse en réa- lité que peu de choix aux investisseurs.
parlent d'un «New normal», mar- qué par la «déconsommation», le protectionnisme et le retour, plus ou moins prononcé, de l'Etat-pro- vidence. Mais dans ce nouveau monde, comme dans l'ancien, les Banques centrales soutiennent toujours la croissance, l'inflation est faible et la Bourse fonctionne exactement de la même façon : les investis- seurs achètent les valeurs solides qui ont trop baissé ou les valeurs de croissance qui sont sur des marchés porteurs et qu'ils maî- trisent. Et il est remarquable de voir que sur plusieurs Bourses, comme au Maroc, ces secteurs et entreprises sont les mêmes qu'avant. Sur le marché actions, l'ancien monde ressemble beau- coup au nouveau. Un rebond difficile à expliquer Alors qu'on nous annonce la pire crise économique depuis la deu- xième guerre mondiale - depuis 150 ans même selon un rapport de la Banque mondiale publié cette semaine - les Bourses pro- gressent. Certaines, comme le Nasdaq, ont retrouvé et même dépassé leurs sommets d'avant Coronavirus. Au Maroc, après une baisse histo- rique de 25% en quelques jours, l'indice Masi a rebondi. Il a gagné 14% depuis ses plus bas de mars, alors que l'économie devrait enre- gistrer sa première récession depuis 20 ans et les secteurs clés du marché, comme le secteur
financier, connaissent des chocs sans précédent. Mais il faut se placer du côté des investisseurs et comprendre leurs contraintes pour expliquer ce rebond. Pour Ouissem Berbouchi, président de Obafrica Asset Management, un fonds spécialiste des marchés boursiers africains, les investisseurs sont tiraillés par deux phénomènes qui justifient cette hausse. Il a appelé ces phé- nomènes «Tina» et «Fomo», lors d'un webinar organisé par CDG Capital sur le sujet. Selon lui, la faiblesse des taux ne laisse en réalité que peu de choix aux investisseurs. C'est le fameux «Tina», acronyme de (There is no alternative) : sans alternative de rendement dans les autres compartiments, les investisseurs acceptent de se tourner vers les actions. Ces derniers se positionnent éga- lement sur les actifs risqués de peur de rater la prochaine hausse, concept appelé «Fomo» (Fear of missing out). « Maintenant, le mar- ché actions commence à offrir des opportunités à ceux qui regardent
plus loin, bien que le contexte ne soit pas très favorable », résume- t-il. Même discours chez Rachid Outariate, Directeur général de CDG Capital Bourse. Selon lui, malgré les incertitudes, les inves- tisseurs reviennent à l'achat pour profiter de valorisations faibles, particulièrement sur des entre- prises solides dont les fondamen- taux ne sont pas ébranlés. Les secteurs qui marchent IT, grande distribution, agroa- limentaire : Ces 3 thématiques se sont distinguées en temps de crise. L'ironie est que ce sont les mêmes secteurs qui surperfor- maient les mois qui ont précédé la crise. Fin 2019, les taux bas et le potentiel de croissance de certaines entreprises IT et grande distribution justifiaient l'intérêt. Désormais, c'est la robustesse des bilans dans l'agroalimentaire ou encore le faible impact de la Covid-19 sur l'IT et la grande dis- tribution qui sont mis en avant. « Des acteurs de la distribution moderne, en l’espace de 3 mois,
