FNH N° 1042 V2 ok

Découvrez le numéro 981 de Finances News Hebdo, premier hebdomadaire de l'information financière au Maroc

Du 4 novembre 2021 - 8 DH - N° 1042

PREMIERHEBDOMADAIREDE L'INFORMATIONFINANCIÈREAUMAROC

Directeur de la publ ication : Fatima Ouriaghl i

Abdelilah Benkirane Un lion blessé aux commandes du PJD

Réforme du HCP

Vers un retour au fondement ?

P. 30/31

P. 22

ECHANGES EXTÉRIEURS

Le casse-tête d'un Dirham fort

P. 17

Entrepreneuriat «made in Morocco»

Taux

PLF 2022

Entre patriotisme et pragmatisme économiques

L’opposition monte au créneau

Consensus baissier pour le restant de l’année

P.18

CIH Bank

● La consommation locale permet de réduire la facture d’importation de certains produits, d’équilibrer la balance commerciale et réduire la sortie de devises. ● Entretien avec Khalid

Une valeur à haut potentiel

P. 16

Contraction de la croissance en 2022

Karbouai, professeur universitaire et expert en entrepreneuriat.

La demande intérieure au banc des accusés

P. 24/25

P. 20

P. 23

Dépôt légal : 157/98 ISSN : 1114-047 - Dossier de presse : 24/98 - Adresse : 83, Bd El Massi ra El Khadra, Casablanca - Tél. : ( 0522) 98.41.64/66 - Fax : ( 0522) 98.40.22 - Adresse web : www.fnh.ma

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S OMMAIRE

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JEUDI 4 NOVEMBRE 2021 FINANCES NEWS HEBDO

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> Actualité

Voyons voir : Plus de 5 millions de morts et toujours en liberté conditionnelle Ça se passe au Maroc Ça se passe dans le monde 4 6 8

> Bourse & Finances

Editorial

Point Bourse Hebdo : Le marché sur des sommets de 2008 PLF 2022 : L’opposition monte au créneau Echanges extérieurs : Le casse-tête d'un Dirham fort Taux : Consensus baissier pour le restant de l’année Moyens de paiement : Pour sa croissance, NAPS parie sur les écosystèmes Bourse : Les dossiers à fort potentiel de hausse CIH Bank : Une valeur à haut potentiel Sonasid : Perspectives d’une valeur bien entourée en Bourse

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Par Fatima Ouriaghli

L’ alibi. Voici deux des trois définitions proposées par le dictionnaire Larousse : raison alléguée par quelqu'un pour se disculper, pour prévenir le reproche, la critique; moyen auquel quelqu'un recourt pour échapper à une réalité désagréable ou déplaisante. Nous vous en proposons une autre, qui sied mieux au contenu de ce papier. L’alibi est une forme de faiblesse fautive des dirigeants défaillants qui cherchent un coupable extérieur à tout ce qui leur arrive pour justifier leurs insuffisances. Cela ne vous rappelle-t-il rien ? Ou plutôt quelqu’un ? Nous, si ! Le président algérien tient le Maroc responsable de tout ce qui se passe dans son pays : une pelouse qui fout le camp, les incendies en Kabylie, la crise économique et sociale que traverse l’Algérie… Une manière perverse de se dédouaner de ses responsabilités vis- à-vis du peuple algérien, mais pratique pour convaincre les simples d’esprit qu’il porte en bandoulière ce patriotisme dont il se targue pour légitimer sa riposte. Il faut bien justifier l’absurde ! C’est pourquoi Abdelmadjid Tebboune a choisi de livrer une guerre économique au Maroc. Cela a d’abord commencé par des socié- tés marocaines, à l’expertise reconnue sur le plan international, qui perdent inexplicablement des contrats en Algérie (www.bour- senews.ma). Et, dimanche 31 octobre, Tebboune est allé encore plus loin en décidant de ne pas reconduire l'accord sur le gazoduc Maghreb-Europe arrivé à expiration. Prétexte fallacieux invoqué : «des pratiques à caractère hostile du Royaume marocain à l'égard de l'Algérie, des pratiques qui portent atteinte à l'unité nationale». Du côté marocain, on rassure : cette décision «n'aura dans l'immé- diat qu'un impact insignifiant sur la performance du système élec- trique national» et «les dispositions nécessaires ont été prises pour assurer la continuité de l'alimentation du pays en électricité». En déclarant au Maroc une guerre économique à peine voilée, Alger se trompe de cible et fait un bien mauvais calcul. En voisins, les deux pays ont certes des intérêts économiques croisés, mais le volume des échanges commerciaux reste faible, voire insignifiant. Il n’était que de 5,3 Mds de DH en 2020, selon les chiffres provisoires de l’Office des changes, soit moins de 1% des importations et exportations du Maroc. C’est dire que le Royaume, qui s’est depuis longtemps inscrit sur la voie de la prospérité en modernisant son économie et en multipliant ses partenaires, n’a rien à perdre. Au lieu de s’échiner à faire du Maroc l’ennemi à abattre à tous les coups et de s’inventer des chal- lenges utopiques, Tebboune et sa clique de généraux feraient donc mieux de se pencher sur les urgences exigées par le peuple algérien (emploi, lutte contre la corruption systémique, justice sociale…). A défaut de copier ce que le Royaume a fait de bon durant toutes ces années pour donner une impulsion franche à son économie, sous la houlette du Roi Mohammed VI, c’est cette guerre-là qu’il faut mener ! u LA GUERRE ÉCONOMIQUE DE TEBBOUNE

Réforme du haut-commissariat au Plan : Vers un retour au fondement ? Contraction de la croissance en 2022 : La demande intérieure au banc des accusés Entretien avec Khalid Karbouai : Entrepreneuriat «made in Morocco», entre patriotisme et pragmatisme économiques Partenariat public-privé : Un nouveau cadre juridique pour mobiliser davantage de financements Réputation du Maroc dans le monde : Les conclusions de l’étude de l’IRES 22 23 24 26 27 > Economie

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> Focus Agricole

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Retard des pluies : Les fellahs inquiets, mais gardent espoir 28 > L'univers des TPME Start-up : La grande oubliée du PLF 2022 29

> Politique

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Abdelilah Benkirane : Un lion blessé aux commandes du Parti de la justice et du développement

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> Développement durable

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COP26 : Le Roi adresse un message fort à la communauté internationale COP26 : Guterres hausse le ton

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> Société

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34

Entretien avec Pr Raja Aghzadi : Santé, «Les statistiques prévisionnelles révèlent qu’une femme sur 8 contractera le cancer du sein» Entretien avec Sophia Akhmisse : Projet «SociabilArt», «favoriser l’accessibilité aux formes d’expressions artistiques et cultu- relles est au cœur de la notion de droits culturels»

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> High-tech

Cyberattaque : Les entreprises dans la ligne de mire des hackers

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• Directeur Général responsable de la Publication : Fatima OURIAGHLI Contact : redactionfnh@gmail.com

• Directeur des rédactions &Développement : DavidWilliam • Journalistes : Charaf Jaidani, Leïla Ouriaghli, Adil Hlimi, Momar Diao, Youssef Seddik, Khalid Aourmi, Réda Kassiri Houdaifa, Ibtissam Zerrouk • Révision : M. Labdaouat • Directeur technique &maquettiste : Abdelillah Chamseddine •Mise en page : Zakaria Beladal • Assistantes de direction : Amina Khchai • Département commercial : Samira Lakbiri, Salma Benmakhlouf, Rania Benchaib • Administratif : Fatiha Aït Allah, Nahla Sahlal • Édition : JMA CONSEIL • Impression : Maroc Soir • Distribution : Sapress • Tirage entre 15.000 et 18.000 exemplaires • Dépôt légal : 157/98 • ISSN : 1114-047 • Dossier de presse : 24/98 • N° Commission paritaire : H.F/02-05

