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Des câlines de bonnes bines

Plus de 3500 visiteurs ont assisté aux différents spectacles, concours, démonstrations culinaires et, surtout, ont sorti leurs cuillères pour la grande dégustation de bines au Festival de la bine de Plantagenet. À LIRE EN PAGES 3 ET 4

Lyne Charbonneau a remporté le prix du public pour une troisième année de suite.

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Chemin de comté 17 : les résultats de l’étude dévoilés

supervision de l’ingénieur des Comtés unis, Jérémie Bouchard, qui a dirigé le projet. Vanessa Skelton, ingénieure principale en transport, a présenté les résultats de l’étude lancée depuis deux ans déjà. L’étude visait, entre autres, à établir unemesure de la crois- sance de la circulation traversant la région d’est en ouest, en vue d’améliorer le réseau routier au courant des prochaines années. Le coût total des travaux et de l’aména- gement des infrastructures est évalué à 12,9 millions $. Les coûts qui seront assumés par les partenaires totaliseraient 300 000 $, et le montant sera partagé entre les partenaires potentiels ultérieurement. Quant aux installations projetées sur la rue Tupper, le montant de 150 000 $ sera partagé entre les CUPR (50 %), la Ville de Hawkesbury (25 %) et le canton de Cham- plain (25 %). C’est donc dire que les coûts pour la Ville de Hawkesbury s’élèveraient à 37 500 $ pour cette intersection. Les résultats révèlent qu’un élargissement des voies de 3,75 mètres serait béné"que, c’est-à-dire l’ajout de deux voies en direction est et en direction ouest, en plus d’ajouter des voies réservées au virage à gauche à l’angle des rues Cameron et à l’entrée de la Plaza Harden et de la rue Tupper ainsi

ALEXANDRA MONTMINY alexandra.montminy@eap.on.ca

Des travauxmajeurs semblent vraisembla- blement s’annoncer à Hawkesbury. C’est ce qu’ont dévoilé les Comtés unis de Pres- cott et Russell (CUPR) lors de la séance du conseil municipal de Hawkesbury, le lundi 14 septembre dernier. Selon les résultats de l’étude d’évaluation environnementale de portée générale de la région de Hawkesbury, des changements majeurs sont à venir sur la route de comté 17. « Ces résultats sont des prévisions sur une période de 20 ans, en tenant compte des développements futurs », a expliqué le directeur des Travaux publics des CUPR, Marc Clermont. En 2013, le Conseil de comté amandaté le département des Travaux publics de réaliser une étude concernant la route 17 et la région de Hawkesbury, à partir de l’autoroute 34 jusqu’à l’est de la rue Tupper. Cette étude vise à préparer les régions concernées dans l’éventualité d’un développement futur des deux côtés de la route. C’est la compagnie AECOM qui s’est chargé de mettre en place l’étude sous la

que l’installation de feux de circulation à ces endroits, l’ajout de nouveaux ponceaux, l’aménagement d’un terre-plein central en béton, l’installation de nouveaux fossés des deux côtés de la route. La vitesse du sec- teur demeurera à 70 km/h, mais ça pourrait changer. Des possibilités d’entrées seront également prévues du côté sud, en prévision de futurs développements de ce côté de la route 17. De nouveaux lampadaires pourraient également être installés, mais seulement aux intersections où les nouveaux feux de circulation seront aménagés. Le déplacement de certaines infrastruc- tures actuelles comme les poteaux d’alimen- tation électrique sera nécessaire lors des travaux ainsi que les zones d’écoulements qui devront être prises en charge par lamain d’œuvre de la ville.

L’étude environnementale a également pris en considération l’impact sur la nature environnante, le bruit, lemilieu biologique. « Si le projet est bien géré, il n’y aura au- cun impact sur le milieu naturel lors des démarches par rapport à ces travaux », a expliqué Mme Skelton. Les citoyens qui souhaitent consulter les résultats de l’étude peuvent le faire pour une période de 30 jours, en se rendant à l’hôtel de ville de Hawkesbury, la bibliothèque publique de Hawkesbury, à l’hôtel de ville du canton de Champlain, ainsi qu’au bureau des Comptés unis de Prescott et Russell, en plus de pouvoir retrouver le document au service des Travaux publics de Champlain. La Ville de Hawkesbury se penchera sur l’étude du dossier au cours des prochaines semaines.

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ANNUELLE 2015

le jeudi 24 septembre 2015

DATE: LIEU:

Jardins Belle Rive, Salle Marc Charron 2950, rue Laurier, Rockland ON

Plusieurs levers du drapeau franco-ontarien ce vendredi Dans le cadre de la Journée du drapeau franco-ontarien, le 25 septembre, plusieurs institutions de la région feront des levers de drapeau commémoratifs pour célébrer 400 ans de présence fran- cophone en Ontario. Les écoles secondaires de Hawkesbury ainsi que les écoles primaires de la région feront des levers en plus de participer à des activités mettant en valeur la culture et la vitalité franco-ontariennes. Il y aura également, entre autres, des levers à l’Hôpital général de Hawkesbury, à l’hôtel de ville du canton de Champlain, au bureau du Phénix à Alfred et au bureau de Physiothé- rapie Plantagenet. Rappelons que la présence française en Ontario remonte of!ciellement au 1 er août 1615, date de la rencontre entre Samuel de Champlain et le chef Huron-Wendaat à Toanché, maintenant Penetanguishene. Selon les historiens, Champlain a passé une année en sol ontarien en 1615 a!n de tisser des liens avec les Huron-Wendaat et établir les bases de la traite des fourrures en Ontario. - Stéphane Lajoie

