Carillon_2014_10_22

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Volume 68 • No. 43 • 20 pages • HAWKESBURY, ON • mercredi 22 octobre 2014

Réélisez Re-Elect

Conseiller / Councillor Ville de Hawkesbury Town

André Chamaillard

Le 27 octobre 2014 On October 27, 2014

André Paquette C.M., le fondateur de la Compagnie d’édition André Paquette Inc., est décédé lundi matin. Lisez notre article au sujet de l’homme qui a grandement marqué la presse communautaire au Canada. À lire en page 3. Décès d’un pionnier

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Rencontre électorale à Sainte-Anne-de-Prescott

CHANTAL QUIRION chantal.quirion@eap.on.ca

SAINTE-ANNE-DE-PRESCOTT | Il fait bon vivre à Sainte-Anne-de-Prescott. C’est ce qui ressort en tout cas des commentaires émis par les participants à une rencontre organisée par le Comité de développe- ment économique du village pour enten- dre les candidats aux élections munici- pales, vendredi soir, au Centre d’Action de Sainte-Anne-de-Prescott. Une soixantaine de personnes assistaient à cette soirée, dont le maire Richard Kirby, réélu par acclamation pour un quatrième mandat. Interrogés sur leur motivation, les gens du public ont répondu en majorité qu’ils assistaient à cette soirée pour entendre les candidats mais que, dans l’ensemble, ils n’avaient rien à déplorer quant à la gestion de leur canton, Hawkesbury Est. «On ne peut pas vraiment dire qu’il y a des enjeux», a mentionné Rachèle Lavigne, en indiquant toutefois qu’elle jugeait important d’en- tendre ce que les candidats avaient à dire. Le comité de développement économique avait posé trois questions aux candidats qui ont ainsi eu à livrer leurs impressions du vil- lage de Sainte-Anne, à indiquer les priorités qui semblent se dégager chez les résidents du village et, finalement, à énoncer leur perception de l’équilibre entre l’environne- ment, l’agriculture et le développement. Ainsi, le public a écouté les deux candi- dats au poste de maire-adjoint, le maire- adjoint sortant Richard Sauvé, en poste de- puis 2003 et conseiller entre 1991 et 2000, ainsi qu’Allen G. Dandy, nouveau venu sur la scène politique. M. Dandy a dit réaliser qu’il aurait de grands souliers à chausser, si jamais il était élu. Quant aux conseillers, ils étaient quatre candidats alors que trois postes sont dispo- nibles. Le candidat sortant, Luc Lalonde, un ancien conseiller, Simon Rozon, ainsi que Stéphanie Houle et Karina Sauvé, ont pris la parole. L’humour et l’aisance de M. Rozon ne sont pas passés inaperçus.

Photos Chantal Quirion

Les candidats pour Hawkesbury Est, Karina Sauvé, Simon Rozon, Luc Lalonde, Stéphanie Houle, Richard Sauvé et Allen G. Dandy, lors de la rencontre électorale à Sainte-Anne-de-Prescott, vendredi soir dernier.

Guy Rouleau, le modérateur pour l’occa- sion, n’a pas eu à calmer le jeu, les échanges ayant été des plus courtois. À la période de questions, le résident et membre du Comité David Sherwood a cependant invité les can- didats qui ne s’étaient exprimés qu’en une seule langue à le faire dans l’autre langue officielle. Les deux candidates se sont mon- trées tout à fait à l’aise en anglais alors que M. Dandy a semblé mal à l’aise, ne parlant pas le français. Durant la période de questions, des com- mentaires sur le déneigement et sur l’état de certaines propriétés ont amené les can- didats sortants à apporter quelques préci- sions sur le fonctionnement de l’adminis- tration et à prendre note des suggestions. Le gaz naturel a aussi été abordé. Les gens

de Sainte-Anne aimeraient bien l’avoir mais il semble que, malgré les pres- sions du maire Kirby, cela ne semble pas dans les projets de la compa- gnie Enbridge à court terme. Une chose est certaine, les gens dans la salle ne veulent pas entendre parler de fusion avec d’autres cantons ou municipalités. La question posée par Jean-Pierre Lavigne, à savoir si c’est un scénario qui pourrait être imposé, a fait jaillir à l’unanimité et mis en relief la bonne posture du canton. Hawkes- bury Est n’a pas de dette et jouit du deuxième taux le plus bas pour les taxes foncières dans les Comtés unis de Prescott et Russell. Le canton a par ailleurs été assez gâté avec 6 millions $ de subven-

tions au cours des 10 dernières années, ce qui lui permet, notamment, d’avoir un ré- seau routier en bon état ont fait valoir les candidats. Au micro, Jean-Pierre Lavigne lors de la période de questions.

FRÉDÉRIC HOUNTONDJI FREDERIC.HOUNTONDJI@EAP.ON.CA Jacques Lacelle candidat dans Champlain

’ORIGNAL I En tant que conseiller sortant, Jacques Lacelle brigue un nouveau man- dat à titre de représentant du quartier 2 de Champlain. Le tout premier chantier auquel il pense se consacrer s’il est élu est le financement et la construction de la nouvelle salle communautaire du village. Pour lui, son plus grand atout devant ses adversaires politiques réside dans son en- gagement communautaire qu’il qualifie de très avancé. Il traduit cet engagement par diverses

Photo fournie

activités qu’il a faites et qu’il continue de faire dans sa communauté. Il a été, entre autres, bénévole pour les paniers de Noël,

membre du Club des 100 cœurs, président du tournoi de golf de la Banque alimen- taire de L’Orignal, président du tournoi de pêche, Lueur d’Espoir et membre du conseil d’administration de la Banque alimentaire du village. Retraité de la compagnie IVACO, M. Lacelle est l’organisateur du Carnaval de L’Orignal et de la fête du Canada dans la communauté. Il reconnaît vouloir continuer à œuvrer pour le développement du village de L’Ori- gnal laquelle, a-t-il promis, doit avoir, dans les meilleurs délais, sa salle communau- taire. Le candidat n’entend pas se limiter à ce projet. «Je suis en train de faire un projet pour un parc adapté dans le nouveau projet de la seigneurie à L’Orignal; ça va être bon pour les personnes à mobilité réduite et pour tout le monde», a-t-il déclaré. M. Lacelle s’engage aussi à rester fidèle- ment à l’écoute des citoyens et à essayer de trouver des réponses à leurs préoccupa- tions quotidiennes. «Tous ceux et celles qui m’ont abordé ont toujours eu une réponse et je continuerai dans la même voie.» Le candidat voudrait alors demander aux élec- teurs de considérer sa candidature comme celle de la disponibilité, de l’écoute atten- tive, d’un jugement réfléchi et d’une vision d’avenir provenant d’un homme actif dans sa communauté.