V OYONS VOIR

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Plus de 5 millions de morts et toujours en liberté conditionnelle

Par D. William

P lus de 5.000.000 de morts. Au début de cette pandémie, per- sonne n’imaginait qu’elle allait faire autant de victimes. Dans son raid meurtrier, la Covid-19 a endeuillé des millions de familles, fait des orphelins, des veufs, des veuves… et semé le désespoir dans les ménages. Elle a laissé des stigmates profonds dans les sociétés, allant d’une crise écono- mique et sanitaire aigue à une détresse sociale profonde, sans oublier toutes ces séquelles psychologiques malheureuse- ment peu visibles. Les pays du monde entier se sont mobi- lisés pour lutter contre ce minuscule adversaire, mais tout aussi redoutable. Un virus a figé la vie sur terre en obli- geant à un confinement strict, laissant la nature reprendre ses droits et renvoyant

l’Homme quasiment à un état primitif en le contraignant à rester cloitré dans quatre murs. Un virus qui a divisé le monde scientifique. Un virus qui a cha- huté toutes les certitudes liées à une éco- nomie mondialisée. Un virus qui a remis au goût du jour ce nationalisme pourtant tant décrié il y a peu. Un virus qui a mon- tré l’égoïsme des pays riches qui, après s’être crêpés le chignon pour se procurer des masques, ont brandi leurs chéquiers pour se ruer sur les vaccins comme des rapaces, laissant des miettes aux économies les moins nanties, comme notamment en Afrique où seuls 5% de la population sont vaccinés. Un virus qui a montré que, dans le monde de demain, il faudra changer de paradigme, au nom de la souveraineté économique et sani- taire. Un virus qui a conduit à un profond

clivage au sein des sociétés à cause de décisions prises pour l’intérêt collectif, mais souvent contestées en ce qu’elles bafouent les libertés individuelles. Nous en sommes là aujourd’hui. Des morts et des malades par millions, des économies chahutées par la pandémie et des citoyens qui crient leur ras-le-bol et semblent tous en liberté conditionnelle. Car si ici et ailleurs se nourrit l’espoir de retrouver une «vie normale» , la menace est toujours présente, et le virus, qui cir- cule encore, est là pour nous le rappeler et nous plomber le moral. «Une nouvelle vague est malheureusement très pro- bable» au Maroc, avertissait, lundi, le Dr Mouad Mrabet, coordonnateur du Centre national des opérations d'urgence de santé publique au ministère de la Santé. Un processus sans fin. ◆

Ce virus a montré que, dans le monde de demain, il faudra changer de paradigme, au nom de la souveraineté économique et sanitaire.

oui , je souhaite m’abonner à cette offre spéciale pour 1 an BULLETIN D’ABONNEMENT Mon abonnement comprend : ❑ 48 numéros Finances News hebdo & 2 numéros du Hors-série. Voici mes coordonnées : ❑ M ❑ Mme ❑ Mlle Nom/Prénom : ................................................................................... Adresse : ............................................................................................ Ville : ............................. Code Postal : ............................................ Tél : ........................................ Fax : ................................................. E-mail : ............................................................................................. Mon règlement ci-joint par : ❑ Chèque bancaire ou virement bancaire à l’ordre de JMA Conseil : Banque Populaire, Agence Abdelmoumen, Compte N° 21211 580 5678 0006-Casablanca - (Maroc)

Ç A SE PASSE AU MAROC

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A près une croissance à deux chiffres au cours du premier semestre, le marché de l’automobile neuve s’inscrit dans un trend baissier qui a commencé en septembre. Ainsi, à fin octobre, le nombre d’immatriculations a atteint 12.330, soit une baisse de 10,70% comparativement à la même période de 2019 (année de référence). Le cumul des livraisons depuis le début de l’année est porté à 143.967 unités, soit une croissance de 10,16%. Dans le détail, le segment des véhicules particuliers totalise 126.189 unités écoulées, soit une progression annuelle de 8,58%. Celui du VUL est à 17.778 immatriculations, soit une hausse annuelle de 22,86%. ■ Automobile : Le marché se replie à fin octobre

Le taux de chômage national passe à 11,8% L e nombre de chômeurs a baissé de 35.000, faisant passer le taux de chô- mage de 12,7% à 11,8% au niveau natio-

Covid-19

Encore 5 millions de personnes à vacciner pour atteindre l’immunité collective M oins de 5 millions de personnes nous séparent de l'atteinte de l'immunité collective souhaitée, a indiqué le ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb, en réponse aux questions des membres de la deuxième chambre du Parlement, mardi 2 novembre. Le ministre en a profité pour rappeler le défi ambitieux du Maroc, celui de vacciner 80% de la population. Un objectif qui sera atteint dans les prochaines semaines. Il a également développé pendant de longues minutes l'argu- mentaire derrière l'instauration du pass vaccinal, indiquant que 2,2 millions de personnes ont tendu leurs bras au vaccin depuis l'entrée en vigueur de cette obligation. Sur un tout autre registre, le ministre a confirmé les rumeurs qui ont entouré le vaccin «Pfizer» il y a quelques jours. Il a ainsi confirmé la suspension de l'utilisation de ce vaccin, pendant plusieurs jours, en raison d'avertissements remettant en cause son efficacité. Il a ensuite été décidé de le renvoyer dans les différents points de vaccination après avoir saisi les commissions scientifiques et techniques. Rappelons que la situation épidémiologique au Maroc a basculé fin octobre dans le vert avec une baisse drastique des cas actifs et un taux de remplissage des lits en réanimation ne dépassant pas 5,2%. Un niveau qui baisse pour la 11 ème semaine consécutive. ■

IDE : Le flux net en hausse de 16% L e flux net des investissements directs étrangers (IDE) a atteint près de 14,19 milliards de dirhams au titre des neuf premiers mois de cette année, en hausse de 16,2% par rapport à la même période un an auparavant. Avec une baisse de 35.000 chômeurs, résul- tant d’une réduction de 60.000 chômeurs en milieu rural et d’une augmentation de 25.000 en milieu urbain, le volume de chômage a atteint 1.447.000 personnes au niveau natio- nal. Le taux de chômage est ainsi passé de 12,7% à 11,8% au niveau national, de 16,5% à 16% en milieu urbain et de 6,8% à 5,2% en milieu rural. Il est plus élevé parmi les jeunes nal au troisième trimestre 2021. Entre le troisième trimestre de 2020 et la même période de 2021, l’économie nationale a créé 642.000 postes d’emploi, résultant d’une création de 274.000 en milieu rural et de 368.000 postes en milieu urbain, contre une perte de 581.000 postes d’emploi une année auparavant et une création annuelle moyenne de 145.000 postes au cours des trois années prépandémie. Le secteur des services a créé 306.000 postes, celui de l’ «agriculture, forêt et pêche» 190.000, les BTP 92.000 postes et l’ «indus- trie y compris l'artisanat» en a créé 54.000, indique le haut-commissariat au Plan. Cette évolution est attribuable à une crois- sance des recettes de 13,6% à 22,36 Mds de DH plus importante que celle des dépenses (+9,3% à 8,18 Mds de DH), précise l'Office des changes.

