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P l i Monique Lépine, récit d’une mère déchirée Marc Lépine, son fils, était le tueur de la tuerie à l’École Polytechnique de Montréal. À LIRE PAGES 2 ET 3 Fo l d P l i Fo l d P l i Fo l d

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Émouvant témoignage de l'autre victime de la Polytechnique

Près de 300 personnes ont assisté à la conférence de Monique Lépine, la mère du tueur de Polytechnique Montréal. —photo Élise Merlin

neuf femmes de la cinquantaine d’hommes présents et ordonne à ceux-ci de partir. Il demande ensuite aux femmes demeurées sur les lieux si elles savaient ou non pour- quoi elles étaient là, et lorsqu’une d’elles répond « non », il réplique : « Je combats le féminisme ». Il arpenta ensuite les couloirs de l’École Polytechnique en tuant toutes les personnes présentes sur son chemin. Au total, Marc Lépine ouvre le feu sur 28 personnes, tuant 14 d’entre elles et en blessant 14 autres (10 femmes et quatre hommes). Les raisons de son geste restent encore floues et incom- préhensibles pour sa mère Monique. Marc Lépine se suicida le jour même. Une lettre de suicide avait d’ailleurs été retrouvée dans la poche de l’assaillant. Pendant plusieurs années, Monique Lépine a essayé de com- prendre les raisons du geste de son fils. Après plusieurs années de silence, la mère du tueur, Monique Lépine a raconté son

histoire, dimanche dernier, devant près de 300 personnes rassemblées au sous-sol de l’église Saint-Pierre Apôtre de Hawkesbury, le dimanche 13 novembre dernier. Bien qu’elle ressentait que son fils était tombé dans une profonde dépression, 27 ans plus tard, elle n’a toujours pas de réponses qui expliqueraient le geste inqualifiable de son fils . Récit d’une mère déchirée, victime elle aussi, de ce triste évènement. . Une mère déchirée par la douleur Parfois, les mots sont inopérants, ils viennent se fracasser comme de petits cailloux contre le mur de pierre des faits. Le soir du 6 décembre 1989, Monique Lépine se rend à une réunion de prières après avoir appris qu’un tireur fou vient d’abattre 14 femmes à l’École Polytechnique de Montréal. Les yeux remplis de larmes, elle demande aux participants de prier pour ces familles - et pour la mère du tueur. Elle est loin de se

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Le 6 décembre 1989, peu après 16h, Marc Lépine, âgé de 25 ans, arrive à l’École Polytechnique de Montréal armé d’une carabine et d’un couteau. Il connaissait les lieux, il y avait été vu au moins sept fois la semaine précédant l’évé- nement. Vers 17 h, Marc Lépine monte au deuxième étage de l’école pour s’introduire dans une classe d’ingénierie mécanique. Cette classe était composée d’une soixan- taine d’élèves. Il demande à tout le monde d’arrêter ce qu’ils faisaient. Puis, il ordonne aux hommes et aux femmes de se séparer en deux groupes distincts de chaque côté de la salle. Croyant à une blague, personne ne bouge sur le moment, jusqu’à ce que Lépine tire un coup de feu au plafond. Il sépare alors les

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Le vendredi 18 novembre 2016

douter que c’est pour elle qu’elle demande la prière, et que le tueur est son fils, Marc. « Pauvre femme, pauvre mère de famille », pense-t-elle alors. C’est ainsi qu’a commencé le long cau- chemar de Monique Lépine. Elle a d’abord gardé le silence. Pas osé, trop honte. Que dire, d’ailleurs? « Parler me paraissait si indé- cent. Rien de ce que j’aurais pu dire n’était défendable », a expliqué Monique Lépine dimanche dernier. Le soir du 6 décembre 1989, Monique Lépine n’a pas su tout de suite que son fils était le tueur. « Le soir de la tuerie, je suis rentrée chez moi après la réunion de prières. J’ai allumé le téléviseur. J’ai vu les faits, ce qui se passait. Comme tout le monde, j’ai été apeurée par cette nouvelle-là. Durant la réunion

