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La chanteuse originaire de L’Orignal, prépare son 4 e album. PAGE 23

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Le vendredi 7 octobre 2016

La FARFO fête les ainés

Une foire d’information pour les personnes aînées de l’est de la province s’est tenue le jeudi 29 septembre dernier à l’Aréna de St-Isidore. L’évènement marquait également la fête nationale des ainés qui était célébrée le 1 er octobre dans le pays. Près de 150 personnes ont participé à cette journée organisée par une dizaine de clubs pour personnes aînées de l’Est ontarien. Les participants et participantes ont pu assister à des ateliers portant sur la maltraitance des personnes âgées, sur la saine alimentation, sur les services d’urgence et communautaires offerts dans Prescott-Russell et sur les bienfaits du rire. Une vingtaine de kiosques présentaient des renseignements pertinents au bien-être des personnes âgées et retraitées. —photo fournie

Tout au long de la journée, l’animation de Raymond Legault, président de la FARFO régionale de l’Est, a su divertir l’auditoire et faire respecter un horaire chargé. Plusieurs personnalités politiques ont aussi adressé quelques mots à l’assistance, dont le député fédéral Francis Drouin et la mairesse de Hawkesbury, Jeanne Charlebois. Cette foire d’information a été rendue possible grâce à la Fédération des ainés et des retraités francophones de l’Ontario (FARFO) et à l’apport financier du Secrétariat aux affaires des personnes âgées de l’Ontario (SAPAO), à parts égales par les gouvernements fédéral et provincial, via l’Entente-Canada-Ontario sur les services en français. —photo fournie

Le Carillon, Hawkesbury ON.

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Le vendredi 7 octobre 2016

Pour la Journée nationale canadienne des ainés qui avait lieu le 1 er octobre, nous sommes allés à la rencontre de quelques personnes agées afin de voir comment ils composaient avec l’isolement. Bien qu’il est démontré que certaines personnes âgées souffrent de l’isolement, ce n’est pas le cas des trois personnes que nous avons rencontrées. Voici leurs témoignages. ÉLISE MERLIN ellise.merlin@eap.on.ca À la rencontre des ainés

Annette Ouimet, 69 ans, habite à la maison de retraite Mc Gill à Hawkesbury. Elle explique qu’elle n’est pas touchée par le phénomène de l’isolement; « Je ne suis absolument pas touchée par le problème de l’isolement. Je suis entourée, je participe à plusieurs activités. La famille me soutient et je ne suis jamais toute seule. Je parle avec mes deux enfants tous les jours et on se voit toutes les semaines » explique-t-elle. Ses enfants viennent très souvent la chercher pour aller souper où pour aller au parc avec ses six petits- enfants. Son sourire plait aux autres résidents de Mc Gill « Je me suis fait plein d’amis ici; je n’ai jamais fait autant d’activités», soutient-elle. —photo Élise Merlin

La Seigneurie, Centre de généalogie et d’histoire de Hawkesbury Né d’une

Charles-Henry Pelletier est âgé de 85 ans. Il est originaire de la région et explique qu’il n’est pas touché par l’isolement. Charles-Henry conduit encore son auto ce qui lui permet d’aller faire des promenades ou rendre visite à ses enfants. « Deux de mes filles habitent à L’Orignal, j’ai un autre enfant à Hawkesbury, nous nous voyons souvent. J’ai également 12 petits-enfants et 4 autres enfants dans l’Ouest du pays, mais ceux-là, je les vois qu’une fois par année, on s’appelle de temps en temps » explique Charles-Henry. La journée, il joue et fait volontiers du bicycle et du gym. « J’aime beaucoup lire, le temps passe très vite, j’essaie de m’occuper le plus possible», dit Charles-Henry. —photo Élise Merlin

