NOUVEAU
Mécanique générale
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65 e ANNÉE, N o 4 HAWKESBURY (ONTARIO) • MERCREDI 2 FÉVRIER 2011 - 1 cahier - 24 pages
UNE BONNE IDÉE QUI FAIT DU CHEMIN
Deux hommes d’affaires de Vankleek Hill ont des projets plein la tête. Leur concept de compostage connaît un succès phénoménal. Le marché des États-Unis leur tend littéralement les bras. Détails en page 3. L’Écho d’un peuple fait relâche Page 2 PROMO Buffet chinois les samedi 5 février et dimanche 6 février 2011, de 17 h à 20 h. Bienvenue à tous! RESTAURANT M OTEL DE C HAMPLAIN Réservations au 613 673-5220 Rés.: 613-673-5220
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benjamin.vachet@eap.on.ca C ASSELMAN L’écho d’un peuple ne reviendra pas en 2011 « À moins de trouver 500 000 $ d’ici le mois de juin, il n’y aura pas de mégaspectacle cette année », a-t-il lancé. La création de L’écho de la Nation, en juin 2009, avait pour objectif de relancer cette production dès que possible. L’an dernier, le président Réjean Aubut espérait même que 2011 sonnerait comme l’année du grand retour.
L’engouement est là La situation financière n’est donc plus si mauvaise et le directeur artistique Félix Saint-Denis insiste sur l’attrait suscité : « Il y a eu un énorme travail de fait depuis 2008. Le soutien de la communauté est là, dans Prescott et Russell mais aussi à travers tout l’Ontario. Au départ, je me souviens que nous devions commencer en 2003; finalement, ça n’avait pu se faire qu’en 2004 : nous devons donc être patients ». Même si le mégaspectacle est en friche depuis 2008, la troupe n’a pas chômé depuis la dernière représentation. Depuis 2007, les tournées dans les écoles de l’Ontario ont déjà réuni plus de 50 000 élèves. En 2010, 55 écoles ont accueilli des journées d’animation. L’été dernier, les stages de formation artistique jeunesse et pédagogique L’écho de notre identité ont également rassemblé 91 jeunes et 52 enseignants à la ferme Drouin. Enfin, les spectacles L’écho de nos régions ont eux aussi eu beaucoup de succès avec quelque 29 000 spectateurs de Kapuskasing à Bourget, en passant par Sudbury. Le 24 septembre dernier, L’esprit du Lys et du Trille a même attiré plus de 11 500 spectateurs à Ottawa et le carnet de commandes pour 2011 laisse place à l'optimisme. Un plan d’action pour le retour Ces activités parallèles ont permis d’assainir la situation financière de L’écho de la Nation. Dans le même temps, un plan d’action a été mis sur pied pour permettre de voir revenir L’écho d’un peuple à Casselman. Point dominant de cette stratégie : la prudence, selon le président Aubut. « Nous
devons avoir une gestion financière sans risque et ne recommencer que quand nous aurons les reins assez solides. » Le directeur général, M. Morin, précise les grandes lignes du plan d’affaire développé : « Nous prévoyons réduire le budget d’opération du spectacle de 1,2 M à 700 000 $, sans en altérer la qualité. Pour que le projet soit viable, nous prévoyons 12 représentations, réparties entre juillet et août, avec un taux d’occupation de 60 %, soit 900 places à chaque spectacle. Le recours aux subventions ne devrait constituer que 50 % du budget, soit 350 000 $. » Le site où se jouait L’écho d’un peuple devra également faire l’objet de quelques travaux de rafraîchissement évalués entre 50 000 et 300 000 $, ajoute M. Morin. Après avoir démarché quelques entreprises pour des commandites privées, le directeur général ne se voile pas la face. « Le déficit est affaire du passé, et on repart à neuf. Toutefois, personne n’a oublié les problèmes financiers que L’écho d’un peuple a traversés. Les bailleurs privés sont méfiants et le secteur public, frileux, car en temps de récession, la culture est souvent la première à trinquer. Toutefois, il y a une volonté de la communauté qui ne veut pas abandonner L’écho d’un peuple. » L’idée est donc lancée d’impliquer les particuliers à travers tout l’Ontario via la création d’un fond garanti, dont les modalités restent à déterminer. Avec sept nouveaux membres désignés dimanche, le conseil d’administration de L’écho de la Nation a donc encore bien du travail avant de pouvoir annoncer le retour du mégaspectacle à la ferme Drouin.
L’écho de la Nation tenait, le dimanche 30 janvier, son assemblée générale annuelle à l’École secondaire catholique de Casselman. Malgré une situation financière en nette amélioration, le retour du mégaspectacle L’écho d’un peuple devra encore patienter. Le retour du mégaspectacle L’écho d’un peuple , espéré pour l’année 2011, ne devrait pas avoir lieu cette année. C’est en tout cas le message sans équivoque adressé par le directeur général de L’écho de la Nation, Sylvio Morin, lors de l’assemblée générale annuelle qui se tenait dimanche dernier, à Casselman.
Après plus d’un an de travail, cela ne sera toutefois pas possible : « Nous avons hérité d’un déficit considérable et nous avons commencé à en rembourser une bonne partie, notamment aux gens de la communauté. Il ne nous reste que deux créanciers avec lesquels nous avons une entente pour que le remboursement ne commence qu’au retour du spectacle », a expliqué M. Aubut à la quarantaine de personnes qui s’était déplacée.