13 h 30

HEURE :

• Mot de bienvenue • Élection président d’assemblée • Élection secrétaire d’assemblée • Dépôt de la vérification comptable 2014-2015 • Élection de la firme comptable 2015-2016 • Bilan des activités • Modifications aux Statuts et règlements

ORDRE DU JOUR :

• Nominations au conseil d’administration • Conférencier invité • Clôture de l’assemblée

Thème du conférencier invité (M. Jean Poirier) : “Le bénévolat : Une utilité publique essentielle”

Un léger goûter sera servi suite aux présentations spéciales Confirmer votre présence en composant le 613-632-0939 ou 1-800-267-0853

Tournée des arts et des ateliers / Art and Studio Tour Rencontrez les artistes dans un cadre intimiste et chaleureux. Voyez-les à l’oeuvre dans leur environnement. Meet the artists and see them at work in a relaxed and warm setting.

2015 Prescott-Russell

26 et 27 septembre 2015 de 10 h à 17 h September 26 and 27, 2015 from 10 a.m. to 5 p.m.

France Couillard-Patenaude - Denis Martel - Tina Petrovicz Jaki Lepage-Aubin - Ghislaine J. Auger-Boileau - Anna Russell Claire M. Labrosse - Francine Jolicoeur-Séguin - Jean Pigeon - Suzanne Bohay Hélène Charbonneau - Joyce Pihl - Dale Garvin - France Poliquin Reenie Marx - Hélène Desjardins - Manon Sauvé - Nathalie Frenière

Pour tous les détails concernant la tournée des studios, consultez For more details about the Studio Tour go to:

STÉPHANE LAJOIE stephane.lajoie@eap.on.ca « C’est notre plus grosse année et c’est incroyable de voir à quel point la commu- nauté nous appuie, a conclu Alain Lapen- sée. Le festival sera de retour sur le site de l’école l’an prochain et déjà des gens nous ont approchés pour nous appuyer pour le prochain festival. » Plus de 3500 amateurs de bines au festival ACTUAL I TÉ

tival, a indiqué le copropriétaire de la Bine- rie Plantagenet, Alain Lapensée. La pluie est tombée au bon moment samedi et n’a retardé les choses que de 45 minutes. Le soir, tout lemonde était sous la tente quand il a mouillé fort et il y avait environ 1400 personnes pour la journée de dimanche et le concours de bines. » Le concours d’hommes forts a également fait tourner les têtes et le Festival de la bine pourrait bien devenir un arrêt o"ciel du cir- cuit professionnel en 2016 et être en candi- dature pour des championnats provinciaux et nationaux pour 2017 et 2018.

La Binerie Plantagenet est très satisfaite de la cinquième édition de son Festival de la bine, où plus de 3500 visiteurs ont assisté aux di!érents spectacles, concours, démonstrations culinaires et, surtout, ont sorti leurs cuillères pour la grande dégus- tation de bines. « Le site de l’école a été incroyable pour la tenue du festival et les gens n’avaient que des bons commentaires pour l’accessibilité, le stationnement et le déroulement du fes-

Le champion amateur de 2014, Raymond Borris, était du festival avec sa recette.

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L’atmosphère familiale est la clé du succès pour le Festival de la bine de Plantagenet.

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Des bines et encore des bines à Plantagenet ACTUAL I TÉ

STÉPHANE LAJOIE stephane.lajoie@eap.on.ca

les recettes de grands-mères et les varia- tions modernes s’a!rontent au nom du goût et du plaisir de cuisiner. Les participants avaient chacun une unique recette, cuite d’une manière spé- ciale pour faire ressortir saveurs, textures et couleurs. Certains se sont tournés vers le

le chaudron qui fait toute la di"érence. J’ai parti mes bines à 2 h dans la nuit, et ça a pris environ huit heures. C’est une bine sucrée et ma touche personnelle, c’est la graisse de bacon. » Si la graisse de bacon de Curran est tou- jours populaire avec les amateurs de bines, ces derniers ont pu découvrir de nouvelles recettes cette année dont celle au fromage en grains et à la viande fumée des Kodiaks de l’École secondaire catholique régionale de Hawkesbury. « C’est une première franco-ontarienne, nous sommes #ers de nos sources, a dit l’enseignant en cuisine des Kodiaks, Gino Proulx. C’est la première fois que les Kodiaks participent au concours et toute la classe a participé pour faire les bines. En équipe, nous avons fait sixmini-batchs pour ensuite les mettre ensemble. Nous avons aussi fait des sauces, dont une à la moutarde épicée et une autre à la moutarde à l’érable. Il y a aussi le classique avec du ketchup. » Si de nouveaux ingrédients s’ajoutent dans certains chaudrons, les savoureuses traditions demeurent des valeurs sûres qui plaisent aux papilles et rappellent les grands soupers de famille. « Le lard salé et la mélasse, comme dans la recette de ma mère, a indiqué Normand Lalonde, un bineur de L’Orignal, qui par-

