Carillon_2018_05_31

GRANDE PREMIÈRE LE VENDREDI 1 ER JUIN À 20H. Réservations et vente de billets : dernierependaison.eventbrite.ca ou Louise Bédard : 613-675-2237

NOUS VOUS ATTENDONS EN PRISON! TOUS LES VENDREDIS ET SAMEDIS DE JUIN. DERNIÈRE PENDAISON

22 $

La partie des profits versée à la troupe est dirigée vers des œuvres caritatives.

LE BILLET

VOLUME 72 • NO. 22 • 16 PAGES • HAWKESBURY, ON • JEUDI 31 MAI 2018

PAGES 2 ET 3 DE LA FERME À LA TABLE

Souper Spaghetti Supper ANNUEL ANNUAL

JUNE 1 JUIN 2018 17 H À 19 H • 5 - 7 P.M. AU • AT: HAWKESBURY LEGION 152, RUE NELSON ST. E

AU PROFIT DE • PROCEEDS TO: JOEY DESJARDINS

COLLECTE DE FONDS, NOURRITURE, PLAISIR ET MUSIQUE

FUNDRAISER, FOOD, FUN &MUSIC

The Hawkesbury

RES.: 613-677-4722 2 25 $ POUR FOR

A219667_TS

Dimanche au jeudi Sunday till Thursday

Poursuivant une tradition d’excellence depuis plus de 40 ans. Continuing a tradition of excellence for over 40 years. 797 MCGILL ST. (HWY 34), HAWKESBURY ON 613-632-9877 INTERAC ON DELIVERY FREE WIFI

DOSSIER

LE TRANSPORT DU LAIT, CE N’EST PAS DU BIDON

L’inspecteur de l’usine de transformation du lait prend un échantillon et la température pour s’assurer de la qualité. —photo Michel Lamy

MICHEL LAMY michel.lamy@eap.on.ca

Le chauffeur manœuvre son camion- citerne de 36 000 litres jusqu’à la première ferme pour prendre livraison de la précieuse matière blanche. À part être titulaire du permis de conduire applicable, chaque chauffeur doit être dûment accrédité pour transporter le lait. « Tous les deux ans, nous devons également passer un cours de recyclage qui évalue nos compétences », a poursuivi le chauffeur qui travaille pour l’entreprise depuis 25 ans. Le DFO fournit la liste des quantités et vers quelles usines les camionneurs doivent transporter le lait. « La liste nous est envoyée quelques jours à l’avance, a précisé M. Villeneuve. » Ce matin-là, il y a une première levée d’environ 15 000 litres prévue à l’horaire. Tel un vinicole, une première étape primordiale pour les chauffeurs de camion de lait consiste à sentir le lait. « Avant même demettre la procédure de pompage en marche, nous ouvrons le couvercle du réservoir de lait du fermier et nous sentons le lot, a précisé M. DeRepentigny. S’il y a contamination, nous le sentirons. » Afin d’éviter les possibilités de contamination, le lait est filtré et maintenu dans des réservoirs réfrigérés. La température oscille autour de 4 ° C. Le DFO tolère jusqu’à 10 °C. Cependant, l’usine deWinchester, par exemple, n’accepte rien de moins que 6°C. « Nous devons prendre des échantillons à chaque ferme et faire en sorte que la température demeure basse. Ces échantillons, maintenus en réfrigération, sont également analysés par le DFO », a assuré le chauffeur. Cette mesure est aussi essentielle afin d’éviter la croissance bactérienne. L’élément sanitaire est prioritaire. Ainsi satisfait, le chauffeur peut procéder au pompage du lait dans sa citerne. Chaque camion a un lecteur de données qui capte une myriade d’informations comme la température du lait. Un indicateur de niveau donne la quantité de lait dans le réservoir et cette information est entrée dans le lecteur. Boyau raccordé, pompe branchée, le lait est transféré d’une citerne à l’autre. Le chauffeur en profite pour laver l’extérieur de la citerne du producteur laitier et une fois le lait parti, un cycle de lavage est mis en marche à l’intérieur. Ce matin-là, l’opération recommencera deux fois. La citerne contient 33 000 litres de lait, qui est en deçà du poids maximal à observer pour le MTO. M. DeRepentigny se dirige vers Winchester pour vider sa charge. « Le plus délicat est quand la citerne

De la ferme à l’usine de transformation, la Fabrique Laitière de Saint-Isidore achemine le lait 365 jours par année. La Fabrique Laitière est l’une parmi une poignée d’entreprises de l’Ontario à qui Dairy Farmers of Ontario (DFO) confie la tâche de transporter le lait des producteurs laitiers vers quatre usines de transformation de la région, soit l’usine Kraft à Ingleside, Natrel à Orleans, Parmalat àWinchester et la fromagerie de Saint-Albert. L’entreprise a été fondée en 1959 par Roger Ménard, qui cherchait à l’époque à approvisionner sa fromagerie avec du lait. Et bien que la fromagerie fermera une quinzaine d’années plus tard, M. Ménard continuera de transporter le lait des producteurs laitiers de la région vers les usines de transformation. Évidemment, cette période relativement courte sera le témoin de changements importants au chapitre de la production du lait. La traite du lait s’automatise ce qui mènera à l’abandon progressif des bidons. Le lait sera désormais transporté en vrac dans des camions-citernes. La deuxième génération entrera en scène vers 1987-88. L’entreprise JRMénard Ltée, dontM. Ménardétait président, sedélestera du transport du lait. La fille de M. Ménard, Danielle, et son gendre, Luc Villeneuve, prendront le volant de l’entreprise et la conduiront vers de nouveaux sommets. « Quand nous avons acheté la compagnie, nous transportions environ 39millions de litres de lait par année. Avec le temps, la compagnie a acquis 50 % de JM Vinette & Fils, un autre transporteur de lait, ce qui a fait que notre volume a augmenté jusqu’à 60 millions de litres annuellement », a expliqué M. Villeneuve. UNE JOURNÉE QUI COMMENCE TÔT La journée commence assez tôt. Même que les coqs n’ont pas encore commencé à chanter. À 4 h 55, Alain DeRepentigny, un des chauffeurs, arrive sur les lieux afin de se préparer à une journée de travail qui pourrait durer jusqu’à une douzaine d’heures. Avant de se lancer sur la route, il y a quelques vérifications d’usage à effectuer. « Il faut inspecter le camion, a-t-il indiqué. Il ne faut pas seulement respecter les directives de Dairy Farmers of Ontario (DFO), mais aussi du ministère des Transports de l’Ontario (MTO). »

Rien n’est laissé au hasard lors de la collecte du lait. Alain DeRepentigny, chauffeur pour la Fabrique Laitière, prend les données sur son ordinateur portable et synchronise avec le lecteur du fermier. —photo Michel Lamy

LE LAIT, UNE FORCE DE LA NATURE

lecteur sont transférées dans l’ordinateur et l’information envoyée à DFO. » La Fabrique Laitière couvre un territoire sous contrat avec DFO, qui est renouvelable tous les deux ans. Pour se conformer aux exigences de l’organisme, M. Villeneuve doit investir prochainement dans l’achat de citernes et de camions. « Une citerne à trois essieux coûte environ 145 000 $, usagée. Et un camion pour la tirer nous fera dépenser autour de 153 000 $, taxes en sus dans les deux cas », a fait remarquer le président. « Nous avons été chanceux, a confié le membre de l’Ontario Milk Transport Association. Les affaires vont bien. Nous avons de bons employés, dont un qui prend sa retraite avec plus de 30 ans de service. Nous avons un autre chauffeur qui est là depuis 40 ans et son fils est avec nous depuis cinq ans. » Entre-temps, une troisième génération se prépare à prendre la relève. Catherine et Samuel, les enfants de M. et Mme Villeneuve vont prendre la barre d’ici un an à un an et demi.