ont gagné 2 à 3 ans de dévelop- pement », analyse Barbouchi. Le spécialiste conseille aussi le secteur des paiements et celui des télécommunications. Ceux qui vont suivre Selon les experts qui se sont exprimés lors de cette rencontre, l'environnement des taux bas permettrait aux entreprises plus impactées par la crise, même celles endettées, de revenir au- devant de la scène après la crise sanitaire. Il s'agit par exemple du BTP où certains opérateurs sont expo- sés sur la commande publique et n'attendent que la levée du confi- nement pour retrouver un rythme de production normal. Ceci alors que leurs cours de Bourse n'ont pas profité de la hausse. Pour ceux qui ont raté le premier train où le Masi a gagné 14%, il faudra être présent en gare pour le prochain, lorsque cette catégo- rie d'entreprises signalera que la crise est derrière et que l'activité reprend normalement. Rendez- vous à la rentrée ? ◆
C ommunication F inancière
EXERCICE DU 01/01/2019 AU 31/12/2019 MAROC SERVICES INTERMEDIATION «M.S.IN, SOCIÉTÉ DE BOURSE»
BILAN ACTIF
BILAN PASSIF
PASSIF
EXERCICE
EXERCICE PRECEDENT
ACTIF
EXERCICE
EXERCICE PRECEDENT
CAPITAUX PROPRES
48 025 519,78 10 000 000,00
41 432 415,04 10 000 000,00
Amonrtissements
Capital
Brut
et provisions
Net
Net
Moins : Actionnaires, capital souscrit non appelé Capital appelé
IMMOBILISATIONS EN NONVALEUR (A)
0,00
0,00
0,00 0,00
0,00 0,00
Frais Préliminaires
Chages à répartir sur plusieurs exercices Primes de remboursement des obligations IMMOBILISATIONS INCORPORELLES (B) Immobilisations en recherche et développement Brevets, marques, droits, et valeurs similaires Fonds commercial Logiciels Terrains Constructions Installations, techniques, matériel et outillage Matériel transport Mobilier, matériel de bureau et aménagements Autres immobilisations incorporelles IMMOBILISATIONS CORPORELLES (C) Titres de participation et emplois assimilés Titres de participation dans la société gestionnaire Autres titres immobilisés ECARTS DE CONVERSION - ACTIF (E) Diminution des créances immobilisées Agmentation des dettes financières TOTAL I (A+B+C+D+E) STOCKS (F) Matière et fournitures consommables CREANCES DE L'ACTIF CIRCULANT (G) Founisseurs, débiteurs, avances et accomptes Clients et comptes rattachés Créances représentatives des titres reçus en pension Créances représentatives des titres empruntés Personnel divers Autres immobilisations corporelles Immobilisations corporelles en cours IMMOBILISATIONS FINANCIERES (D) Prêts immobilisés Autres créances financières
Prime d'émission, de fusion, d'apport Ecarts de réevaluation Reserve légale
2 851 594,00
2 354 412,13
497 181,87
405 013,81
1 000 000,00
1 000 000,00
Autres réserves Report à nouveau (2)
22 432 415,04
21 854 015,99
Résultats nets en instance d'affectation (2) Résultat net de l'exercice (2)
2 851 594,00
2 354 412,13
497 181,87
405 013,81
14 593 104,74 48 025 519,78
8 578 399,05 41 432 415,04
Total des capitaux propres (A) CAPITAUX PROPRES ASSIMILES Subventions d'investissement Provisions réglementées
5 135 370,95
3 769 212,37
1 366 158,58
1 351 184,97
(B)
0,00
99 470,19
99 470,19
171 057,62 4 964 313,33
35 562,34
135 495,28 1 230 663,30
10 433,62
DETTES DE FINANCEMENT
(C)
0,00
0,00
3 733 650,03
1 340 751,35
Emprunts obligataires Autres dettes de financement
PROVISIONS DURABLES POUR RISQUES ET CHARGES (D)
168 531,41 168 531,41
168 531,41 168 531,41
2 365 000,00
0,00
2 365 000,00
2 365 000,00
Provisions pour risques
Provision pour charges ECARTS DE CONVERSION - PASSIF
25 000,00
25 000,00
25 000,00
(E)
0,00
0,00
2 340 000,00
2 340 000,00
2 340 000,00
Augmentation des créances immobilisées Diminution des dettes de financement TOTAL I (A+B+C+D+E)
0,00
0,00
48 194 051,19 172 930 811,43