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Photo : Benjamin Vachet
L’assemblée générale annuelle de L’écho de la Nation était l’occasion de choisir les nouveaux membres du conseil d’administration. Sur la photo, on reconnaît, au premier rang : Geneviève Éthier, Brian McConville, Yves Saint-Denis, Nicole Charbonneau, Lucie Roy-St-Pierre et Jocelyne Leroux. À l’arrière : le directeur général de L’écho de la Nation, Sylvio Morin, le directeur artistique Félix Saint-Denis, Nathalie Ladouceur, le président de l’ancien conseil d’administration, Réjean Aubut, Tina Charbonneau, Marie Touchette, Michel Boyer, Luc Bray et Mario Lortie.
Le reseauelearning.ca est financé par le gouvernement ontarien et administré par Contact North | Contact Nord .
Programmes spécialisés Majeure haute spécialisation en Affaires et commerce (MFRFO) Majeure haute spécialisation en Agriculture (MFRFO) Majeure haute spécialisation en Arts et culture (technique de scène et musique) Majeure haute spécialisation en Santé et bien-être Concentration Arts et sports
École secondaire publique Le Sommet 894, boulevard Cécile, Hawkesbury Portes ouvertes
Soirée d’information : 8 février dès 18 h 30 Journée tapis rouge : 10 février dès 8 h 30
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Photo Richard
Mahoney
Les propriétaires de la
compagnie
Cooter
Muck, Adam Webster et
Scott Russell.
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«N’ayez pas peur des bactéries! »
en collaboration avec le comité régional de
richard.mahoney@eap.on.ca
recyclage, qui dessert Hawkesbury,
V ANKLEEK H ILL
Champlain et Hawkesbury-Est.
« À la brasserie Cooter Muck, on s’amuse
à produire du kombucha, de la bière et du
« N’ayez pas peur des bonnes
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vin, et à expérimenter avec des bactéries
bactéries! »
bénéfiques pour créer des mets délicieux et
Cela n’est qu’un des messages utilisés
des produits utiles qu’on partage avec nos
par Adam Webster et Scott Russell pour
amis et nos voisins depuis 1990. On aime
promouvoir leur système de compostage,
travailler avec nos micro-organismes
Compostgénie. Les bonnes bactéries sont
invisibles et on aime renseigner les membres
la base de leur Cooter Muck Probiotics
de notre communauté sur les avantages de
qu’ils produisent à leur usine de Vankleek
ces micro-organismes et sur leur emploi »,
Hill.
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peut-on lire sur le site web
Selon l’entreprise : « Dans votre cuisine,
www.compostgénie.com.
Compostgénie intègre dans le bac de
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« En 2008, nous avons mis en marché un
compostage des organismes probiotiques
nombre limité de nos produits tout en
sains qui préviennent la formation
poursuivant notre mission de création de
d’organismes nuisibles provoquant les
produits délicieux et en continuant d’informer
mauvaises odeurs et empêchent le
les gens pour qu’ils puissent les fabriquer
développement d’organismes qui
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eux-mêmes. Est-ce que le mélange contient
40”
pourraient vous incommoder. Les
vraiment des graines?
“superhéros” inclus dans Compostgénie
« Pas le genre de graines qui donnent des
sont naturels et sans danger pour les gens
plantes. Le mélange de graines est
tout autour; de plus, ils produisent un
actuellement composé de matériaux
meilleur compost! Compostgénie est une
organiques laissés de côté durant le processus
alternative pour le compostage qui est
46”
de transformation du blé, de l’avoine et
propre pour vous et pour votre
d’autres céréales. Nous les utilisons comme
environnement ». Depuis que les deux amis
éléments sur lesquels les microbes peuvent
et hommes d’affaires sont déménagés de
pousser. Ces éléments sont aussi absorbants,
Montréal en mars dernier, Compostgénie
LN40C530
donc ils réduisent l’humidité et préviennent
est devenu de plus en plus populaire. Le
les odeurs caractéristiques des micro-
produit est maintenant vendu dans des
TV plasma Samsung • HD 720 p • Entrée HDMI 498 88 $ PRIX SPÉCIAL 42” 698 88 $ PRIX SPÉCIAL 50”
organismes provenant des marais. Nous les
chaînes comme Home Depot et Home
appelons des graines, car ils comportent
Hardware, de même que dans quelques
plusieurs organismes dormants qui se
magasins de Votre Épicier Indépendant.
réveillent et poussent avec l’ajout d’eau et de
Cooter Muck, qui emploie six personnes,
nourriture. »
a des projets d’aller plus loin, aux États-
À l’usine du parc industriel de Vankleek
Unis, en commençant par le Vermont, pour
Hill, le mélange est séché et emballé.
se rendre jusqu’à San Francisco. Une
L’installation de nouvel équipement
subvention fédérale de 35 000 $ a été
dernièrement « nous a rendus 600 fois plus
confirmée la semaine dernière par le député
efficaces », dit M. Webster.
de Glengarry-Prescott-Russell, Pierre
Les propriétaires mentionnent qu’avec la
Lemieux. L’argent financera la recherche
croissance des programmes de compostage
et le développement de nouveaux produits,
urbains, leur Compostgénie sera un choix
comme Littergénie, un désodorisant pour
naturel pour les citadins.
litière de chats. Les préparations qui
PN42C430
précédent le lancement d’une nouvelle
Le compostage, ça
ligne représentent des investissements
s’apprend!
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importants, souligne M. Russell. « Ça prend
La Ligne Verte et l’entreprise Cooter Muck
environ 50 000 $ pour développer un
s’associent pour promouvoir le compostage.
produit », explique-t-il. Lui et M. Webster
Une soirée d’information et d’initiation
ont beaucoup d’autres idées. Par exemple,
au compostage se tient ce soir, mercredi 2
ils prévoient, éventuellement, la fabrication
février, à 19 heures, à la salle communautaire
d’un système de compostage qui produira
de l’épicier Laurin Indépendant à
de l’électricité. Les ingrédients de base ne
Hawkesbury. « Cette année les Citoyens
manqueront jamais, a fait savoir M.