Une fois arrivé à l’usine de transformation, le même scénario se répète. L’inspecteur prend un échantillon et la température du lait. Satisfait, il autorise le chauffeur de la Fabrique Laitière à vider le contenu de ses citernes, qui sont reliées ensemble. Cette étape prend un certain temps. Encore une fois, l’assainissement est de rigueur. M. DeRepentigny s’assure de laver son camion à l’extérieur. Une fois vidées, les citernes sont lavées à l’intérieur. Un cycle de lavage automatique assure un nettoyage complet. Les citernes des camions doivent être lavées toutes les 24 heures et les citernes des producteurs laitiers toutes les fois qu’elles sont vidées, soit tous les deux jours. Ce processus terminé, le chauffeur aura cinq autres fermes à visiter avant de finir sa journée et le camion sera encore prêt à être vidé de son contenu. « Une fois rendu au bureau, a expliqué l’homme originaire de Casselman, les données du

Gagnants bourses d’études

est remplie aux trois quarts. Comme ce n’est pas un solide, le liquide ballotte dans les deux réservoirs de 18 000 litres chacun. Si on ajoute le verglas aux conditions routières comme on a connu ce printemps, alors il faut être très prudent», a fait remarquer le chauffeur.

Lors de son assemblée générale annuelle en avril dernier, la Caisse Desjardins d'Alfred en a profité pour dévoiler les noms des gagnants de son programme de bourses d’études. Elle a remis un don de 2 000 $ en bourses à quatre étudiants, de jeunes membres âgés de 14 à 30 ans. Les récipiendaires sont: Nadia Simard (absente sur la photo) pour le niveau universitaire. Vicky Crevier pour le niveau collégial. Alexxe Séguin et Maxime Langevin pour le niveau secondaire. Sur la photo on retrouve également, Mme Carole Taillon, administratrice sortante, M. Eric Martin, directeur général et M. Stéphane Trottier, président des Caisses populaires de l’Ontario.

Après avoir vidé la citerne du producteur laitier, c’est le temps de programmer le cycle de nettoyage. —photo Michel Lamy

COLLECTE DE FONDS À LA PRISON DE L’ORIGNAL

COLLECTIVITÉ

DESJARDINS REMET 1875 $ À LA FARFO

L’ancienne prison de L’Orignal était ouverte au public pour une vente de livres qui se tenait de concert avec la vente de garage organisée par les familles de L’Orignal le 26mai. En raison de la pluie, la vente de garage a été reportée. Cependant, un certain nombre de visiteurs ont circulé à l’intérieur de la prison pour acheter des livres. « Les revenus générés par la vente vont à nos programmes, » a expliqué Louise Bédard, présidente. L’ancienne prison est ouverte sept jours par semaine de juin à août.— photo Michel Lamy

La Caisse populaire Desjardins de Hawkesbury a récemment remis 1875 $ à la Fédération des aînés et des retraités francophones de l’Ontario Régionale de l’Est (FARFO Régionale de l’Est). Ce don a été remis dans le cadre de l’activité Engagement du cœur, en parte- nariat avec Desjardins Sécurité financière (DSF). Sur la photo, on reconnait le président de la FARFO Régionale de l’Est Raymond Legault, l’agente de projets de la FARFO Andréanne Gougeon, Joanne Crête de la Caisse Desjardins de Hawkesbury, Marc Lavigne de Desjardins Sécurité financière et Hélène Méthot de la Caisse Desjardins de Hawkesbury.— photo fournie

L’ESCP REMPORTE LA MÉDAILLE D’ARGENT

SPORTS

43 ANS de promotion et diffusion des arts, de la culture et de votre héritage culturel

L’équipe masculine de volleyball de la 8 e année du Pavillon intermédiaire de l’École secondaire catholique de Plantagenet (ESCP) a remporté lamédaille d’argent au tournoi franco-ontarien 2018. Le tournoi provincial des écoles francophones s’est déroulé à l’université McMaster à Hamilton, les 9, 10 et 11 mai derniers. L’équipe masculine de volleyball de Plantagenet participait à la plus haute division compétitive du tournoi. L’équipe de l’ESCP, menée par son entraineur Dominic Belle-Isle, a fini en première position de son groupe pour avancer en demi-finale avec une fiche de huit victoires et seulement deux défaites. Les Panthères ont accédé à la grande finale du tournoi après avoir remporté la victoire en demi-finale contre l’équipe du Collège catholique Samuel-Genest d’Ottawa. Les Panthères ont cependant perdu en finale contre les faucons de Franco-Cité, mais ils ont remporté la médaille d’argent du tournoi. — photo fournie

centre culturel

GALERIE OUVERTE SEPT JOURS 10 h à 16 h en semaine et weekend. Le Café du Chenail est WIFI… (Tous les derniers vendredis du mois) Une soirée d’humour ouverte à tous, entrée gratuite, rires gratuits 5 e FÊTE CHAMPÊTRE EN BLANC Une invitation à la communauté afin de célébrer le solstice d’été avec nous. Souper gastronomique, un spectacle, un encan silencieux. Une soirée bénéfice Nous avons besoin de vous. Réservez la date du 23 juin Achat des billets à la Banque Scotia, au Centre culturel et sur Eventbrite. RECYCL’ART Exposition extérieure Nouvelles sculptures à voir Jacques Charbonneau, Sylvie Pronovost, Daniel Guindon, Daniel Gautier, Jacqueline Richer, Geneviève Sideleau, Jordane Charbonneau, Pierre Dupras, Ron Matton Marché agri KULTURE de11h à 16h / tous les dimanches jusqu’au 28 octobre Un marché agro-alimentaire culturel, offrant aux producteurs et artisans locaux et régionaux une tribune hebdomadaire afin de vendre leurs produits durant la belle saison sur la rive de la RIvière des Outaouais. SOIRÉE MICRO/FUN

AU SERVICE DE LA COMMUNAUTÉ PROFESSIONNELS

CINÉMA

www. editionap .ca

Grenville (Qc)

LAURENTIAN CINEMA

819-242-3131

Starting Friday June 1

La nature est la source de nos créations et inspirations en design

Sylvain Rochon info@gauthierautoglass.com Rick Quan rick@gauthierautoglass.com Mario Ritchot mario@gauthierautoglass.com

Boite et tonneau Accessoires Équipement de travail Soins d’auto Démarreur et autres Remorques et abris

