Carillon_2011_03_02

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65 e ANNÉE, N o 8 HAWKESBURY (ONTARIO) • MERCREDI 2 MARS 2011 - 1 cahier - 28 pages

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Dominique Thibault a goûté à l’adrénaline que procure la pratique du hockey professionnel. En remportant la Coupe de la série Montréal/Québec, diffusée au réseau TVA, elle a été en mesure de montrer qu’elle a du talent. (Détails en page 4) Bisbille à Rigaud Page 6

Il ne faut pas dramatiser

JOURNÉE DE LA FEMME Pages 12 et 13 MÉTIERS, PROFESSIONS ET SPÉCIALITÉS Pages 16, 17, 18 et 19

Page 8

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Par la communauté, pour la communauté

D’autres avantages de choisir le Manoir Carillon : - activités tenues quotidien nement; - service de soins des pieds mensuel; - établissement muni d’une génératrice; - air climatisé; - salon pour résidants; - physio offerte de trois à cinq fois par semaine; - possibilité d’obtenir des subventions; - prescriptions et

Voilà maintenant deux ans que le Manoir Carillon accueille des résidants à Chute-à-Blondeau. Mais le projet a pris forme il y a plus d’une quinzaine d’années chez le Dr Joseph D’Ignazio. Celui-ci pratique la médecine depuis environ 20 ans. Il a élu domicile à Hawkesbury il y a 15 ans. L’idée d’éta- blir une résidence pour personnes âgées découle, entre autres, d’un be- soin qui, selon le Dr D’Ignazio, n’était pas nécessairement comblé localement. C’est en oeuvrant dans des résidences pour personnes âgées et dans les hos- pices que le médecin de Hawkesbury a constaté les lacunes. « Souvent, lors- qu’un résidant perd un peu de son

Un environnement accueillant

médicaments gérés sur place.

médecin 24 h sur 24 h, sept jours sur sept. Pour ce qui est de l’accessibilité, les installations sont adaptées pour les fauteuils roulants et les marchettes, ce qui inclut donc que les bains sont ac- cessibles. Les résidants à mobilité réduite bénéficient aussi d’un ascen- seur. Le Manoir Carillon est également une entreprise gérée localement. « Ce sont des gens de la communauté qui travaillent pour la communauté. » « Il n’y a pas de frais additionnels pour les services supplémentaires, souligne le Dr D’Ignazio. Chez nous, c’est un prix qui inclut tout. » Pour de plus amples renseignements sur le Manoir Carillon, les gens peuvent joindre Linda Riopel au 613 632-3434.

autonomie, il est immédiatement trans- féré à un hospice où les soins médicaux et infirmiers sont prodigués régulière- ment. Je trouvais que l’on pouvait en faire un peu plus pour les résidants au lieu de les transférer tout de suite vers un autre établissement. » C’est ainsi qu’en 2009, le Manoir Carillon est établi dans l’ancienne école élémentaire St-Joachim de Chute-à- Blondeau. La résidence offre 55 unités pouvant accueillir jusqu’à 90 rési- dants. Le Manoir Carillon, c’est la tran- quillité d’esprit, l’accessibilité, la sécurité et le bien-être. Les résidants peuvent compter sur les services d’une infirmière diplômée, Marguerite Kemp, de même que sur la directrice Linda Riopel. Ajoutez à cela l’accès à un

La directrice, Mme Linda Riopel est prête à vous accueillir.

Dr Joseph D’Ignazio

MANOIR CARILLON MANOR 613 632-3434

SERVICES / SERVICES • Résidence pour les aînés / Home for the aged • Salle de bains adaptée / Adapted bathroom

SOINS MÉDICAUX / HEALTH CARE • Nouvelle directrice / New director: Linda Riopel • Visite du médecin 3 fois par semaine / Doctor visit 3 times a week

• Système de caméras de surveillance / Security Camera System • Air climatisé/Ascenseur/Génératrice / AC/Elevator/Generator • Coiffeuse sur place / Hairstylist on premises • Service de buanderie / Bedding and personal laundry • Service de navette / Shuttle services • Activités quotidiennes / Daily activities • Repas maison santé / Healthy homemade meals • Soins de répit / Respite Commencant à : / Starting at: $1,495.00 Par mois, tout inclus / Monthly all included Chambre privée avec salle de bains privée Private room with private bathroom

• Personnel 24 h/24 / 24hr/24 personnel • Infirmière / Nurse: Marguerite Kemp RN

• Prélevements sanguins sur place / Bloodwork done on premises • Soins complets donnés aux résidants / Complete care give • Soins des pieds mensuels gratuits / Free monthly foot care • Physiothérapie 3 à 5 jours par semaine / Physiotherapy 3 to 5 days a week Au plaisir de vous recevoir! Looking forward to seeing you!

1988, rue Main St., Chute-à-Blondeau, ON K0B 1B0 • Tél. : 613 632-3434 • Téléc./Fax: 613 632-9433 • Courriel/Email: manoircarillon@yahoo.ca

Les Services

communautaires

espèrent une

augmentation

chantal.quirion@eap.on.ca

Les

L’O RIGNAL

ressources

À l’approche des discussions

budgétaires, le directeur général des

Services communautaires de Prescott et

ne

Russell, André Bruneau, enjoint les Comtés

unis d’augmenter leur participation à 30 000

$.

sont pas

Depuis trois ans, l’organisme bénéficie

d’un octroi régional de 20 000 $. « Cette

Photo Chantal Quirion

somme est fort appréciée », précise M.

Le directeur général des Services communautaires de Prescott et Russell, André Bruneau,

illimitées

Bruneau. Néanmoins, les comtés voisins,

(à droite) souhaite voir l’octroi des Comtés unis, passer de 20 000 $ à 30 000 $.

Stormont, Dundas et Glengarry, reçoivent

un soutien local de l’ordre de 30 000 $ depuis

17 ans.