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Responsables de la région de Hawkesbury,
Webster. Environ 50 pour cent de toutes les
désirais entamer la conversation sur le
ordures produites sont la nourriture.
compostage, rapporte Bonnie Jean-Louis,
Ils discutent aussi le lancement possible
militante environnementaliste engagée.
d’un programme de compostage régional
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Propriétaire à Hawkesbury : Séguin Electronic Supply Co.
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Perte totale
Photo Chantal Quirion Une famille d’Alfred se retrouve à la rue, en raison d’un incendie survenu dimanche, en fin d’après-midi. Peu après 17 heures, les pompiers de la caserne d’Alfred ont répondu à un appel pour un feu de cheminée dans une résidence du chemin Caledonia Springs, au sud du chemin de Comté 17. Leurs confrères de Lefaivre ont été appelés en renfort et les ont assistés jusqu’à 21 heures. Mais déjà, vers 17 h 30, la maison ne semblait plus être qu’un immense nuage de fumée. Le sinistre n’a cependant pas fait de victimes, les résidants ayant pu sortir sans encombre après avoir logé l’appel à l’aide.
Une rencontre a eu lieu entre le chef des pompiers, M. Yvon Sauvé, Ron Symington (responsable des inspections de bâtiments pour la ville de Hawkesbury-Est), Char- les Leduc et Richard Sauvé, tous les deux représentants du Concours international de labours et d’Exposition rurale, ainsi que Bob Hammel et Ray Dedman de la OPA (Ontario Plowmen’s Association) afin de discuter des préparatifs en vue de la « mini- cité » que sera le Concours de labours à Chute-à-Blondeau cet automne. Comme 100 000 visiteurs sont attendus sur le site pendant les 5 jours de l’évènement du 20 au 24 septembre, il faut tout mettre en œuvre pour être bien préparé en cas d’imprévu. On a réfléchi aux urgences possibles, à la circulation, au code de la construction, à la sécurité et aux désastres naturels. Plus on se prépare, mieux on fera face aux surprises. D’autres rencontres sont prévues avec les services policiers et l’équipe des urgences de la Ville. De gauche à droite, on voit : R. Dedman, R. Hammell, Y. Sauvé, R. Symington, R. Sauvé, C. Leduc.
Dommages de 40 000 $
nouvelles@eap.on.ca H AWKESBURY
Un câble électrique défectueux serait à l’origine d’un incendie qui a endommagé un logis sur la rue James à Hawkesbury tôt le 26 janvier. Le feu, qui s’est déclaré vers 1 h, a débuté dans le grenier d’un édifice de deux étages, selon le chef-pompier Ghislain Pigeon. Une personne demeurait dans l’appartement du deuxième étage tandis qu’un commerce, H&R Block, occupait le rez-de-chaussée. Seize pompiers ont lutté contre l’incendie qui a causé des dommages de 40 000 $. Il n’y a eu aucune blessure. Ceintures de sécurité à l’œil février. Pendant ce temps, la PPO de Hawkesbury se mettra au travail afin de protéger les résidants et les visiteurs de Hawkesbury et du comté de Prescott. Ré- cemment, les points de contrôle effectués ont dénoté un taux de conformité d’utilisa- tion de la ceinture de plus de 90 %. Néanmoins, les policiers encouragent les automobilistes à continuer de se conformer au règlement. nouvelles@eap.on.ca H AWKESBURY
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La Police provinciale de l’Ontario, détachement de Hawkesbury, a effectué la surveillance et le contrôle du port des ceintures de sécurité la semaine dernière. Ce renforcement des mesures de sécurité est une réponse à l’incident survenu le 10 janvier dernier, sur le chemin Concession 2, et qui a coûté la vie à deux adolescents. Dans ce cas, les enquêteurs ne peuvent déterminer si les ceintures de sécurité auraient sauvé la vie des deux victimes dans cette collision, mais il est prouvé que le port de la ceinture augmente les chances de survie. Au total, environ 800 véhicules ont été vérifiés dans le cadre de barrages routiers. Cinq individus ont été mis à l’amende parce qu’ils ne portaient pas la ceinture. L’infrac- tion liée à la ceinture de sécurité entraîne une amende de 235 dollars et deux points d’inaptitude. La campagne se poursuivra jusqu’au 7
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Des vérifications seront également effec- tuées sur les sièges d’auto et sièges d’appoint pour enfants. Un siège d’auto conforme contribue à réduire les risques de décès de plus de 75 %. Cependant, les policiers re- marquent un bon nombre de sièges d’auto mal utilisés et mal installés. Lorsqu’utilisé correctement, un siège d’appoint fournit 60 % plus de protection qu’une ceinture de sécurité. Lors d’une collision, les enfants qui utilisent une ceinture de sécurité plutôt qu’un siège d’appoint ont trois fois et demie plus de chance de subir des blessures gra- ves, et sont quatre fois plus susceptibles de subir des blessures à la tête.
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Prudence sur
la glace
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Le ministère des Richesses naturelles
rappelle qu’il faut vérifier l’état de la glace
du lac où l’on veut pêcher avant de
s’aventurer sur la glace.
La glace est de nature changeante et peut
sembler plus solide qu’elle ne l’est en réalité.
Quelques rappels :
· Sur la plupart des lacs et des rivières,
l’épaisseur de la glace n’est pas uniforme,
surtout au début de l’hiver, alors que la
glace est bien plus épaisse, et donc plus sûre,
près de la rive que loin de la rive. Il faut donc
vérifier l’épaisseur de la glace en utilisant
une bêche à lame étroite ou une vrille au fur
et à mesure qu’on avance sur la glace.