FAITES-VOUS ENTENDRE DU 22 AU 27 OCTOBRE RÉ-ÉLISEZ RENÉ BERTHIAUME PARLONS HONNÊTEMENT

Avec René Berthiaume, nous avons les résultats suivants : Un maire qui ne craint pas de s'affirmer en public. Un développement substantiel au niveau commercial et résidentiel - Plus de 1,9 M$ en revenus d'impôts fonciers. Un investissement en tourisme - 656 000$ en retombées économiques pour la ville de Hawkesbury. Un maire qui défend les intérêts de sa ville - Réduction d'1 M$ en services policiers et l'obtention de 160 M$ pour l'agrandissement de l'Hôpital de Hawkesbury. Un maire qui sait prendre les mesures nécessaires pour assurer un taux de taxes inférieur à 1% sur une période de 4 ans. VOTEZ | René BERTHIAUME pour maire

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Pour connaître mes positions sur tous les sujets qui auraient été discutés lors d'un débat, veuillez me suivre sur :

Un géant de la presse communautaire s’éteint ACTUALITÉ

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retour de son père qui, le jeudi soir, rap- porte avec lui un exemplaire du journal Le Moniteur. Bien qu’à l’époque les huit pages ne renferment principalement que les comptes-rendus du conseil municipal et du conseil régional, l’adolescent lit chaque page, incluant la publicité, avec un intérêt peu commun. Il a d’ailleurs un interlocuteur de choix pour en discuter. Son père, Eugène Paquette, est greffier-trésorier de la Ville de Hawkesbury. André Paquette sait d’ores et déjà qu’il veut être journaliste. Après ses études au Juniorat du Sacré- Cœur à Ottawa, le jeune homme devient correspondant pour l’ Ottawa Journal et la Montreal Gazette . Il signe également quelques articles pour The Review de Van- kleek Hill. Mais c’est en faisant son entrée au journal Le Carillon , en 1947, qu’il se sent vraiment investi de sa mission. Il est rédac- teur sportif. Il n’est pas rémunéré pour au- tant mais touche quelques commissions comme vendeur de publicité. Alors que le fondateur propriétaire, Antonio Bussière de Rigaud, veut cesser ses activités après un an seulement d’opération, le jeune Paquette, qui n’a que 20 ans, se porte volontaire. Et c’est ainsi qu’il en devient propriétaire en 1948. À l’aube de la trentaine, André Paquette pose les premières pierres de son empire. Il achète d’abord l’Imprimerie Prescott et Russell, en 1957, qui lui permettra d’impri- mer lui-même son journal. Il déménagera ensuite le commerce, situé à Plantagenet, dans ses locaux de la rue Atlantique à Hawkesbury. Pour rentabiliser cet inves- tissement, il met d’abord la main sur Le Moniteu r et The Echo de Hawkesbury. Il acquiert ensuite le journal The Northern Tribune de Kapuskasing, en 1961. Sur cette belle lancée, M. Paquette fonde le Journal de Cornwall avec son fils Michel et Roger Duplantie, en 1977, de même qu’il fonde L’Express d’Orléans , en 1983. Les acquisitions se succèdent avec le journal Bonjour Chez-Nous , de Rockland, L’Express de Hawkesbury, Le Progrès , L’Argenteuil et The Watchman de Lachute, La Tribune de Hawkesbury, jusqu’au Vision de Rockland, en 2005. Depuis, le Bonjour Chez-Nous et l’Express d’Orléans ont été revendus. Son successeur et actuel propriétaire de la Com- pagnie d’édition André Paquette, Bertrand Castonguay, ajoutera à la liste les journaux, Le Reflet et The News en 2008 (devenu de- puis, Le Reflet/The News ). André Paquette aura été, tout au long de sa carrière, à l’affut des percées technolo- giques et sera, à ce titre, le premier à faire l’acquisition d’une presse offset dans la ré- gion, en 1964. En 1970, il suivra le progrès en effectuant la conversion de la composi- tion typographique au plomb à la typogra- phie sur ordinateur. Il poursuivra dans cette veine et sera toujours parmi les premiers à mettre de l’avant l’innovation, jusqu’à pou- voir imprimer 32 pages à la fois, couleurs inclues, une première encore dans la région en 1984. En 1998, au sommet d’une liste impres- sionnante de réalisations, André Paquette vend 51% de ses parts à son neveu et di- recteur général, Bertrand Castonguay et lui cèdera le restant en 2008. Sa présence demeurera toutefois omniprésente, même encore aujourd’hui, dans les nouveaux lo- caux construits en 2007, à l’angle des rues Aberdeen et Cameron.