D’année en année, lorsque M. Bruneau

fait sa présentation aux membres du conseil,

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la réaction est toujours unanime, les

félicitations fusent de toute part. L’organisme

permet à plus de 3 000 personnes âgées ou

handicapées de demeurer dans leur foyer en

leur fournissant une large gamme de services

allant de la popote roulante à certains soins

d’hygiène corporelle, en passant par le

transport pour les rendez-vous médicaux et

l’aide à l’entretien ménager.

Ces services sont offerts à prix très

modiques, dans l’ensemble du territoire de

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Prescott et Russell, grâce à l’engagement de

près de 500 bénévoles. M. Bruneau fait valoir

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que, si l’on avait à défrayer les heures des

bénévoles, cela représenterait une masse

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salariale de 411 924 $, considérant un taux

horaire de 12 $ de l’heure. On parle ici d’une

contribution qui équivaut à plus de la moitié

du budget de fonctionnement de

l’organisme.

Ainsi, le budget de fonctionnement pour

2010 était de 825 405 $, financé à un peu plus

de 50 % par le ministère de la Santé et des

Soins de longue durée de l’Ontario, soit à

407 614 $. Les bénéficiaires ont assumé, quant

Act Now!

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à eux, 317 078 $. La différence est comblée

par les contributions des Comtés unis de

Prescott et Russell, Centraide Prescott-

Russell, les activités de collectes de fonds et

un don annuel de la Fondation Marcelle et

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Jean Coutu. En 2010, l’organisme a clôturé

l’année avec un surplus de 1 162 $.

La santé financière est saine, les services

augmentent également. Deux programmes

de jour ont été mis en œuvre. Bien qu’ils

relèvent d’un autre budget, ils n’en

témoignent pas moins de la volonté des

administrateurs

et

du

conseil

d’administration d’améliorer sans cesse la

qualité et la quantité de l’offre.

Néanmoins, les ressources ne sont pas

illimitées et, à cause du vieillissement de la

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population, le nombre de clients et la quantité

de leurs besoins vont suivre une courbe

exponentielle, indique un document déposé

par M. Bruneau. À titre d’exemple, le nombre

de clients de l’agence est passé de 2 503 à

3 168 entre les exercices financiers 2008-2009

Offer ends March 31, 2011. Available to residential customers, where access and line of sight permit. A fee in an amount not to exceed 1.5% of your monthly Bell TV charges applies to fund Bell’s contribution to the CRTC’s Local Programming Improvement Fund. Subject to change without notice; not combinable with other offers unless specified. Taxes extra. Other conditions apply. [1] With new Bell TV Satellite account and purchase of a 6131 system. Customer must purchase system between February 10 - March 31, 2011, book installation by March 31, 2011 and activate system within 60 days. Applied as a credit on the account before taxes. One credit per account. [2] Covers basic installation of up to four receivers. Details at www.bell.ca/installationincluded. Dumoulin Hawkesbury 1404, rue Principale Est, Hawkesbury (Ontario) K6A 1C6 (6 13) 632-4244

et 2009-2010. Au cours des trois années

précédentes, les fluctuations étaient

beaucoup moins marquées. L’organisme

multiplie donc les efforts pour trouver du

soutien. Faisant le bilan des services rendus

à la population et mettant en relief l’économie

collective générée par le maintien à domicile,

M. Bruneau a, une fois de plus, reçu un

accueil chaleureux lors de cette présentation

le 22 février dernier. L’an dernier, à pareille

date, la même requête avait été formulée et

à un cheveu d’être acceptée. La hausse

demandée avait cependant été retranchée

lors de la dernière ronde de négociation du

budget.

La Série Montréal-Québec Dominique Thibault se souviendra

martin.brunette@eap.on.ca H AWKESBURY

hockey me tient à cœur. » Ainsi, elle a pris connaissance de cette téléréalité. Elle s’est rendue seule à Québec, au milieu d’octobre, pour participer aux évaluations. « Les audi- tions avaient lieu très tôt le matin. Quand tu arrives, on te donne un numéro, comme si on auditionnait pour American Idol », con- fie Dominique. Après une séance de réchauffement de 45 minutes, tour à tour, les participants étaient soumis à différen- tes épreuves. « Il fallait être bon sur le spot (du premier coup). » Ensuite, les candidats retournaient chez eux, gardant l’oreille bien ouverte pour cet appel téléphonique tant attendu. Le télé- phone a bien sonné chez Dominique Thibault. Elle avait été sélectionnée pour la deuxième ronde des auditions. Cette fois, hébergement et nourriture étaient fournis. Encore une fois, Dominique a dû se faire remarquer, cette fois durant un

camp d’entraînement de trois jours et, en- core, elle est retournée chez elle en espérant un autre appel. Le téléphone a sonné une autre fois; la jeune athlète de L’Orignal avait accédé à la dernière étape des évalua- tions. Après trois autres journées d’entraînement rigoureux, Dominique ap- prend qu’elle fera partie de l’équipe Québec. « Je ne pouvais pas croire tout ce qui se passait. Je m’étais inscrite pratiquement sur un coup de tête. J’étais confiante parce que je suis une personne énergique. Je prends de la place, et j’adore le hockey; l’émission était donc une parfaite combi- naison pour moi. » L’émission Pendant la Série, tout comme ses nou- veaux coéquipiers, Dominique vivait sous l’œil des caméras. « Ça ne me gênait pas. C’est certain qu’au début, c’est un change- ment. Il faut que tu fasses attention à ce que tu dis, confie Dominique en riant. Mais il fallait rester soi-même. » Le plus grand défi de la téléréalité, selon elle, c’est l’isolement. Les participants n’avaient accès ni au téléphone, ni à Internet, ni à la télé. « On était déconnecté du reste du monde. Ça a l’air si simple un mois, mais ce n’était pas évident pour les gens qui ont des familles ou qui sont des parents. Même si, personnellement, je n’ai pas d’enfant, j’ai vécu l’isolement avec mes coéquipiers. On était là pour s’encourager parce qu’on for- mait une autre famille. » Pour Dominique Thibault, il était égale- ment difficile de ne pas pouvoir parler à ses proches tout au long de l’aventure. Mais familles et amis étaient présents malgré tout pour crier des encouragements. « Je ne pouvais pas leur parler de ma semaine, comment tout avait bien été. On ne pouvait pas parler aux gens dans l’aréna après le match, comme je fais habituellement. » Le hockey, explique-t-elle, était la seule chose à laquelle les participants devaient penser. « Tu te réveilles, c’est hockey. Tu dors, c’est hockey. On était vraiment concentrés sur le jeu. Moi, je vivais au présent. » La Série a vraiment pris une tournure des plus merveilleuses pour la jeune athlète lors du match du 6 février. Sous les regards de millions de spectateurs, Dominique