· La glace qui s’est formée sur des eaux
mouvantes, des sources, des fentes créées
par pression, de vieux trous de glace ou près
de l’embouchure des cours d’eau est plus
fragile que la glace qui l’entoure.
· La glace bleue, presque transparente,
est la plus solide. La glace blanche ou opaque
est bien plus fragile. Il faut absolument éviter
la glace qui ressemble à un nid d’abeilles.
Celle-ci est fréquente pendant le dégel et au
printemps.
· Il est dangereux de se déplacer sur
des lacs ou des rivières en motoneige ou tout
autre véhicule. Il faut redoubler de prudence.
Il faut une épaisseur de glace bleue d’au
moins 20 centimètres (8 pouces) pour une
motoneige et de 30 centimètres (12 pouces)
pour la plupart des véhicules légers.
L’épaisseur de la glace doit être multipliée
par deux si la glace est blanche ou opaque.
· Une couche de neige épaisse sur une
rivière ou un lac gelé isole la glace sous-
jacente et ralentit sa formation.
Avant de s’aventurer sur la glace
· Il faut enregistrer sa cabane de pêche.
Communiquer avec le bureau du ministère
de la région pour connaître les exigences en
matière d’enregistrement.
· Vérifier l’état de la glace auprès des
gens qui ont une cabane de pêche dans la
région.
· Dire à d’autres personnes où l’on
compte pêcher et l’heure à laquelle on prévoit
revenir.
Enregistrement
obligatoire
Pour protéger l’environnement et
assurer la sécurité des pêcheurs et des
plaisanciers, les pêcheurs doivent
enregistrer les cabanes de pêche neuves
ou non déjà enregistrées auprès du
ministère des Richesses naturelles de
l’Ontario.
L’enregistrement, qui est gratuit, vise à
éviter que les pêcheurs n’abandonnent leurs
cabanes de pêche à la fin de l’hiver. Les
cabanes abandonnées peuvent s’engloutir
après la fonte des glaces.
Les cabanes doivent être enregistrées.
Pour enregistrer une cabane, il faut appeler
le bureau du ministère des Richesses
naturelles de sa localité au 613 258-8204.
Généralement, on peut le faire par
téléphone. Une fois enregistrée, une cabane
peut être installée n’importe où en Ontario.
Il est conseillé de placer la cabane sur
des blocs de bois ou de béton pour qu’elle
soit plus facile à enlever à la fin de l’hiver.
Les propriétaires de cabane doivent
ramasser les déchets autour de leur cabane.
Le numéro d’enregistrement de la cabane
doit être bien visible de l’extérieur de la
cabane et avoir une hauteur d’au moins
6,3 centimètres (2,5 pouces). Les abris faits
de tissu ou d’un matériau synthétique et
dont la superficie est inférieure à sept mètres
carrés (75,4 pieds carrés) n’ont pas besoin
d’être enregistrés, mais doivent être enlevés
à la fin de la journée. Quiconque laisse une
cabane après la rupture des glaces enfreint
la Loi sur les terres publiques , même dans les
zones où l’enregistrement des cabanes n’est
pas obligatoire.
“Pourquoi les pauvres ont besoin d’aide?”
À l’éditeur,
"Il est facile de conclure que, pour la majorité des personnes seules,
En tant qu’intervenants à la Clinique
juridique populaire de Prescott et Russell
les logements sont considérés inabordables."
Inc, nous avons été interpelés par l’article de
M. R. Mahoney, « Demander aux pauvres
pourquoi ils ont besoin d’aide », paru dans
soit environ 410 personnes. Des 2 400 dossiers
peu de chances qu’une personne puisse
habitation. Si les frais reliés au logement
Le Carillon du 22 décembre 2010 et par l’article
du Programme ontarien de soutien aux
s’offrir les autres nécessités de base comme
excèdent l’allocation maximale de 368 $ pour
« Have we created a dependence? » paru
personnes handicapées, environ 1 970, soit
la nourriture, les vêtements, un moyen de
OAT ou 469 $ pour le POSPH, la personne
dans le Tribune-Express du 14 janvier 2011.
l’équivalent de 82,1 % des dossiers, visaient
transport, les soins personnels et autres.
devra utiliser les montants alloués pour ses
La Clinique juridique est un organisme
des personnes seules. De ces données, nous
En 2006, 51 % des locataires utilisaient 30
besoins essentiels, comme l’épicerie, les
francophone de représentation et
pouvons conclure que pour chaque personne
% ou plus de leurs revenus pour payer le
vêtements, les soins personnels et toutes
d’éducation légales visant à défendre et à
seule bénéficiaire d’Ontario au travail, il y a
loyer. De ces locataires, 70 % avaient un
autres dépenses, afin de payer ses coûts de
revendiquer les droits des plus démunis afin
près de 5 personnes seules bénéficiaires du
revenu annuel de moins de 16 500 $. En 2011,
logement. Si une personne seule peut se
qu’ils soient respectés en toute dignité aux
Programme ontarien de soutien aux
la situation n’est pas plus reluisante, et il
procurer un logement dont les coûts sont
différents paliers gouvernementaux,
personnes handicapées.
n’est donc pas surprenant que les personnes
moins élevés que les sommes allouées, dans
judiciaires et dans la communauté. Dans le
De son côté, M. Baril a indiqué que pour
seules bénéficiaires d’OAT, du POSPH, les
ce cas, l’allocation pour le logement sera
cadre de notre travail, nous constatons tous
une période d’un mois, 56 utilisateurs de la
personnes âgées ainsi que les travailleurs à
réduite en conséquence. En d’autres mots, si
les jours les défis que doivent relever les
banque alimentaire étaient bénéficiaires du
faibles revenus se retrouvent dans ce groupe.
une personne a la chance de payer moins
personnes à faible revenu.