tête de cette mère détruite par le chagrin. « Je me suis dit : qu’est-ce que j’ai fait ou je n’ai pas fait pour que mon fils puisse en arriver à poser de tels gestes?, a raconté Monique Lépine. J’ai voulu le meilleur pour mes enfants, je leur ai donné une bonne éducation, je me suis posé des tas de ques- tions sur ma vie entière à cette époque », a relaté Mme Lépine. Les regards se sont forcément braqués sur les parents, surtout la mère, comme le mentionne Monique Lépine. Quelle perver- sité habitait donc cette femme pour qu’elle ait pu enfanter un tel monstre? Seulement, et c’est là une tragédie dans la tragédie, rien dans la vie de Monique Lépine n’a permis d’éclairer l’obscurité. Durant la conférence à Hawkesbury, Mme Lépine a parlé de sa lourde séparation avec son ex-mari. « J’étais une femme

j’ai laissé mon mari. Qu’est-ce qu’un enfant de trois ou cinq ans peut comprendre au niveau émotionnel quand, tout d’un coup, son père n’est plus là. Ça m’a amenée à réflé- chir longuement à toutes les blessures que j’appelle émotionnelles », a raconté Mme Lépine. Marc Lépine avait beaucoup de pensées fausses selon sa mère. Il était très influencé sur ce qu’il voyait partout, mais cela ne fait pas un meurtrier. Pour comprendre le geste de son fils, Mme Lépine a fouillé dans le passé de son fils, elle s’est aussi tournée vers Dieu afin qu’il la guide pour obtenir des réponses. De toute façon, la justice, la police criminelle et les enquêteurs ne lui ont pas laissé le choix, passant tout au crible. « w. À mon sens, aucun élément laissait croire que mon fils l’était », a-t-elle raconté. Idées fausses, en ce qui concerne la per- ception du monde, les jeux vidéos, passion pour la Seconde Guerre mondiale, Monique Lépine évoque plusieurs hypothèses pour essayer de comprendre le lâche geste de son fils. « Mon fils se nourrissait de guerre, de jeux vidéos. Il était très fort dans les ordina- teurs. Je ne sais pas pourquoi il s’est nourri de guerre, d’images violentes », a-t-elle ajouté. Submergée par la tristesse, la culpabilité

et la honte, Monique Lépine a caché son chagrin pendant 17 ans. Mais la fusillade du Collège Dawson, en septembre 2006, l’a poussée à rompre le silence. Le témoi- gnage qu’elle a livré dimanche dernier, au sous-sol de l’Église Saint-Pierre Apôtre de Hawkesbury, a capté l’entière attention des quelque 300 personnes présentes. Monique Lépine a partagé sa douleur, sa survie, et le parcours inattendu de sa guérison et de son retour à la vie, grâce en grande partie à sa foi chrétienne. Monique Lépine a répondu positivement à l’invitation que lui avait lancée la paroisse Saint-Pierre Apôtre, qui souhaite recevoir davantage de témoignages touchants de personnes de la communauté ou d’ailleurs. Aujourd’hui, Monique Lépine n’attend plus de réponses qui ne viendront jamais. Très croyante, elle aimerait vivre ses der- nières années en sérénité et retourner dans l’anonymat. La tuerie de l’École Polytechnique est l’attaque en milieu scolaire la plus sanglante de l’histoire du Canada. Le 6 décembre prochain, une cérémonie en hommage aux victimes aura lieu devant l’hôtel de ville de Hawkesbury. L’heure sera divulguée prochainement.