« C’est toute une expérience de vie! » Voilà, en quelques mots, comment Dominique Thibault décrit ses moments vécus dans le cadre de l’émission de téléréalité La Série Montréal-Québec . Rappelons que l’équipe Québec, avec laquelle s’alignait Dominique Thibault, a remporté le match final de la Série le 20 février dernier. Le numéro 86 de l’équipe Québec a ra- conté au Carillon les péripéties de son mois passé à la Série. Ce qui s’est terminé par un succès a commencé par un succès. Elle venait d’achever ses études à l’Université Clarkson en 2010. Cela signifiait du même coup la fin de sa carrière de hockey avec l’équipe de l’Université, les Golden Knights. « Je ne voulais pas cesser de jouer. Le

Photo utilisation autorisée

Un sourire qui en dit long.

Thibault a marqué un but pour son équipe. « Ce but a fait que la Série était encore plus incroyable et, de le faire devant autant de gens, c’est un feeling (sentiment) unique. Je ne pense pas que j’aurai la chance de revi- vre cette joie. J’en ai marqué des buts dans ma vie, mais celui-là, je vais m’en rappe- ler. » Avec ce but, Dominique venait égale- ment de raffermir la confiance avec ses entraîneurs. Elle admet qu’elle a dû redou- bler d’effort durant toute la série afin d’arriver au même niveau que les joueurs masculins. « Chaque entraînement, c’était des auditions encore une fois. Il fallait que je donne mon meilleur à tous les jours pour rester à leur niveau de jeu. Ça a été un sprint tout le long du mois. » Et le mois, selon elle, a passé très vite. Maintenant, de retour chez elle à L’Orignal, elle remarque qu’elle a grandi en hockey grâce, entre autres, à des entraîneurs comme Robert Hartley. « Il a élevé mon jeu d’un cran avec ses nombreux conseils. Il a cor- rigé des détails. J’en ai beaucoup appris en un mois et j’en apprends encore aujourd’hui. » Dominique Thibault conservera un sou- venir impérissable de la Série Montréal-Québec. Elle gardera également le contact avec son équipe. Elle reverra notamment ses coéquipiers cet été, dans le cadre d’une fête chez Robert Hartley. Entretemps, la jeune hockeyeuse par- tage sa passion avec les élèves du programme sports-études de l’école secon- daire publique Le Sommet à titre d’entraîneur adjoint en compagnie de sa sœur Andréanne Thibault. « Je désire re- mercier du fond du cœur tous les gens, les élèves, les parents et les amis qui sont pas- sés me voir. De voir toute ma gang dans les gradins avec des pancartes, ça m’a donné un boost (surplus) d’énergie. L’expérience n’aurait pas été pareille s’ils n’avaient pas embarqué avec moi dans cette aventure. » Tout en continuant de pratiquer son sport préféré, Dominique souhaite un jour devenir enseignante. Elle n’écarte pas l’idée d’accepter un poste d’entraîneur pour une équipe féminine.

Photo utilisation autorisée

Dominique célèbre son but marqué.

      

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Assemblée

spéciale sur le

budget

nouvelles@eap.on.ca

H AWKESBURY

Le conseil municipal de la Ville de

Hawkesbury tiendra une assemblée

spéciale demain, le 3 mars, à 16 h 30, afin de

discuter le budget pour 2011.

Le conseil a tenu plusieurs réunions

jusqu’à maintenant dans le cadre des

préparations des prévisions budgétaires pour

cette année.

Une nouvelle dépense qui pourrait être

incluse dans le budget est l’embauche d’un

consultant qui aidera à l’élaboration d’une

stratégie de développement à long terme.

Le maire René Berthiaume est convaincu

que la Ville doit engager un expert afin de

faciliter la tâche. Certains membres du conseil

sont réticents, prétendant que l’embauche

d’un consultant entraînera des dépenses

additionnelles et retardera le processus.

Par ailleurs, les objections seraient

apaisées si la Ville pouvait obtenir des

subventions pour financer l’implication d’un

expert-conseil, a noté le maire. Le directeur

du développement économique de la Ville,

Marc Chénier, sonde actuellement des

bailleurs de fonds qui seraient aptes à

défrayer un consultant de ses coûts.

« Je suis convaincu que nous avons besoin

d’un consultant pour arriver avec une

stratégie qui produira des résultats concrets.

Ça fait 30 ans qu’on attend la boum à

Hawkesbury, a lancé M. Berthiaume. Il faut

qu’on regroupe toutes nos idées et qu’on

adopte une stratégie qui sera approuvée à

l’unanimité par les membres du conseil. Il

est essentiel que la Ville prépare également

une stratégie de mise en œuvre des idées ».

Le maire espère présenter les grandes

lignes d’une stratégie à la fin du mois.

Parmi les éléments clés, on retrouve le

développement accru des terrains au bord

du chemin de Comté 17 et le développement

de la bordure riveraine.

40 000 $ pour

une nouvelle

stratégie de

développement

nouvelles@eap.on.ca

L’O RIGNAL

Le gouvernement de l’Ontario a accordé

une subvention de 40 000 $ aux Comtés

unis de Prescott-Russell afin que le

gouvernement régional élabore une

stratégie de développement.

Les Comtés unis détermineront de

nouvelles occasions de diversifier

l’économie locale dans différents secteurs

comme le tourisme pour accroître le nombre

de visiteurs, soutenir les emplois locaux et

générer une nouvelle activité économique.