POSPH alors que 14 utilisateurs étaient
pour ses frais de logements, elle reçoit moins.
« Pourquoi les pauvres ont-ils besoin
Pour cette raison, nous désirons apporter
bénéficiaires d’OAT. Selon ces dernières
Cependant, si elle doit payer plus que son
d’aide? » Il n’y a pas de réponse simple et la
des commentaires et, espérons-le, certaines
données, pour chaque utilisateur bénéficiaire
montant alloué, elle ne reçoit pas plus.
réponses aux questions soulevées dans ces
pauvreté est le résultat d’un ensemble de
d’OAT, 4 utilisateurs sont bénéficiaires du
La situation financière n’est guère
articles. Tout d’abord, demandez aux
facteurs. Par contre, les changements
POSPH. Il est donc tout à fait logique, dans
meilleure pour les personnes âgées ainsi que
pauvres pourquoi ils ont besoin d’aide, et ils
apportés par le gouvernement de Mike
les circonstances, qu’il y ait 4 fois plus
les travailleurs au salaire minimum. Une
vous répondront spontanément qu’ils n’ont
d’utilisateurs recevant des prestations du
Harris en 1995 en sont en grande partie
personne âgée seule bénéficiaire de la
pas suffisamment de revenus. Cependant, si
POSPH, puisqu’ils sont presque 5 fois plus
Pension de la sécurité de la vieillesse ainsi
responsables.
vous leur demandez quels sont les besoins
nombreux.
que du Supplément du revenu garanti reçoit
qui ne sont pas comblés, ils auront de la
Il y a eu des coupures importantes dans
De plus, comme mentionné dans les 2
1 268,92 $ par mois ou 15 227,04 $ par année.
difficulté à vous répondre tellement leurs
l’allocation au revenu des programmes
Une personne qui travaille 40 heures par
articles, il est vrai de dire que les revenus des
besoins sont grands. Heureusement, certains
sociaux. Tous les bénéficiaires ont subi une
semaine au salaire minimum a des revenus
bénéficiaires du POSPH sont plus élevés que
organismes existent justement pour les aider
réduction de 21,6 % de leur allocation. Afin
mensuels nets de 1 354,95 $ ou 16 259,40 $
ceux des bénéficiaires d’OAT. Par contre, les
à relever les différents défis, dont les banques
par année.
de pouvoir rattraper aujourd’hui la perte
revenus demeurent nettement insuffisants
alimentaires.
À Hawkesbury, en 2009, le coût moyen
pour combler tous les besoins de base.
Dans l’article du 14 janvier 2011, M. René
subie, il faudrait augmenter l’allocation pour
du loyer pour un studio ( bachelor ) était de
Une personne seule bénéficiaire d’OAT
Baril, coordonnateur de la Banque
une personne seule d’environ 60 %.
484 $ par mois, alors que le coût moyen d’un
reçoit un soutien de revenu maximal de 592
alimentaire centrale de Hawkesbury
L’allocation mensuelle d’un bénéficiaire
appartement avec une chambre à coucher
$ par mois ou 7 104 $ par année. Le soutien
(BACH), semble préoccupé par le fait que les
d’OAT serait alors d’environ 947 $ et de
était de 518 $. Ces montants n’incluent pas
comprend une allocation pour les besoins
principaux utilisateurs de ce service sont des
les coûts additionnels tels que l’électricité, le
1 684 $ pour un bénéficiaire du POSPH.
essentiels de 224 $ et une allocation maximale
personnes seules bénéficiaires du
chauffage et les assurances.
pour le logement de 368 $. Un bénéficiaire
Les gouvernements subséquents ont,
Programme ontarien de soutien aux
En tenant compte des revenus mensuels,
du POSPH reçoit, quant à lui, un soutien de
personnes handicapées (POSPH). Selon
quant à eux, accordé une augmentation
et des dépenses reliées au logement, il est
revenu maximal de 1 053 $ par mois ou 12 636
nous, une analyse plus détaillée de la
minime à l’allocation et ont porté le salaire
facile de conclure que, pour la majorité des
$ par année. Le soutien de revenu comprend
situation des personnes à faibles revenus et
minimum à 10,25 $ l’heure en 2010. Malgré
personnes seules, les logements sont
une allocation pour les besoins essentiels de
vivant seules dans Prescott Russell répond à
considérés inabordables.
ces hausses, tant les bénéficiaires des
584 $ et une allocation maximale pour le
cette interrogation.
Un logement est considéré inabordable
programmes sociaux que le travailleur à
logement de 469 $. Non seulement
Selon les données pour 2009, 48 % des 850
lorsqu’il faut y consacrer 30 % ou plus de son
l’allocation pour le logement doit couvrir les
dossiers du programme Ontario au travail
faible revenu sont maintenus dans une
revenu. Lorsque les coûts associés au
coûts de loyer, mais elle doit aussi servir à
(OAT) ou d’aide sociale dans Prescott et
situation financière plus que précaire. Et que
logement sont ainsi disproportionnés, il y a
payer l’électricité, le chauffage et l’assurance
Russell concernaient des personnes seules,
dire de la personne âgée recevant les
prestations gouvernementales (Pension de
la sécurité de la vieillesse ainsi que du
Supplément du revenu garanti)? On l’a déjà
dit, mais on ne le dira jamais assez, ils vivent
tout autant dans la pauvreté.
Une personne pauvre est une personne
dans le besoin, et ce, peu importe d’où
proviennent ses revenus. À la lumière de
toutes ces explications, il est clair que le
service de la Banque alimentaire de
Regardez jusqu’où votre
Hawkesbury (BACH) est essentiel pour
toutes ces personnes.