Mon fils était-il schizophrène? À l’époque les maladies mentales n’étaient pas aussi populaires qu’aujourd’hui...

de prières que j’avais eu ce soir-là, j’ai demandé aux gens de prier pour la mère de ce jeune homme, sans savoir que c’était moi », a confié

battue, mon fils a été battu très fort un jour. J’ai même dû le faire opérer quelques an- nées plus tard à cause

du violent coup qu’il avait reçu de mon ex- mari. Un jour, il nous a mis à la porte, moi et mes enfants. J’ai dû réapprendre à vivre et à me débrouiller seule avec mes enfants », a confié Mme Lépine. Cent fois, mille fois, elle s’est demandé ce qu’elle n’avait pas vu, ce qu’elle aurait pu voir, dû voir chez Marc. À en devenir folle. « C’était un enfant curieux et docile. Il n’aimait pas se faire prendre en photo. On a toujours eu une relation riche. À l’adoles- cence, il était aussi pénible et sympa qu’on peut l’être à cet âge. Marc aimait les femmes, les ordinateurs et la guerre. Il connaissait la Seconde Guerre mondiale par cœur, a précisé Mme Lépine. Je ne comprendrai jamais pourquoi mon fils a tué ces filles. Il a été élevé par deux femmes, sa sœur et moi. Marc est mort avec ses propres secrets. Je ne connaissais pas vraiment mon fils fina- lement », a-t-elle avoué. Alors oui, petit, il était légèrement per- turbé dû au divorce de ses parents. « Mes enfants n’avaient que trois et cinq ans quand

Monique Lépine. Infirmière de métier, Mme Lépine n’a appris que le lendemain que son fils était le tueur. « Je donnais une formation à des respon- sables de soins infirmiers lorsque le directeur m’a convoquée dans son bureau, sans savoir pourquoi. Je m’aperçois au même moment que l’un de mes frères m’avait appelé. J’étais surprise. Il ne m’appelait jamais. Je rappelle mon frère, avant d’aller dans le bureau de mon patron, et il m’annonce que le suspect serait Marc, mon fils », a-t-elle commenté. C’est ainsi qu’elle apprend que son fils est le « monstre » dont tout le monde parle. « Je me suis mise à pleurer quand j’ai su qu’il s’agissait de mon fils. Mon patron est venu me chercher et dans son bureau, des policiers habillés en civil étaient venus me chercher, comme si j’étais la responsable, une criminelle. Mon fils m’a laissé l’odieux de ces gestes » a raconté Monique Lépine. À ce moment-là, Mme Lépine est sous le choc, un choc total. Durant plusieurs années, les questions se sont multipliées dans la

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Le vendredi 18 novembre 2016

Prescott-Russell veut attirer les entrepreneurs

Développement économique et touristique de Prescott et Russell. Ce nouveau profil servira, entre autres, de porte d’entrée aux investisseurs, entre- preneurs et citoyens voulant se relocaliser, qualifiant ainsi la région comme importante à considérer au point de vue économique. L’initiative, créée en partenariat avec les municipalités et les partenaires d’affaires du bureau de Développement économique et touristique, vise à mettre en valeur les forces, les opportunités et les histoires à succès de la région. « Ce profil économique régional sera un excellent outil d’informa- tions qui nous permettra de poursuivre notre développement. Les Comtés unis de Prescott et Russell offrent plusieurs occa- sions d’affaires et Opportunités de croissance guidera sûrement nos futurs entrepreneurs dans la bonne direction », a souligné M.Guy Desjardins, président des Comtés unis de Prescott et Russell et maire de la Cité de Clarence-Rockland. La mairesse de Hawkesbury s’est mon- trée très enthousiasme de ce nouveau profil Opportunités de croissance . « La semaine mondiale de l’entrepreneuriat cadre par- faitement pour présenter ce profil éco- nomique et régional à la population; un document positif qui démontre les forces de notre économie et qui met en valeur nos histoires entrepreneuriales à succès », s’est exprimé Jeanne Charlebois, la mairesse de Hawkesbury. La région se montre ouverte à plusieurs opportunités, même outre-At- lantique. « Nous sommes très fiers de ce nouveau profil. Suite à cela, nous avons déjà été en contact avec quelques inves- tisseurs de l’Europe, du Canada ou encore des Etats-Unis, qui ne se doutaient pas que la région pouvait apporter autant de bonnes ressources », a conclu Carole Lavigne.