Cette stratégie s’inscrit dans le plan Ontario

ouvert sur le monde, qui vise la création

d’emplois et le renforcement de l’économie

afin d’améliorer les programmes et les

services dans nos écoles, et les services de

santé sur lesquels comptent les familles

ontariennes. « Il est essentiel d’élaborer la

bonne stratégie pour doter les Comtés unis

de Prescott-Russell de l’outil principal dont

ils ont besoin pour réussir. Cet

investissement est une première étape

cruciale et aidera nos collectivités à élaborer

une stratégie qui créera des emplois et

soutiendra les entreprises pour nos

9 mars

familles », a dit Jean-Marc Lalonde, le député

provincial de Glengarry-Prescott-Russell.

Des citoyens de Rigaud mécontents frais annuels de gestion de 29 375 $, soit 20,44 $ par unité. Des frais qui, selon lui, pourraient être évités aux propriétaires, en s’inspirant de la façon de faire de St-Lazare. « Moi, ma gestion, je la fais avec mes voisins; et un coup de téléphone, c’est réglé. » prévenir de ladite inspection. La lettre n’indique pas cependant que des frais de 187,24 $ sont associés à cette opération. Cela sera précisé dans une lettre accompagnant le compte de taxe en janvier

chantal.quirion@eap.on.ca R IGAUD

dernier. Il y sera précisé que ce montant ne sera facturé qu’une seule fois et payable en deux versements. C’est lors de ce même envoi que la Municipalité annoncera l’ajout d’une taxe annuelle de 132,21 $ pour la vidange.

Une pétition circule à Rigaud pour demander à la Municipalité de revoir sa décision de gérer elle-même la vidange des installations septiques sur son territoire. Cette décision s’est traduite notamment par l’ajout, en janvier dernier, d’une taxe annuelle de 132,21 $ sur le compte des citoyens concernés, soit près de 1 500 propriétaires. La Municipalité compte ainsi entamer le programme de gestion dès le printemps 2011. L’initiative assurera la vidange de chacune des installations septiques à tous les deux ans, hormis les résidences saisonnières qui pourront l’être à tous les quatre ans, et dont le compte serait facturé en proportion. Les signataires de la pétition ne sont pas contre l’objectif visé par le règlement. Ils contestent les moyens mis de l’avant pour y parvenir. « Je pense que les citoyens n’ont pas de problème avec le fait que la Municipalité pose des gestes concrets pour la protection de l’environnement, indique Serge Dion, à l’origine de cette pétition. Mais on dit qu’elle devrait se pencher sur les délinquants, ceux qui ne respectent pas les lois. Je regarde ce qui se fait ailleurs, à St-Lazare, par exemple. Les gens n’ont qu’à produire une preuve que cela a été fait de façon conforme. Nous, on dit : que ce soit un règlement clair, mais qu’on conserve l’autonomie des gens. Quand on s’organise entre voisins, ça nous coûte entre 150 $ et 160 $ à tous les deux ans pour faire vider. » Avec l’application du règlement 283- 2010, cette nouvelle façon de faire représente une augmentation de l’ordre de 50 $ par année, estime M. Dion. La Municipalité est présentement à l’étape de l’appel d’offre pour déterminer l’entreprise qui obtiendra le contrat de vidange. Elle indique sur son site Web que le montant pourrait être révisé à la baisse « si et seulement si la plus basse soumission conforme s’avère moins élevée que le coût prévu aux prévisions budgétaires des dépenses 2011 relatives à ce mandat ». M. Dion déplore néanmoins que la mise en œuvre de ce programme comporte des

Avec l'adoption du Règlement no 283- 2010, la Municipalité de Rigaud décidera quand et comment seront entretenues les installations septiques sur son territoire.

À l’instar des signataires de la pétition, il indique que la Municipalité pourrait permettre aux propriétaires de grandes maisons conçues pour élever une famille nombreuse et dont les enfants sont partis, de pouvoir demander une inspection, qui permettrait d’établir ou non la nécessité d’une vidange, plutôt que de recourir à une vidange systématique. Les propriétaires concernés assumeraient le coût de cette inspection. La pétition a été lancée le 14 février dernier, à la suite du passage d’une bonne centaine de propriétaires mécontents lors de l’assemblée régulière du conseil municipal. La réunion avait d’ailleurs dû être déplacée dans l’édifice Paul-Brasseur pour accueillir tout ce monde. Plusieurs ont profité de la période de questions précédant la réunion pour s’exprimer sur le sujet. Les élus les ont écoutés, mais aucun commentaire n’a été émis. Les citoyens auraient aimé avoir de la rétroaction. « Vu la façon dont le conseil a reçu les doléances des gens, rapporte encore M. Dion, il y a une pétition qui a circulé. » Sur place, 112 personnes ont signé et la pétition demeure en circulation. Néanmoins, le maire Réal Brazeau était absent. En congé pendant février, il revient cette semaine et prendra connaissance du dossier. Rappel des faits L’automne dernier, les propriétaires d’une installation septique sur le territoire de Rigaud ont été avertis que la Municipalité procéderait à un inventaire de ces installations. Ceci, dans la foulée de la mise en œuvre du Virage vert , vision émanant des réflexions citoyennes sur le développement stratégique de Rigaud. « Le conseil municipal s’est engagé à répondre rapidement et efficacement aux attentes relatives à la protection de l’environnement », peut-on lire dans une lettre envoyée aux résidants pour les

Rigaud : l’opposition s’organise

nouvelles@eap.on.ca R IGAUD

comité est passé à l’action. « Une plainte concernant le Règlement no 283-2010 a été déposée au ministère des Affaires municipales, des Régions et de l’Occupation du territoire (MAMROT). » Le comité demande aussi de mettre, au prochain ordre du jour de l’assemblée prévue le 14 mars, une demande d’amendement dudit règlement allant en ce sens. Concernant les achats des bâtiments et des terrains mentionnés, le comité reproche au conseil d’avoir eu recours à une séance extraordinaire du conseil municipal le 31 janvier 2011, ce qui n’a laissé que quelques jours aux citoyens pour s’informer et émettre leurs opinions sur ces questions avant qu’elles ne deviennent officielles. En plus des frais d’acquisition des terrains et des bâtiments de la rue Saint- Pierre, on estime la rénovation du futur hôtel de ville à 500 000 $. Rappelons que la population de Rigaud ne dépasse pas le cap de 7000 habitants. Tous les citoyens qui aimeraient participer aux travaux du comité ou simplement être tenus au courant de leurs avancées sont invités à signifier leur intérêt à madame Lise Foucault, vice-présidente et responsable des communications aux membres, en lui envoyant un courriel à l’adresse comitecitoyensrigaud@hotmail.com.