41 700 416,64 192 844 172,16
DETTES DU PASSIF CIRCULANT Fournisseurs et comptes rattachés
(F1)
824 421,80
1 330 794,51
Clients créditeurs, avances et acomptes Dettes représentatives de titres et valeurs donnés en pension
10 351 964,95
6 123 624,50
4 228 340,45
4 121 198,78
Dettes représentatives de titres et valeurs donnés en pension en vendus ferme Dettes représentatives de titres et valeurs reçus en pension et redonnés en pension Dettes représentatives de titres prêtés Personnel
178 301 148,15
813 845,98
177 487 302,17
782 574 860,91
1 665 753,82 428 173,46 964 484,16
1 272 952,53 418 880,34 414 501,35
1 613 039,84
1 613 039,84
1 127 212,70
Organismes sociaux
Etat
Comptes d'associés Comptes de négociation et de règlement
2 900,00
2 900,00
750,00
168 945 644,42
188 615 674,70
Etat
2 764 623,09
813 845,98
1 950 777,11
1 909 787,33
Autres créditeurs et comptes de régularisation-passif
102 333,77
791 368,73
Comptes d'associés Compte de négociation et de règlement
DEPOTS DE LA CLIENTELE (F2) Comptes de dépôt de la clientèle
20 483 929,41 20 483 929,41 1 217 244,31
624 108 552,88 624 108 552,88 1 022 850,99
171 968 320,98 1 952 264,24 40 602 064,14 451 081,49 40 150 982,65
171 968 320,98 1 952 264,24 40 553 105,75 451 081,49 40 102 024,26
778 491 888,80 1 045 222,08 36 589 070,03
Autres débiteurs et comptes de régularisation actif TITRES ET VALEURS DE PLACEMENT (H)
AUTRES PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES (G) ECARTS DE CONVERSION - PASSIF (Eléments circulants) (H) TOTAL II (F1+F2+G+H)
48 958,39
Titres et valeurs de placement côtés Titres et valeurs de placement non côtés Titres et valeurs donnés en pension ECARTS DE CONVERSION - ACTIF (I)
414,00
194 631 985,15
817 975 576,03
48 958,39
36 588 656,03
TRESORERIE - PASSIF Credits d'escompte Credits de trésorerie Banques de régularisation Total III TOTAL GENERAL I + II + III
(Eléments circulants) TOTAL II (F+G+H+I) TRESORERIE - ACTIF
218 903 212,29 20 557 287,97 150 000,00 20 404 780,59 20 557 287,97 249 812 465,21 2 507,38
862 804,37
218 040 407,92 20 557 287,97 150 000,00 20 404 780,59 20 557 287,97 242 826 036,34 2 507,38
819 163 930,94 36 390 862,95
0,00
0,00
0,00
242 826 036,34
859 675 992,67
Chèques et valeurs à encaisser
0,00
(1) Capital personnel débiteur. (2) Bénéficiaire(+). Déficitaire(-)
Banque, T.G. et C.C.P.
36 389 101,04
Caisse, Régies d'avances et accréditifs
1 761,91
TOTAL III
0,00
36 390 862,95 859 675 992,67
ETAT DES SOLDES DE GESTION (E.S.G)
TOTAL GENERAL I + II + III
6 986 428,87
I - TABLEAU DE FORMATION DES RESULTATS (T.F.R)
COMPTE DE PRODUITS ET CHARGES (HORS TAXE)
EXERCICE
EXERCICE PRECEDENT
16 093 719,34 6 469 580,18 8 117 976,13 1 506 163,03
9 827 012,50 4 843 369,73 3 375 494,81 1 608 147,96
I
+ PRODUCTION DE L'EXERCICE : (3+4+5)
1
t Commissions reçues sur opérations d'intermédiation
OPERATIONS
TOTAUX DE L'EXERCICE
TOTAUX DE L'EXERCICE PRECEDENT
t Commision sur des activités connexes
NATURE
Propres à l'exercice
Concernant les
2 3 4 5
t Commissions de gestion de porfeteuille de valeur et OST
exercices précedents
0,00
0,00
t Produits de conseil
t Variation stocks de matières et fournitures
1
2
3 = 1 + 2
4
t Immobilisations produites par l'entreprise pour elle-même
0,00
0,00
PRODUITS D'EXPLOITATION
17 085 979,69 6 469 580,18 8 117 976,13 1 506 163,03
0,00
17 085 979,69 6 469 580,18 8 117 976,13 1 506 163,03
11 162 079,03 4 843 369,73 3 375 494,81 1 608 147,96
4 015 913,35 450 392,03 3 565 521,32 12 077 805,99 238 104,42 9 422 217,25 2 417 484,32