âgés de 15 à 24 ans (31%), les diplômés (18,7%) et les femmes (16,5%). La population active occupée en situation de sous-emploi lié au nombre d’heures travaillées a atteint 495.000 personnes, avec un taux de 4,6%. Celle en situation de sous-emploi lié à l’insuf- fisance du revenu ou à l’inadéquation entre la formation et l’emploi exercé est de 531.000 personnes (4,9%). En somme, le volume du sous-emploi, dans ses deux composantes, a atteint 1.027.000 personnes. Le taux global de sous-emploi est ainsi baissé de 11,6% à 9,5% au niveau natio- nal, de 10,5% à 8,6% en milieu urbain et de 13,3% à 10,8% en milieu rural. ■ Quant aux investissements directs marocains à l'étranger (IDME), ils se sont situés à 13,13 Mds de DH à fin septembre, soit le plus haut niveau atteint durant la même période au titre des cinq dernières années, affichant une hausse de près de 7,51 Mds de DH par rapport à la même période de l'année 2020. En parallèle, les cessions de ces investisse- ments ont porté sur un montant de 10,24 Mds de DH, en hausse de 7,65 Mds de DH. Ainsi, le flux net des IDME a baissé de 4,9%. ■

85.728.965 C’est le nombre d’opérations de paiement durant les 10 premiers mois de l’année 2021, pour 32.515.455.926 DH, effectuées par les cartes bancaires marocaines, auprès des commerçants, des sites des facturiers et des sites marchands affiliés au CMI. La progression est de +32,4% en nombre et +26,1% en montant par rapport à la même période de 2020.

Le chiffre de la semaine vous est proposé par

Ç A SE PASSE DANS LE MONDE

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Le G20 compte reverser 100 milliards de dollars de fonds du FMI aux pays vulnérables

L es pays du G20 s'engagent à reverser aux pays vulnérables 100 milliards de dollars sur le montant global de 650 milliards de dollars de droits de tirage spéciaux (DTS) émis par le Fonds monétaire internatio- nal (FMI) pour affronter la crise causée par la pandémie, selon les médias italiens. Les dirigeants se sont félicités des récentes promesses de dons d'une valeur d'environ 45 milliards de dollars comme une étape vers une ambition mondiale totale de 100 milliards de dollars de contributions volontaires pour les pays dans le besoin, ont-ils rapporté. Le Canada accordera aux pays en voie de développe- ment 20% de ses droits de tirage spéciaux émis par

le FMI pour accompagner la reprise économique post- Covid, avait annoncé samedi à Rome la ministre des Finances, Chrystia Freeland. ■

Taxation des multinationales

La fin du cache cash

COP26 : La finance tente de décarboner ses investissements dans les infrastructures

L e bras de fer et les marchandages, sur fond de calcul d’épicier, ont duré des années. Mais, au final, un compromis a pu être trouvé pour valider de nouvelles règles fiscales historiques : les multinationales, championnes de l’optimisation fiscale, vont devoir désor- mais vraiment passer à la caisse. En effet, les chefs d’Etat et de gouvernement du G20 ont entériné, dimanche 31 octobre, cette réforme qui vise à taxer de façon plus équi- table les multinationales et à instaurer un taux d’impôt minimal mondial de 15% à partir de 2023 pour les mul- tinationales réalisant au moins 750 millions d'euros de chiffre d'affaires. Cet impôt minimal devrait permettre de renflouer de 150 milliards de dollars de recettes supplé- mentaires par an les caisses des Etats. ■ Zone Euro : L'inflation sur un plus haut de 13 ans

D

es hôpitaux, des routes, des stations d'épuration : les besoins en infrastruc- tures sont colossaux dans le monde, et le défi est d'orienter les investissements vers les réalisations les plus durables afin de respecter les engagements écologiques des États. Les chiffres donnent le tournis : en 2017, l'Organisation de coopération et de dévelop- pement économiques (OCDE) estimait que plus de 6.300 milliards de dollars d'inves- tissement dans les infrastructures étaient nécessaires chaque année pour atteindre les objectifs de développement économique d'ici 2030. Près des deux tiers de ces inves- tissements doivent avoir lieu dans les pays en voie de développement, notamment en Asie. Mais pour que les nouvelles infras- tructures soient alignées avec les objectifs des accords de Paris sur le climat, il faudrait investir près de 10% supplémentaires par an, soit 6.900 milliards de dollars. En 2018, les infrastructures pour l'énergie, le transport et l'eau étaient responsables de

plus de 60% des émissions de CO2 mon- diales, selon l'institution internationale. « Sur ces questions-là, il y a encore une nette différence de prisme entre l'Europe et le reste du monde », des Etats-Unis à la Chine en passant par les pays en voie de dévelop- pement, «même si cela change», expliquent Gwenola Chambon et Mounir Corm, asso- ciés-fondateurs du fonds Vauban, spécialisé dans les infrastructures. « Les infrastructures durables, ce n'est pas que les énergies renouvelables. Il ne s'agit pas de construire que des éoliennes, il faut avoir un impact sur l'ensemble des infrastructures », par exemple pour qu'elles consomment moins d'énergie, poursuivent Gwenola Chambon et Mounir Corm. Si les besoins sont énormes, les finance- ments manquent. Selon l'OCDE, le «déficit d'investissement» annuel mondial dans les infrastructures s'élevait entre 2.500 et 3.000 milliards de dollars en 2018. C'est donc jusqu'à près de 50% des besoins qui ne sont pas couverts. ■

L’ inflation dans la zone Euro a accéléré plus que prévu en octobre pour atteindre un nouveau plus haut de 13 ans. Les prix à la consommation dans les 19 pays ayant adopté la monnaie unique ont augmenté de 4,1% sur un an après +3,4% en septembre. Il s'agit du chiffre le plus élevé depuis juillet 2008. La plus forte contribution à cette nouvelle accélération des prix a été celle de l'énergie avec un taux annuel estimé à 23% en octobre, précise Eurostat. ■

B OURSE & F INANCES

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Point Bourse Hebdo

Evolution de l'indice Masi depuis octobre 2020

Le marché sur des sommets de 2008 ◆ Nouvelle semaine haussière pour le Masi qui traite sur des hauts de 13 ans.

sortir en progression de 52% à 25,7 Mds de DH. D’ici là, les investisseurs, qui profitent d'une forte disponibilité due papier à des niveaux intéressants, poursui- vront leurs achats opportunistes sur des dossiers de conviction et même sur les grosses capitalisations, comme en attestent les volumes de la semaine. Cette semaine, laBourse deCasablanca a progressé de 1,92% à 13.555 points. Sur le plan sectoriel, 16 indices ont clôturé en hausse et 7 autres ont affiché des retraits. Seul le secteur «Équipements électroniques et élec- triques» a terminé la semaine inchangé. Le secteur «Ingénieries et Biens d’équi- pements industriels» s’est envolé de 27,66%, devançant «Sylviculture et Papier» (+9,73%) et «Distributeurs» (+6,45%). La hausse a été accompagnée par de gros flux. Le volume global des échanges sur la semaine a atteint 1,61

milliard de dirhams. Bank of Africa a été l’instrument le plus actif avec 428,4 MDH (grâce à des transactions sur le marché de blocs), soit 26,57% du volume d’échanges, devant Maroc Telecom (14,16%) et Attijariwafa bank (11,77%). Éléments graphiques L'indice Masi est toujours en tendance haussière court terme, caractérisée par des hauts et des bas de plus en plus hauts et soutenue par une moyenne mobile à 20 jours résolument haus- sière. La tendance haussière devrait se pour- suivre vers les prochaines résistances. Une correction intermédiaire pourrait intervenir et nécessite une clôture sous 13.430 points pour être confirmée. Mais seule la cassure de 13.050 points, en clôture journalière, remettrait en cause la dynamique et ouvrira la voie à une correction plus importante. ◆

Par Y. Seddik

D ans une forme olympique depuis plusieurs mois, le Masi a rallié les niveaux de septembre 2008 cette semaine autour des 13.500 points. Les grosses cylindrées se sont en effet relayées pour permettre à l’indice d’atteindre ce niveau. Maintenant, pour pousser plus haut, le marché aura certainement besoin d’autres catalyseurs macro et micro. Il s’agit principalement de la confirmation de la reprise économique au dernier trimestre, qui sera complétée par celle des résultats des entreprises cotées, sur lesquels les anticipations sont for- tement favorables. Rappelons que le bureau de recherche BMCE Capital Global Research a revu à la hausse ses prévisions de croissance pour les entreprises cotées en 2021, avec une capacité bénéficiaire qui devrait res-

Les investis- seurs, qui pro- fitent d'une forte disponibilité due papier à des niveaux inté- ressants, pour- suivront leurs achats opportu- nistes.