À la suite d’une soirée des plus mouillées, ils étaient nombreux sous le grand chapi- teau du Festival de la bine de Plantagenet, le 20 septembre, pour l’annuel concours où

ticipait au concours pour la première fois. Ma famille aime ça des bines avec de la cou- leur et un petit goût sucré. À Pâques, on est toujours une quarantaine et je fais un gros chaudron de bines. J’aime bien les faire dans lamijoteuse car il y amoins de chance de les brûler et de #nir avec des bines trop sèches. » Autour des tables, on entend souvent que le chaudron de fonte est le Saint Graal de la cuisson des bines. Mais pourtant, le champion de 2014, Raymond Borris de Plan- tagenet, cuit ses bines à l’ancienne dans une rôtissoire en métal. « C’est une vieille vieille recette que j’ai trouvée dans un vieux livre, a indiqué le champion. Je sers lamême recette à chaque année, mais je ne la réussis pas toujours de la même façon. C’est ma cinquième année et, la première, j’ai presque gagné tandis que la deuxième, je n’étais pas content du résultat. Jemets un peu de vinaigre, du ketchup pour donner de la couleur et de lamoutarde, pour ajouter au goût. Ici, nous avons tous notre recette, mais ça dépend des goûts des juges et de la cuisson pour trouver un gagnant. »

traditionnel chaudron de fonte, tandis que d’autres ont cuisiné avec une rôtis- soire en métal, ou même une mijoteuse, pour im- pressionner les juges et faire saliver les visiteurs. « De bonnes bines, il faut qu’elles soient faites avec amour, a lancé à la blague la cuisinière Lyne Charbonneau, dont la re- cette de bines a remporté le prix du public en 2013, 2014 et 2015. J’ai remixé la recette demon père et c’est

Normand Lalonde

Gagnants du concours de bines

Chez les amateurs :

Chez les professionnels :

Première place François Chénier de Plantagenet

Première place Le chef Félix Lapointe

Catégorie Club sociaux :

Prix du public Lyne Charbonneau de Curran

Première place Le Club bel âge de Treadwell

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La détermination de Terry Fox inspire toujours COMMUNAUTÉ

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C’est en septembre 1980 que Terry Fox a dû mettre !n à son Marathon de l’espoir, après avoir couru 5373 kilomètres. Le can- cer qui le rongeait s’était alors attaqué à ses poumons. C’est pourquoi cemois a été choisi par la Fondation Terry Fox pour la journée annuelle en son honneur. « La persévérance et la détermination que ce gars-là avait étaient incroyables, a indiqué le coureur Michel Paquette, de Grenville, qui comptait courir 35 kilomètres au parc dimanche en compagnie de sa conjointe, Bonnie McGregor. Nous nous entraînons pour leMarathon de Chicago et c’est la pre- mière fois que nous venons courir ici. » « J’ai commencé à apprécier et à vrai- ment réaliser ce qu’il avait accompli lorsque je me suis mise à courir régulièrement, a rajouté BonnieMcGregor. En tant que cou- reurs, nous sommes parfois nerveux un peu lorsqu’il faut faire une course de 10-20 kilo- mètres. Lorsque l’on met en perspective la distance que Terry Fox a parcourue, sur une jambe, c’est tout un exploit. Lorsque je vois les photos d’archives sur lesquelles on peut voir les blessures causées par sa jambe arti!cielle, je me demande comment il a trouvé le courage et la détermination pour continuer. Quand je cours 15 kilomètres et que j’ai mal à un pied, çame fait comprendre à quel point sa course était spéciale. » La Fondation Terry Fox !nance la re- cherche sur di#érents types de cancer et les études pluriannuelles actuelles portent notamment sur les cancers du poumon, de l’ovaire, du pancréas, de la bouche et du foie, sur le cancer colorectal et aussi sur les virus oncolytiques. Chaque année, plus de 9000 courses et journées Terry Fox sont tenues à travers le pays et de par lemonde, et la Fon- dation prévoit investir 26,5 millions $ pour la recherche et la formation en 2014-2015. « Je suis quelqu’un qui s’entraîne beau- coup et je crois que c’est une belle façon

d’appuyer une cause en venant courir ici pour la Journée Terry Fox, a indiqué Lisa Gauthier, une résidente de Saint- Bernardin. Ma cousine a eu la leucémie quand elle était jeune et, depuis ce temps-là, nous faisons le Relais pour la vie àMaxville. Cette année, j’ai décidé de venir à la Journée Terry Fox pour la première fois, pour courir un 10 kilo- mètres. » Sur le sentier, certains couraient pour le plaisir, d’autres pour l’entraî- nement. Des gens de tous âges ont participé à la journée, que ce soit à la marche, en vélo ou même en patins à roues alignées. Trente-cinq ans après le Marathon de l’espoir, la détermi- nation de Terry continue d’inspirer la communauté lui donnant le désir de se lever pour faire bouger les choses et pour garder la santé.

L’année 2015 marque le 35e anniversaire du Marathon de l’espoir de Terry Fox, ce coureur dont la détermination a rallié un pays entier à une cause. Le 20 septembre, au parc Voyageur de Chute-à-Blondeau, 67 coureurs ont emprunté le sentier pour amasser des fonds pour la recherche sur le cancer et une somme de 4297,90 $ sera remise à la Fondation Terry Fox.

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En préparation en vue du Marathon de Chicago, Michel Paquette et Bonnie McGregor ont couru lors de la Journée Terry Fox au parc Voyageur de Chute-à- Blondeau, le 20 septembre.