Des résidents de Rigaud ont formé un comité provisoire de citoyens. « Lors de sa première réunion le 24 février, le comité s’est donné comme mission de surveiller de près le travail des élus municipaux et d’en informer adéquatement les résidents de Rigaud », informe Claire Bélisle, responsable des communications du nouveau regroupement. M. Daniel Poirier a été nommé président du comité provisoire, dont l’objectif est de défendre et de promouvoir les droits des citoyens et de les représenter auprès du conseil municipal ou d’autres instances gouvernementales, au besoin. « L’insatisfaction des citoyens concernant le Règlement no 283-2010 relatif à la vidange des fosses septiques, de même que l’achat par la Municipalité de Rigaud des 71 et 73, rue Saint-Pierre, pour la somme de 800 000 $ afin d’y aménager son futur hôtel de ville, et de l’ancienne halte routière de la sortie 9 de l’autoroute 40 (Règlement no 286-2011) de 868 000 $ dans le but d’agrandir la zone industrielle de la municipalité, sont à l’origine de la formation du comité », précise-t-on par voie de communiqué. En réaction avec la gestion municipale dans le dossier des fosses septiques, le

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La directrice du Campus d’Alfred, Renée Bergeron, a remis de nombreuses bourses aux

étudiants en Technologie agricole et en Nutrition et salubrité des aliments. Sur la photo,

dans l’ordre habituel, Gabriel Gauthier, directeur adjoint à l’Éducation, Cassandra

Carrière (Alfred), Stéphanie Duval (Brownsburg-Chatham), Cynthia Watier (Alfred),

Marie Pier Lalonde (L’Orignal), Dominic Léveillé (Earlton), Maxime Brunette (Saint-

Eugène) et Renée Bergeron, directrice.

Améliorations au système ontarien

d’aide financière aux étudiants

nouvelles@eap.on.ca

O NTARIO

Les étudiants des collèges et universités peuvent maintenant présenter leur demande

au Régime d’aide financière aux étudiantes et étudiants de l’Ontario (RAFÉO) dès février,

plutôt qu’en mai.

« La communauté de Glengarry-Prescott-Russell appuie fortement l’éducation

postsecondaire. Les étudiants qui ont besoin d’aide financière trouveront qu’il leur est

maintenant plus facile de réaliser leurs objectifs professionnels », explique le député Jean-

Marc Lalonde, à l’instar du gouvernement McGuinty.

Par ailleurs, le gouvernement de l’Ontario publie en ligne dans un tout nouveau site Web

RAFÉO, les formulaires de demande pour les étudiants à temps partiel. Ces changements

permettront aux étudiants d’établir leur budget plus tôt et de mieux comprendre les divers

types d’aide qui sont offerts.

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info@pensiondubonheur.ca www.pensiondubonheur.ca

Point de vue par : Richard Mahoney richard.mahoney@eap.on.ca Des signes et des faits

des nouveaux emplois créés durant la deuxième moitié de 2009 ont été attribués à des jeunes de 15 à 24 ans. Le rapport indique également que les types d’emplois créés se trouvent dans le secteur des services et que très peu sont renouvelés dans le secteur manufactu- rier. Roger Sauvé, auteur du rapport, affirme qu’il s’agit là d’un des principaux résultats du rapport. « Bien qu’au total la grande majorité des emplois perdus durant la récession ait été recréée, la réalité est que ceux qui ont perdu leur emploi ne sont pas ceux qui obtiennent les nouveaux postes. En outre, de nombreux tra- vailleurs doivent accepter un emploi moins bien rémunéré que celui qu’ils occupaient avant la récession. » C’est vrai que nous devons changer notre perception des choses. Mais garder une appro- che positive n’est pas toujours facile.

Souvent, quand on entend des termes extrê- mes, on a tendance à les contrebalancer. Par exemple, quelqu’un dit : Il fait tellement froid! On gèle! On a tendance à dire : Oui, mais on a vu pire! Souvent, quand on discute de l’économie de Prescott-Russell, on entend des commentaires extrêmement sombres. « Il n’y rien dans l’est des Comtés unis; toute la croissance est dans l’Ouest; Hawkesbury deviendra une ville fantôme. » C’est sûr que d’autres essaient de contreba- lancer ces propos négatifs. En effet, certains ont la responsabilité de contredire des perceptions qui peuvent nuire au développement économique de la région. Par exemple, Marc Chénier, le nouveau ven- deur à l’hôtel de ville de Hawkesbury, tente de convaincre tout le monde que les choses vont assez bien en ville. Comme directeur du déve- loppement économique, M. Chénier a le devoir de présenter une image positive de la ville. « Hawkesbury montre des signes encoura- geants quant au maintien et à la création d’emplois dans le secteur industriel de la fabri- cation », avait-il mentionné dans un rapport présenté au conseil municipal. Effectivement, depuis 2006, plus de 230 emplois auront été crées grâce à la compétitivité et à la gestion du changement économique de nos industries à Hawkesbury. Par ailleurs, il faut mentionner que, depuis 2006, la ville avait également perdu des indus- tries importantes. On n’a pas remplacé les gros, comme Pittsburgh Glass Works, l’usine déjà connue sous le nom de Duplate Canada, qui a fermé ses portes en 2009. En novembre 2009, quand le fabricant de pare-brise a arrêté la production, il y avait 100 employés à l’usine qui a ouvert ses portes en 1969. La main-d’œuvre de cette usine avait diminué au cours des années précédentes. Par ailleurs, en 2005, il y avait 545 travailleurs à l’usine. La compagnie était très importante pour la région. Elle avait employé des centaines de personnes, elle avait payé des gros montants en taxes, elle avait contribué à la construction de l’hôpital et avait fait don du terrain qui est aujourd’hui utilisé comme aire d’atterrissage pour l’hélicoptère-ambulance. Oui, une compagnie comme Duplate n’ar- rive pas en ville tous les jours. Eh oui, c’est inquiétant de voir les industries partir. Par ailleurs, la situation à Hawkesbury n’est pas triste, selon M. Chénier. « Le Hawkesbury industriel n’est pas en difficulté. La perception tend à prouver le contraire, mais, en fait, depuis plus de trois ans, Hawkesbury a réussi ce que plusieurs villes nord-américaines n’auront pas réussi : maintenir et consolider le secteur indus- triel malgré la perte d’emplois reliée à la conjoncture économique mondiale difficile pro- voquée par le manque de capitaux et la résurgence des marchés émergeants », dit-il.