• Patio • Design • Pavé / Pierre • Réparation • Entretien • Mini-excavation • Clôture

ALSO PLAYING

Caps and tonnos Accessories Work Equipment Car Care

L B

T 613 632 4527 (GLASS) 1 866 632 4527 (GLASS) www.gauthierautoglass.com 209, rue McGill Street Hawkesbury, ON K6A 1P7 Auto start and more Trailers and Shelters DENTUROLOGISTE SUR RENDEZ-VOUS 408, rue Principale, Grenville 1-819-242-3618 Anciennement Germain Charron Magalie Hüpfer d.d. MAINTENANT DÉMÉNAGÉ

TOMMY LEE JONES

Donald tél. : 613-678-9575 •Michael : 613-677-4567 mlg-landscaping@outlook.com

SHOWING FOR BOTH FILM

BESOIN D’ESTAMPES EN CAOUTCHOUC OU PRÉENCRÉES? s’adresser au bureau du Carillon

Boutique cadeaux, artistes locaux Billets et réservation:

MON.TUES. WED. 6:45 SUNDAY MATINÉE AT 1:30 EN FRANÇAIS DIM. ET JEU. À 6H45 FRIDAY AND SATURDAY 7:00

613-632-9555

www. lechenail1975 .com

1100, rue Aberdeen, Hawkesbury 613 632-4155

FACEBOOK.COM/ CINEMA LAURENTIAN

2, rue John, Hawkesbury, ON

A188252

jeunes filles se sont senties très inspirées par ce discours, a rapporté M. Montpetit. Mais la générosité de Paul Montpetit est allée bien au-delà de cette expérience bénévole. M. Montpetit a réussi à amasser de l’argent dumatériel, d’une valeur totale de 10 000 $, qu’il a redonnés à l’orphelinat. C’est tout d’abord une partie de l’argent provenant de la vente d’un immeuble à revenus, à Hawkesbury, qui lui a inspiré ce don. Il est ensuite allé cogner aux portes de gens et de commerçants de la commu- nauté, qui l’ont accueilli généreusement. Entre autres, la Friperie de Hawkesbury a donné une douzaine de boîtes de vête- ments. Grâce également au don d’environ sept boîtes de vêtements du Village des Valeurs d’Orléans, M. Montpetit a été en mesure d’envoyer, par voie navigable, une vingtaine de boîtes de vêtements aux gens de l’orphelinat. Aussi, le propriétaire de la Maison d’Or à Orléans, Brent Harden, a remis 1500 $ à Paul Montpetit pour la cause. D’autres commerçants, professionnels, amis et membres de la famille ont aussi versé des contributions. Considérant que cet orphelinat ne peut fonctionner que grâce à des dons, M. Montpetit se dit très heureux d’avoir pu offrir un tel soutien financier. Il souhaite d’ailleurs continuer à amasser des fonds pour soutenir l’orphelinat. L’un de ses objectifs sera aussi de réussir à trouver des gens qui souhaitent parrainer des enfants de l’endroit, c’est-à-dire des gens qui ver- seront unmontant mensuel pour subvenir aux besoins d’un enfant. Éventuellement, M. Montpetit espère faciliter l’adoption de ces enfants.

PORTRAIT

DE WENDOVER À ACCRA… RÉCIT D’UNE EXPÉRIENCE ENRICHISSANTE

Paul Montpetit, de Wendover, qu’on aperçoit au centre de cette photo, est revenu il y a quelques semaines d’un périple au cœur d’Accra, capitale du Ghana. Pendant deux mois, l’homme de 77 ans, qui a vécu pratiquement toute sa vie dans la région de Prescott et Russell, a pu observer de près le rythme et les conditions de vie des 43 enfants et des deux responsables, qui demeurent dans un orphelinat de la congrégation religieuse Handmaids of the Divine Redeemer of Accra. —photo fournie

CAROLINE PRÉVOST caroline.prevost@eap.on.ca

PaulMontpetit, deWendover, a vécu une expérience riche en émotions et en apprentissages, lors d’un séjour de deux mois passé dans un orphelinat en Afrique. M. Montpetit est revenu, il y a quelques semaines, d’un périple au cœur d’Accra, capitale du Ghana. Pendant ces deux mois, l’homme, qui a vécu pratiquement toute sa vie dans la région de Prescott et Russell, a pu observer de près le rythme et les conditions de vie des 43 enfants et des deux responsables qui demeurent dans un orphelinat de la congrégation reli- gieuse Handmaids of the Divine Redeemer of Accra. « C’était vraiment quelque chose », a expliqué M. Montpetit à notre journal, lors d’une récente rencontre. Il a été particuliè- rement marqué par le fait qu’on y vit sans électricité et sans douches fonctionnelles. « Il n’y a pas de fan , pas d’air climatisé et on se lavait avec des pots d’eau », a- t-il raconté, tout en évoquant la chaleur intense qu’il fait à Accra. Ce qui a particulièrement marqué M. Montpetit, c’est que ce manque d’électri- cité et cette chaleur intense font en sorte qu’il devient très difficile de maintenir la nourriture fraîche, et donc de se nourrir adéquatement. « C’est une des difficultés (qu’ils vivent). » Mais ce qui a surtout touché l’homme, surnommé Grandpa par les orphelins, ce sont les liens serrés qui unissent ces derniers. « La plus belle chose que j’ai vue, c’est l’amour entre les enfants, l’amour que les plus vieux ont envers les plus jeunes. Ils se tiennent lamain partout, ils s’entraident énormément. »

La majorité de ces enfants sont âgés de 3 à 7 ans, mais, aumoment de la visite de M. Montpetit, la plus jeune avait cinqmois et la plus vieille, 14 ans. Habituellement, cinq religieuses s’occupent des 43 enfants de l’orphelinat, et ce, jour et nuit. Lors du passage de M. Montpetit, trois d’entre elles ont dû quitter les lieux. Soeur Véronick et Soeur Cazita ont donc dû s’occuper, à elles seules, de l’orphelinat et des enfants en tout temps. Deux femmes venaient aussi, à temps partiel, pour nettoyer les enfants et une femme cuisinait et servait les repas. L’orphelinat Handmaids of the Divine Redeemer of Accra sert aussi d’école pour les petits orphelins ainsi que pour environ 100 enfants qui s’y déplacent quotidien- nement. Les leçons leur sont données par huit enseignants. En se rendant sur le continent africain, l’objectif de Paul Montpetit était demener une mission humanitaire. Il s’attendait à enseigner la religion ainsi que le français et à s’occuper des enfants, mais c’est plutôt l’enseignement de l’anglais et des mathématiques qui a occupé son temps. « Je m’attendais à enseigner la religion, mais ils en connaissaient plus que moi ! J’ai été vraiment impressionné de leurs connaissances spirituelles », a-t-il partagé.

M. Montpetit a également consacré un après-midi à expliquer aux jeunes filles les possibilités qu’elles peuvent avoir dans la vie, en leur donnant comme principal exemple le fait que sa fille soit médecin. Comme les inégalités sont encore très pro- noncées dans cette région dumonde, ces

Le jour du scrutin approche. Le jour du scrutin est le 7 juin 2018. Les bureaux de vote seront ouverts de 9 h à 21 h (HE) / de 8 h à 20 h (HC).