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Une marche pour la santé des reins La marche de la Fondation canadienne du rein organisera, le dimanche 4 octobre prochain, la marche pour les reins, à travers plusieurs communautés ontariennes. Hawkesbury participera aussi à cette marche dont le départ aura lieu au complexe sportif de la ville. Les maladies rénales affectent un canadien sur 10 et plus de 1000 résidents ontariens sont présentement en attente d’une trans- plantation. « La prévention des maladies du rein est plus importante que jamais, a déclaré Greg Robbins, président du secteur ontarien de la Fondation canadienne du rein. La marche pour le rein vise à amasser des fonds se destinant à la recherche ainsi qu’à apporter de l’aide et du support aux personnes atteintes de maladies rénales, au moment où elles en ont le plus besoin », a poursuivi M. Robbins. La Fondation espère amasser un total de 850 000 $ en Ontario dans le cadre de cette activité. Les personnes intéressées à s’inscrire ou à faire un don sont invitées à se rendre sur le site de la fondation à l’adresse www.kidneywalk.ca. La Seigneurie, Centre de généalogie et d’histoire de Hawkesbury Né d’unerace fière Laframboise Les familles Laframboise dit Devoyaux – Denoyon - DeVoyon sont à l’honneur. Armand Lapierre, membre de La Seigneurie, centre de généalogie et d’histoire de Hawkesbury, a participé à la préparation de cette chronique généalogique pour rendre hommage aux ancêtres de sa grand-mère paternelle, Marie Louise Laframboise. Le premier ancêtre au pays est Pierre Devoyon dit Laframboise, fils de Léonard Devoyon, tisserand, et Anne Le Tay de Saint-Martin, évêché de Poitiers, Poitou, France. Il épouse Marie Jeanne Provost (contrat de mariage le 24 mai 1706 (greffe Pierre Raimbault), fille de Jean, Seigneur de Saint-François, et Françoise Leblanc. « L’Aquitaine - ou Guyenne – était plus vaste qu’aujourd’hui, puisqu’elle comprenait le Poitou, le Limousin, Le Périgord, l’Agenais, la Gascogne, et une partie de la Saintonge. Âprement disputée par l’Angleterre et la France, elle devint dé!nitivement française après la bataille de Castillon (1453). Le Poitou, reconquis par du Guesclin et donné au duc de Berry, avait été rattaché à la Couronne une trentaine d’années auparavant.¹ » Générations 8 e Marie Louise Laframboise - Louis Hugh Lapierre/Brillon, f. de Joseph et Éléanore Dumoulin m. le 1903-02-23 à Green!eld, Ont. 7 e Denis Laframboise - Marie Louise Lefebvre/Lafave, f. de Jean et Catherine Durocher m. le 1887-02-14 àWilliamstown, Ont. 6 e Antoine Devoyeau/Laframboise - Marguerite Dufresne/Legrand, f. de Charles et Marguerite Latreille m. le 1866-01-22 àWilliamstown, Ont. 5 e Antoine Devoyau/Laframboise – Rose Quesnel, f. de Francois et Marguerite Thauvette m. le 1840-01-21 à St. Raphael, Ont. 4 e Louis Devoyau, laboureur - Catherine Dicaire, f. de Pierre, laboureur et Marie Françoise Ranger m. le 1806-02-10 à Oka, Qc 3 e François Dévoyau - Magdeleine Malard, f. d’Antoine Malard/Deslauriers et Madeleine Payet m. le 1776-02-05 à Montréal, Qc 2 e Louis Des voyaux - Marie Louise Langevin/Lacroix, f. d’Antoine et Marie Louise Cousinot m. le 1741-08-28 à Notre-Dame, Montréal, Qc 1 re Pierre Devoyon/Laframboise - Marie Jeanne Provost m. le 1706-05-24 à Notre-Dame, Montréal, Qc Que se passe-t-il en Nouvelle-France au moment où Pierre et Marie Jeanne fondent leur foyer ? « 6 juin : Étienne de Veniard, sieur de Bourgmont est commandant du Fort Pontchartrain du Détroit. Un chienmordunamérindienOutaouais. Cettetribuvoulants’enprendreauxMiamis, les françaisinterviennent et tuent plusieurs indiens Outaouais. Antoine de Lamothe-Cadillac fit des reproches à Étienne de Veniard, mais ce dernier préféra déserter le fort. •Daniel d’Auger de Subercase devient le dernier gouverneur de l’Acadie. •La Congrégationde Notre-Dame deMontréal acquiert la seigneurie de La Noue sur l’Île-des-Soeurs près de Montréal. •La population du Canada est de 16 417 habitants.² » ¹ Agnelys, Suzanne & al. France (Beautés du monde), Larousse, 1989, p. 42 ² https://fr.wikipedia.org/wiki/1706_au_Canada

9e édition d’ARTour : 18 artistes de Prescott-Russell à découvrir

l’artiste Nathalie Frenière accueillera les amateurs d’art à son atelier de la 2 e concession pour une deuxième année, dans le cadre d’ARTour.

Les 26 et 27 septembre prochains, 18 ar- tistes ouvriront les portes de leur atelier pour la 9 e édition d’ARTour. Cette route des arts donnera la chance à ceux qui le désirent de découvrir des ar- tistes de la région de Prescott-Russell. Se déroulant sur une période de deux jours, cette tournée permet aux artistes de faire découvrir leur travail. Dans cette 9 e édition, on retrouve une artiste à Casselman, France Couillard, et une artiste à Rockland, Anna Russell. Deux artistes exposeront à Clarence Creek et Bourget, soit Ghislaine J. Auger- Boileau et Jacqueline Lepage Aubin. Ensuite, la route des arts se déplace vers Curran et Wendover, où y exposeront Denis Martel, Tina Petrovicz, Francine Jolicoeur-Séguin

et Claire M. Labrosse. Trois artistes seront à Plantagenet, dont Suzanne Bohay, Hélène Charbonneau et Jean Pigeon. Nathalie Fre- nière exposera à Alfred et, du côté de Van- kleek Hill, les visiteurs pourront retrouver Hélène Desjardins, Reenie Marx et Manon Sauvé. Finalement, France Poliquin, Joyce Pihl et Dale Garvin exposeront à L’Orignal. Les intéressés peuvent acheter leur passe- port dans le premier studio qu’ils visiteront. Ce passeport leur donnera accès à tous les ateliers. Des dépliants informatifs d’ARTour se trouvent dans certains commerces de la région, selon l’endroit où sont situés les artistes. De plus amples détails sont dispo- nibles à www.artour.ca