CHANTAL QUIRION chantal.quirion@eap.on.ca

HAWKESBURY | Une figure importante de la presse communautaire au Canada n’est plus. André Paquette s’est éteint le 20 octobre à l’âge de 86 ans, entouré de sa famille, à Hawkesbury. Bien que retiré des affaires, le fondateur de La Compagnie d’Édition André Paquette Inc. a, jusqu’à son dernier souffle, scruté avec la même avidité chacune des lignes publiées dans les six journaux rassemblés sous la coupe de son nom, appelant encore à l’occasion les journalistes pour les félici- ter ou attirer leur attention sur des pistes à explorer. Bien qu’à la retraite, le fondateur de La Compagnie d’édition André Paquette Inc., compagnie éditrice des journaux Le Carillon et la Tribune-Express de Hawkesbury, L’Ar- genteuil de Lachute, Le Journal de Cornwall , Vision de Rockland et le Reflet-News d’Em- brun, a, jusqu’à son dernier souffle, scruté avec la même avidité chacune des lignes publiées dans les six journaux rassemblés sous la coupe de son nom, appelant encore à l’occasion les journalistes pour les félici- ter ou attirer leur attention sur des pistes à explorer. Rien ne lui échappait, en commençant par le contenu du Carillon, journal qui lui était si cher puisqu’il a marqué le début de sa grande aventure journalistique. Il se plaisait d’ailleurs souvent à rappeler com- ment il avait acquis cette publication en 1948, pour la somme de 1$. Le jeune et enthousiaste journaliste sportif de l’époque allait alors devoir demander l’appui de son père Eugène, n’ayant même pas l’âge légal de contracter un tel engagement. Hormis ses parents, il était probablement le seul à croire en l’avenir d’une telle entreprise. Dès lors, il allait imposer une nouvelle culture dans l’approche publicitaire et ériger les bases du marketing local, pilier encore aujourd’hui de l’édition. Les fonde- ments financiers plus solides, le nouveau propriétaire allait tout autant décider des batailles à mener et des dossiers chauds à mettre sur la sellette. Aussi, pendant de nombreuses années, sa foi catholique pro- fondément enracinée a marqué le contenu éditorial et dicté ses prises de positions. On le connaissait pour son fervent natio- nalisme et sa fierté envers la nation cana- dienne-française. À travers moult changements technolo- giques et autant d’investissements auda- cieux, le journaliste devenu homme d’af- faires s’est positionné comme interlocuteur de taille sur l’échiquier des hebdomadaires, non seulement dans la région mais égale- ment au pays, jouant un rôle de premier plan dans la création de l’Association de la presse francophone, en 1976. Membre fondateur, il en a assuré la présidence un temps, œuvrant à la vitalité d’une presse communautaire francophone d’un bout à l’autre du Canada. Parti de rien, il s’est retrouvé, au fil des dé- cennies, à la tête de 15 hebdomadaires et d’une imprimerie. Certains ont été vendus, certains conservés mais chacune de ses dé- cisions d’affaires a contribué à solidifier l’en- treprise, devenue fleuron de la culture et de l’économie dans l’Est ontarien et l’Ouest

Journaliste et homme d’affaires, André Paquette s’est positionné comme un interlocuteur de taille sur l’échiquier des hebdomadaires.

débuts. Sa compréhension face à un époux plus souvent au bureau qu’à la maison lui a été infiniment précieuse. Il en va de même pour les enfants qui, plus tard, se sont joints à l’entreprise. Ainsi, Michel, Marc, Marie-An- drée et Suzanne ont donné pendant de lon- gues années le caractère familial très cher à son fondateur. Nul ne s’étonnera que son successeur, Bertrand Castonguay, soit son neveu. Fier de ses réalisations, l’homme a tou- jours souligné l’importance des gens qui ont cru en lui, malgré l’aspect téméraire de l’entreprise à l’époque. Ses parents et son épouse lui ont été d’un grand support à cet égard. Cette dernière, d’ailleurs, avait même menacé de lui remettre sa bague alors qu’il avait jonglé quelques instants avec l’idée d’abandonner. Ils étaient alors fiancés. Son frère, Gérard, qui lui a prêté les 500$ nécessaires pour compléter la mise de fonds pour l’achat de l’Imprimerie Pres- cott et Russell, une grosse somme en 1957, figure aussi en tête de liste de ce palmarès. André Paquette nourrissait la même recon- naissance à l’endroit de sa sœur, Marie, et de son beau-frère, Briand, qui lui louaient leur salon pour une bouchée de pain pour s’en servir comme bureau, dans ces années cruciales. Son ami d’enfance, Gérald Préfon- taine, devenu par la suite son comptable, comptait tout autant à ses yeux. Il parlait avec autant d’émotion de Bernard Danis, son premier employé et associé pendant 25 ans et de Fernand Gauthier, son indispen- sable bras droit, à compter de 1957, pour les 55 prochaines années. Tout au long de sa vie, M. Paquette n’a eu que de bons mots pour les nombreux col- laborateurs, employés et lecteurs qui ont croisé sa route et tous ceux qui l’ont aidé à accomplir sa destinée, «sa belle histoire d’amour», comme il aimait le dire. À l’image de ses espoirs, sa vie personnelle s’est avérée tout aussi accomplie, ayant tou- jours eu auprès de lui les membres de sa famille, un clan tissé serré. Un peu d’histoire L’histoire commence d’abord par une grande passion. Déjà à l’âge de 12 ans, André Paquette attend avec impatience le

québécois. L’entreprise emploie aujourd’hui 140 personnes. Déjà, en 1967, André Paquette avait été désigné comme l’un des 10 jeunes hommes les plus remarquables de l’Ontario. Cette contribution au rayonnement de la vita- lité communautaire lui valait aussi d’être admis à l’Ordre du Canada, en 1983. Cette distinction, remise en présence du premier ministre de l’époque Pierre Elliot Trudeau, compte au nombre des moments qu’il a particulièrement chéri. En 1984, Le Carillon était acclamé par la Canadian Community Newspapers Associa- tion comme étant le meilleur journal de sa catégorie au Canada, autre honneur pour ce grand homme de l’édition. Au cours des années, plusieurs honneurs lui ont été décernés, dont la Médaille com- mémorative de la Confédération du Canada, en 1992, et la Médaille du jubilé à l›occasion du 50 e anniversaire de l’accession de Sa Ma- jesté la reine Elisabeth au trône, en 2002. En 1994, il a été fait Chevalier de l’Ordre de la Pléiade par l’Assemblée internationale des parlementaires de langue française. Puis, couronnant un parcours exception- nel, M. Paquette a été admis à l’Ordre de la francophonie de Prescott et Russell, en 2007, en compagnie de son fidèle bras droit, Fernand Gauthier. On leur attribuait alors le mérite d’avoir, «grâce à leur leadership ex- ceptionnel, doté les francophones, notam- ment, d’un outil de développement crucial, un organe de presse qui soit le reflet de leur culture et de leur fierté.» Travailleur acharné, André Paquette n’a compté ni ses heures ni sa peine, trou- vant même le temps de s’engager auprès de sa communauté. Il a été, notamment, président fondateur de la Chambre de commerce des jeunes de Hawkesbury, pré- sident de la Caisse populaire de Hawkes- bury, membre du Club Richelieu et membre fondateur du Comptoir populaire et de la Société historique de Hawkesbury. On l’a également vu œuvrer comme bénévole pour la Société canadienne du cancer. Son épouse, Thérèse, demeure intime- ment liée à ses succès, l’épaulant même dans la vente des abonnements dès les