La présentation de ce nouveau profil économique, le mardi 15 novembre dernier —photo Élise Merlin

Plusieurs secteurs peuvent susciter un grand intérêt pour les futurs investisseurs tels que le secteur agroalimentaire avec les microbrasseries, le secteur touristique ou encore le secteur du transport. « Nous offrons plusieurs opportunités, nous avons beaucoup de choses à exploiter dans notre région. Nous avons une véritable dispo- nibilité pour des terrains, nous sommes bien situés pour de nouveaux projets », a exprimé Carole Lavigne, la directrice du

ÉLISE MERLIN elise.merlin@eap.on.ca

Ce document met de l’avant les acti- vités économiques et socioéconomiques ainsi que les attraits positifs de la région de Prescott et Russell. Les Comtés unis redoublent d’efforts pour attirer les entrepreneurs. Pour rester dans la course, Prescott et Russell mettront de l’avant les biens incitatifs forts que la région possède déjà, ou ceux à exploiter davantage dans le futur.

Dans le cadre de la semaine mondiale de l’entrepreneuriat, le bureau de Développement économique et tou- ristique des Comtés unis de Prescott et Russell a procédé au lancement du nou- veau profil économique régional appelé Opportunités de croissance .

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Le vendredi 18 novembre 2016

Hawkesbury fête le jour du Souvenir

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Environ 200 personnes ont participé à la cérémonie du jour du Souvenir, qui avait lieu le vendredi 11 novembre dernier devant le poste de police de la PPO. Plusieurs personnalités politiques telles que Jeanne Charlebois et Francis Drouin étaient présentes. Une cérémonie sous le signe du recueillement. —photo Élise Merlin

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Incase of rain, the power outage will be rescheduled to a later date.

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Le vendredi 18 novembre 2016

Saint-Isidore se souvient

La Seigneurie, Centre de généalogie et d’histoire de Hawkesbury Né d’une Hawkesbury