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Les pompiers d’Alfred unis contre la dystrophie

Les pompiers volontaires de la caserne numéro 2 d’Alfred sont sortis sur la rue Principale, le dimanche 20 septembre, pour amasser des fonds pour la recherche sur la dystrophiemusculaire. Depuis plus de 60 ans, des centaines de corps de pompiers du pays organisent des collectes de fonds au pro!t de l’associationDystrophiemusculaire Canada et plus de 3 millions $ ont été recueillis à ce jour. À Alfred, les pompiers ont donné de leur temps pour organiser un barrage routier sur la Principale, unemanière simple de recueillir des sous et garder bien vivant le contact avec la communauté. Ci- dessus, les pompiers volontaires Guillaume Leclerc et Jason Carrière, recueillant des fonds lors du barrage routier de dimanche. (SL)

ENTRÉE GRATUITE 13hà19h SALON

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Vaudreuil-Soulanges

Jeudi le 1 er OCTOBRE 2015 Édifice Paul-Brasseur 10, rue St-Jean-Baptiste Est, Rigaud 19 h 30 - Conférence Le Yoga du rire à l’église Ste-Madeleine-de-Rigaud

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communautaire Le lien community link The Alfred Whist militaire de l’Union culturelle des Franco-ontariennes le 18 octobre, à 13 h 30, à la salle des Chevaliers de Colomb. Renseignements : Monique Lalonde, 613-679-2976 ou Jeannine Péladeau, 613-679-2295. La Banque alimentaire vous invite à venir pro$ter des journées spéciales à la Friperie KAZI 9, 50 % sur tout enmaga- sin - le jeudi 1er octobre, de 9 h à 16 h, et le samedi 3 octobre, de 10 h à 14 h.

Tour de force au Festival de la bine

STÉPHANE LAJOIE stephane.lajoie@eap.on.ca

Malgré la pluie, le 19 septembre, les hommes forts n’ont pas perdu la poigne lors du concours du Festival de la bine à Plantagenet, et c’est !nalement Simon Boudreau qui a terminé au premier rang, devant Ben Ruckstuhl et Jimmy Paquet, avec une récolte de 35,5 points sur six épreuves. Bien que la compétition du festival n’en soit pas une o!cielle pour le Circuit hommes forts, les athlètes y sont allé à fond pour les di"érentes épreuves, dont le tir du camion, lamarche du fermier et le lancer du fameux chaudron de bines. Huit amateurs et huit athlètes semi-professionnels ont par- ticipé à l’événement. Alexandre Goulet, un homme fort du Québec qui a fait ses débuts au Festival de la bine l’an dernier, a terminé premier chez les amateurs devant Benoit Lord et Mike Bachand. « Il existe 35 épreuves d’hommes forts en tout et il y a parfois une variante régionale ou culturelle en thème avec l’événement, comme ici avec le chaudron de bines, a indi- qué l’homme fort Jimmy Paquet. C’est une question de techniques et nous les avons essayées avant l’épreuve pour être sûr de notre coup. »

Fournier

Le souper annuel de la paroisse Saint-Bernard de Fournier avec dinde aumenu le dimanche 4 octobre, de 16 h à 19 h, à la salle municipale de Plan- tagenet Sud. Renseignements : Barbara Sloan, 613-524-5215.

Grenville

Whist militaire des Filles d’Isabelle du Cercle Sainte-Monique le dimanche 4 octobre, à 13 h 30, au Centre commu- nautaire de Grenville. Renseignements : Lise Dinelle, 819-242-7179.

Jimmy Paquet a franchi la distance de 200 pieds en 33 secondes avec une charge de 620 livres et a remporté le lancer des chaudrons avec un temps de moins de 17 secondes.

Pour l’épreuve du chaudron, les athlètes devaient lancer dans les airs six chaudrons de di"érents poids, au-dessus une barre située à quelque 4,5 mètres du sol. C’est Jimmy Paquet qui a réussi l’épreuve le plus rapidement, soit en moins de 17 secondes. Dans les estrades, les spectateurs ont été impressionnés par la force et l’endurance des participants, surtout durant la marche du fermier, une épreuve qui demandait de la poigne, la rapidité et beaucoup d’énergie. « Les amateurs doivent marcher 100 pieds avec des charges de 260 livres par main tan- dis que les professionnels doivent faire un aller-retour de 200 pieds avec des charges de 310 livres », a indiqué l’homme fort Jean- François Caron, le porte-parole du concours et arbitre en chef. « C’est complètement débile le contrôle que ces gars-là ont avec leur force et leur technique, a déclaré Mikaël Sirois, un spec- tateur. Ils sont calmes, soulèvent ça comme nous on le fait avec des sacs d’épicerie. C’est impressionnant, de la vraie force à

l’état brut. » Tout comme en témoigne celle des pierres d’Atlas, les épreuves de force testent les li- mites des participants et demandent bien plus que de soulever de lourdes charges. Force explosive, poigne indestructible, rapi- dité et coordination sont nécessaires pour les réussir. « Le sport a beaucoup évolué et le poids de la plus grosse pierre d’Atlas poids supérieur à celui des grandes compétitions de la $n des années 1990. » Le succès du concours d’hommes forts au Festival de la bine pourrait bien permettre à ce dernier de devenir un arrêt o!ciel sur le Circuit hommes forts l’an prochain et la Binerie Plantagenet aimerait attirer un championnat d’en- vergure lors d’une prochaine édition du festival. auWorld Strongest Man a grimpé de 60 livres depuis 10 ans, a rajouté Jimmy Paquet. Aujourd’hui, on marche avec 310 livres, un

Hawkesbury

Souper longe de porc des Chevaliers de Colomb 2183, le 25 septembre, à 19 h.