Pour voter lors de cette élection, vous devez : • avoir au moins 18 ans le 7 juin 2018; et • avoir la citoyenneté canadienne; et • résider en Ontario.

Pour savoir où voter, rendez-vous sur elections.on.ca , consultez votre carte d’information de l’électeur ou appelez-nous au 1 888 668-8683 (ATS : 1 888 292-2312). Des dispositifs de grossissement, des gabarits en braille et d’autres outils seront mis à votre disposition dans chaque lieu de vote pour vous aider à voter.

Pensez à vous munir d’une pièce d’identité et de votre carte d’information de l’électeur lorsque vous irez voter.

Habituellement, cinq religieuses s’occupent des 43 enfants de l’orphelinat et ce, jour et nuit. Lors du passage de M. Montpetit, trois d’entre elles ont dû quitter les lieux. Soeur Véronick et Soeur Cazita ont donc dû s’occuper, à elles seules, de l’orphelinat et des enfants en tout temps. —photo fournie

Pour obtenir de plus amples renseignements, rendez-vous sur elections.on.ca , écrivez-nous à info@elections.on.ca ou composez le 1 888 668-8683 (ATS : 1 888 292-2312). Available in English

DOSSIER

CANNABIS COMMENT SENSIBILISER LES JEUNES?

de lui dire : « Je viens de voir ça en ligne, ça serait correct si on en discutait ? » Aussi, M. Hotte a souligné que « les jeunes sont les experts sur ce qui se passe autour d’eux. On peut apprendre d’eux ». Pour que la discussion soit efficace, il est donc important de leur demander leur opinion et de les écouter. « Si nous, on ne les écoute pas, eux ne nous écouteront pas. » Il faut leur poser des questions ouvertes et, sur- tout, il ne faut pas porter de jugements. « Ils sont en train de s’ouvrir à vous et en ne posant pas de jugement, ils vont continuer à s’ouvrir », a indiqué M. Hotte. L’écoute active est également un aspect très important à entretenir lorsqu’un parent discute consommation de cannabis avec son jeune. « Faites un sommaire de ce que vous avez entendu, et confirmez avec votre jeune que vous avez bien entendu. » Également, il ne faut pas agir sous le coup des impulsions. « Le parfait exemple, c’est un jeune qui arrive d’une fête une heure après son couvre-feu. En tant que parent, tu n’es pas dans lemeilleur esprit, ce n’est pas le bonmoment pour avoir une conver- sation. Et si la conversation est émotive, le jeune va se fermer complètement ou il va devenir émotif. Et quand on est émo- tif, souvent, on n’écoute pas », a souligné Nikolas Hotte. Au niveau des conséquences, le mieux, selon M. Hotte, c’est de donner du pou- voir à son jeune quant à celles-ci, et de les déterminer clairement avant que les limites ne soient dépassées. « Les jeunes devraient avoir du pouvoir par rapport à ces répercussions, ils seront plus aptes à les respecter comme ça. » La communication non verbale est aussi très importante pour passer un bon mes- sage de prévention. Il faut savoir être un bonmodèle pour son jeune. « Si tu es sous l’effet de l’alcool ou du cannabis devant ton jeune, c’est ça qu’il voit. Tu peux choisir de dire non quand l’alcool et le cannabis te sont offerts lors d’une fête. Montre que tu peux avoir du fun sans consommer », a souligné M. Hotte. Également, il faut éviter d’envoyer un message associant la consommation de substances avec la gestion du stress. « Par exemple, c’est vendredi, j’arrive à lamaison et je dis à la table : ‘Ah, c’était une semaine difficile, je prendrais bien un bon joint’. Quel message cela envoie-t-il au jeune ? », a souligné M. Hotte. En somme, le Bureau de santé de l’est de l’Ontario croit que la position des parents devrait être claire : les jeunes ne devraient pas consommer de cannabis et ils ne devraient pas y avoir accès. En communiquant avec eux, l’objectif des parents devrait donc être d’essayer d’évi- ter qu’ils consomment. Et s’ils sont pour le faire, les parents devraient essayer de retarder le moment du premier essai le plus tard possible.

La légalisation imminente de la marijuana à des fins récréatives apporte son lot d’inquiétudes chez plusieurs parents d’adolescents. Cette substance deviendra-t-elle plus accessible pour les jeunes ? Sa consommation sera-t-elle banalisée ? Quoi qu’il en soit, en établissant un bon dialogue avec leurs jeunes, les parents pourront jouer un rôle clé dans la prévention d’abus de cette drogue. —archives

CAROLINE PRÉVOST caroline.prevost@eap.on.ca

La légalisation imminente de la marijuana à des fins récréatives apporte son lot d’inquiétudes chez plusieurs parents d’adolescents. Cette substance deviendra-t-elle plus accessible pour les jeunes ? Sa consommation sera-t-elle banalisée ? Quoi qu’il en soit, en établissant un bon dialogue avec leurs jeunes, les parents pourront jouer un rôle clé dans la prévention d’abus de cette drogue. Bien que le gouvernement de l’Ontario établisse l’âgeminimal pour acheter, pos- séder et cultiver du cannabis récréatif à 19 ans, les inquiétudes demeurent. Mais pour prévenir l’usage inadéquat du cannabis chez les jeunes, il est important de savoir comment en parler avec eux. C’est ce que Nikolas Hotte, gestionnaire du programme de prévention de l’abus de substances du Bureau de santé de l’est de l’Ontario, explique. D’abord, ce thème ne devrait pas être tabou à lamaison; pour que lemessage de

qu’il y a beaucoup de mauvaises infor- mations sur Internet, mais il y en a aussi beaucoup de bonnes ». Le parent peut discuter des effets du cannabis, mais il doit éviter de faire peur à son jeune. « Parfois, ils (les jeunes) ne sont pas capables de s’associer à ça. Et si vous parlez des effets, parlez des effets à court terme, parce qu’ils ne s’identifient pas aux effets à long terme. » Parmi les points clés, le parent pourrait aborder avec son jeune, par exemple, com- ment gérer la pression des pairs? Il pourrait également discuter de résilience, expliquer à son jeune comment il est possible de surmonter les épreuves plus difficiles que la vie peut imposer. C’est important aussi de parler des per- ceptions que les jeunes peuvent avoir par rapport à la marijuana. « Beaucoup de jeunes croient que le cannabis, c’est natu- rel et que, comme (ce sera) légal, ce n’est pas si dangereux. Je connais un paquet de substances qui sont légales, qui sont utilisées pour des fins médicinales et qui sont très dangereuses si elles sont mal utilisées ! », a souligné le gestionnaire de programme de prévention de l’abus de substances du Bureau de santé de l’est de l’Ontario. Il est important que les parents soient au courant de ce qui se passe dans la vie de leurs jeunes, poursuit-il. « Regardez des émissions avec vos jeunes, consommez des médias sociaux avec eux », a par- tagé M. Hotte. Non seulement cela aidera les parents à rester informés, mais ces moments peuvent en devenir de bons pour entamer des conversations. Et plus le parent sera engagé auprès de son jeune, moins ce dernier sera porté à faire un usage problématique du cannabis. Parmi les autres moments opportuns pour avoir de telles discussions, il y a les repas en famille, ou encore en voiture. L’important, c’est que l’endroit soit confor- table et que le moment soit spontané, « parce que ça devient moins stressant ». Il faut également penser demander sa permission au jeune avant d’entamer une conversation au sujet de la consommation demarijuana. L’exemple de M. Hotte serait