race fière

Verdon Les familles Verdon sont à l’honneur cette semaine. François-Bernard Côté, membre de La Seigneurie, Centre de généalogie et d’histoire de Hawkesbury, désire rendre hommage aux ancêtres paternels de Christiane Verdon. Le premier ancêtre canadien, pionnier, est Jean Verdon, boulanger de profession, fils de François et Anne Mathieu, du bourg de Souvigné, évêché de Poitiers, Charente, France. Il est confirmé à Château-Richer le 2 février 1660 par Mgr de Laval. Domestique chez Jacques LeBer, il épouse Margueritte Richer (contrat de mariage le 10 septembre 1672), greffe Duquet, fille de Pierre, tailleur de tissus, et Anne Maricourt, de Saint- Martin-sur-Renelle, ville et archevêché de Rouen, Normandie, France. Marguerite était fille du roi (landry 362, dumas 325). Elle est arrivée en Nouvelle-France le 3 août 1672 à bord du navire La Nativité Trois enfants, une fille et deux garçons, sont issus de cette union. Jean serait décédé entre le mois de février 1678 et le 17 juin 1679 à Saint-Lambert. Générations 9 e Christiane Verdon 8 e Christian Verdon - Magdelaine d’Amours – f. de Joseph Edmond, médecin, et Maria Labrèche m. le 1940-04-22 à Papineauville, Qc 7 e Édouard Verdon, médecin – Amélia Bourgeois, f. de Germain, cult. et Sophrasine Gagnon m. le 1903-04-28 à Sainte-Marguerite, cté Terrebonne, Qc 6 e Alfred Verdon, cult. – Sophie Cadotte, f. de Joseph, commerçant, et Sophie Saint-Germain m. le 1869-01-25 à Notre-Dame-de-Grâce, Montréal, Qc 5 e Toussaint Verdon, sculpteur – Magdelaine Nadon, f. d’Antoine et Magdelaine Beaulieu m. le 1830-05-10 à Sainte-Rose-de-Lima, Île-Jésus (Laval), Qc 4 e Laurent Verdon – Angélique Courtin, f. de Louis et Marie Angélique Monty de Chambly, Qc m. le 1783-03-03 à Notre-Dame, Montréal, Qc 3 e Pierre Verdon – Margueritte Groux, f. de Jean, lieutenant de milice, et Marie Jeanne Cousinos m. le 1745-01-11 à Saint-Laurent, Montréal, Qc 2 e Pierre Verdon - Marieanne Laverti, f. de Jean, et Marie Desmoulins de La Prairie de La Magdeleine, Qc m. le 1702-11-06 à Saints-Anges-Gardiens, Lachine, Qc 1 re Jean Verdon – Margueritte Richer m. le 1672-09-19 à Notre-Dame, Qc Rappelons-nous que c’est à l’époque du mariage de Jean et Marguerite que Louis XIV s’assure de faire parvenir le plus de filles du roy en Nouvelle-France. « Durant la décennie de 1663 à 1673, le roi de France fit donc passer près de 900 filles au Canada afin de procurer des épouses aux colons. Dans les faits, il y en eut 770 qui s'établiront au Canada, car près d'une centaine sont décédées lors de la traversée en mer et d'autres sont retournées en France. Le roi devait financer le voyage et doter chacune des candidates pour une somme variant entre 100 livres (cinq femmes seulement) à 500 livres (deux seulement) par fille (selon la classe sociale), soit l'équivalent d'au moins 200 jours de travail d'un ouvrier (jusqu'à deux ans, compte tenu des nombreux jours fériés). Mais la plupart des filles destinées aux colons recevaient généralement une dot de 50 livres (50£), soit 100 jours de salaire. De fait, une fois au Canada, l'intendant de la Nouvelle-France remettait à chacune des filles à marier « la somme de cinquante livres, monnaie du Canada, en denrées propres à leur ménage ». Au total, moins d'une cinquantaine de filles du roy seront sélectionnées avec une dot importante pour épouser un officier des régiments royaux et un bourgeois (fonctionnaire). À l'époque, les petites gens en Nouvelle-France gagnaient de 40 à 120 livres tournois annuellement ; une livre de l'époque pourrait correspondre aujourd'hui à environ de 10 à 15 euros, soit de 12 à 18 $ US, ce qui reviendrait aujourd'hui à un salaire annuel variant entre 600 $ et 1800 $. À cet octroi statutaire s'ajoutaient d'autres frais jugés essentiels. En plus des vêtements, il devait être fourni une cassette (coffre), une coiffe un mouchoir de taffetas, un ruban à souliers, cent aiguilles, un peigne, un fil blanc, une paire de bas, une paire de gants, une paire de ciseaux, deux couteaux, un millier d'épingles, un bonnet, quatre lacets et deux livres (2£) en argent sonnant. Parmi les conditions d'acceptation, les filles du roy devaient être âgées entre 16 et 40 ans, et n'être « point folles » ni « estropiées ». En principe, il fallait de «jeunes villageoises n'ayant rien de rebutant à l'extérieur et assez robustes pour résister au climat et à la culture de la terre». L'arrivée des premières « filles du roy » suscita une certaine résistance dans la colonie où, semble-t-il, la décision d'organiser des mariages fut au début mal perçue. »

C’est jeudi dernier que Saint-Isidore soulignait le jour du Souvenir à son cénotaphe, situé près de la caserne des pompiers. Une centaine de personnes étaient au rendez-vous. Depuis plus d’une dizaine d’années, les Chevaliers de Colomb de Saint-Isidore font équipe avec l’école élémentaire, la Légion royale canadienne et le corps de cadets 379 Glengarry Mustangs d’Alexandria afin de rendre hommage à leurs vétérans. Parmi les dignitaires présents, les députés provincial et fédéral, Grant Crack et Francis Drouin, ainsi que le maire de la Nation, François St-Amour, ont eu la chance de dire quelques mots. Faisant partie intégrante de la parade et de la cérémonie, les élèves de l’École élémentaire catholique Saint-Isidore ont chanté l’hymne national et les élèves de 4e année ont récité Au champ d’honneur. —photo Vicky Charbonneau AU SERVICE DE LA COMMUNAUTÉ PROFESSIONNELS