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Simon Rozon de retour dans la course

SAINT-EUGÈNE | Vingt ans après avoir quitté la politique municipale pour se concentrer sur son travail, Simon Rozon a de nouveau la piqûre et est en lice pour l’un des trois sièges du conseil de Hawkesbury Est, lors des élections du 27 octobre.

plus le temps. Maintenant, j’ai 65 ans et je peux dire que je suis semi-retraité! J’ai tou- jours aimé le public alors maintenant que j’ai du temps à y consacrer, je veux revenir en politique.» Dans le coin depuis 43 ans, Simon Rozon a touché à de nombreuses sphères du com- merce et le candidat est agréablement sur- pris de l’accueil des nouveaux résidents et de ce que cela implique pour l’avenir du canton. «Dans mon porte-à-porte, les gens sont satisfaits du travail de la municipalité, mais c’est sûr que la question de l’asphalte revient souvent, a expliqué le candidat de Saint-Eugène. Dans le canton, on a 131 kilo- mètres de chemins et 65 sont asphaltés. Là- dedans, il y a des chemins secondaires peu utilisés, mais il reste du travail à faire pour paver nos rues petit à petit.» Pour un développement qui respecte la tradition agricole du canton, Simon Rozon veut appuyer la relève agricole tout en ayant une vision d’avenir pour le dévelop- CHUTE-À-BLONDEAU | S’il y a un point sur lequel le conseiller sortant Luc Lalonde ne démord pas, c’est une administration des finances sans dette pour le Canton de Hawkesbury Est. Un des quatre candidats qui s’affrontent pour les trois sièges au conseil, il croit que la vigueur économique et la stabilité vont de pair pour un avenir prospère. «En étant le seul conseiller sortant dans les choix de vote, c’est sûr que je suis plus au cou- rant des dossiers que le nouveau qui se présente, a indiqué le candidat. Au cours des dernières années, nous avons réalisé de grands projets dont la construction du Centre communautaire de Chute-à-Blondeau, et ce, sans devoir aucune dette à personne. Quand tu es dans une telle po- sition et que des subventions sont disponibles, on peut mettre notre part et se qualifier plus facilement. De cette façon, on ne perd pas des octrois importants pour notre municipalité.» En plus de viser une gestion sans dette, Luc Lalonde croit en l’importance de réserves finan- cières pour assurer un renouvellement de l’équi- pement et des flottes du canton de manière effi- cace et selon les budgets. «Il ne faut pas attendre et être pris pour rempla-

pement résidentiel des villages. «Il faut faire pression sur le gouvernement pour qu’il aide nos jeunes agriculteurs, a-t- il expliqué. Aussi, nous avons la possibilité à Hawkesbury Est de développer autour des villages actuels sans empiéter sur les bonnes terres agricoles. Avec des nouvelles familles dans le coin, c’est bon pour notre école de Saint-Eugène, car on ne veut pas qu’elle ait lemême sort que celles de Sainte- Anne et de Chute-à-Blondeau.» Simon Rozon veut également que l’unité soit une priorité au conseil, pour éviter les chicanes inutiles et la tension négative qui affectent les décisions et qui créent de la procrastination et une pesante lenteur au niveau des dossiers. «Quand j’étais au conseil il y a 20 ans, c’était le fun et on avait hâte aux assem- blées, a conclu le candidat. La politique, ça n’a pas besoin d’être négatif et il faut avan- cer. C’est ce que je veux amener au conseil. Mais je n’ai pas peur de parler et croyez- moi, les citoyens vont m’entendre.» cer tous les camions la même année, a-t-il expli- qué. Il faut faire une rotation. Pour le service des incendies, nous avons une réserve de 125 000$ et la voirie en a une de 100 000$. Nous n’avons pas de gros budgets à Hawkesbury Est et quand on parle d’un camion pour la voirie, on parle d’un achat qui peut atteindre 250 000$. Grâce à la ré- serve et à la rotation, nous ne devrions pas avoir à emprunter lors du prochain achat de camion.» Du côté du développement résidentiel, Hawkesbury Est mise sur le fait que sa réglemen- tation lui permet de détacher quatre lots résiden- tiels d’un même terrain pour la vente, ce qui est unique dans Prescott-Russell. «Les autres municipalités ne peuvent qu’en détacher deux et c’est parce que nous avons fait pression sur les instances que nous pouvons monter à quatre, a-t-il dit. Cela a bien fonctionné dans le coin des chemins Nixon et Moore.» Le pavage des chemins est également une priorité puisque le canton a plusieurs artères qui sont en gravier. Selon Luc Lalonde, plusieurs sections de routes ont été aménagées avec une solide fon- dation et sont prêtes à recevoir une couche de bitume. Enfin, Luc Lalonde croit qu’il pourrait être bé- néfique pour Hawkesbury Est d’étudier la possi- bilité d’instaurer des districts électoraux pour les prochaines élections afin d’avoir une représenta- tion équitable de chacun des villages à la table du conseil.