3 566 281,18 295 324,39 3 270 956,79 6 260 731,32
II
-
CONSOMMATION DE L'EXERCICE : (6+7)
Commissions des transactions sur valeurs mobilières
6 7
t Achats consommés de matières et fournitures
Commision sur des activités connexes
t Autres charges externes
Commissions reçues de gestion de portefeuille de valeur et OST
III
= VALEUR AJOUTEE (I-II) + Subvention d'exploitation
8
0,00
IV 9
- -
Impôts et taxes
105 804,63 8 765 087,06
Produits de conseil
0,00
10
Charges de personnel
Immobilisations produites par l'entreprise pour elle-même Variation de stocks de produits (+/-) Subvention d'exploitation Autres produits d'exploitation
0,00
= EXEDENT BRUT D'EXPLOITATION (EBE)
0,00 0,00
-2 610 160,37
= OU INSUFFISANCE BRUTE D'EXPLOITATION (IBE)
11 12 13 14
+ Autres produits d'exploitation
0,00
-
Autres charges d'exploitation
600 000,00 992 260,35 664 411,35
600 000,00 1 335 066,53 523 292,94 -2 398 386,78 11 194 928,13 8 796 541,35 -111 339,30
0,00
0,00
+ Reprises d'exploitation : transferts de charges
992 260,35
Reprises d'exploitations: transfert de charges
992 260,35
1 335 066,53 11 162 079,03 13 560 465,81
-
Dotations d'exploitation
2 145 333,32 13 024 680,29 15 170 013,61
V
= RESULTAT D'EXPLOITATION (+ ou -)
TOTAL I
17 085 979,69 14 940 646,37
0,00 0,00
17 085 979,69 14 940 646,37
VI
+/-
RESULTAT FINANCIER
CHARGES D'EXPLOITATION
VII
= RESULTAT COURANT
Achats consommés (2) de matière et de fournitures
VIII
+/-
RESULTAT NON COURANT Impôt sur les résultats
-20 288,87 556 620,00
450 392,03
450 392,03
295 324,39
15
-
106 803,00
Autres charges externes
3 565 521,32 238 104,42 9 422 217,25 600 000,00 664 411,35 14 940 646,37
3 565 521,32 238 104,42 9 422 217,25 600 000,00 664 411,35 14 940 646,37 2 145 333,32 13 168 637,93
3 270 956,79 105 804,63 8 765 087,06 600 000,00 523 292,94 13 560 465,81 -2 398 386,78 11 420 710,36
Impôts et taxes
14 593 104,74
8 578 399,05
IX
= RESULTAT NET DE L'EXERCICE (+ ou -)
Charges de personnel
II - CAPACITE D’AUTOFINANCEMENT (C.A.F.) - AUTOFINANCEMENT
Autres charges d'exploitation
1
Résultat net de l'exercice t Bénéfice +
Dotations d'exploitation
14 593 104,74
8 578 399,05
TOTAL II
t Perte -
0,00
0,00
2 3 4 5 6 7 8 9
+ Dotations d'exploitations (1) + Dotations financières (1) + Dotations non courantes (1)
664 411,35
523 292,94
RESULTAT D'EXPLOITATIONS (I-II)
0,00
0,00
PRODUITS FINANCIERS
13 168 637,93
0,00
112 707,41
79 123,80
Intérêts sur prêts Produits des titres de participation et autres titres immobilisés
- - - -
Reprises d'exploitation (2) Reprises financières (2) Reprises non courantes (2) (3)
0,00 0,00
0,00 0,00
12 000 000,00
12 000 000,00
10 210 000,00
99 470,19
6 855,33
Gains de change
0,00
0,00
Produits des cessions d'immobilisations
0,00
0,00 0,00
Revenus et produits nets sur cession de titres et valeurs de placement Intérêts et autres produits financiers Reprise financières; transferts de charges
+ Valeurs nettes d'amort.des imm.cédées CAPACITE D'AUTOFINANCEMENT (C.A.F.)
12 239,19
25 200,25
25 200,25
269 542,38 933 152,01
15 282 992,50 8 000 000,00 7 282 992,50
9 173 960,46 10 000 000,00 -826 039,54
I
10
Distribution de bénéfices
1 002 340,93 141 096,75 13 168 637,93
1 002 340,93 141 096,75 13 168 637,93
II
AUTOFINANCEMENT
8 015,97
(1) A l’exclusion des dotaitons relatives aux actifs et passifs circulants et à la trésorerie. (2) A l’exclusion des reprises relatives aux actifs circulants et à la trésorerie. (3) Y compris reprises sur subventions d’investissements.