Lors d’une récente présentation au conseil municipal, M. Chénier a souligné l’importance de rehausser l’image de Hawkesbury. « Nous devons changer notre perception des choses, car, par le négatif, rien ne peut se construire », a-t-il fait savoir. Oui, mais le taux de chômage dans la région de Hawkesbury était de 6,4 pour cent; le taux actuel est de 8,6 pour cent. À plusieurs niveaux, nos gouvernements sont à la recherche de moyens de mousser l’intérêt dans l’Est. Par exemple, le gouvernement de l’Ontario a accordé une subvention de 40 000 $ aux Comtés unis de Prescott-Russell afin que les comtés élaborent une stratégie de développe- ment. Selon la province, « à la suite des réformes fiscales de la province, les impôts sur les inves- tissements des sociétés en Ontario ont été réduits de moitié, ce qui rend l’Ontario plus concurren- tielle et encourage les nouveaux investissements d’entreprise ». Ces paroles ne font pas grand- chose pour les nombreuses personnes qui sont sans emploi ou qui ont de la difficulté à payer leurs factures.Si vous vous grattez la tête chaque fois qu’une facture arrive, vous n’êtes pas seuls. Dans son douzième rapport annuel sur l’état du budget de la famille canadienne, l’Ins- titut Vanier de la famille annonce que la dette moyenne des familles a franchi le cap des 100 000 $. Pour chaque tranche de 1 000 $ de revenu, net d’impôt, les familles canadiennes ont une dette de 1 500 $. L’Institut Vanier de la famille a lancé des avertissements sur la situation de l’endette- ment des familles canadiennes. Le ratio d’endettement n’a pas cessé de gonfler au cours des vingt dernières années. En 1990, l’endette- ment moyen des ménages s’élevait à 56 800 $, et le ratio d’endettement se situait à 93 %. Le cap des 100 000 $ représente une augmentation réelle de 78 % sur les vingt dernières années. Or, à mesure que le ratio d’endettement grimpe, le taux d’épargne ne cesse de baisser. En 1990, les familles canadiennes arrivaient à épargner 8 000 $, ce qui représentait un taux d’épargne de 13 %. En 2010, ce taux a chuté pour atteindre 4,2 %, une moyenne de 2 500 $ par ménage. Selon Katherine Scott, directrice des pro- grammes de l’Institut : « Même si les indicateurs économiques habituels indiquent que la réces- sion est techniquement terminée, la confiance des familles canadiennes en leur situation éco- nomique et financière est fragile. Tandis que les divers ordres de gouvernement préparent leur budget pour l’année à venir et considèrent de sabrer dans les programmes afin de réduire le déficit, ils doivent être conscients que la santé financière des familles canadiennes demeure précaire. » Le nombre de cartes de crédit en souffrance et de faillites demeure supérieur à celui enregis-

tré avant la récession. Le rapport souligne que, malgré la récente création d’emplois, tous les gouvernements doivent se préoccuper d’une éventuelle hausse du taux de chômage dans un contexte où les travailleurs qui ont quitté le marché de l’emploi tentent d’y revenir et où les travailleurs à temps partiel continuent de cher- cher un emploi à temps plein. La situation des familles dont les jeunes préparent leur entrée sur le marché du travail est particulièrement préoccupante. Seulement 5 %

N é d ' u n e r a c e f i è r e

par Jean-Roch Vachon

Filion Les familles Filion (Feuillon) sont à l’honneur. Marcel Filion de Saint-André- Avellin a participé à la préparation de cette chronique généalogique pour rendre hommage à ses ancêtres paternels. Le premier ancêtre au pays est Michel Feuillon (ou Filion), fils de René et de Mathurine Micou (ou Miron) de Saint-Pierre-le-Vieux, arrondissement Fontenay-le- Comte, évêché de Maillezais, Poitou (Vendée), France. Il épousera Louise Bercier (Lebercier), fille de Jean Lebercier et Marie Morel d’Avrigny (ou Avrillé), comm. de Saint-Gervais-les-Trois-Clochers, diocèse de Poitiers, Poitou (Vendée) (contrat de mariage 15-10-1668, greffe Jacques de Latouche, Batiscan), autre contrat de mariage 19- 10-1668 intitulé 18-10-1668 (greffe Jacques de Latouche). «Il décède à La Pérade entre le 28-10-1698 et le 03-03-1699. » (René Jetté) Michel nous vient du Poitou, province française qui a largement contribué au peuplement du Canada. De Poitiers ou des environs immédiats nous viennent les familles Bilodeau, Blanchard, Chartier, Frégeau, Girardin, Gobeil, Legault, Jodoin, Masson, Turenne et Filion pour en nommer quelques-unes. La cathédrale de Poitiers est belle, noble et austère, malgré la grande rosace de sa façade et ses trois portes sculptées. En plus des deux tours carrées, deux contreforts à clochetons l’encadrent. Elle fut construite de 1166 à 1271, commencée par Henri II d’Angleterre et terminée par les Français. Les vitraux sont magnifiques. Les stalles du chœur sont parmi les plus anciennes de France. ¹ » Générations 10 e Marcel Filion – Eveline Bock m. le 04-01-1958 à Saint-André-Avellin, Qc 9 e