STÉPHANE LAJOIE stephane.lajoie@eap.on.ca

«J’ai siégé pendant trois termes et neuf ans, a-t-il confirmé. J’ai toujours aimé la politique, mais quand j’ai quitté il y a 20 ans, je travaillais 100 heures par semaine à mon restau- rant de Hawkesbury et je n’avais tout simple- m e n t

Un canton sans dette pour Luc Lalonde

Photos Stéphane Lajoie

L’ancien conseiller Simon Rozon tente un retour en politique municipale 20 ans après son dernier mandat.

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L’emploi et les taxes à l’agenda de Gilbert Cyr STÉPHANE LAJOIE stephane.lajoie@eap.on.ca

gestion saine des finances permettrait de réduire ce taux de 10% d’ici la fin du pro- chain terme. «Oui, c’est réalisable dans le prochain terme de quatre ans si l’on planifie dès le début, a-t-il indiqué. On sait qu’il va y avoir une baisse au niveau des coûts de la police provinciale et les revenus de la construc- tion de l’hôpital pourraient être des mon- tants à transférer dans la réserve pour ai- der, à chaque année, la réduction des taxes de 2,5%.» Selon Gilbert Cyr, l’agrandissement de l’Hôpital Général de Hawkesbury est aussi une occasion de positionner Hawkesbury comme chef de fil pharmaceutique dans la région, en travaillant pour attirer des entreprises du domaine sur le territoire et même ouvrir la porte à la création d’un établissement d’enseignement en lien avec les secteurs de la santé connexes. «Il faut mettre l’emphase là-dessus et travailler fort pour attirer l’industrie phar- maceutique ici, a-t-il déclaré. Il faut aller la solliciter et non pas attendre qu’elle se et environ 10% du suffrage. Quatre ans plus tard, il n’a pas peur de se démarquer du lot des 16 noms qui seront sur le bulletin de vote. «Quand j’ai débuté en politique, Yves Drouin était le maire, s’est-il rappelé. J’ai siégé avec bien des gens, dont M. Cayer, M, Berniquez et M. Thé- riault. Ces gars-là ont toujours cherché lemeilleur pour Hawkesbury et c’est ce que je veux faire car j’aime ma place.» Du côté des affaires municipales, Michel Beaulne veut un dénouement en ce qui concerne la question de l’alimentation en eau entre le can- ton de Champlain et Hawkesbury. «Il faut arrêter d’en parler et il faut s’asseoir sérieusement pour s’entendre une fois pour toutes, a-t-il rajouté. Ils ont besoin d’eau et nous de terrain. J’irais même jusqu’à dire que le gouvernement provincial pourrait nous aider à trouver une solution en déléguant une personne au dossier. Il faut être proactif sinon on n’avancera pas.» Michel Beaulne a également une idée pour rehausser l’image du Complexe sportif Ro- bert Hartley. Selon le conseiller sortant, une salle multifonctionnelle pour des spectacles et des événements est une infrastructure qui donnerait un coup de pouce à la ville et cette salle pourrait être aménagée sur la glace numéro 2 du complexe. «Pourquoi on n’aurait pas une vraie salle mul- tifonctionnelle qui pourrait servir à la popu-

manifeste. C’est à nous de vendre notre ville et non pas le contraire.» En tant que candidat indépen- dant, Gilbert Cyr ne se sent pas du tout intimidé par la présence d’une équipe dans la campagne et que sa défense du droit des citoyens ne sera pas influencée par le résultat de l’élection. Enfin, il s’engage à faire les dé- marches pour établir une politique d’achat local au sein de la ville, pour favoriser le travail des entreprises de la région et éviter de toujours se tourner vers l’extérieur pour réaliser travaux et projets. «Je veux amener des idées et les vendre aux autres membres du conseil pour que l’on puisse avoir une vision commune efficace pour notre ville, a-t-il conclu. Il faut se ré- ajuster et travailler ensemble. Let’s go.»

HAWKESBURY | L’ancien conseiller Gil- bert Cyr, qui a siégé à la table de Hawkes- bury de 2003 à 2010, est de retour dans la course cette année en tant que candidat indépendant. «Homme d’affaires à son affaire», il veut mettre en valeur Hawkes- bury pour attirer de nouvelles industries et réduire le taux de taxes pour soulager le portefeuille des citoyens. «Je veux revenir, car je veux rapporter le leadership que j’ai toujours apporté au conseil dans les années antérieures, a indiqué le candidat. En ce moment, les membres du conseil n’arrivent pas à s’en- tendre et il faut travailler ensemble si l’on veut que ça avance.» Durant sa campagne, Gilbert Cyr a tâté le pouls de la population et c’est sans grande surprise que le taux de taxes élevé de est sur toutes les lèvres. Selon le candidat, une

L’ancien conseiller Gilbert Cyr tente un retour en politique municipale à Hawkesbury.

Université d’Ottawa

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Michel Beaulne pour une ville fière

Table ronde sur la construction identitaire en Ontario français Francophone? Franco-ontarien? Francophile? Bilingue? L’IDENTITÉ, ÇA SE CONSTRUIT À L’ÉCOLE! Quels sont les enjeux de la construction identitaire en milieu scolaire francophone en Ontario? Quatre professeurs chevronnés de l’Université d’Ottawa livreront le fruit de leur recherche et répondront aux questions de l’auditoire.

HAWKESBURY | En deux décennies à l’hô- tel de ville de Hawkesbury, Michel Beaulne en a vu de toutes les couleurs et a passé à travers plusieurs campagnes électo- rales. Voyant d’un bon œil l’engouement pour les élections municipales, il redoute cependant la présence d’une équipe de candidats unis. «On voit qu’une guerre de pancartes s’est ins- tallée à Hawkesbury et c’est bien de voir l’impli- cation et la mobilisation de la population lors de la campagne, a-t-il indiqué. Mais je trouve ça de valeur qu’une équipe se

présente, car je crois que l’on est une trop petite ville pour une telle chose. Il va y avoir une seule voix, et ça, ça serait dommage.» Lors des élections de 2010, Michel Beaulne avait terminé au quatrième rang sur 14 candidats en lice, avec 2439 voix

Mardi 28 octobre 2014, à 18 h 30 Pavillon des Sciences sociales 120, rue Université, salle FSS 4007 Campus de l’Université d’Ottawa

lation et attirer des événements et des familles? On est proche de la 50 et de la 417, ça serait un plus pour tout le monde. Il faut être fiers de notre ville et se donner les outils pour conser- ver cette fierté bien vivante.»