prévention passe bien, il faut avoir régu- lièrement des conversations sur l’usage du cannabis. M. Hotte considère en effet qu’il est préférable d’avoir souvent de brèves conversations, plutôt que d’avoir une longue conversation une seule fois. « Il faut garder les points brefs, personne n’aime se faire dire quelque chose pen- dant 45 minutes. Et il faut revenir à ces conversations assez souvent, il faut que ce soit spontané plutôt que préparé », a-t-il indiqué lors d’une récente entrevue avec notre journal. Mais avant d’entamer une conversation, il est important que le parent établisse quelques points clés qu’il souhaite livrer à son jeune. « La conversation peut aller tout partout une fois que tu es rentré dedans, mais si tu as deux objectifs, ça aide », a souligné M. Hotte. Pour établir ces points clés, il est impor- tant de se préparer et de bien connaître les faits. Pour ce faire, il faut s’assurer que l’information récoltée est valide, « parce

Publié le jeudi par : La Compagnie d’édition André Paquette Inc. Imprimé par : Imprimerie Prescott et Russell, Hawkesbury, ON # convention : 0040012398

BERTRAND CASTONGUAY Président bertrand@eap.on.ca

1100, rue Aberdeen, Hawkesbury, ON K6A 1K7 Tel.: 613-632-4155 • 1-800-267-0850 Fax.: 613-632-6383

YVAN JOLY Directeur des ventes yvan@eap.on.ca

FRANÇOIS LEGAULT Directeur de l’information francois.legault@eap.on.ca

Nous invitons les lecteurs à nous faire parvenir leurs lettres qui ne doivent pas dépasser 300mots. Nous nous réservons le droit de les modifier ou de refuser de les publier. L’expéditeur doit inclure son nom, prénom, adresse et numéro de téléphone.

GILLES NORMAND Directeur de Production et Distribution gilles.normand@eap.on.ca THOMAS STEVENS Directeur de l’infographie et prépresse thomas.stevens@eap.on.ca

Publicité : yvan@eap.on.ca

Avis : En cas d’erreur ou d’omission, la responsabilité du journal ne dépasse, en aucun temps, le montant de l’espace de l’erreur en cause.

Toute reproduction du contenu est interdite à moins d’autorisation écrite au préalable.

Nouvelles : nouvelles@eap.on.ca

www.editionap.ca

Dans quel état l’hiver a-t-il laissé votre voiture?

Froids extrêmes, tempêtes de neige, pluie verglaçante… nos hivers rigoureux peuvent être particulièrement difficiles pour nos véhicules. Et c’est sans compter le calcium, le sable et les gravillons épandus sur les routes! Votre véhicule a été malmené par l’hiver? En mai, Mois de l’entretien automobile, l’Association des industries de l’automobile du Canada vous invite à faire inspecter et entretenir votre voiture et à vous préparer pour l’été à venir. Au retour du temps doux, une inspection post-hivernale complète est de mise pour déceler d’éventuels problèmes avant que ceux-ci ne s’aggravent, entraînant du coup des dépenses importantes. Un bon entretien printanier permet en outre de rendre votre voiture plus sécuritaire — et vous assure la tranquil- lité d’esprit sur les routes durant toute la saison! QUOI FAIRE AU PRINTEMPS? Après un long hiver, votre voiture a divers besoins en matière d’entretien. Par exemple, vous ou votre mécanicien devriez :

• Contrôler l’état du pare-brise, qui pourrait avoir été endommagé par les abrasifs, et le faire réparer ou remplacer sans tarder, si nécessaire; • Inspecter les balais de vos essuie- glaces et les remplacer au besoin;

• Inspecter les filtres à air (du moteur et de l’habitacle) et à carburant, puis en installer de nouveaux s’ils sont abîmés ou obstrués; • Tester la batterie;

• Vérifier la pression et l’usure des pneus; • Vérifier le niveau des liquides de servodi- rection, de freins, de refroidissement et du liquide lave-glace; • Vérifier le système d’éclairage (clignotants, feux d’arrêt, éclairage intérieur, etc.); • Vidanger l’huile à moteur.

• Specialized and General Repairs • Batteries for all applications • Signature Tire Centres PERFORMANCE AUTO

JUIN / JUILLET

SPÉCIAL

10 % Avec une installation de pneus d’été,

Obtenez un entreposage de pneus pour deux saisons, gratuit à l’achat de

obtenez un rabais de 20$ sur le réglage de la géométrie 69 95$

4 pneus d’été, et économisez 40$ GRATUIT DE RABAIS sur les accessoires d’origine Kia

VOUS ÊTES BIEN COUVERT *Garantie complète sans souci de5 ans/100000 km

DÉCOUVREZ LES HISTOIRES D’AUTRES PROPRIÉTAIRES KIA SUR KIA.CA /GENSCOMMEVOUS

45, rue Maple, Grenville | 1-855-291-4230 • 819-242-0115 www.kiagrenville.com

CHRISTIAN CAYEN, Prop. 880, rue Principale Ouest, Hawkesbury ON 613-632-1825 • performance.auto@hotmail.com

Saviez-vous que l’inattention a devancé l’alcool comme cause d’accident de la route (l’excès de vitesse demeurant la cause premiè- re)? Et en regardant les véhicules modernes, on constate que cette tendance n’est pas sur le point de diminuer. Alors, comment faire de la prévention? Un organisme bien de chez nous s’est penché sur la ques- tion. LE PROGRAMME CAP La Fondation CAA-Québec a récem- ment créé le programme CAP pour tenter de freiner cette tendance aux distractions au volant. Le C signifie « comprendre votre système à bord de la voiture ». Prenez le temps de vous familiariser avec les commandes électroniques pour ne pas chercher constamment lesquelles utiliser et ainsi réduire le temps où vos yeux quittent la route. Le A est pour « associer vos appareils électroniques », notamment votre téléphone intelligent. Lorsque vous prenez place dans votre véhicule, la connexion se fait automatiquement. Si d’autres appareils doivent être branchés, faites-le avant de partir; même chose si vous avez CarPlay ou Android Auto, qui exigent que le câble d’alimentation soit branché pour fonctionner. Finalement, le P est pour « program- mer ». Une fois vos appareils bran- chés, si vous avez par exemple à saisir une adresse pour une destination avec le GPS, vous devez le faire avant de démarrer. Même principe pour votre liste de musique ou d’autres systèmes de la voiture, comme l’air climatisé ou le chauffage. Bref, dans la mesure du possible, vous devez tout régler avant de prendre la route pour réduire les risques de distractions pendant que vous roulez. En attendant que les systèmes de reconnaissance de la voix soient véritablement efficaces et que des systèmes intégrés vous empêchent de texter au volant, une vigilance constante est de mise. Comme bien des systèmes d’infodivertissement sont très imparfaits, il faudra patien- ter encore quelques années avant de voir de réelles solutions plus simples. En terminant, n’oubliez jamais que lorsqu’on conduit, il faut toujours garder les mains sur le volant et les yeux sur la route! Distractions au volant : découvrez le programme CAP!