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Le vendredi 18 novembre 2016

Les petits fêtent aussi le Jour du Souvenir

Le 15 novembre 2016, l’École élémentaire catholique Saint-Paul de Plantagenet a souligné le jour du Souvenir d’une manière bien spéciale. Sous la supervision de l’enseignante Marie-France Yelle, les élèves ont fabriqué un drapeau géant avec des coquelicots. Les élèves et le personnel de l’école ont remercié tous les soldats canadiens! —photo fournie

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Le vendredi 18 novembre 2016

Petite frayeur pour le globe-trotteur Jonathan B Roy

Chevaliers de Colomb Tournoi de Scabook, le samedi 26 novembre dès 13 h 30, à la salle des Chevaliers de Colomb 2183 au 393, rue William à Hawkesbury. Pour plus d’informations: 613-632-2633. Club Le Réveil - Fournier Le club Le Réveil de Fournier invite tous les intéressés à un souper de Noël suivi d’une danse en ligne et sociale, à la salle La Nation, le samedi 26 novembre prochain. Le souper sera à 18 h. Pour plus d’informations : Madeleine Parker au 613-679-4036 Hawkesbury Un tournoi de Scabook attend le public le samedi 26 novembre. Dès 13 h 30, rendez vous à la salle des Chevaliers de Colomb 2183 au 393, rue William. Renseignements: 613-632-2633. Patrimoine L’Orignal- Longueuil Heritage Près de 40 artisans offriront des pro- duits de choix au Marché de Noël 2016, au gymnase de l’école St-Jean-Baptiste, rue John à L’Orignal, les samedi et di- manche 19 et 20 novembre. Les portes ouvriront de 9 h à 17 h le samedi et de 10 h à 16 h le dimanche. Tirage aux heures et un grand tirage le samedi et le dimanche avant la fermeture. Casse- croûte sur place. Entrée gratuite. Regroupement Folklorique de La Rouge Le dimanche 20 novembre a lieu la journée membres et amis du Regroupement Folklorique de La Rouge. Musique et danse tradition- nelle avec un dîner spaghetti à partir de midi, à l’hôtel de ville d’Huberdeau. Pour plus d’informations, appelez Lucie au 819-687-3257. Les Filles d’Isabelle Ste-Bernadette Les Filles d’Isabelle Ste-Bernadette Soubirous organisent des whists militaires au sous-sol de l’église St-Alphonse de Hawkesbury, les di- manches 22 janvier, 12 mars et 30 avril 2017. Réservation: Denise Joanette : 613-632-4782. Whist militaire Le Club de l’Âge d’or de Plantagenet organise un whist militaire le 13 no- vembre, au Centre communautaire. Réservation avant le 10 novembre auprès de Françoise au 613-673-5170 ou Marie-Paule au 613-673-1986. Bienvenue au Jamboree des 2 Rives La soirée se déroulera à la Légion canadienne de Hawkesbury, située au 152, rue Nelson Est sur le coup de 19 h. Il y aura un Jamboree le 18 novembre et les 2 et 16 décembre. Pour info 613- 632-8166, 450-533-1148. communautaire Le lien