COMMUNICATION FINANCIÈRE COMPTES SOCIAUX ET ÉTATS FINANCIERS

w w w . a d m . c o . m a

Comptes Sociaux au 30 Juin 2021

BILAN ACTIF

BILAN PASSIF

P A S S I F

Exercice N

Exercice N-1

A C T I F

Exercice

Exercice N-1

Brut

Amort. Prov.

Net

Net

CAPITAUX PROPRES

26 349 116 495,62 15 715 628 500,00

26 439 986 312,10 15 715 628 500,00

IMMOBILISATION EN NONVALEURS (A)

2 158 418 872,29 1 907 758 736,78

250 660 135,51 242 267 881,34

B01 - Capital social ou personnel ( 1 )

A01 - Frais préliminaires A02 - Charges à répartir

129 411 680,23 2 029 007 192,06

129 411 680,21 1 778 347 056,57

0,02

0,02

B02 - ( - ) :actionnaires, CSNA, C.App;dont Versé B03 - Primes d'émission, de fussion, d 'apport

250 660 135,49 242 267 881,31

0,00

0,00

A03 - Primes de remboursement des obligations

0,00

0,00

0,00

0,00

B04 - Ecarts de réévaluation

22 554 900 492,80

22 554 900 492,80

IMOBILISATIONS INCORPORELLES (B)

86 249 674,95

55 639 379,12

30 610 295,83 31 179 927,97

B05 - Réserve légale

558 341,72

558 341,72

A04 - Immobilisations en recherche & développement A05 - Brevets, marques, droits et val.similaires

0,00

0,00

0,00

0,00

86 249 674,95

55 639 379,12

30 610 295,83

31 179 927,97

B06 - Autres réserves B07 - Report à nouveau

0,00

0,00

A06 - Fonds commercial

0,00 0,00

0,00 0,00

0,00 0,00

0,00 0,00

( 2 )

-11 831 101 022,42

-11 295 136 354,63

A07 - Autres immobilisations incorporelles

B08 - Résultats nets en instance d'affectation

-0,01

0,00

IMMOBILISATIONS CORPORELLES (C1)

157 927 397,49 2 575 690,00 43 702 076,76

51 280 601,28

106 646 796,21 47 112 889,94

B09 - Résultat net de l'exercice ( 2 )

-90 869 816,47

-535 964 667,79

A08 - Terrains

0,00

2 575 690,00 7 695 575,69 824 952,78

2 575 690,00 8 418 894,73 621 071,27

A09 - Constructions

36 006 501,07

TOTAL DES CAPITAUX PROPRES (A)

26 349 116 495,62

26 439 986 312,10

A10 - Instalations techniques, mat. & outil.

1 708 017,43

883 064,65

A11 - Matériel de transport

0,00

0,00

0,00

0,00

CAPITAUX PROPRES ASSIMILES (B)

259 149 754,81 259 149 754,81

167 557 991,60 167 557 991,60

A12 - Mobilier, mat.de bureau & aménagements divers

41 640 940,91

14 391 035,56

27 249 905,35

10 936 913,39

B10 - Subventions d'investissement B11 - Provisions réglementées

A13 - Autres immobilisations corporelles A14 - Immobilisations corporelles en cours

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

68 300 672,39

68 300 672,39

24 560 320,55

B12 - Compte de liaison

IMMOBILISATIONS CORPORELLES EN CONCESSION (C2)

78 163 680 662,87 9 814 109 516,83 68 349 571 146,04 68 209 997 344,37

- Terrains

0,00

0,00

0,00

0,00

- Constructions

77 079 821 220,83 353 631 259,06 24 665 570,84 230 140 424,04

9 340 890 671,97 266 093 184,53 24 665 570,84 182 460 089,49

67 738 930 548,86 67 444 311 407,19

DETTES DE FINANCEMENT ( C )

39 554 601 313,82 19 671 586 000,00 19 883 015 313,82 5 182 164 819,32 394 764 979,99 4 787 399 839,33

40 391 179 144,75 19 717 361 948,34 20 673 817 196,41 5 035 516 063,71 395 260 428,63 4 640 255 635,08

- Instalations techniques, mat. & outil.

87 538 074,53

91 036 867,04

B13 - Emprunts obligataires

- Matériel de transport

0,00

0,00

B14 - Autres dettes de financement

- Mobilier, mat.de bureau & aménagements divers

47 680 334,55

49 838 651,94

- Autres immobilisations corporelles - Immobilisations corporelles en cours

0,00

0,00

0,00

0,00

PROVISION DURABLES POUR RISQUES & CHARGES ( D )

475 422 188,10 3 405 037,94 207 214,47 2 197 823,47 1 000 000,00

475 422 188,10 624 810 418,20 3 405 037,94 3 886 575,28

B15 - Provisions pour risques

IMMOBILISATIONS FINANCIERS

( D )

0,00 0,00 0,00 0,00 0,00

- Provisions pour charges

A15 - Prets immobilisés

207 214,47 2 197 823,47 1 000 000,00

714 570,61 2 172 004,67 1 000 000,00

A16 - Autres créances financières A17 - Titres de participation A18 - Autres titres immobilisés

ECARTS DE CONVERSION - PASSIF ( E )

660 988 146,28

374 605 275,53

B17 - Augmentation des créances immobilisées B18 - Diminution des dettes de financement

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

660 988 146,28

374 605 275,53

ECARTS DE CONVERSION - ACTIF ( E ) A19 - Diminution des créances immobilisées A20 - Augmentation des dettes de financement

50 117 578,62

50 117 578,62 102 952 664,78

0,00

0,00

13 254,36

TOTAL

I

( A+B+C+D+E )

72 006 020 529,85 1 942 860 173,12

72 408 844 787,69 2 011 304 292,12

50 117 578,62

50 117 578,62 102 939 410,42

DETTES DU PASSIF CIRCULANT (F)

B19 - Fournisseurs et compte rattachés B20 - Clients créditeurs, avances et acomptes

731 145 304,03

741 817 638,69

TOTAL I STOCKS

(A+B+C1+C2+D+E)

80 619 799 224,16 11 828 788 234,01 68 791 010 990,15 68 637 397 283,68

639 000,40

639 000,40

26 611 871,12

3 294 435,59

23 317 435,53 28 019 121,59

A21 - Marchandises

B21 - Personnel

0,00

0,00

0,00

0,00

33 880 298,11 18 535 622,85 174 506 214,25

40 278 776,15 16 425 606,25 164 550 593,19

A22 - Matières et fournitures consommables

26 611 871,12

3 294 435,59

23 317 435,53

28 019 121,59

B22 - Organismes sociaux

A23A - Produits en cours

0,00 0,00 0,00

0,00 0,00 0,00

0,00 0,00 0,00

0,00 0,00 0,00

B23 - Etat

A24 - Produits intermédiaires produits résiduels

B24 - Comptes d'associés B25 - Autres créanciers

457 823,42

457 823,42

A25 - Produits finis

91 930 489,71 891 765 420,35

92 260 659,94 954 874 194,08

CREANCES DE L'ACTIF CIRCULANT ( G )