Conseils pour acheter d’occasion sans se faire rouler

Vous voulez acheter un véhicule usagé? Pour éviter les mauvaises surprises, suivez ces quelques conseils. INFORMEZVOUS DU PRIX Vous cherchez un véhicule d’occasion d’un modèle en particulier? Avant toute chose, allez sur Internet pour consulter les petites annonces et vérifier combien vaut sur le marché le véhicule que vous voulez acheter. FAITESVOUS UN BUDGET Tout comme pour une voiture neuve, il est facile de se laisser emporter et de dépasser son budget. Établissez une liste de vos besoins et faites-vous un budget en tenant compte du prix des assurances et de l’entretien— et en vous gardant un petit coussin pour les imprévus! OBTENEZ L’HISTORIQUE DE LAVOITURE Dans un monde idéal, vous aurez la chance de mettre la main sur les factures d’entretien du véhicule. Les concessionnaires gardent toujours les papiers des véhicules pour lesquels ils ont effectué l’entretien, comme l’auront fait certains particuliers au moment de revendre. Sinon, il existe des organismes comme CarProof qui, toutefois, ne révèlent pas tout. Vous

pouvez aussi, pour une douzaine de dollars, faire une demande de dossier à la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ). Il faudra pour cela connaître le numéro d’iden- tification du véhicule qui vous intéresse. SACHEZ QUI EST LE VENDEUR Il faut prendre ses précautions et savoir de qui on achète. En effet, il y a des gens mal intentionnés dans tous les domaines, y compris celui de l’automobile. L’appât du gain rapide rend les gens cupides. Savoir à qui vous avez affaire est essentiel. CONSULTEZ LE RDPRM Le Registre des droits personnels et réels mobiliers est un organisme qui relève du ministère de la Justice. Celui-ci vous dira si le vendeur a encore une dette à payer sur le véhicule qu’il veut vendre. C’est important, car la dette sur un véhicule est toujours reliée à son propriétaire. Si vous achetez une voiture qui n’est pas entièrement payée, c’est vous, le nouveau propriétaire, qui serez saisi en cas de non-paiement. PASSEZ À L’INSPECTION Une fois que vous avez pris toutes vos précautions avant l’achat, vous devez passer à l’inspection. Idéalement, il faut se rendre

dans un atelier indépendant : votre gara- giste de confiance ou un atelier certifié CAA-Québec, par exemple. Il est très important que ce soit vous qui choisissiez l’endroit et non le vendeur. S’il y a résistance de la part du vendeur, passez votre tour. FAITES UN ESSAI ROUTIE r Il est nécessaire de faire un « vrai » essai routier, pas seulement quelques tours de roues! Vous devriez prendre de 15 à 20 minutes pour vous imprégner de l’ambiance de la voiture et faire le tour du proprio. Roulez en ville et sur l’autoroute, écoutez les bruits suspects, analysez le comportement de la suspension et prêtez attention aux petits détails qui pourraient en dire long sur l’état de la voiture. EXIGEZ UNE ENTENTE ÉCRITE Si vous achetez d’un marchand de véhicules neufs ou d’occasion, vous aurez un contrat à signer. Assurez-vous simplement que ce dernier correspond en tous points à vos demandes. Si vous achetez d’un particulier, il est fortement recommandé d’avoir une entente écrite, même si cette dernière n’est pas obligatoire aux yeux de la loi. Cela vous garantit un minimum de protection en cas de problèmes ou de vices cachés.

Êtes-vous prêt pour l'été! Économisez sur ces services • Changement d'huile et filtre

89 95$ +TX

• Inspection multi-points • Contrôle de la batterie • Vérification des freins • Inspection des roues et pneus

TOUT POUR

455, CHEMIN DE COMTÉ 17, HAWKESBURY • TÉL. : 613-632-5222 WWW.HAWKESBURYHONDA.CA

SUPPORT À VÉLO

199 99$ Jusqu'au 3 août seulement

• Démarreur à distance • Réparation et remplacement de vitres d’autos et camions • Accessoires d'autos et de camions • Couvre-caisses, attache-remorque

Hawkesbury tél.: 613-632-4495

Retient solidement et protège le fini des vélos Verrous pour vélos et pour attache-remorque intégrés

ONLY AT | SEULEMENT CHEZ HAWKESBURY HYUNDAI !

DERNIÈRE CHANCE POUR ÉCONOMISER EN GRAND CE PRINTEMPS

LAST CHANCE FOR HUGE SPRING SAVINGS

OU

OR

ELANTRA 2018 GL MANUELLE En location à seulement Lease for only par semaine / Weekly 49 $ À / At 0,9 % Comprend 500 $ en ajustement de prix à la location Includes $500 in lease price adjustments Détecteur d’objet dans l’angle mort avec alerte de circulation transversale arrière, Android Auto MC** et Apple CarPlay MC*** , Écran tactile de 7 po et caméra de recul. Blind Spot Detection with Rear Cross-Traffic Alert,Android Auto MC** et Apple CarPlay MC*** , 7.0"Touch-Screen Display and Rearview Camera. TUCSON 2018 2.0L FWD Financement Finance for only À / At 0 % Comprend 250 $ en ajustement de prix à l’achat avec financement Includes $250 in finance price adjustments Sièges avant chauffants de série, Phares automatiques avec phares de jour à DEL, Écran tactile de 5 po et caméra de recul. Standard Heated Front Seats,Automatic Headlights with LED Daytime Running Lights, 5.0”Touch-Screen with Rearview Camera. par semaine / Weekly 65 $

Modèle Limited montré Limited model shown

Offre de location abordable Low Lease Offer

Pour / For

mois avec 1 095 $ comptant Months with $1,095 down 60

2.0L À TRACTION AVANT

Modèle Ultimate montré Ultimate model shown

Offre de financement abordable Low Finance Offer

Pour / For

mois avec 2 895 $ comptant Months with $2,895 down 84

Prix de vente : 26 687 $ Frais de livraison et destination inclus.TVH en sus.

Selling price: $26,687 Delivery, Destination & Fees Included. Plus HST.

2.4L À TRACTION AVANT

SANTA FE SPORT 2018 2.4L FWD Financement Finance for only Pour / For

Modèle 2.0T Limited montré 2.0T Limited model shown

Offre de financement abordable Low Finance Offer

par semaine / Weekly 75 $ À / At 0 % Comprend 1000 $ en ajustement de prix à l’achat avec financement Includes $1000 in finance price adjustments

mois avec 2 295 $ comptant Months with $2,295 down 84

Prix de vente : 29 637 $ Frais de livraison et destination inclus.TVH en sus.

Lorsque doté du freinage d'urgence autonome et des phares à DHI avec système d’éclairage adaptatif en virage. S’applique aux véhicules assemblés après juin 2017.