TOTAL IV
11 420 710,36
CHARGES FINANCIERES
143 957,64
143 957,64
225 782,23 78 515,09
RAPPORT GENERAL DU COMMISSAIRE AUX COMPTES EXERCICE DU 1 er JANVIER 2019 AU 31 DECEMBRE 2019
Charges d'intérêts
94 999,25
94 999,25
Pertes sur cession de titres et valeur de placement
0,00
6 170,39
Pertes de changes Autres charges financières Dotations financières
Conformément à la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale de mai 2017, nous avons effectué l’audit des états de synthèse ci- joints de la société MAROC SERVICES INTERMEDIATION « MSIN » S.A, comprenant le bilan, le compte de produits et charges, l’état des soldes de gestion, le tableau de financement et l’état des informations complémentaires (ETIC) relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2019. Ces états de synthèse font ressortir un montant de capitaux propres et assimilés de MAD 48.025.519,78 dont un bénéfice net de MAD 14.593.104,74. Ces états ont été arrêtés par le conseil de surveillance, le 19 Mars 2020, dans un contexte évolutif de la crise sanitaire de l’épidémie de Covid-19, sur la base des éléments disponibles à cette date. Responsabilité de la direction La direction est responsable de l’établissement et de la présentation sincère de ces états de synthèse, conformément au référentiel comptable admis au Maroc. Cette responsabilité comprend la conception, la mise en place et le suivi d’un contrôle interne relatif à l’établissement et la présentation des états de synthèse ne comportant pas d’anomalies significatives, ainsi que la détermination d’estimations comptables raisonnables au regard des circonstances. Responsabilité de l’auditeur Notre responsabilité est d’exprimer une opinion sur ces états de synthèse sur la base de notre audit. Nous avons effectué notre audit selon les Normes de la Profession au Maroc. Ces normes requièrent de notre part de nous conformer aux règles d’éthique, de planifier et de réaliser l’audit pour obtenir une assurance raisonnable que les états de synthèse ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit implique la mise en oeuvre de procédures en vue de recueillir des éléments probants concernant les montants et les informations fournis dans les états de synthèse. Le choix des procédures relève du jugement de l’auditeur, de même que l’évaluation du risque que les états de synthèse contiennent des anomalies significatives. En procédant à ces évaluations du risque, l’auditeur prend en compte le contrôle interne en vigueur dans l’entité relatif à l’établissement et la présentation des états de synthèse afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité de celui-ci. Un audit comporte également l’appréciation du caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, de même que l’appréciation de la présentation d’ensemble des états de synthèse. Nous estimons que les éléments probants recueillis sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Opinion sur les états de synthèse Nous certifions que, les états de synthèse cités au premier paragraphe ci-dessus sont réguliers et sincères et donnent, dans tous leurs aspects signi- ficatifs, une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société MAROC SERVICES INTERMEDIATION « MSIN » S.A au 31 décembre 2019 conformément au référentiel comptable admis au Maroc. Vérifications et informations spécifiques Nous avons procédé également aux vérifications spécifiques prévues par la loi et nous nous sommes assurés notamment de la concordance des informations données dans le rapport de gestion du conseil de surveillance, arrêté le 19 mars 2020, destiné aux actionnaires avec les états de synthèse de la société. S’agissant des événements survenus et des éléments connus postérieurement à la date d’arrêté des comptes relatifs aux effets de la crise liée au Covid-19, la direction nous a indiqué qu’ils feront l’objet d’une communication à l’assemblée générale ordinaire appelée à statuer sur les comptes. Casablanca, le 20 Avril 2020 Le Commissaire aux Comptes
48 958,39
48 958,39
141 096,75 225 782,23
TOTAL V
143 957,64
143 957,64
RESULTAT FINANCIER (IV - V) RESULTAT COURANT (III + V)
13 024 680,29 15 170 013,61
11 194 928,13 8 796 541,35
COMPTE DE PRODUITS ET CHARGES (HORS TAXE) (SUITE)
OPERATIONS
TOTAUX DE L'EXERCICE
TOTAUX DE L'EXERCICE PRECEDENT
NATURE
Propres à l'exercice
Concernant les
exercices précedents
1
2
3 = 1 + 2
4
RESULTAT COURANT (reports) PRODUITS NON COURANTS
15 170 013,61
8 796 541,35 127 729,22
185 722,62
750,00
186 472,62
Produits des cessions d'immobilisation Subvention d'equilibre Reprise sur subventions d'investissement Autres produits non courants Reprises non courantes; transferts de charges
0,00
0,00
86 252,43 99 470,19
750,00
85 502,43 99 470,19
120 873,89
6 855,33
TOTAL VIII
185 722,62 94 054,08
0,00
186 472,62 206 761,49
127 729,22 239 068,52
CHARGES NON COURANTES
112 707,41
Valeurs nettes d'amortissements des Immobilisations cédées
12 239,19
12 239,19
0,00
Subventions accordées Autres charges non courantes
81 814,89
81 814,89 112 707,41 206 761,49 -20 288,87
159 944,72 79 123,80 239 068,52 -111 339,30 8 685 202,05 106 803,00 8 578 399,05
Dotations non courantes aux amortissements et aux provisions
112 707,41 112 707,41
TOTAL IX
94 054,08
RESULTAT NON COURANT (VIII-IX) RESULTAT AVANT IMPOTS (VII+/-X)
15 149 724,74
IMPOTS SUR LES RESULTATS
556 620,00
RESULTAT NET (XI-XII)
14 593 104,74
TOTAL DES PRODUITS (I+VI+VIII) TOTAL DES CHARGES (II+V+IX+XII)
30 441 090,24 15 847 985,50 14 593 104,74
22 710 518,61 14 132 119,56 8 578 399,05
RESULTAT NET (total des produits - total des charges
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