4 019 316 659,69

260 658 461,47 3 758 658 198,22 3 965 453 075,44

B26 - Comptes de régularisation passif

A26 - Fournisseurs débiteurs avances et acomptes

2 889 446,66 471 534 707,74

0,00

2 889 446,66

2 720 091,00

A27 - Clients et comptes rattachés

258 978 288,65

212 556 419,09 224 920 494,42

B27 AUTRES PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES (G)

189 067,77

184 574,39

A28 - Personnel

513 413,59

0,00 0,00 0,00

513 413,59

320 265,53

A29 - Etat

3 500 396 656,42

3 500 396 656,42 3 695 365 072,31

A30 - Comptes d'associés A31 - Autres débiteurs

0,00

0,00

0,00

38 789 979,22 5 192 456,06

1 680 172,82

37 109 806,40 5 192 456,06

37 028 473,54 5 098 678,64

B28 ECARTS DE CONVERSION - PASSIF (Elém. cir. ) (H)

482 109,35

621 343,03

A32 - Comptes de régularisation actif

0,00 0,00

A33 TITRES ET VALEURS DE PLACEMENT ( H ) A34A ECARTS DE CONVERSION - ACTIF ( II ) (Elém.circ.)

1 229 928 683,05

1 229 928 683,05 1 649 699 802,06

189 067,77

189 067,77

184 574,39

TOTAL I I

(F+G+H+I )

1 943 531 350,24

2 012 110 209,54

TRESORERIE PASSIF

57 072 834,75

38 189 501,15

TOTAL I I

(F+G+H+I )

5 276 046 281,63

263 952 897,06 5 012 093 384,57 5 643 356 573,48

B29 - Crédits d'escompte B30 - Crédits de trésorerie

0,00 0,00

0,00 0,00

TRESORERIE ACTIF

203 520 340,12 17 751 990,30 123 368 232,74 62 400 117,08

0,00 0,00 0,00 0,00

203 520 340,12 178 390 641,22

A35 - Chéques et valeurs à encaisser

17 751 990,30

17 024 030,30

B31 - Banques (soldes créditeurs)

57 072 834,75

38 189 501,15

A36 - Banques, T.G et C.P

123 368 232,74 116 837 065,55

A37 - Caisses, Régies d'avances et accréditifs

62 400 117,08

44 529 545,37

TOTAL I I I

57 072 834,75

38 189 501,15

TOTAL I I I

203 520 340,12

0,00

203 520 340,12 178 390 641,22

T O T A L G E N E R A L

( I + I I + I I I )

74 006 624 714,84

74 459 144 498,38

T O T A L G E N E R A L ( I + I I + I I I )

86 099 365 845,91 12 092 741 131,07 74 006 624 714,84 74 459 144 498,38

ATTESTATION

COMPTE DE PRODUITS ET CHARGES (hors taxes)

OPERATIONS

TOTAUX DE

TOTAUX DE L'EXERCICE PRECERENT

Propres à l'exercice

Concernant exerc. preced.

L'EXERCICE

1

2

3

4

**********E X P L O I T A T I O N **********

I PRODUITS D'EXPLOITATION

D01 D02

* Ventes de marchandises en l'état * Ventes de biens et services produits

-

-

-

-

1 444 559 638,56 1 444 559 638,56

881 491,07 881 491,07

1 445 441 129,63 1 445 441 129,63

1 069 954 779,57 1 069 954 779,57

Chiffre d'affaires

D03 D04 D05 D06 D07 C01 C02 C03 C04 C05 C06 C07

* Variation de stocks de produits (+/-) (1)

- - - -

-

- - - -

- - - -

* Immobilisations produites par :Ent.pour elle meme

- - - -

* Subventions d'exploitation * Autres produits d'exploitation

* Reprises d'exploitation : transferts de charges

99 274 720,82

99 274 720,82

219 226 946,24

TOTAL I

1 543 834 359,38

881 491,07

1 544 715 850,45

1 289 181 725,81

II CHARGES D'EXPLOITATION

* Achats revendus (2) de marchandises

-

-

-

-

* Achats consommés (2) de matières & fournitures

109 136 476,33 174 332 789,29 3 461 858,27 110 770 367,78

773 770,97 1 847 590,77 180 000,00

109 910 247,30 176 180 380,06 3 641 858,27 110 770 367,78

107 636 719,65 289 844 649,49 4 827 612,16 123 861 859,61

* Autres charges externes

* Impôts et taxes

* Charges de personnel

- -

* Autres charges d'exploitation * Dotations d'exploitation

-

-

-

437 500 747,12 835 202 238,79

533 936,40

438 034 683,52 838 537 536,93 706 178 313,52

412 760 053,16 938 930 894,07 350 250 831,74

TOTAL II

3 335 298,14

III RESULTAT D'EXPLOITATION (I - II)

************F I N A N C I E R ************

PRODUITS FINANCIERS

D08 D09 D10 D11

* Prod. des titres de partic. & autres titres immob.

-

-

-

-

* Gains de change

16 552 239,82 8 537 398,21

30 962,91

16 583 202,73 8 537 398,21

9 313 868,17 33 720 683,36 488 774 320,70 531 808 872,23

* Intérêts et autres produits financiers * Reprises financières; transferts de charges

- -

197 828,75

197 828,75

TOTAL III

25 287 466,78

30 962,91

25 318 429,69

IV CHARGES FINANCIERES

C08 C09 C10 C11

* Charges d'intérêts * Pertes de change

811 077 341,45 3 868 092,44

261 823,56

811 339 165,01 3 868 092,44

1 062 429 892,96

- - -

30 041 843,92

* Autres charges financières

-

-

-

* Dotations financières

189 067,77

189 067,77

316 249 401,59

TOTAL IV

815 134 501,66

261 823,56

815 396 325,22 -790 077 895,53 -83 899 582,01

1 408 721 138,47 -876 912 266,24 -526 661 434,50

V RESULTAT FINANCIER VI RESULTAT COURANT

( IV - V ) ( III + VI )

**********N O N C O U R A N T **********

VII PRODUITS NON COURANTS

D12 D13 D14 D15 D16

* Produits des cessions d'immobilisation

0,00 0,00

0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00

0,00 0,00

- -

* Subventions d'équilibre

* Reprises sur subventions d'investissement

2 408 236,79 2 729 734,15 2 549 031,19 7 687 002,13

2 408 236,79 2 729 734,15 2 549 031,19 7 687 002,13

2 483 558,98 1 739 933,65 77 491 877,12 81 715 369,75

* Autres produits non courants

* Reprises non courantes ; transferts de charges

TOTAL V

VIII CHARGES NON COURANTES

C12 C13 C14 C15

* Val. nettes d'amortissements des immo.cédées

0,00 0,00

0,00 0,00

- -

* Subventions accordées

* Autres charges non courantes

7 148 239,59 142 539,68 7 290 779,27

7 148 239,59 142 539,68 7 290 779,27 396 222,86

67 494 118,88

* Dotations non courantes aux amortissement et prov.