Selling price: $29,637 Delivery, Destination & Fees Included. Plus HST.

WhenequippedwithavailableAutonomousEmergencyBraking+HIDheadlights withAdaptive Cornering System; applies to vehicles built afterJune 2017.

WWW. HAWKESBURYHYUNDAI .COM 6136324144 • 18666324144 • 291 TUPPER ST., HAWKESBURY ON NOUS BATTRONS TOUT PRIX ANNONCÉ

ARTS

ÉPIDÉMIE DE RIRE AU CENTRE CULTUREL LE CHENAIL

En 1958, les gens riaient en moyenne 18 minutes par jour et là, on est à peine à trois minutes par jour. C’est le stress qui a embarqué et le sérieux. Si les gens veulent on peut refaire un club du rire. CI-dessus, les participants n’ont pas boudé leur plaisir de rire. —photo Frédéric Hountondj

Né d’une race FIÈRE BEAUDIN

FRÉDÉRIC HOUNTONDJI frederic.hountondji@eap.on.ca

le rire du choc électrique, le rire de l’appréciation, le rire de la soie dentaire, le rire de l’accueil, bref tous les rires étaient bons pour aider les participants à rompre avec le train-train quotidien. BIENFAITS DURIRE Mme Chartrand a vanté les avantages du rire. « Le rire guérit parce que quand on rit, on lâche tous les organes internes et ça renforce nos systèmes immunitaires. Quand les gens sont stressés, ils trouvent la solution dans la respiration. Uneminute de rire est l’équivalent de 10minutes sur un roller dans un gymnase », a-t-elle fait valoir. Nathalie Hoffman a beaucoup aimé l’expérience qu’elle a qualifiée de positive. « Au niveau de la respiration du diaphragme, ça aide beaucoup à relâcher, le fait qu’on est contracté à l’intérieur. C’est un bon exercice, c’est plaisant », a concédé Mme Hoffman. « J’ai trouvé ça intéressant, mais pour les enfants, c’est un peu plus difficile », a reconnu pour sa part Suzie Hinson. « Ça nous change du tralala quotidien, c’est aussi une sortie sociale, c’est joyeux, c’est une belle expérience » a témoigné Guy Desrosiers.

«En 1958, les gens riaient enmoyenne 18minutes par jour et là, on est à peine à trois minutes par jour. C’est le stress qui a embarqué et le sérieux. Si les gens veulent, on peut refaire un club du rire. » L’appel de Nicole Chartrand a eu un écho favorable auprès d’une douzaine de personnes qui ont répondu présentes à son atelier du rire, qui a eu lieu le 13mai dernier au Centre cultuel Le Chenail de Hawkesbury. « On va faire des étirements, du réchauffement. On va faire neuf exercices de rire. À chaque trois exercices de rire on prend de grandes respirations et à la fin, on fait un rire spécial. On fait une prière comme le veut le docteur Kataria, pour que ce soit positif, que ce soit pour la paix », a exposé en substance Mme Chartrand. Les participants avaient donc expérimenté le yoga du rire, développé par le médecin indienManda Kataria. Le rire de la sorcière,

La Seigneurie, centre de généalogie et d’histoire de Hawkesbury, présente la lignée généalogique de la famille Barthe Le premier ancêtre en Nouvelle-France est Alexis Barthe, fils de Jacques, maître voilier, et Marguerite Bérenger de Sainte-Marie-de-la-Seds, Toulon, Côte-d’Azur, France. Alexis décède le 30 avril 1807. Joseph-Guillaume, petit-fils d’Alexis, retient notre attention. « Auteur, avocat, journaliste, homme politique et fonctionnaire, né le 16 mars 1816 à Carleton, Bas-Canada, fils aîné de Joseph Barthe et de Marie-Louise-Esther Tapin, et frère de Georges-Isidore ; le 23 janvier 1844, il épousa à Trois-Rivières Louise-Adélaïde Pacaud, et ils eurent sept enfants dont Émilie, la mère d’Armand La Vergne ; décédé le 4 août 1893 à Montréal. … Le père de Joseph-Guillaume se fait d’abord cultivateur, puis capitaine au long cours. Il joue un rôle politique assez importantà labaiedesChaleurs.SonoppositionaupuissantavocatRobertChristie,-officierdemilice,fonctionnaire, journaliste, historien et homme politique - lui vaut d’ailleurs la perte de ses propriétés à Carleton. Il doit alors installer sa famille à Restigouche, sur un reste de terre qu’il avait reçu en héritage. Il s’établira plus tard à Sorel. … Barthe s’intéressa très jeune à la politique. Étienne Tapin était un personnage bien considéré et actif dans le milieu trifluvien où évoluaient les Kimber, Barnard, Hart, entre autres, et les frères Pacaud, notamment Édouard-Louis et Philippe-Napoléon, dont Barthe épousera la sœur. Le 26 juillet 1837, il est l’un des orateurs à l’assemblée de protestation du comté de Saint-Maurice, qui se tient àYamachiche. À cette époque, il commence également à se faire connaître au-delà des frontières régionales par des poésies, de plus en plus patriotiques, qu’il publie régulièrement, d’abord sous le pseudonyme de Marie-Louise, dans le Populaire de Montréal. Un poème intitulé Aux exilés politiques canadiens, paru dans le Fantasque de Québec le 26 décembre 1838, va lui donner le privilège de figurer à jamais sur la liste des glorieux patriotes. 1 » 7e Michel Barthe – Marie-Rose Bédard 6e Joseph-John Barthe, journalier – Laetitia/Rita Bénard, ménagère, fille de Mathias et Joséphine Cécire m. le 1943-07-24 à Dalhousie, N.-B. 5e Frank Barthe, laboureur, employé de scierie – Émérentienne Lelièvre, f. de Jean et Suzanne Wagner m. le 1897-10-24 à Dalhousie, N.-B. 4e Antoine Berthe, pêcheur, laboureur - Marie Dupuis, f. de François, pêcheur et Élisabeth Ferlatte m. le 1869-02-12 à Havre-Saint-Pierre, Qc 3e Alexis Lambert Barthe, cult., journalier - Marie-Bessabée (Bethsabée) Cyr, f. d’Antoine et Marie Leblanc m. le 1839-01-15 à Saint-Joseph, Carleton, Qc 2e Alexis Thomas Louis Berthe, cult. - Anastasie Leblanc, f. de Pierre Leblanc et Marie Landry de Maria, Qc m. le 1809-11-06 à Saint-Joseph, Carleton, Qc 1re Thaddée-Alexis Barthe, maître voilier – Louise Françoise Poisset (aussi Poiscette), f. de Thomas et Louise Marie Anne Lambert m. le 1784-02-17 à Saint-Joseph, Carleton, Qc La graphie des noms est celle des actes eux-mêmes. Que se passe-t-il au Québec et au Canada au moment où Thaddée-Alexis et Louise Françoise fondent leur famille ? « 16 août : Fondation des colonies du Nouveau-Brunswick et de l'Île du Cap Breton. Joseph Frederick Wallet Desbarres est le premier gouverneur du Cap Breton. Fondation de plusieurs villes par les Loyalistes dont Cornwall et Kingston. Laurent Leroux est le premier blanc à explorer le Grand lac des Esclaves. Le premier recensement effectué depuis la guerre de 7 ans a lieu en 1784. 2 » Collaboratrice : Suzanne Gendron 1 Jean-Guy Nadeau, « BARTHE, JOSEPH-GUILLAUME », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 12, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 20 mai 2018, http://www.biographi.ca/fr/bio/barthe_joseph_guillaume_12F.html. 2 https://fr.wikipedia.org/wiki/1784_au_Qu%C3%A9bec GÉNÉRATIONS