Sur la photo, il est à Yozgat, en Turquie. —photo Élise Merlin

décidé de le suivre chez lui, dans sa maison, par manque d’envie de confrontation avec cet inconnu. Jonathan a alors pensé, à ce moment-là, laisser son vélo à la grille d’en- trée de la maison de l’homme, en direction de la route. « Au cas », comme il l’explique. « Après qu›il m›ait intimé de m›asseoir, il prépare mon café instantané et m›amène ensuite du sucre. Je lui dis que je n’en veux pas. Tu vas en prendre, m’a-t-il répondu. S’assoyant à mes côtés sur son divan, il me montre ensuite une cuillère avec une pierre rouge dessus. Réelle ou fausse, je n’en sais rien. Toujours est-il qu’il commence à me dire que cette cuillère vaut très cher et que si je m’avise de la lui voler, il va me tirer dessus. Il se met alors à pointer les divers endroits sur ma poitrine et mon ventre où il prévoit que les balles pénétreront », a confié Jonathan B Roy. C’est alors que le jeune homme de 31 ans regarde autour de lui et pense à s’enfuir. « J’ai commencé à reluquer fortement la porte et il s’en est aperçu. Il m’a dit de rester assis, a raconté Jonathan. Le café toujours en main et à peine entamé, il voulait ensuite me for- cer à boire de la vodka, que j’ai refusée. Il en a versé quand même et j’ai utilisé ce moment

pour prendre mes jambes à mon cou jusqu’à mon vélo, et tenter tant bien que mal de sprinter avec ma bête de 115 livres chargée d’eau et de nourriture. Je l’entendais crier derrière, mais je pédalais trop pour même me retourner avant quelques kilomètres. Après vérification, ma poitrine était intacte de trous », a commenté Jonathan Roy. Cependant, Jonathan B. Roy explique que c’est la première fois depuis son départ qu’il fait face à un tel incident. « En sept mois de voyage à vivre sur la route, à dormir dans ma tente ou chez des inconnus, et à accepter toutes sortes d’invitations, je n’ai eu que cette seule et première mauvaise expérience où je me suis senti inconfortable. Je ne voulais pas vous la cacher et vous peindre un monde entièrement rose. Mais souligner la rareté extrême d’un tel événement est tout aussi important », a conclu Jonathan. Jonathan se trouve actuellement en Birmanie où il continue sa route, son chemin du bout du monde, en vélo. Ses aventures sont toutes plus diversifiées les unes que les autres et sont à suivre sur son blogue jona- thanbroy.com et sur son Facebook Le Bon Monde, qu’il met à jour très régulièrement.

ÉLISE MERLIN elise.merlin@eap.on.ca

Comme il l’a mentionné sur son blogue, Le Bon Monde, Jonathan B Roy est parti depuis mars 2016 pour un tour du monde en vélo. Son périple se passe très bien, mais une petite mésaventure l’a légère- ment froissé il y a quelques semaines. Ce n’est pas pour rien que Jonathan a surnommé son blogue Le Bon Monde. Il fait allusion aux personnes accueillantes rencontrées sur son passage. « La terre est peuplée de bonnes personnes. On entend trop souvent que les mauvais côtés », a affirmé Jonathan. Comme expliqué sur son blogue, là où les intéressés peuvent suivre son périple, il y a quelques jours, le jeune voyageur a fait une drôle de rencontre et une petite frayeur l’a alors envahi pour un laps de temps. « J’ai eu ma première frousse face à une personne sur la route, a expliqué Jonathan. Il fallait bien que je trouve l’exception à la règle du bon monde, au moins une fois. » Au Kirghizistan, Jonathan décide de prendre un sentier dans le but de raccour- cir son trajet et sauver une centaine de kilomètres pour atteindre les nombreuses chaînes de montagnes qui arpentent ce pays. « N’ayant rien appris de ma leçon dans les montagnes bosniennes et la neige des cimes m’attirant comme un aimant au loin, je me dirige donc vers ces montagnes », a ajouté le jeune homme. Lorsqu’il atteint le dernier village sur son chemin, un homme l’interpelle et Jonathan décide alors de s’arrêter pensant que l’homme en question voulait simplement lui poser des questions. « Je suis habitué à ce que les gens me parlent, me questionnent sur ce que je fais et où je vais avec mon vélo », a-t-il déclaré. Jonathan refuse l’invitation insistante de l’homme par manque de temps et par envie de continuer sa route. « Il me prend alors rudement par l’épaule et agrippe fortement mon vélo pour le tirer vers sa maison. Je me défends physiquement et verbalement, et il monte la violence d’un cran en faisant mine de m’en coller une au visage », a raconté Jonathan. Jonathan a pressenti alors que l’homme n’avait sûrement pas toute sa tête et il a

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Le Carillon, Hawkesbury ON.