Napoléon Filion – Lau.o.renza Désormeaux m. le 05-05-1919 à Notre-Dame-de-la-Paix, Qc Armand Filion – Exilie Hotte m. le 16-10-1882 à Chénéville, Qc Alphonse Filion – Geneviève Lalonde m. le 09-10-1859 à Alexandria, Ont. Paul Filion – Esther Filiatrault m. le 11-04-1825 à St-Benoît, Qc

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Pierre-Paul Filion – Cécile Desjardins m. le 19-09-1803 à Sainte-Thérèse-d’Avila, Sainte-Thérèse, Qc François Filion – Marguerite Sarazin (Sarrazin) m. le 01-07-1765 à Terrebonne, Qc François Filion – M. Thérèse Marsan (ou Merçan) /Lapierre) m. le 11-01-1740 à Pointe-aux-Trembles, Qc Antoine Feuillion (puis Filion) – Marie Latouche m. le 05-12-1701 à Boucherville, Qc

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19 500 copies

Michel Feuillon – Louise Bercier (ou Lebercier) c.m. le 19-10-1668 René Feuillon – Mathurine Micou (ou Miron) m. avant 1652 de Saint-Pierre-le-Vieux, Poitou (Vendée), France

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Fondé en 1947

Bertrand Castonguay , président, bertrand@eap.on.ca Roger Duplantie , d.g., roger@eap.on.ca Robert Savard , rédacteur en chef, robert@eap.on.ca

En 1668, quand Michel et Louise fondent leur foyer, « la colonie possède 3 400 bêtes à cornes. Elle produit assez de lard pour ne plus en importer de France et même pour en exporter aux Antilles. Elle a maintenant des chevaux en quantité, assez pour en faire le commerce. … On possède des instruments aratoires, comme la charrue à roues, la herse, etc. La prospérité est telle que le prix des terres cultivées augmente considérablement. La vie quotidienne est plus agrréable. ² » 1. Hollier, Robert. La France des Canadiens : guide pratique du retour aux sources Editions de l’Homme et La Librairie Ducharme, Montréal, 1962 2. Farley, Paul-Émile, Gustave Lamarche, Histoire du Canada, Librairie des Clercs de Saint- Viateur, Montréal, 1945 Pour votre généalogie, adressez-vous à Jean-Roch Vachon:: 449, chemin Laflèche, Hawkesbury, Ont. K6A 1M8; tél.: (613) 632-7678

Publié le mercredi par : La Compagnie d’édition André Paquette Inc. Imprimé par : Imprimerie Prescott et Russell 1100, rue Aberdeen, Hawkesbury, ON K6A 1K7 - Tél. : 613 632-4155 • Téléc. : 613 632-8601 www.lecarillon.ca Total Distribution totale : 19 500 copies Distribution gratuite dans le comté de Prescott, Ontario et le village de Grenville, Québec François Bélair , dir. des ventes et développement, fbelair@eap.on.ca Gilles Normand, dir. de production et de la distribution, gilles@eap.on.ca Julien Boisvenue , dir de l’infographie et du prépresse, julien.boisvenue@eap.on.ca Nouvelle : nouvelles@eap.on.ca Publicité : pub@eap.on.ca Toute reproduction du contenu est interdite à moins d’autorisation écrite au préalable.

Avis : En cas d’erreur ou d’omission, la responsabilité du journal ne dépasse, en aucun temps, le montant de l’espace de l’erreur en cause.

À l’éditeur, Le premier atelier organisé conjointement par Boisés Est et la Maison Tucker aura lieu (à guichets fermés) les 8 et 9 mars prochains sur le thème « Une forêt comestible dans ma cour », mais Richard Mahoney nous a déjà mis les arbres au menu dans son « Point de vue » du 23 février. Merci, M. Mahoney. Comme vous le notez, Boisés Est est l’un des organismes qui s’efforcent de sensibiliser les propriétaires à la valeur de la forêt, et de leur donner l’information qui leur permettra d’accroître cette valeur. Si l’on en juge par le taux de recrutement de notre association et le succès de nos ateliers, ils sont nombreux La forêt, c’est l’air, c’est l’eau, c’est la vie à partager nos objectifs et à vouloir joindre l’utile à l’agréable : gérer le boisé sur une base durable, enrichir sa diversité biologique, favoriser la flore et la faune, et transmettre aux générations futures une forêt plus riche tout en récoltant aujourd’hui une partie raisonnable de la production de bois... ou d’eau d’érable. Les arbres ne font pas que donner de l’ombre à nos maisons : ils en sont aussi la charpente, comme la forêt est l’un des éléments vitaux de notre société. C’est d’ailleurs ce que crie le slogan que nous avons adopté pour 2011, Année internationale des forêts : La forêt, c’est l’air, c’est l’eau, c’est la vie . Les arbres sont l’héritage par excellence puisque personne, ou presque, ne peut en planter pour sa propre consommation, leur durée de vie couvrant généralement plusieurs générations humaines. Et quel beau legs! Quel capital! Pensez à Ferdinand Larose. Naturellement, nous applaudissons au désir annoncé de M. Jean-Yves Lalonde de prioriser l’Année internationale des forêts. Nous avons commencé à le faire, et il sait que nous serons heureux de l’aider dans la mesure de nos moyens à réaliser son projet. Pour que les vœux pieux se transforment en action concrète, il faut une volonté politique.

Et, en démocratie, la volonté politique reflète en principe la volonté populaire. C’est pourquoi notre action de sensibilisation dépasse les besoins de nos membres. Même privée, la forêt est toujours un peu publique puisque l’ensemble de la société profite de ses bienfaits, et que son appauvrissement nuit à tous. Je me permets d’ajouter que les médias comme le vôtre peuvent jouer un rôle important dans la sensibilisation de notre société et amener nos élus à faire de leurs vœux pieux des réalités. J’ajoute aussi que nous sommes tout à fait disposés à vous y aider si vous nous en donnez l’occasion. Jean-Claude Havard, secrétaire, Boisés Est enr.