-

TOTAL VI

67 494 118,88 14 221 250,87

RESULTAT NON COURANT (VIII - IX)

IX RESULTAT AVANT IMPOTS (VII + X) X IMPOTS SUR LES RESULTATS

-83 503 359,15 -512 440 183,63

7 366 457,32

0,00

7 366 457,32

5 573 646,32

C16

XI RESULTAT NET (XI - XII)

-90 869 816,47 -518 013 829,95

XIV TOTAL DES PRODUITS (I + IV + VIII) XV TOTAL DES CHARGES (II+V+IX+XII)

1 577 721 282,27 1 902 705 967,79 1 668 591 098,74 2 420 719 797,74

RESULTAT NET (Total des produits-Total des charges)

XVI

-90 869 816,47 -518 013 829,95

w w w . a d m . c o . m a

Comptes Consolidés au 30 Juin 2021

BILAN ACTIF

BILAN PASSIF

En milliers de DHS Capitaux propres Capital Réserves consolidées Ecart de réévaluation Résultat de l'exercice

30-juin-21

31-déc.-20

30-juin-21

31-déc.-20

En milliers de DHS

Actif non courant Immobilisations corporelles et incorporelles Immobilisations incorporelles du domaine concédé

15 715 629 -8 934 788 15 291 812

15 715 629 -7 977 794 15 291 812

150 786

92 194

68 349 571

68 249 997

518 328

-932 608

Participations dans les entreprises associées

0

0

Capitaux propres part du Groupe Intérêts minoritaires Total des capitaux propres

22 590 980

22 097 039

Autres actifs financiers non courants

2 438

2 920

22 590 980

22 097 039

Impôts différés actifs Instruments dérivés

992 491

992 491

Passif non courant Emprunts non courants

0

0

37 469 417 6 859 296 3 394 132

38 384 730 6 870 257 3 751 951

Autres actifs non courants Total actif non courant Actif courant Autres actifs financiers

2 793 616

2 914 000

Impôts différés

Provisions non courantes Autres passifs non courants Total passif non courant Passif courant Fournisseurs et autres créanciers

72 288 902

72 251 602

259 150

167 558

47 981 994

49 174 495

1 248 426

1 669 442

743 821

750 894

Stocks

23 470

28 217

Emprunts courants et dettes financières diverses

1 510 653

1 407 900

Clients et autres débiteurs

212 587 619 442 356 782

224 770 571 585 340 516

Dettes d'impôt sur le résultat

0

0

Autres actifs courants

Provisions courantes

565 813

280 174

Autres passifs

1 299 277

1 337 441

Trésorerie et équivalents de trésorerie

Découvert

57 073

38 190

Total actif courant TOTAL DE L'ACTIF

2 460 708 74 749 610

2 834 529 75 086 131

Total passif courant TOTAL DU PASSIF

4 176 636 74 749 610

3 814 598 75 086 131

COMPTE DE PRODUITS ET CHARGES CONSOLIDE

TABLEAU DES FLUX DE TRÉSORERIE

En milliers de DHS

juin-21

déc-20

Compte de résultat en KMAD

30-juin-21

30-juin-20

Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture

1 971 769

1 414 537

1 717 498

1 360 985

Chiffre d'affaires dont :

- chiffre d'affaires lié à l'exploitation de l'infrastructure

1 445 441

1 069 955

Résultat net

518 328

-932 584

- chiffre d'affaires pour la construction des infrastructures en concession

272 057

291 030

Dotation nette aux amortissements et provisions

74 080

546 196

Achats et charges externes

-623 239

-703 368

Gains et pertes de change latente

-339 205

477 545

Charges de personnel

-125 816

-122 077

Résultat sur cessions

-

-

Impôts et taxes

-3 681

-4 838

Autofinancement

253 203

91 157

Dotations d’exploitation*

-355 061

-342 723

Charge nette d'intérêts

751 496

1 714 927

Autres produits et charges d'exploitation

261 673

92 426

Variation des impôts différés

0

22

Autres produits et charges d'exploitation

45 395

2 225

Variation du besoin en fonds de roulement lié à l'activité

50 435

702 533

Résultat opérationnel courant

916 770

282 631

Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (I)

1 055 134

2 508 640

Autres produits et charges opérationnels

4 668

4 221

Acquisition d'immobilisations

-335 214

-638 114

Résultat opérationnel

921 438

286 851

Actifs et passifs financiers non courants

94 482

27 624

Produits de trésorerie et d'équivalents de trésorerie

0

0

Total des acquisitions d'actifs non courant

-240 732

-610 490

Coût de l'endettement financier brut

-740 662

-1 021 789

Coût de l'endettement financier net

-740 662

-1 021 789

Cessions d'immobilisations

-

-

Autres produits et charges financiers

351 801

-235 985

Quote-part du résultat des entreprises associées

0

0

Flux nets de trésorerie liés aux activités d'investissement (II)

-240 732

-610 490

Impôt sur le résultat

-14 249

-11 430

Dividendes versés aux actionnaires

-

-

Résultat net avant résultat des activités arrêtées ou en cours de cession

518 328

-982 353

Remboursement d'emprunts

-640 307

-3 768 441

Résultat des activités arrêtées ou en cours de cession

0

0

Emission d'emprunts

142 934

4 200 000

Résultat net

518 328

-982 353

Somme reçues/payées à la suite d'augmentation/réduction de capital

-

-

- dont part du Groupe

518 328

-982 353

Intérêts financiers nets versés

-740 663

-1 772 477

- dont intérêts minoritaires

Flux nets de trésorerie liés aux activités de financement (III)

-1 238 036

-1 340 918

Résultat revenant aux actionnaires de la société par action :

Variation de trésorerie (I + II + III)

-423 634

557 232

- résultat de base par action (part du Groupe)

16

8

Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture

1 548 135

1 971 769

- résultat dilué par action (part du Groupe)

16

8

TABLEAU DE VARIATION DES CAPITAUX PROPRES CONSOLIDÉS

Total part du Groupe

Capital

Réserves

Résultat

Intérêts minoritaires

Total des capitaux propres

En milliers de DHS

Capitaux propres au 1/1/2020 Affectation du résultat précédent Frais d'augmentation de capital Dividendes versés aux actionnaires

15 715 629

7 110 894

247 341 -247 341

23 073 863

-

23 073 863

247 341

- - -

- - -

Ecart de réévaluation net

-54 216

-54 216 -932 608

-54 216 -932 608

Résultat net Impact PGR Impact TVA

-932 608

- - -

- - -

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Divers

10 000

10 000

10 000

Capitaux propres au 31/12/2020 Capitaux propres au 1/1/2021 Affectation du résultat précédent Frais d'augmentation de capital Dividendes versés aux actionnaires

15 715 629 15 715 629

7 314 018 7 314 018 -932 608

-932 608 -932 608 932 608

22 097 039 22 097 039

- -

22 097 039 22 097 039

- - -

- - -

Ecart de réévaluation net

-24 398

-24 398 518 328

-24 398 518 328

Résultat net Impact PGR Impact TVA

518 328

- - -

- - -

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Divers

11

11

11

Capitaux propres au 30/06/2021

15 715 629

6 357 024

518 328

22 590 980

-

22 590 980

w w w . a d m . c o . m a

Comptes Consolidés au 30 Juin 2021

3.2 COMMENTAIRE DES PRINCIPALES VARIATIONS SUR LES COMPTES

RESUME DES NOTES ANNEXES AUX COMPTES CONSOLIDES AU 30/06/2021

1- Immobilisations incorporelles du domaine concédé

REFERENCIEL COMPTABLE Les états financiers consolidés de groupe ADM sont établis en conformité avec les normes comptables internationales publiées par l’IASB et telles qu’adoptées par l’Union européenne au 31/12/2020, modalité permise par l’avis n°5 du Conseil National de la Comptabilité (CNC) du 26/05/2005 et est conforme aux dispositions de la circulaire du Conseil Déontologique des Valeurs Mobilières (AMMC) entrée en vigueur le 01/04/2012. Les normes comptables internationales comprennent les IFRS (International Financial Reporting Standards), les IAS (International Accounting Standards) et leurs interprétations SIC et IFRIC (Standards Interpretations Comittee et International Financial Reporting Interpretations Comittee). NOTE 1. PERIMETRE DE CONSOLIDATION AU 31/12/2020 ET 30/06/2021

en millions de dh

31.12.2020 Augmentation Diminution 30.06.2021

Immobilisations incorporelles du domaine concédé

69 918

1

- - -

69 918

Amortissement des immobilisations incorporelles du domaine concédé

1 668

- 99

1 569

Valeurs nettes

68 250

100

68 053

Les immobilisations incorporelles en concession sont restées stables durant le premier semestre 2021.