En conclusion, est-ce qu’on peut dire que
amour des jeux vidéo pourrait vous mener.
les personnes ne reçoivent pas assez? La
réponse est oui, évidemment.
Est-ce qu’on a créé une dépendance face
à l’utilisation des services de la Banque
alimentaire? À ceci, nous répondrons : est-
ce qu’on peut réellement créer une
dépendance en répondant à un besoin aussi
fondamental que celui de se nourrir? Est-ce
qu’on peut refuser de nourrir les plus
démunis de notre société? Nous vous
suggérons de vous rendre sur le site du « Canadian Auto Worker » du Canada au http://www.caw.ca/en/8868.htm et de faire le test suivant : Can you live on Ontario Social Assistance? Do the Math . Nous sommes convaincus que vous y trouverez des réponses à de nombreuses questions. Malheureusement, ce test n’est disponible
Avec l’éventail de subventions, de bourses et de prêts d’études, votre premier pas au collège ou à l’université pourrait être plus facile que vous le pensez. Faites de votre passion votre carrière.
qu’en anglais seulement.
Nous vous invitons également à regarder
la série documentaire Naufragés des villes ,
diffusée les lundis, à 20 h, à RDI. Vous y
ontario.ca/monavenir
apprendrez sûrement beaucoup sur le sujet!
Manon Bédard
Parajuriste
Richard R. Lalande
Intervenant juridique communautaire
Denis Ethier : « Nous sommes sur la piste gagnante »
richard.mahoney@eap.on.ca A LEXANDRIA
« Je suis très encouragé par ce que je vois. Nous avons un candidat très qualifié. Les gens sont inspirés et ont hâte d’avoir une autre élection », selon M. Éthier. Procureure adjointe de la couronne pour les comtés de Prescott et Russell, Mme Bourgeois « est une jeune avocate brillante qui inspire les gens, a dit M. Éthier. Je pense qu’elle est sur la bonne voie. Je suis très confiant. » À l’âge de 84 ans, M. Éthier, qui habite Alexandria, continue de passer le message du parti. Lui et un autre militant de longue date, Pierre Aubry, un avocat d’Alexandria, organiseront des événements pour monter le profil de Mme Bourgeois dans le comté de Glengarry. « Nous travaillerons fort pour ramener le comté aux libéraux. Il n’y a pas de secret au succès », a souligné M. Éthier. « Vous devez travailler fort. Quand j’étais député, j’ai dû travailler fort tous les jours, » dit-il encore, rappelant qu’il a gagné le soutien des électeurs qui n’étaient pas né- cessairement des libéraux. « J’ai obtenu des votes des conservateurs progressifs.» « Je pense que beaucoup de conserva- teurs progressifs ont peur de Stephen Harper parce qu’ils soupçonnent qu’il a un pro- gramme caché. »
Denis Éthier demeure confiant que les libéraux vont reprendre la circonscription fédérale de Glengarry-Prescott-Russell lors des prochaines élections. « Je peux sentir un vent de changement », dit l’ancien député, qui est encouragé par l’élan créé par la candidate Julie Bourgeois. M. Éthier a représenté GPR de 1972 à 1984. Pendant cette période, il a inscrit des victoires électorales énormes. Don Boudria a continué cette tradition quand il a remplacé M. Éthier en 1984. Mais la tendance gagnante de 43 ans s’est termi- née, il y a quatre ans, quand le Conservateur Pierre Lemieux a remporté sa première élec- tion. M. Lemieux a défait René Berthiaume lors des élections de 2006, et Dan Boudria, le fils de Don Boudria, lors des élections de 2008. M. Éthier croit que les électeurs sont maintenant prêts à remettre les Libéraux au pouvoir et que Julie Bourgeois deviendra la première femme à être élue comme députée dans l’histoire du comté.
Du plaisir pour toute la famille au Carnaval d’hiver de St-Bernardin
nouvelles@eap.on.ca S T -B ERNARDIN
Le carnaval est organisé par la Société historique et culturelle de St-Bernardin et le Club d’activités familiales de St-Bernardin. Un souper spaghetti et un concours de desserts maison sera servi de 17 h à 19 h. De la musique d’ambiance de cabane à sucre suivra avec le chansonnier Marc Bélanger de 19 à 21 h. Une danse avec Disco Elektra débutera à 21 h. Pour plus d’information sur la programmation, consultez le www.st-bernardin.ca ou composez le 613 678-6471. d’autres surprises. À 14 h 30, une compéti- tion amicale mettra à l’épreuve les talents des compétiteurs avec le Défi coureurs des bois. Le Défi est une course à obstacles et d’habileté qui se fait en équipes de deux. Trois catégories s’affronteront : jeunes (12 à 15 ans), hommes et femmes. Dans la grande salle, il y aura de la musique country et de la danse avec Roger Hamelin et ses musiciens, de 13 h à 17 h. Le coût est de 10 $ par personne et comprend le souper.