Symboles religieux et culture

À l’éditeur, Les accommodements déraison- nables sévissent toujours. En janvier 2007, nous avions dénoncé le petit chef Boisclair l’éphémère, qui parlait d’enlever le crucifix, un symbole inaliénable de la culture québécoise, du mur de l’Assemblée nationale. Et cette saga continue. La petite justice dit oui aux arrivants arabes musulmans et à leur kirpan, mais non aux symboles religieux du peuple catholique français très largement majoritaire qui fonda ce pays il y a 400 ans. Les Québécois n’en finissent plus de rogner, de gruger dans l’essence même de leur culture. Au nom du grand éteignoir qui a pour appellation la rectitude politique, le Québec, qui devrait consacrer toutes ses énergies à s’affirmer en tant que pays français d’Amérique, se barbouille de plus en plus des teintes délavées du nationalisme civique. Par atavisme : esprit de soumission, mentalité de colonisé, politesse poussée au-delà des limites normales, tendance à l’autoflagellation... notre peuple français d’Amérique s’est-il trop longtemps laissé manger la laine sur le dos ? Faut-il arrêter de prier parce qu’une femme le veut au Saguenay ? Qu’en pense donc la majorité silencieuse ? Belle affaire que cette notion de laïcité qu’on a tant galvaudée. Plus que le symbole chrétien par excellence, le crucifix plonge à la racine même de la culture française, canadienne-française, québécoise. Les trois composantes qui en font intrinsèquement partie, sont la langue, la foi et l’histoire. L’abandon marqué de la pratique religieuse traditionnelle, qui commandait l’observance du précepte dominical, est une chose. Mais le catholicisme qui a présidé aux fondements même de ce pays et particulièrement de sa métropole montréalaise (Ville-Marie, fondation religieuse) en est une autre. Si l’Église a reculé, chez beaucoup la foi demeure. Les Canadiens français ont déjà trop perdu l’apanage de leurs symboles, que ce soit la feuille d’érable verte, symbole des Patriotes révolutionnaires, le castor industrieux ou encore l’hymne national. Ici même en Ontarie, quelle place faisons-nous au crucifix dans chaque classe de nos écoles catholiques françaises ? L’automutilation, pratiquée hélas par des descendants aux réminiscences de colonisés, a assez duré. Au nom de notre foi, de notre histoire, de notre culture, gardons nos prières et le crucifix et redonnons lui sa place ! Yves Saint-Denis Hawkesbury

Joignez-vous au grand défilé annuel de la Saint-Jean-Baptiste Prescott-Russel le dimanche 26 juin à l’Orignial afin de souligner le S INVITATION À FAIRE PARTIE DU grand défilé annuel de la Saint-Jean-Baptiste Prescott-Russell 175 e anniversaire de la paroisse St-Jean-Baptiste de L’Orignal. le dimanche 26 juin, à L’Orignal, afin de souligner les festivités du

Complexe sportif Robert Hartley 425, boul. Cartier Hawkesbury ON K6A 1V9

CONGÉ SCOLAIRE DU 14 AU 18 MARS 2011

PATIN LIBRE Casque protecteur obligatoire pour les 15 ans et moins. Lundi au vendredi : 14 h à 15 h 30 HOCKEY LIBRE Casque protecteur avec grille obligatoire 12 ans et moins Lundi au vendredi : 15 h 30 à 17 h 13 ans et plus Mardi, mercredi et jeudi : 15 h 30 à 17 h

Si vous souhaitez faire partie de ce défilé ou pour plus d’information, communiquez avec Marc Bertrand, coordonnateur du défilé, au 613 675-4627

vous invite à un ATELIER ET DÎNER GRATUIT Dates: 7 au 11 mars, 2011 Midi à 14 h Locaon: 519 rue Main Est, Hawkesbury Le Centre d’entrepreneurship de Prescott-Russell (CEPR)

COÛT : 2,50 $ (14 ANS ET MOINS) 3,50 $ (15 ANS ET PLUS )

PISCINE

midi -13 h 15 = A 13 h 30 - 16 h = P 19 h - 20 h 30 = P 6 h 30 - 8 h 15 = A midi - 13 h 15 = A 13 h 30 - 16 h = P 20 h - 21 h 30 = A midi - 13 h 15 = A 13 h 30 - 16 h = P 19 h - 20 h 30 = P 20 h 30 - 21 h 30 = A 6 h 30 - 8 h 15 = A midi - 13 h 15 = A 13 h 30 - 16 h = P 20 h - 21 h 30 = A 10 h - 11 h = PEA midi - 13 h 15 = A 13 h 30 - 16 h = P

LE LUNDI 14 MARS

LE MARDI 15 MARS

LE MERCREDI 16 MARS

Les taxes d’affaires doivent être bien planifiées. Le CEPR, en partenariat avec BDO Canada, peut vous aid- er à planifier pour l'avenir avec des stratégies fiscales qui fonctionnent. Comme expert fiscal de premier plan, Gilles Roy de BDO Canada, fera part de ses idées au cours du dîner et repondera vos questions. Imp ô t sur le revenu: Une affaire personnelle et d’entreprise

LE JEUDI 17 MARS

LE VENDREDI 18 MARS

COÛT : 2,50 $ (14 ANS ET MOINS) 3,50 $ (15 ANS ET PLUS )

P = public : les 9 ans et moins doivent être accompagnés d’un adulte A = adultes 16 ans et plus PEA = parents avec enfants d’âge préscolaire et personnes aînées

L'inscripon est limitée. RSVP dès aujourd'hui! Pour vous inscrire, communiquez avec: Dee Ann Marcoux,

BIENVENUE À TOUS!

613-632-0918 ext. 231 1-887-632-0918 ext. 231

Info : 613 636-2082 www.hawkesbury.ca

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