Le Jamboree de L’Orignal reprendra ses activités le 9 octobre prochain, à 19 h, à la salle de la Légion royale cana- dienne du 152, Nelson Est. Renseigne- ments : Nicole, 613-632-5538 ou Louise, 450-533-1148.

Lachute

Dîner annuel duWomen’s Institute of Argenteuil le 25 septembre, de 11 h 30 à 14 h, à l’église presbytérienneMargaret Rodger Memorial, du 463, rue Princi- pale. Soupe et dessert maison et il y aura également une vente de pâtisseries et de livres. Renseignements : 819-242-0962.

L’homme fort de Vaudreuil-Dorion, Patrick Martial, en a forcé un coup lors de la marche du fermier.

L’Orignal

1100, rue Aberdeen, Hawkesbury, ON K6A 1K7 Tel.: 613-632-4155 • 1-800-267-0850 Fax.: 613-632-8601 19 500 COPIES Publié le mercredi par : La Compagnie d’édition André Paquette Inc. Imprimé par : Imprimerie Prescott et Russell, Hawkesbury, ON # convention : 0040012398

Loterie-Bazar à l’église Saint-Jean- Baptiste de L’Orignal, le samedi 26 Sep- tembre, de 10 à 19h, avec tirage à 19h. Souper de 17 à 18h30 au gymnase de l’école. Renseignements: 613-675-4497 ou Joyce Tanguay 613-632-8380.

BERTRAND CASTONGUAY Président

bertrand@eap.on.ca ROGER DUPLANTIE

Directeur Général roger@eap.on.ca FRANÇOIS BÉLAIR Directeur Marketing et Développement francois.belair@eap.on.ca FRANÇOIS LEGAULT Directeur de l’information francois.legault@eap.on.ca YVAN JOLY Directeur des ventes yvan@eap.on.ca GILLES NORMAND Directeur de Production et Distribution gilles.normand@eap.on.ca THOMAS STEVENS Directeur de l’infographie et prépresse

Rockland

Assemblée générale annuelle des Services communautaires de Prescott et Russell, le 24 septembre, à 19 h, à la salle Marc Charron des Jardins Belle Rive. Renseignements : 613-632-0939.

Nous invitons les lecteurs à nous faire parvenir leurs lettres qui ne doivent pas dépasser 300 mots. Nous nous réservons le droit de les modi!er ou de refuser de les publier. L’expéditeur doit inclure son nom, prénom, adresse et numéro de téléphone.

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Représentation nationale Montréal : 514-866-3131 Toronto : 416-362-4488

Le Club du réveil organise son pre- mier déjeuner de la saison le dimanche 27 septembre, de 8 h 30 à 12 h 30, au 122, de la rue Bond. Renseignement : 613-632-6797 ou 613-678-3334.

Avis : En cas d’erreur ou d’omission, la responsabilité du journal ne dépasse, en aucun temps, le montant de l’espace de l’erreur en cause.

Le géant de 6 pieds 4 pouces et 350 livres, Ben Ruckstuhl, a terminé au deuxième rang lors du concours d’hommes forts du Festival de la bine.

thomas.stevens@eap.on.ca Publicité : yvan@eap.on.ca Nouvelles : nouvelles@eap.on.ca Petites annonces : veronique.portelance@eap.on.ca

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PLUS DE 400 RAISONS DE CÉLÉBRER LES 400 ANS... à Détroit (Fort Pontchartrain, 1701) et à Toronto (Fort Rouillé, 1720). Seul le Fort Pontchartrain est témoin de l’arrivée de colons qui s’établissent sur la rive nord de la rivière Détroit, sur le site actuel de la ville de Windsor. L’impact de la présence française en Ontario sera fort considérable avant même la !n du XVIIIe siècle puisqu’on assiste à la première colonie permanente (1747), à la première paroisse (1767) et à la première école (1786), toutes de langue française.

Paul-François Sylvestre Depuis quelques mois, partout en Onta- rio, on célèbre 400 ans de présence fran- çaise. Ces 400 ans nous ramènent à 1615. Qu’est-ce qui s’est passé cette année-là ? Samuel de Champlain a quitté la ville de Québec – qu’il avait fondée en 1608 – et s’est rendu jusqu’au lac Huron dans le but de créer une alliance avec la tribu des Hurons-Ouendats et livrer une bataille à la tribu des Iroquois. L’expédition a échoué, Champlain a été blessé et obligé à passer l’hiver de 1615-1616 en Huronie. Il en a pro- !té pour rédiger une description détaillée des mœurs et coutumes des Autochtones. Les premiers écrits en langue française en Ontario remontent donc à exactement 400 ans. De plus, Champlain avait amené avec lui le missionnaire Joseph Le Caron qui a célébré la première messe en Ontario le 12 août 1615. Voilà d’où vient le 400e anniver- saire de la présence française en Ontario. Après Champlain, la présence française sur le territoire qui allait devenir l’Ontario se manifeste par l’établissement de forts, d’abord à. La France a envoyé des trap- peurs et des chasseurs à Kingston (Fort Frontenac, 1675), puis à Niagara (Fort Conti, 1678), à Michilimackinac (Fort Buade, 1683),