Entrée libre Faculté d’éducation education.uottawa.ca | educom@uottawa.ca

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St-Jean s’attaque au dossier du stationnement FREDERIC HOUNTONDJI frederic.hountondji@eap.on.ca

tés qui sont réunies depuis 13 ans et on semble avoir des règlementations diver- sifiées, a déploré le candidat. Il convient maintenant de les uniformiser.» L’autre aspect du programme que propose M. St- Jean porte sur l’entretien des infrastruc- tures, comme les caniveaux. Il a affirmé ne pas comprendre que l’on attende que les tuyaux de ponceaux débordent avant de

penser à leur nettoyage et il exige un vrai programme de nettoyage dans les cam- pagnes. Ancien conseiller municipal dans le vil- lage de L’Orignal, M. St-Jean est un retrai- té de la compagnie Ivaco Rollings Mills. Il espère que le vote du 27 octobre lui permettra de franchir le seuil du conseil municipal.

Une question sans réponse a suscité une candidature à l’élection municipale dans le Canton de Champlain; c’est celle d’Yvon St-Jean qui a avoué entrer dans la joute électorale du fait d’un mutisme qu’entretiendrait l’actuel conseil munici- pal au sujet d’un règlement interdisant le stationnement en hiver dans certains endroits. «En hiver, dans les quartiers de Hawkes- bury Ouest et Longueuil, on ne peut pas stationner dans les rues municipales 24h par jour, en aucun temps; mais dans l’autre partie de la municipalité, il y a des heures où on peut le faire, a condamné le candidat au poste de conseiller du district 4. Pour- quoi ne peut-on pas garer les voitures? On parle de la journée et non de nuit!» M. St- Jean a dit avoir posé, en vain, la question à un conseiller et au maire. Il souhaite alors se faire entendre, dans le cadre de cette campagne, pour une résolution de ce pro- blème qui perdure, selon lui. Il plaide aussi en faveur de l’élaboration de règles communes qui régiraient toute la municipalité. «On a quatre municipali-

Poirier Les familles Poirier sont à l’honneur. Julie Gaulin Bertrand, membre de La Seigneurie, centre de généalogie et d’histoire de Hawkesbury, a participé à la préparation de cette chronique généalogique pour rendre hommage aux ancêtres paternels de sa grand-mère Marie Juliette Frédérica Poirier Gaulin. Le premier ancêtre en Nouvelle-France est Jean Baptiste Poirier dit Lajeunesse, « fils de Jean Poirier et Jeanne Ribairo de Molières, ville de Gourdon, évêché de Cahors en Quercy. Il épouse…Marie Langlois » (contrat de mariage le 8 avril 1680 (sic), greffe Antoine Adhémar), « baptisée le 23 octobre 1642 à Saint-Jacques de Dieppe en Normandie, fille de Thomas et Marie De Neufville, » fille du roi (landry 332, dumas 270). « De leur union naissent dix enfants.» ¹… « Il arrive à Québec le 19 juin 1665 à bord du navire le vienx Siméon comme soldat de la compagnie Chambly du régiment de Carignan-Salières. Il part de Québec le 26 juillet suivant pour aller aider à la construction du fort Saint-Louis aux Rapides du Richelieu… Il est confirmé au Fort Chambly le 28 mai 1668. Il s’établit à Chambly sur une terre de deux arpents de front par quarante arpents de profondeur que lui concède officiellement le sieur de Chambly le 15 octobre 1673. »¹ La Seigneurie, Centre de généalogie et d’histoire de Hawkesbury Né d’unerace fière 12 e Karine Bertrand b. à L’Orignal, Ont. 11 e Julie Gaulin – Luc Bertrand, fils de Robert et Jeannette Bertrand m. le 1989-07-08 à L’Orignal, Ont. 10 e Robert Gaulin – Louise Laframboise, fille de Jean-Marie et Alice Gravel m. le 1957-06-15 à Montebello, Qc 9 e M. Juliette Frédérica Poirier – J. Édouard Eugène Gaulin, médecin, fils d’Édouard, bijoutier, et Angélina Primeau m. le 1925-06-16 à Saint-Jacques-le-Majeur, Montréal, Qc 8 e J. Frédéric Poirier, voyageur de commerce – Marie-Louise Tétu, fille d’Adolphe, cultivateur, et Stéphanie Dumoine m. le 1889-08-13 à Saint-André, Acton, Qc 7 e Charles Alfred Poirier, voiturier - Octavie Tétreau/Ducharme, f. de Jean Baptiste et Marie Florence Durocher m. le 1866-02-06 à Saint-Césaire, Qc 6 e Charles Poirier – Catherine Millet, f. de Pascal et Catherine Trudeau m. le 1834-02-10 à Chambly, Qc 5e Charles Poirier, forgeron – CatherineWait, f. de James et Catherine hidienne m. le 1801-11-23 à Saint-Luc, Qc 4 e Charles Poirier – Ursule Gamard, f. de Jacques et Josette Félix m. le 1774-08-16 à Chambly, Qc 3 e Louis Poirier – Véronique Favraut, f. de Nicolas et Marguerite La Coste m. le 1742-04-03 à Contrecoeur, Qc 2 e Daniel Poirier (ancêtre du frère André) – Catherine Viger, f. de Désiré (aussi Régis) et Catherine Moitié m. le 1694-01-16 à Boucherville, Qc 1 re Jean Poirier/Lajeunesse – Marie Langlois, de parents inconnus m. le 1668-03-18 à Montréal, Qc Au moment où Jean et Marie fondent leur foyer, Daniel Rémy de Courcelle est le gouverneur de la Nouvelle-France et Jean Talon en est l’intendant. « Sous Talon, plus de 2 500 Français émigrent au Canada. La population de la colonie double en 7 ans : de 3 200 qu’elle était en 1665, elle passe à 6 700 en 1672. » ² La graphie retenue est celle qui est utilisée dans les actes de mariage. Générations

Le candidat au poste de conseiller à Hawkesbury Ouest, Yvon St-Jean.