Le vendredi 18 novembre 2016

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Le Carillon, Hawkesbury ON.

Le vendredi 18 novembre 2016

Beau spectacle de danse pour les élèves du Sommet

ÉLISE MERLIN elise.merlin@eap.on.ca

Artiste polyvalente, Marie-Josée Chartier a donné un spectacle d’environ une heure aux élèves de l’école Le Sommet, le 16 novembre dernier. L’artiste navigue aisément dans les milieux de la danse, de la musique, de l’opéra et du multi- média, en tant que chorégraphe, inter- prète, metteuse en scène, chanteuse ou enseignante. « J’ai été invitée par le Chenail. J’ai trouvé cela intéressant quand la direction du Chenail m’a

expliqué le contexte. J’aime que les jeunes s’intéressent à l’art.»

Marie Josée Chartier.

« J’ai été invitée par le Chenail. J’ai trouvé cela intéressant quand la direction du Chenail m’a expliqué le contexte. J’aime que les jeunes s’intéressent à l’art. Le spectacle offert aux élèves est influencé par les arts visuels », a expliqué Marie Josée Chartier. Le spectacle était composé de différentes parties. La danseuse a capté les élèves durant une représentation « solo » d’une dizaine de minutes. La chorégraphie était rythmée de différents mouvements et de dynamisme.

Marie-Josée Chartier lors de son spectacle devant les élèves du Sommet —photo Élise Merlin

Tout cela sur de la musique bercée de flûtes déjantées, une composition signée par une musicienne de Berlin. « La musique peut affecter le mouvement, mon show était vrai- ment très spécial et unique », a commenté la chorégraphe. Les élèves ont ensuite pu découvrir plusieurs vidéos de démonstra- tions de Marie-Josée Chartier, lors de ces différents spectacles. Et pour finir, les jeunes gens ont posé des questions sur le métier de danseuse, l’art et le parcours de l’artiste. Pétillante, débordante d’énergie, son répertoire chorégraphique a été présenté nationalement, par le biais de séries ou

festivals tels que le Festival Danse Canada, Dancing on the Edge, New Dance Horizons, Tangente, DanceWorks, the Dance Centre et internationalement à Potsdam, Prague, Vienne, Paris, Gent, Singapour, New York, Bogota, Mexico, Guanajuato, Mérida, Buenos Aires et Santo Domingo. Marie-Josée, originaire de Montréal mais qui vit actuellement à Toronto, a reçu plusieurs commandes chorégraphiques d’artistes solistes et de compagnies tels que Vestige pour le Toronto Dance Theatre, fif- ty-one pieces of silver pour Dancemakers, Étude pour deux mammifères pour Kaeja

d’Dance, La Lourdeur des Cendres pour Four Chambers dance project et How to Wrestle an Angel pour Old Men Dancing. De plus, elle a chorégraphié pour les étudiants de Ryerson et de School of Contemporary Dancers (Winnipeg). Outre le côté sportif, le partenariat entre Mme Chartier et Le Chenail, ainsi qu’avec le Sommet, est avant tout une histoire humaine. Avec les équipes, elle a en commun des valeurs comme la convivialité, le profession- nalisme, la simplicité et la bonne humeur dans l’effort.

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935 route 17, C.P. 33, L’Orignal, ON K0B 1K0 Tél. : 613 675-4834 • Téléc. : 613 675-2877 À l’achat de pneus, obtenez l’installation et l’équilibrage gratuitement Réparation générale • Dépanneuse

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