rio passent de 75 000 (1871) à 200 000 (1911). Ils dé!ent le gouvernement, qui se dit victime d’une « Quebec Invasion », créent l’Association canadienne-française d’éducation d’Ontario (1910), mènent une bataille acharnée contre les visées assimi- latrices du premier ministre conservateur James P. Whitney (Règlement 17 de 1912) et obtiennent la pleine reconnaissance des écoles de langue française dans toute la province (1927). Au début du XXe siècle, l’impact de la présence française en Onta- rio s’est évidemment fait sentir avec plus d’acuité au niveau scolaire. Cela a été rendu possible grâce aux quelque cinquante-deux communautés de Sœurs (31), de Pères (15) et de Frères (6) qui ont rayonné partout en Ontario. Ces religieuses et religieux ont œuvré non seulement en éducation mais également en milieu hospitalier, sociocul- turel et, bien entendu, paroissial. Un autre gouvernement conservateur, celui de William Davis, va subventionner les écoles secondaires de langue fran- çaise (1968) et graduellement rendre le système judiciaire bilingue de la province (1976-1984). C’est à partir de la !n des années 1960, que les Canadiens français de l’Ontario choisissent de s’appeler Fran- co-Ontariens. Le 25 septembre 1975, le

Même si le Régime français cède sa place au Régime anglais en 1759, suite à la Bataille des Plaines d’Abraham, et que la Loi consti- tutionnelle de 1791 crée le Haut-Canada très majoritairement anglophone, la pré- sence française marque un gros point. Un député canadien-français, François Baby, réussit à imposer le bilinguisme au premier Parlement (1792) et son frère Jacques Baby occupe pas moins de 150 fonctions dans la nouvelle administration de John Grave Simcoe. Au XIXe siècle, le Québec manque de terres cultivables pour répondre à la de- mande des cultivateurs canadiens-français; ils traversent la rivière des Outaouais et s’établissent dans ce que sont aujourd’hui

les comtés de Prescott et Russell, dans l’Est ontarien. Une main d’œuvre francophone se dirige aussi vers le Nord, où le chemin de fer se construit et où on découvre des gisements de nickel (Sudbury) et d’or (Timmins). Tant et si bien que nombre de députés canadiens-français sont élus dans ces régions. L’impact de la francophonie se fait dès lors sentir dans la sphère politique ontarienne. Dans l’espace d’un peu plus d’une géné- ration, les Canadiens français de l’Onta- La ministre déléguée aux A!aires francophones, Madeleine Meilleur, et le père de la Loi sur les services en français, l’ex-ministre Bernard Grandmaître. COOPÉRER À RECONNAÎTRE LES CONTRIBUTIONS DES FRANCOPHONES DE L'ONTARIO

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drapeau franco-ontarien est hissé pour la première fois à l’Université de Sudbury (le 29 juin 2001, ce drapeau reçoit le statut de symbole o!ciel de la province par l’Assem- blée législative de l’Ontario). La présence française en Ontario a eu pour e"et de rendre le bilinguisme o!ciel à l’Assemblée législative, dans le système d’éducation et devant les tribunaux. Lorsque les Libéraux prennent le pouvoir en 1985, le premier ministre David Peterson nomme un ministre délégué aux A"aires francophones, Bernard Grandmaître, qui fait adopter la Loi de 1986 sur les services en français. À défaut d’être o!ciellement bilingue, l’Ontario reconnaît le caractère historique du français et permet à ces ci- toyens d’être servis dans cette langue par les ministères et organismes gouvernemen- taux comme le Conseil des arts de l’Ontario et la Fondation Trillium. Présentement, 25 régions ont été désignées sous la Loi sur les services en français (elles rejoignent environ 90 %des Franco-Ontariens et Fran- co-Ontariennes). Un autre pas est franchi en 1997 lorsque le gouvernement conservateur de Mike Harris restructure le système des conseils scolaires et crée douze conseils scolaires de langue française, huit catholiques et cinq publics. Avec le retour des libéraux sous Dalton McGuinty, la province adopte une nouvelle dé#nition des francophones de l’Ontario, qui entre en vigueur le 4 juin 2009 et qui respecte la diversité des com- munautés d’expression française.

Sont considérées comme francophones de l’Ontario : les personnes pour lesquelles la langue maternelle est le français, de même que les personnes pour lesquelles la langue maternelle n’est ni le français ni l’an- glais, mais qui ont une bonne connaissance du français comme langue o!cielle et qui utilisent le français à la maison. C’est le cas, par exemple, des Libanais dont la langue première est l’arabe ou du Burundais dont la langue première est le kirundi, mais qui travaillent en français et envoient leurs enfants à des écoles de langue française. Avec cette nouvelle dé#nition, l’Ontario compte 620 000 francophones. En 2010, la ministre déléguée aux Af- faires francophones, Madeleine Meilleur, donne au français un statut particulier en présentant un projet de loi qui fait du 25 septembre le « Jour des Franco-Ontariens et des Franco-Ontariennes ». Le 25 septembre est choisi, car c’est ce jour-là, en 1975, que le drapeau franco-ontarien a été créé. L’impact de la présence française en Ontario est encadrée tant sur le plan lé- gislatif que juridique, mais c’est au niveau communautaire qu’il se fait le plus sentir. Si Champlain revenait chez-nous, il crierait WOW ! devant l’étonnante vitalité française qui se manifeste chaque jour dans : • 3 collèges communautaires • 3 chaînes de télévision • 4 universités bilingues • 7 maisons d’édition • 8 compagnies professionnelles de théâtre