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¹ Michel Langlois. Dictionnaire biographique des ancêtres québécois (1608-1700), Sillery, Qc, Éd. du Mitan, 2001, t.4, N-Z p. 156-157 ² Canada-Québec, synthèse historique par Jacques Lacoursière & al. Montréal, Éd. du Renouveau pédagogique, 1970., p. 94

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Ciel variable avec possibilités d’averses

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CHANTAL QUIRION chantal.quirion@eap.on.ca Daniel Lalonde, rassembler pour mieux diriger

Hawkesbury. Candidat indépendant, il assure qu’il sau- ra insuffler un vent de leadership au sein du conseil municipal, qualité nécessaire à son avis pour apporter des solutions créatives et originales et souvent peu dispendieuses, a-t-il dit. Enseignant en sciences sociales au palier

secondaire à Hawkesbury, M. Lalonde habite la ville depuis 15 ans. Il est titu- laire d’un baccalauréat en science politique, d’une maîtrise en éducation et d’un certificat en adminis- tration publique. «Je ne suis pas éco- nomiste ni un homme d’affaires mais si j’ai une piastre, je suis du genre à vouloir aller chercher une piastre et dix. Ma force, c’est de rassembler des gens au- tour d’une table pour trou- ver des solutions. On parle souvent de l’importance du socio-économique. Moi c’est

HAWKESBURY | Il se dit avant tout ras- sembleur. Daniel Lalonde brigue un mandat comme conseiller à la Ville de

Retour du Radiotéléthon

Le candidat Daniel Lalonde se présente à Hawkesbury.

sur deux choses, le leadership et l’écono- mie. Je pense que ce sont les deux grandes lacunes où l’on peut s’améliorer. Ça va être primordial de regarder l’ensemble des dé- penses pour voir où on peut économiser et où on peut rediriger les fonds pour le bien-être des citoyens. Présentement, les gens trouvent qu’ils paient trop pour peu. Le manque d’activités pour les jeunes, l’état des routes, la fermeture de la piscine pour sauver un peu d’argent quand on achète un nouveau camion au chef des pompiers... ça ne correspond pas aux priorités des citoyens. La priorité va être de s’asseoir et de dire, par exemple, avec les économies du service de police, qu’est-ce qu’on va faire avec cet argent-là?»

le social et ça prend une diversité d’exper- tises autour de la table et des jeunes qui ont l’enthousiasme pour se lancer à fond.» À ce titre, il rappelle comment il a monté l’événement S.O.S Haïti il y a quelques an- nées, en l’espace de deux semaines. Bruny Surin et Denis Coderre y étaient, notam- ment, et 10 000$ avaient été recueillis en une seule soirée. C’est que lorsqu’il croit en une cause, il n’y a rien à son épreuve. À ce titre, il caresse l’idée d’une campagne de revalorisation, la campagne Mon Hawkes- bury . «Je crois sincèrement qu’on peut bâtir un meilleur Hawkesbury.» L’économie est aussi un dossier priori- taire à ses yeux. «J’ai basé ma campagne

Photo Chantal Quirion

La Fondation de l’Hôpital Général de Hawkesbury a annoncé, en conférence de presse lundi, la tenue de son dixième Radiotéléthon le 16 novembre prochain, entre 10h et 20h. En raison des travaux qui ont cours sur le site, l’événement prendra place au Complexe sportif Robert Hartley et sera animé par Bobby Lalonde, Tanya Lapointe, Gaëtan Pilon et Manon Séguin. La Fondation promet une belle brochette d’artistes pour cet événement-bénéfice, dont les objectifs sont de 200 000$, et qui sera diffusé 10 heures durant sur les ondes de TV Cogeco Câble 11 ainsi que sur les radios Planète Lov 104.9/102.1 et The Jewel 107.7/92.5. Les sommes amassées serviront à l’achat d’équipement et les détails ne seront dévoilés que le jour même duRadiotéléthon. Ci-dessus, de la Fondation, le directeur exécutif Pierre-Luc Byham et le président Michel Laferrière, Ronald Handfield de TV Cogeco, Caroline Dionne de Planète Lov, Suzanne Quesnel-Gauthier, vice-présidente à la Gouvernance de l’HGH ainsi que les animateurs Bobby Lalonde et Gaëtan Pilon.

Le 4 novembre, viens voir comment ta vie va changer.

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ACTUALITÉ

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Yves Paquette, un homme sans détour

«C’était une façon de s’exprimer sans dire un mot. Une erreur d’un million $, c’est exorbitant. En plus, cela a été mis sur le dos d’un ordinateur pour finalement admettre qu’une erreur avait été commise. Au moins, si cela avait été avoué au début… » Le candidat se définit par ailleurs comme une personne franche et honnête, issue d’une famille modeste et capable de faire des économies. «Si je suis capable d’en faire à la maison, je suis capable d’en faire à la Ville.» Au cours de sa vie professionnelle, M. Pa- quette a siégé sur plusieurs comités au sein du syndicat. «Je suis habitué de négocier et la meilleure façon c’est de le faire dans le calme. C’est comme dans l’équipe. On est tous des individus et on ne pense pas né- cessairement pareil mais on négocie et on arrive à un consensus.» Se référant au plan d’action de l’Équipe, M. Paquette indique que sa priorité sera de redresser les finances. «Les gens ne sont pas contents des taxes. J’ai vu une dame avec la larme à l’œil parce qu’elle

CHANTAL QUIRION chantal.quirion@eap.on.ca

HAWKESBURY | Nouveau dans l’arène politique, Yves Paquette se propose com- me conseiller municipal à Hawkesbury. Membre de l’équipe Solution Hawkesbury 2014, il n’en tient pas moins à se faire con- naître comme individu. Il est né à Hawkes- bury et y est resté. Après 31 ans de service chez Ivaco, il est aujourd’hui à la retraite et par conséquent plus disponible pour la vie politique. Quant à ses motivations, elles sont sans détour. «J’étais tanné de chialer dans le journal alors je me suis dit, je vais me mettre le nez dedans.» C’est lui qui est à l’origine de la campagne des carrés bleus, petit carré qu’il proposait aux gens de porter pour mani- fester leur mécontentement à la suite de l’erreur de facturation avec les compteurs d’eau. Il dit qu’on lui en a demandé beau- coup plus qu’il ne l’aurait pensé au départ.