2. Autres Actifs non courant

en millions de dh

Au 31.12.2020

30.06.2021

%

Méthode de conso- lidation

Société

Forme Juridique % d'intérêt et de contrôle

Impôts différés actifs Instruments dérivés (trading) Autres débiteurs non courants

992,49

992,49

0,0%

Société Nationale des Autoroutes du Maroc (ADM)

SA

100% Société consolidante

-

-

2 914,00 3 906,5

2 793,62 3 786,1

-4,1%

ADM- PARK S.A

SA

99,92% Intégration globale

TOTAL

-3%

ADM- PROJET S.A

SA

99,92% Intégration globale

a- Les impôts différés actifs : Au 30.06.2021, ils comprennent essentiellement l’impôt sur l’amortissement fiscalement différé.

NOTE 2. IFRIC12 ET CONTRAT DE CONCESSION Le contrat de concession est traité par l’interprétation IFRIC 12 publiée par l’IASB et adoptée par l’Union européenne le 25 mars 2009. Cette interprétation prévoit que dans le cas où le concessionnaire reçoit un droit de facturer une rémunération pour l’utilisation d’un actif et pour lequel il supporte, in fine, le risque d’exploitation, cet actif, représentant le droit du concessionnaire à percevoir une rémunération auprès des usagers est inscrit en immobilisation incorporelle. Ce modèle de l’actif incorporel s’applique particulièrement aux infrastructures autoroutières actuellement gérées par ADM car elle dispose d’un droit à percevoir des péages (ou autres rémunérations) auprès des usagers, en contrepartie du financement, de la construction, de l’exploitation et de l’entretien de l’infrastructure. Les immobilisations inscrites au bilan du Groupe correspondent pour leur quasi-totalité aux immobilisations incorporelles du domaine concédé; pour l’essentiel, elles reviendront gratuitement à l’État à l’expiration de la concession. La concession s’étend aux autoroutes ou sections d’autoroutes exploitées par le Groupe, ainsi qu’à tous les terrains, ouvrages et installations nécessaires à la construction, à l’entretien et à l’exploitation de chaque autoroute ou section d’autoroute susvisée, y compris les raccordements aux voiries existantes, les dépendances et installations annexes directement nécessaires au service des usagers ou réalisées en vue d’améliorer l’exploitation. NOTE 3. PRINCIPALES METHODES ET REGLES COMPTABLES BASE D’EVALUATION Les états financiers sont présentés en milliers de dirhams (KMAD) arrondis au millier le plus proche. Les actifs et les passifs sont comptabilisés au bilan à leur coût historique, éventuellement amortis, sous réserve des cas particuliers suivants : • Les équivalents de trésorerie, les placements financiers et les instruments dérivés figurent au bilan à leur juste valeur; • Les provisions pour risques et charges reflètent la valeur actualisée des paiements estimés. 1. Immobilisations incorporelles du domaine concédé Les immobilisations incorporelles du domaine concédé correspondent au droit d’ADM d’exploiter le réseau d’autoroutes que lui concède l’ETAT en contrepartie de la réception des usagers du péage. Ce droit est évalué à la juste valeur des investissements nécessaires à la conception et à la construction des autoroutes ainsi qu’aux travaux complémentaires relatifs aux améliorations ultérieures. 2. Coûts d’emprunt Les coûts d’emprunt directement attribuables à la construction d’un actif sont incorporés dans le coût de cet actif. Dans le cas du Groupe, les actifs éligibles sont les immobilisations incorporelles du domaine concédé dont la construction s’étale sur une période de plus de douze mois. 3. Clients et autres débiteurs Les créances clients et autres débiteurs sont valorisés à leur valeur nominale. Celles qui présentent des incertitudes quant à leur recouvrement font l’objet d’une dépréciation; les ajustements étant portés au compte de résultat. Les créances clients et autres débiteurs ont des échéances à court terme, à l’exception du crédit de TVA. En effet, historiquement et jusqu’à 2015 le crédit de TVA au niveau de la société était une situation structurelle et en augmentation continue, cela était due à : • Le montant important de la TVA récupérable au taux de 20% généré essentiellement par les investissements inscrits dans le cadre des contrats programmes couvrant 2015 et antérieurs ; • Un niveau de TVA collecté à 10% jusqu’à 2015 ne permettant pas d’absorber cette récupération au vue de décalage entre le niveau de l’investissement et le C.A généré ainsi que par le différentiel de Taux. Consciente de cette problématique ADM a entrepris plusieurs actions pour agir sur ses causes à savoir : • Révision du taux de TVA sur le Chiffre d’affaires qui passe de 10 à 20% à partir de 2015 • Signature de conventions d’investissement à partir de 2018 permettant d’exonérer tous les projets d’investissements de la TVA. Ces conventions couvrent les investissements dont les réalisations s’étalent sur les 3 prochains exercices (y compris 2021) et ADM continuera à mettre en place des conventions d’exonérations des investissements futurs jusqu’à absorbation totale du crédit de TVA ; Cette politique a permis d’agir efficacement sur le crédit de TVA qui a diminué depuis fin 2016 à ce jour de plus de 1,4 milliards de dhs. Cette tendance sera, avec application des mêmes actions , soutenue dans les exercices avenirs pour une récupération totale du crédit de TVA en 2027. Le crédit de TVA s’élève à un montant de 3 433 630 KMAD au 30 JUIN 2021. Cette créance a été actualisée en fonction d’un échéancier de récupération sur 7 ans. En effet, Le BP de la société démontre une récupération totale du crédit de TVA en 2027. 4. Emprunts et dettes de financement Les emprunts ordinaires, obligataires et les autres dettes de financement sont évalués au coût amorti au taux d’intérêt effectif, intégrant les primes d’émission et de remboursement, ainsi que les frais d’émission et les commissions de garantie. 5. Provisions pour maintien en état de l’infrastructure Les obligations contractuelles de maintien en état des ouvrages concédés donnent lieu à la constatation de provisions pour maintien. Elles sont constituées principalement par le montant des dépenses de grosses réparations des chaussées attendues et jugées nécessaires pour éteindre l’obligation dans les 15 prochaines années et calculées sur la base d’un programme pluriannuel révisé chaque année. La part à plus d’un an des provisions pour maintien en état de l’infrastructure sont comptabilisées en provisions non courantes pour leur montant actualisé. Le cout d’actualisation étant comptabilisé en charges financières. 6. Chiffre d’affaires Conformément à l’IFRIC 12, le chiffre d’affaires pour la construction des infrastructures en concession couvre l’activité d’ADM au titre de ses obligations de conception, de construction et de financement d’un ouvrage qu’il met à disposition du concédant. Ce chiffre d’affaires est reconnu à l’avancement, conformément à la norme IAS 11. Le chiffre d’affaires lié à l’exploitation est comptabilisé selon la norme IAS 18. A noter également que l’IFRS 16 et IFRIC 23 sont entrés en vigueur en 2019 mais leurs impacts sur les comptes d’ADM n’ont pas été significatifs. 7. Dépréciation et pertes de valeur des actifs Concernant les tests de dépréciation des immobilisations incorporelles et corporelles, la norme IAS 36 « Dépréciation d’actifs » précise que lorsque des événements ou modifications d’environnement de marché indiquent un risque de dépréciation de ces immobilisations, celles-ci font l’objet d’une revue détaillée afin de déterminer si leur valeur nette comptable est inférieure à leur valeur recouvrable (la plus élevée de la valeur d’utilité et de la juste valeur diminuée des coûts de vente) pouvant conduire à la comptabilisation d’une perte de valeur. La valeur d’utilité est estimée en calculant la valeur actuelle des flux de trésorerie futurs. La juste valeur repose sur les informations disponibles jugées les plus fiables (données de marché, transactions récentes ...). Les actifs soumis aux tests de perte de valeur sont regroupés au sein d’unités génératrices de trésorerie (UGT) correspondant à des ensembles homogènes d’actifs dont l’utilisation génère des flux d’entrée de trésorerie identifiables et autonomes. La société a déterminé que le plus petit niveau auquel les actifs pouvaient être testés pour perte de valeur était une activité. En effet , le réseau autoroutier est géré dans le cadre d’un contrat de concession unique regroupant tous les tronçons autoroutiers et constitue par conséquence une seule UGT. Conformément à la norme IAS 36, les critères retenus pour apprécier les indices de perte de valeur sont indifféremment des critères externes (ex. : évolution significative des données du trafic…) ou internes (ex. : diminution significative du chiffre d’affaires…). Ainsi, conformément aux dispositions de la norme IAS 36, la société examine au moins une fois par an les valeurs comptables des immobilisations corporelles et incorporelles à durée d’utilité définie afin d’apprécier s’il existe un quelconque indice montrant que ces actifs ont pu perdre de la valeur. Si un tel indice existe, la valeur recouvrable de l’actif est estimée afin de déterminer, s’il y a lieu, le montant de la perte de valeur. La valeur recouvrable d’une UGT correspond au montant le plus élevé entre sa valeur d’utilité (flux de trésorerie futurs actualisés) et juste valeur diminuée des coûts de vente. Conformément à la norme IAS 36, les provisions pour dépréciation relatives aux autres immobilisations corporelles sont réversibles dès lors qu’il y a un changement dans les estimations utilisées pour déterminer la valeur recouvrable de l’actif. « Aucun indicateur de perte de valeur impliquant la mise en œuvre d’un test de dépréciation n’a été identifiée par la société au 30 JUIN 2021. »