• • • • • •

11 postes de radio 12 hebdomadaires 12 centres culturels 20 clubs Richelieu 75 écoles secondaires

420 écoles primaires Cela ressemble à un véritable palmarès de succès francophones en Ontario. On pourrait presque reprendre les paroles de Voltaire qui fait dire à Candide que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Ce n’est pas le cas, bien entendu. L’Ontario n’a pas encore une université de langue française, les services de santé et de soins de longue durée ne sont pas o"erts en français dans nombre d’établissements et le Commissaire aux services en français reçoit régulièrement des plaintes. À la lumières de ces chi"res, il faut sur- tout retenir qu’il y a plus de 400 raisons de célébrer les 400 ans de présence française en Ontario.

Michel Dupuis hisse le drapeau franco- ontarien devant l’Université de Sudbury, le 25 septembre 1975.

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PerspecƟves sur l’Ontario français

LE VOYAGE DE CHAMPLAIN EN ONTARIO

Les célébrations du 400e anniversaire de présence française en Ontario accordent une grande place au rôle joué par Champlain dans l’essor de la province. Avec raison : sur ses traces, les missionnaires, les marchands, les voyageurs ont parcouru les cours d’eau et formé les premiers établissements de ce qui deviendra l’Ontario. C’est dans le but de consolider les alliances commerciales et militaires avec les Hurons- Wendats que Champlain quitte Québec en direction de la baie Georgienne, le 9 juillet 1615. Passé l’Isle-aux-Allumettes, sur la rivière des Outaouais, il découvre des paysages qu’un seul Européen a vus : son homme de con!ance, Étienne Brûlé, qui a déjà passé plusieurs saisons en Huronie. Champlain bifurque vers l’ouest et em- prunte la rivière Mattawa, « un lieu assez agréable à la vue », jusqu’au lac Nipissing,

qu’il estime beau, propice aux pêcheries et à l’agriculture. Vient ensuite la rivière des Fran- çais, un cours d’eau qui, de nos jours, frappe par sa beauté brute et sauvage. Champlain y voit saults et rochers, impropres à l’agricul- ture et donc au projet qui lui est si cher, soit l’établissement d’une colonie de peuplement. Puis il entreprend la dernière étape de son voyage dans la poissonneuse «mer douce». Après 24 jours de navigation, le 1er août 1615, il atteint en!n Toanché (Pene- tanguishene, aujourd’hui). Il est saisi par la majesté des paysages, de leurs collines et ruisseaux « qui rendent ce terroir agréable », et qui lui rappellent la Bretagne. Désireux de mieux connaître ses hôtes, Champlain va de village en village. Il découvre Carhagouha (au nord de Perkins!eld), avec ses palissades de bois à triple rang, et poursuit son voyage en ce pays « très beau, et bon, par

lequel il fait beau cheminer » jusqu’à Cahiagué (dans le secteur deWarminster), chef-lieu de la nation wendate. La sédentarité du peuple, son occupation du territoire, la culture des terres autour des 18 agglomérations, dont 6 sont forti!ées, l’organisation politique en conseils et le commerce entretenu avec les nations voisines impressionnent Champlain. S’il n’a pas l’intention de passer l’hiver chez les Wendats, l’amitié qui le lie à eux l’amène à participer à une grande expédi- tionmilitaire contre les Iroquois. Ainsi, le 1er septembre 1615, il quitte Cahiagué, traverse le lac Couchiching, le lac Simcoe, le lac Stur- geon, la rivière Otonabee, le lac Rice et la rivière Trent jusqu’à la baie de Quinte et les Mille-Îles. Dans ce territoire, aujourd’hui la région touristique de Peterborough-Kawar- tha, il découvre un terreau fertile en fruits et en gibier qui débouche sur le "euve Saint- Laurent. Il traverse le lac Ontario en direction du lac Oneida, au sud. Le 16 octobre, blessé par deux "èches, il reprend la route du nord, transporté dans un panier par un Wendat. Il passe l’hiver à Cahiagué et à Carhagouha et participe à une grande expédition de chasse, explore le

pays, observe les mœurs et les coutumes qu’il décrira abondamment dans une première ethnologie des Hurons-Wendats. En mai, il met un terme à la dernière exploration de sa carrière en rentrant à Québec. Il consacrera ensuite toutes ses énergies à la consolidation d’une Nouvelle-France. Le séjour de Champlain en Huronie a été de courte durée, mais bien pro!table à la Nouvelle-France. Sur les traces d’Étienne Brûlé, il y a tissé d’importants liens qu’ont ensuite nourris les missionnaires jésuites. Et les marques de son passage demeurent très visibles. Monuments, plaques commé- moratives, reconstitutions, portages et sites de pêche honorent aujourd’hui les premiers occupants de la région et la présence des premiers Français à avoir foulé le sol ontarien. Texte soumis par L’Assemblée de la fran- cophonie de l’Ontario (L’Assemblée) (AFO) est l’organisme rassembleur et la voix politique de la francophonie de l’Ontario. Elle a pour mandat de concerter la collectivité francophone de la province et agit comme porte-parole, entre autres, pour revendiquer les droits des 611 500 Franco-Ontariens et Franco-Ontariennes.

Municipalité de La Nation

Maire— François St-Amour Conseillers Marie-Noëlle Lanthier, Marcel Legault Marc La!èche, Francis Brière

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