Photo Chantal Quirion

Yves Paquette pose sa candidature au poste de conseiller municipal à Hawkesbury

riches dans Hawkesbury. Il faut prendre soin de tout le monde.»

n’est plus capable de payer la facture de taxe. Ça brise le cœur. Il n’y a pas juste des

MARTIN BRUNETTE MARTIN.BRUNETTE@EAP.ON.CA Serge Lalonde veux continuer de servir sa communauté participé à la réorganisation du comité local de la corporation de logements du village de Plantagenet dont il est aujourd’hui le président. Il y a eu une époque où tous les membres du comité de la Villa St-Paul avaient démissionné en bloc. «J’ai trouvé des gens et la corporation a survécu. Nous avons engagé notre propre gérant et notre concierge.»

bonne collaboration dans l’organisation de la municipalité du canton d’Alfred- Plantagenet.» Tout au long de sa vie, Serge Lalonde a toujours travaillé auprès des gens de la communauté comme conseiller. Auparavant, il a été conseiller scolaire pour les écoles catholiques françaises, et ce, pendant 19 ans. Il a ainsi pu acquérir une solide expérience en politique. «C’est de savoir représenter dignement les contribuables du quartier et de toute la municipalité et d’être accessible et disponible en tout temps pour les contribuables. Je suis facile d’accès, facile à rejoindre.»

Serge Lalonde se dit prêt pour un sixième mandat. C’est pourquoi il se présente au poste de conseiller pour le quartier 4 aux élections municipales dans Alfred- Plantagenet. Il a été élu conseiller pour la première fois en 1997. Durant ses cinq mandats, il a notamment participé à la réalisation de divers travaux de construction comme les trottoirs et l’asphaltage sur quelques rues de Plantagenet. «Je veux continuer à servir la population de la municipalité et du village de Plantagenet. Parce que lorsque l’on est conseiller, on l’est pour toute la municipalité», a-t-il confié. Parmi ses réalisations, il a également

Son objectif principal pour son prochain mandat est simple, soit de continuer à servir sa communauté. «Je veux continuer d’assurer une représentation solide pour les contribuables du village de Plantagenet, de travailler pour le mieux-être de notre village et de la communauté et d’apporter une

communautaire Le lien

Serge R. Lalonde, candidat comme conseiller municipal pour le quartier 4, dans le Canton d’Alfred-Plantagenet.

Alfred Conférence, Le deuil, mieux le comprendre pour le mieux vivre, le mercredi 5 novembre à 19h à la Bibliothèque publique d’Alfred avec Monique Poirier, animatrice pour La Traversée. Inscriptions au 613-679-2663. Curran Exposition d’artisanat et encan silencieux, au Forum de Curran (819 rue Cartier), le 25 octobre de 10h à 16h, dans le cadre du 175e anniversaire de la paroisse Saint-Luc de Curran. Organisé par la Biliothèque publique de Curran. Info : Carole Mainville au 613- 673-5490 ou Line Labrecque au 613-673-2882. Le club de l’Amitié de Curran organise un tournoi de cartes “500” le 5 novembre à 13h30 au Forum, suivi d’un souper. Réservation avant le 1 novembre auprès de Cécile au 613-679-1331 ou Pierre-Yves au 613-673-9278. Grenville Le club FADOQ V’LÀL’BON TEMPS de Grenville organise un souper et une soirée dansante pour l’Halloween, le 25 octobre à 18h au Centre communautaire de Grenville du 21 rue Tri-Jean. Il y aura de nombreux prix de présence. Bienvenue à tous! Réservations : Denyse Woodbury 819-242-4406. La Bible Parle d’Argenteuil , Étude biblique (via vidéo) sur l’épitre aux Éphésiens enseignée par Réal Gaudreau : pasteur, historien et apologiste. L’étude a lieu tous les mardis soirs à 19h au 425 rue Principale à Grenville, l’entrée est gratuite. Info: Sylvain 613-632-6927.

19 500 copies

Fondé en 1947

Publié le mercredi par : La Compagnie d’édition André Paquette Inc. Imprimé par : Imprimerie Prescott et Russell 1100, rue Aberdeen, Hawkesbury, ON K6A 1K7 - Tél. : 613 632-4155 • Téléc. : 613 632-8601 www.lecarillon.ca Distribution totale : 19 500 copies Distribution gratuite dans le comté de Prescott, Ontario et le village de Grenville, Québec # convention : 0040012398 Bertrand Castonguay , président, bertrand@eap.on.ca Roger Duplantie , d.g., roger@eap.on.ca François Bélair , développement, fbelair@eap.on.ca François Legault , Directeur de l’information, francois.legault@eap.on.ca Yvan Joly , directeur des ventes, yvan@eap.on.ca Gilles Normand , dir. de production et de la distribution, gilles.normand@eap.on.ca Thomas Stevens , dir. de l’infographie et du prépresse, thomas.stevens@eap.on.ca Nouvelle/News : nouvelles@eap.on.ca Toute reproduction du contenu est interdite à moins d’autorisation écrite au préalable.

Avis : En cas d’erreur ou d’omission, la responsabilité du journal ne dépasse, en aucun temps, le montant de l’espace de l’erreur en cause.

Nous invitons les lecteurs à nous faire parvenir leurs lettres qui ne doivent pas dépasser 300 mots. Nous nous réservons le droit de les modifier ou de refuser de les publier. L’expéditeur doit inclure son nom, prénom, adresse et numéro de téléphone.

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