Leroux, membre du comité organisateur. Les activités extérieures débutent à 13 h avec des promenades en traîneau tiré par des chevaux, des glissades dans les côtes, un feu de camp, du chocolat chaud et venir jouer dehors et à s’amuser au Carna- val de St-Bernardin. Jeux et glissades pour les tout-petits, promenades en traîneau, défi coureurs des bois, danse et musique sont au programme! Et comme toujours, toutes les activités ainsi que le souper pour les jeunes de 12 ans et moins sont gratuits. Tous sont bienvenus », mentionnait Julie Le Carnaval d’hiver de St-Bernardin aura lieu le samedi 5 février prochain au centre communautaire Caledonia de St- Bernardin. Sous le thème Du plaisir pour toute la famille , la programmation propose de nombreuses activités pour tous les âges et tous les goûts. « Toute la communauté est invitée à
Point de vue par : Richard Mahoney richard.mahoney@eap.on.ca
Une question de droits
La campagne offre beaucoup : la paix, le silence, l’air frais, l’espace et, souvent, une piste pour motoneiges. Pour plusieurs personnes qui habitent les régions rurales, la tranquillité est sou- vent difficile à trouver parce que les espaces verts sont aussi des aires de loisirs pour des milliers de personnes qui aiment jouer de- hors. Dans la plupart de régions rurales, vous trouverez des pistes utilisées par les motoneiges, les véhicules tout-terrain et les vélos. Nous avons des droits, mais nous de- vons également partager l’espace avec les autres. De temps en temps, le mélange d’habi- tants ruraux et d’utilisateurs de pistes peut créer des conflits. Récemment, par exemple, quelques résidants du canton de Hawkesbury-Est ont essayé de bloquer une nouvelle piste de motoneiges sur le chemin de la Petite Quatorze, dans la région de Sainte-Anne-de-Prescott. Ils n’ont pas réussi. Un des problèmes souvent invoqué est le bruit des moteurs. Un résidant déjà touché par la présence des motoneiges a dit au Conseil municipal de Hawkesbury-Est : « Le bruit créé est bien perceptible. Ils (les motoneigistes) ont leurs droits; nous avons les nôtres. C’est en quelque sorte vrai, mais pas complètement. Moi, je n’ai pas le droit de me dresser devant leur maison en tenant à bout de bras une tronçonneuse vrombissante. Ils ont droit à leur tranquil- lité, alors que la nôtre est dérangée. » Par ailleurs, le maire Robert Kirby a fait savoir que le Canton n’a jamais pris de mesures contre les motoneigistes. « S’il y a un problème, nous avons le pouvoir d’in- tervenir. C’est difficile d’accommoder tout le monde. Ma position est de vivre et laisser vivre. » Cet hiver, la Municipalité permettra aux motoneigistes de se servir du chemin Petite Quatorze pour une période d’essai de trois mois. Les conflits semblables deviendront as- sez communs. On sait que la motoneige est très populaire. On estime que 168 000 Ontariens et 90 000 personnes au Québec pratiquent ce sport. Et, alors que le nombre de motoneigistes augmente, on peut s’at- tendre à d’autres propositions d’agrandir les pistes existantes. C’est bien évident que les amateurs de motoneige présentent un scénario utopi- que. Sur un site web qui fait la promotion de ce sport, on peut lire : « En motoneige, il est possible de traver- ser des paysages enneigés jusqu’à des endroits accessibles seulement en hiver. La pratique de la motoneige peut raviver les
gouvernement assure une belle saison à tous les motoneigistes du Québec. « C’est la deuxième fois que la commu- nauté motoneigiste doit faire les frais d’un conflit concernant l’UPA. Depuis le début de ce litige, la FCMQ rappelle au gouverne- ment l’importance de la pérennisation du réseau de sentiers. Nous croyons que le problème ne peut être ignoré plus long- temps», a lancé M. Côté. C’est vrai qu’on ne peut pas ignorer les motoneigistes. Et c’est difficile d’accommo- der tout le monde. En campagne, il faut vivre avec ces réalités et trouver l’équilibre.
annulé leurs réservations. Les clubs ont subi une baisse dans la vente des laissez- passer de saison. Les Associations touristiques régiona- les associées du Québec ont dit que ce blocus a causé des torts considérables à plusieurs régions du Québec où la pratique de la motoneige et du quad constitue une activité économique de première importance. Le président de la Fédération des clubs de motoneigistes du Québec, Mario Côté, a souligné que l’entente entre l’UPA et le
souvenirs de votre enfance, à l’époque où vous étiez impatient d’aller jouer dehors dans la neige. Peu importe votre destina- tion, vous serez renversé par la beauté saisissante et l’immensité à couper le souf- fle du magnifique hiver ontarien. La pratique de la motoneige est à la fois une activité récréative qui permet d’être plus actif pendant les mois d’hiver, une activité sociale qui fournit l’occasion de rencontrer de nouveaux amis, de fraterniser le long des sentiers et de faire des randonnées en fa- mille ainsi qu’une activité en plein air qui constitue un excellent moyen de redécou- vrir et d’apprécier les paysages nordiques immaculés. Plusieurs adeptes du grand air ont découvert les beautés de l’hiver ontarien bien assis sur une motoneige. Cette remar- quable invention canadienne leur a permis de redécouvrir la splendeur hivernale. Aujourd’hui, grâce à la motoneige, ils sont devenus des amateurs invétérés de la sai- son froide. Du lac des Bois à la rivière des Outaouais, de la baie James aux Grands Lacs, l’Ontario déroule le tapis rouge pour vous accueillir au paradis de la motoneige. On trouve en Ontario des sentiers, des loca- lités et des types de terrain qui combleront le plus exigeant des motoneigistes. Que vous rêviez de