PIERRE PARENT ET SA CADILLAC 1995

Le Carillon a le plaisir de publier périodiquement une photo d’un membre du Club d’autos Hawkesbury avec son véhicule. Cette semaine, nous mettons en vedette Pierre Parent et sa Cadillac Sedan DeVille 1995. M Parent a réussi à mettre la main sur sa superbe Cadillac à Montréal. « J’en avais une autre, mais le cadre était pourri. Cela m’avait fait de la peine de la laisser partir. J’ai été bien content quand j’ai trouvé celle-ci il y a deux ans. » —photo Michel Lamy

Pour faire votre généalogie, adressez-vous à La Seigneurie, centre de généalogie et d’histoire, Bibliothèque publique de Hawkesbury, 550, rue Higginson, Hawkesbury, Ont. K6A 1H1

À la recherche d’un EMPLOI? Le journal Le Carillon peut vous aider! Consultez la liste d’employeurs ci-dessous 16 000 copies porte à porte

OFFRE D’EMPLOI

Journalier à l’assemblage

Journalier à l’assemblage Poste à temps plein Statut Régulier Heures variables

Nature du poste : • Journalier d’atelier

• Assemblage d’armoires • Travaux d’ébénisterie

OFFRE D’EMPLOI JOB OPENING Si ce poste vous intéresse, vous êtes invités à faire parvenir votre curriculum vitae par télécopieur en composant le 613-679-4788 ou par courriel à Pladouceur@lesarmoiresseguin.com. Pré-requis : • Détenir de l’expérience dans ce domaine • Ponctuel, responsable et fiable • Faire preuve d’autonomie en travaillant avec un minimum de supervision • Être ambitieux et avoir de l’entregent • Être en bonne condition physique • Détenir un permis de conduire valide et un moyen de transport Nous offrons un salaire compétitif et l’assurance du développement d’une carrière à long terme.

ABEGH219658_TS

Dans un contexte de forte croissance, Biscuits Leclerc, chef de file nord-américain dans la confection de biscuits et de barres collations, est présentement à la recherche de candidatures pour combler ces postes : POSTES DE NUIT : • Chef d’équipe • Électromécanicien • Préposés à la production • Opérateurs à la production • Technicien en contrôle qualité POSTES DE FINDE SEMAINE : • Électromécanicien

POSTES DE JOUR : • Chef d’équipe • Technicien entretien bâtiment • Technicien installateur POSTES DE SOIR : • Directeur de quart

Le seul journal dans la région avec la tablette

NOS AVANTAGES : Salaire concurrentiel • Assurances collectives • Bonus • Régime de retraite

MACHINISTE PERMANENT  TEMPS PLEIN

Pour postuler WWW.LECLERC.CA sous l’onglet carrières

OFFRE D’EMPLOI

À PROPOS DE L’EMPLOI DART Aerospace est présentement à la recherche d’un machiniste dynamique et soucieux du détail. Les responsabilités comprennent le respect de normes élevées en matière de sécurité, de qualité dans les délais et de productivité sur les tours et fraiseuses à commande numérique à axes multiples dans un environnement de fabrication aérospatiale à cadence rapide. Le candidat sélectionné doit être flexible pour travailler sur des quarts de 8 heures et/ou 12 heures selon les besoins.

DAY POSITIONS : • Team leader • Building maintenance technician • Installer Technician

NIGHT SHIFTS :

• Team leader • Electrical Mechanic • Production Attendants • Production operators • Quality control technician WEEKEND POSITIONS : • Electrical Mechanic

Recherche RÉCEPTIONNISTE/ RÉPARTITEUR-TRICE

QUALIFICATIONS ET COMPÉTENCES REQUISES • Diplôme d’études secondaires, FG ou l’équivalent • Diplôme d’études postsecondaires dans un domaine connexe de préférence. • Une licence de machiniste est un atout. • Expérience dans l’industrie aérospatiale est un atout. • Capacité d’utiliser l’équipement requis de façon sécuritaire et responsable. • Regard critique pour l’identification des défauts MACHINIST PERMANENT  FULLTIME

Se présenter en personne au 194 County Rd 17, Hawkesbury avec votre résumé Temps plein (Lundi au vendredi et un samedi par mois) 40-44 heures/ semaine Pour remplacer un congé de maternité Compétences: • Parfaitement bilingue parlé et écrit • Connaissance de base de système informatique • Capacité de faire plusieurs tâches à la fois

EVENING POSITIONS :

• Shift Manager

OUR BENEFITS : Competitive salary • Group Insurance • Bonus • Pension Plan

To apply WWW.LECLERCFOODS.COM careers tab

ABOUT THE JOB DART Aerospace is currently looking for a dynamic and detail-oriented machinist. Responsibilities include meeting high standards of safety, quality on time and productivity in operating/setup multi axis CNC lathes and milling machines, in a fast-paced Aerospace manufacturing environment. Selected candidate must be flexible to work on 8 hour and/or 12 hour shifts as required.

OFFRES D’EMPLOI

QUALIFICATIONS & SKILLS REQUIRED • High School Diploma, GED or equivalent • Post-Secondary diploma in a related field preferred. • Machinist license an asset. • Experience in aerospace industry an asset. • Ability to operate required equipment in a safe and responsible manner. • Critical eye for identifying defects

DEUX (2) POSTES

1 poste - opérateur scie CNC

département fenêtres en aluminium

Pour une description de poste plus détaillée, veuillez visiter notre site web For a more detailed job description, please visit our website: www.dartaerospace.com

1 poste - assembleur - usine thermos Possibilité d'avancement • Salaire selon compétence

Tous les candidats intéressés doivent faire parvenir leur curriculum vitae, en toute confidentialité, à l’adresse suivante :

All interested applicants should forward their resumes, in confidence, to: Dart Aerospace Ltd.– Ressources humaines / Human Resources 1270, rue Aberdeen Street, Hawkesbury, ON K6A 1K7 Courriel / Email: jobs@dartaero.com Veuillez noter que seuls les candidats sélectionnés seront contactés. / Please note only selected candidates will be contacted.

ENVOYEZ VOTRE C.V. À DALARY@DALMEN.COM Vous pouvez venir directement porter votre C.V. à l’usine au : 5630, rue Ste-Catherine, Saint-Isidore

Page 1 Page 2 Page 3 Page 4 Page 5 Page 6 Page 7 Page 8 Page 9 Page 10 Page 11 Page 12 Page 13 Page 14 Page 15 Page 16

Made with FlippingBook - professional solution for displaying marketing and sales documents online