en millions de dh

Juin-21

Dec-2020

Amortissement fiscalement différé

992

992

b. Crédit de TVA : Cette créance qui a été actualisée en fonction d’un échéancier de récupération est détaillée comme suit :

(en milliers de dirhams) Créances TVA à fin 2008 Créances TVA de l'année 2009 Créances TVA de l'année 2010 Créances TVA de l'année 2011 Créances TVA de l'année 2012 Créances TVA de l'année 2013 Créances TVA de l'année 2014 Créances TVA de l'année 2015

Au 30.06.2021

635 077 964 874 1 007 412 1 022 916 577 449 342 937 236 113 106 319 -16 248 -246 900 -341 787 -420 295 -243 828 -190 406 3 433 630 -220 865 3 212 765

Créances TVA 2016 Créances TVA 2017 Créances TVA 2018 Créances TVA 2019

Créances TVA 2020 Créances TVA juin 2021

Créance TVA à la date d'arrêté

Effet actualisation

Créance TVA actualisée

(en dirhams)

Brut

Effet actualisation

Montant actualisé

part < 1 an part > 1 an

422 159 459 3 011 470 891 3 433 630 350

-3 009 818

419 149 641 2 793 615 772 3 212 765 413

-217 855 119 -220 864 936

Total

3. Autres actifs courants

Au 31.12.2020

30.06.2021

%

en millions de dh

1 669,4 571,6 2 241,0

1 248,4 619,4 1 867,9

-25,2% 8,4% -17%

Actifs financiers à la juste valeur par le résultat

Autres débiteurs courants

TOTAL

Les actifs financiers à la juste valeur par le résultat comprennent les excédents de trésorerie placés et valorisés à leur juste valeur à la date de clôture. Les autres débiteurs courants comprennent essentiellement les créances sur l’Etat dont la part < 1 an de la créance TVA pour 84millions de dhs.

4. Provisions

Effet Actualisation

Au 30.06.2021

Au 31.12.2020 Dotations nettes des reprises

en millions de dh

Provision pour maintien en état de l’in - frastructure (*) Provisions pour risques et charges

3 946,8

- 60,0

- 13,2

3 873,7

85,3

1,0

-

86,3

4 032,1

- 59,0

- 13,2

3 959,9

TOTAL

La provision pour maintien en l’état de l’infrastructure pour un brut au 30/06/2021 de 4 508 MMAD a été calculée sur la base des prévisions de dépenses de grosses réparations par tronçonmis en service et pendant les 15 prochaines années pour tous les tronçons. Le montant actualisé de cette provision au 30/06/2021 est de 3 873,68millions de dhs avec un impact résultat de 73millions de dhs. (*) dont part > 1 an KMAD 3 282,41 MMDhs au 30.06.2021.

5. Information sur les actifs et passifs financiers

en millions de dh

30.06.2021

À moins d’un an

De 1 à 5 ans

À plus de 5 ans

1 248

1 248

- - -

- - -

Actifs financiers à la juste valeur par le résultat

361

361

Trésorerie

1 610

1 610 1 511

Sous-total actifs financiers

38 980

8 427

29 043

Emprunts et dettes financières diverses

744

744

- -

- -

Fournisseurs

57

57

Découvert

39 781

10 738

8 427

29 043

Sous-total passifs financiers

6. Passifs éventuels Conformément à la législation fiscale auMaroc, les déclarations de la Société Nationale des Autoroutes duMaroc (ADM) au titre de l’impôt sur les sociétés (IS), de l’impôt sur les revenus (IR) et de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) au titre des exercices 2018 à 2021 peuvent faire l’objet d’un contrôle fiscal.

7. Chiffre d’affaires

30.06.2021

30.06.2020

%

en millions de dh

1 717,5

1 361,0

26%

Chiffres d’affaires

Dont Chiffre d'affaires lié à l'exploitation de l'infrastructure

1 445,4 272,1

1 070,0 291,0

35% -7% -100 29% 13

Chiffre d'affaires pour la construction des infrastructures en concession

45,4

40,3 - 38,1

Autres produits

-

Intercos

1 762,9

1 363,2

PRODUITS DES ACTIVITÉS ORDINAIRES

L’augmentation du C.A péage de 35 % est directement liée à la hausse du trafic sur le réseau autoroutier.

8. Charges d’exploitation

en millions de dh

30.06.2021

30.06.2020

%

Charges liées à la construction des infrastructures en concession

272,1

291,0

-7%

Energies et Fournitures

10,0 85,1

9,6

4% 0%

Achat de travaux, études et prestations de services

85,2

Entretien routier

135,5

258,7

-48% -84% 33%

Entretien et réparation des biens mobiliers

1,1

6,8

Divers

119,6

90,2

Intercos TOTAL

-

- 38,1 703,4

-100% -11%

623,2

w w w . a d m . c o . m a

Les achats et charges externes ont connu une baisse de 11% expliquée essentiellement par la baisse des charges liées l’entretien des infrastructures en concession.

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