parcourir des sentiers flan- qués de falaises escarpées, de glisser le long d’un sentier balisé sur un lac gelé bordé de pins, de vivre à la dure dans un chalet rustique ou de vous prélasser dans un luxueux établissement de villégiature, de voyager le jour dans la neige éblouissante ou de vous promener sous les aurores bo- réales à la nuit tombée, c’est dans les pistes bien entretenues du paradis de la motoneige en Ontario que vous vivrez les plus grandes sensations. » L’accès aux pistes est devenu également un enjeu, tout récemment, dans la province de Québec, quand l’Union des producteurs agricoles (UPA) a décidé de bloquer aux motoneigistes et quadistes l’accès aux ter- res de ses membres. Mais les cultivateurs ne visaient pas les motoneigistes. L’UPA a visé les compressions gouvernementales. Le blocage des sentiers était un moyen de pression dont les producteurs agricoles s’étaient servis dans leur conflit contre leur assureur principal, la Financière agricole. Tous les motoneigistes ont été soulagés quand le problème a été réglé avec la signa- ture d’une entente entre l’UPA et le gouvernement du Québec. Le blocus a eu un effet sur les réserva- tions dans les hôtels et pourvoiries, qui comptent sur la clientèle des motoneigistes. Des clients ontariens et américains ont
N é d ' u n e r a c e f i è r e
par Jean-Roch Vachon
Ringuet.te Les familles Ringuet.te sont à l’honneur. Madame Marcelle Lortie Ringuette a participé à la préparation de cette chronique généalogique pour rendre hommage aux ancêtres paternels de son mari André Ringuette. Le premier ancêtre au pays est Jean Ringuet, fils de Pierre et Catherine Buisson de Coulgens, Angoumois (Charente), France. Le 25-11-1738 à Baie-Saint-Paul, il épouse Marie Geneviève Duchesne (ou Duchaine), fille de Simon et Ursule Perron. « Baie-Saint-Paul représente l’un des joyaux de la région Charlevoise. Blottie au fond de la large et profonde vallée de la rivière du Gouffre, elle est abritée par les imposants promontoires du cap aux Corbeaux, du cap aux Rets, du cran Suzette et de la montagne dite de l’Hospice. D’abord érigée en municipalité de village en 1893, elle devait accéder au statut de ville en 1913. Les villégiateurs et les touristes, de même que les artistes, y viennent en grand nombre profiter de l’un des spectacles les plus grandioses que la nature québécoise puisse offrir et que les Baie-Saint-Paulois acceptent spontanément et généreusement de partager. Important centre hospitalier (on en parle actuellement dans les médias), Baie-Saint-Paul possède de nombreux établissements commerciaux et son industrie est spécialisée dans le bois. La population actuelle est de 3 730 habitants. ¹ » Génération 8 e Marc Ringuette né le 19-10-1959 à Granby, Qc 7 e André Ringuette – Marcelle Lortie m. le 06-09-1954 à La-Sainte-Famille, Granby, Qc 6 e Michel Ringuette – Aurore Lacerte m. le 07-07-1920 à Saint-Étienne-des-Grés, Qc 5 e Joseph Ringuette – Mary Laroche m. le 22-10-1872 à Saint-Étienne-des-Grés, Qc 4 e Michel Ringuet – Émérentienne Bastien m. le 07-11-1836 à Saint-Antoine-de-la-Rivière-du-Loup, Louiseville, Qc 3 e Joseph Ringuet – Judith Paquin m. le 13-01-1806 à Saint-Antoine-de-la-Rivière-du-Loup, Louiseville, Qc 2 e
Pierre Ringuet – M. Geneviève-Louise Arvisais m. le 19-08-1776 à Saint-Joseph, Maskinongé, Qc Jean Ringuet – Geneviève Duchesne (ou Duchaine) m. le 25-11-1738 à Baie-Saint-Paul, Qc Pierre Ringuet – Catherine Buisson de Coulgens, Angoumais (Charente), France
1 r e
19 500 copies
Fondé en 1947
Au moment où Jean et Marie Geneviève fondent leur foyer, Charles de la Boische de Beauharnois est le gouverneur de la Nouvelle-France et Gilles Hocquard en est l’intendant. Une lettre de l’intendant au Ministre le 12 mai 1738 nous fait part de la grande famine de 1738. « Je ne puis vous exprimer, monseigneur, la misère causée par la disette qui se fait sentir dans toutes les campagnes. Le plus grand nombre des habitants, particulièrement de la côte sud, manquent de pain depuis longtemps et une grande partie ont erré pendant tout l’hiver dans les côtes du nord qui ont été moins maltraitées, pour y recueillir des aumônes et quelque peu de blé pour semer. … J’ai été et je suis toujours dans la nécessité de faire fournir régulièrement du pain, de la viande et des légumes des magasins à ces indigents et aux pauvres infirmes. … » ² 1. Commission de toponymie du Que˜bec. Noms et lieux du Québec : dictionnaire illustré 1996. Sainte-Foy, Que˜. : Publications du Que˜bec, 1996. 2. Lacoursière, Jacques & al. Canada · Québec, synthèse historique, Éd. Renouveau Pédagogique, 1970 Pour votre généalogie, adressez-vous à Jean-Roch Vachon, 449, chemin Laflèche, Hawkesbury, Ont. K6A 1M8 - tél. 613-632-7678
Bertrand Castonguay , président, bertrand@eap.on.ca Roger Duplantie , d.g., roger@eap.on.ca Robert Savard , rédacteur en chef, robert@eap.on.ca
Publié le mercredi par : La Compagnie d’édition André Paquette Inc. Imprimé par : Imprimerie Prescott et Russell 1100, rue Aberdeen, Hawkesbury, ON K6A 1K7 - Tél. : 613 632-4155 • Téléc. : 613 632-8601 www.lecarillon.ca Total Distribution totale : 19 500 copies Distribution gratuite dans le comté de Prescott, Ontario et le village de Grenville, Québec François Bélair , dir. des ventes et développement, fbelair@eap.on.ca Gilles Normand, dir. de production et de la distribution, gilles@eap.on.ca Julien Boisvenue , dir de l’infographie et du prépresse, julien.boisvenue@eap.on.ca Nouvelle : nouvelles@eap.on.ca Publicité : pub@eap.on.ca Toute reproduction du contenu est interdite à moins d’autorisation écrite au préalable.
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