race fière

Cornut La Seigneurie, centre de généalogie et d’histoire rend hommage aux familles Cornut du Québec et plus particulièrement à Edmond Cornut qui fut maître de postes à Hawesbury à la fin des années soixante. Le premier ancêtre au Canada est Louis Cornut, né le 21 janvier 1851, fils de Jean Louis Cornut et Marianne Béraud, originaire de Labastide-sur-Bésorgues, Ardèche, France. Louis Cornut et son épouse, Marie Audigier, arrivent à Nominingue dans le comté de Labelle en octobre 1888, suite à l’invitation du curé Antoine Labelle. À ce moment, le couple a déjà trois garçons, Louis, Germain et Victorin. Marie Audigier donne naissance à Rémi, peu de temps après leur arrivée. Une fille, Marie Rosa, naît le 3 mars 1891 et décède le 18 avril suivant. Louis Cornut décède le 16 janvier 1929 à Nominingue à l’âge de 79 ans. Sa descendance se trouve dans les Hautes Laurentides, l’Outaouais, l’Abitibi-Témiscamingue, les Cantons de l’est, la Beauce et la grande région de Montréal. 5 e Judith, née le 17 août 1950 4 e Edmond Cornut – Annette Richard, fille de Patrick Richard et Armande Pelletier m. le 1948-08-14 à Saint-Jean-Marie-Vianney, Gatineau, Qc 3 e Jean Marie Cornut – Berthe Chartrand, fille d’Aimé Chartrand et Eulalie Tréau de Coeli m. le 1921-04-27 à Nominingue, Qc 2 e Louis Cornut – M. Rosanna Constantineau, fille de Calixte Constantineau et Virginie Paiement m. le 1897-11-22 à Nominingue, Qc 1 re Louis Cornut – Marie Audigier, fille de Joseph Martin Audigier et Victoire Béraud m. le 1871-06-09 à Labastide-sur-Bésorgues en Ardèche, France Que se passe-t-il au pays aumoment où Louis et Rosanna fondent leur famille ? Nérée Beaucheminpublie Les floraisonsmatutinales. Les Chevaliers de Colomb s’implantent auQuébec et les Filles d’Isabelle (patronne : Isabelle de Castille, 1451-1504) sont fondées à New Haven au Connecticut par le père John Russell. 1897 a vu naître Lester Bowles Pearson le 23 avril qui deviendra premier ministre du Canada le 8 avril 1963. Nous nous rappellerons que M. Pearson, diplomate de carrière, a été honoré en recevant le prix Nobel de la paix le 12 octobre 1957 pour son rôle dans le règlement de la crise du Canal de Suez l’année précédente. Trois jours plus tard, voyait le jour à Québec Dina Bélanger, sœur Marie Sainte-Cécile-de-Rome, pianiste virtuose, qui sera béatifiée par Jean-Paul II le 20 mars 1993. Cinqmois plus tard, naissaitWalter Pidgeon (1897-1984) qui deviendra le célèbre acteur que nous connaissons. Le 8 décembre, le pape Léon XIII publie son encyclique Affari Vos sur la question des écoles duManitoba (adoption d’une loi abolissant les écoles catholiques de langue française). Collaborateur : Jean-Claude Lalonde Générations

Je ne suis pas tellement concernée par le problème de l’isolement », explique Imelda Vink, 82 ans et originaire de Vankleek Hill. Cela fait deux ans qu’elle habite à la résidence Mc Gill. « C’est ma fille ainée qui m’a emmenée ici, j’avais besoin d’une structure adaptée aux personnes âgées. J’ai cinq enfants qui habitent aux alentours de la région », confie Imelda. « Je vois le plus souvent ma fille, mais mes garçons, c’est plus rare, ils ont beaucoup de travail à Vankleek Hill, explique Mme Vink. J’essaie de m’occuper, mais heureusement qu’il y a ma fille » termine melda. —photo Élise Merlin

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Le vendredi 7 octobre 2016

Le Salon du livre dévoile sa programmation

L’une des codirectrices du Salon, avec Marc Scott, Rachel Bouchard, a révélé quelques points forts de ces trois journées consacrées au livre. « On y retrouvera 40 auteurs, deux librairies et des activités pour les enfants sans oublier des lancements de livres », de révéler Mme Bouchard. Programmation Le Salon du livre s’ouvrira le jeudi 27 octobre avec la visite de deux librairies et du musée Clarence-Rockland, qui seront présents les trois jours, en plus de la lecture de deux récits par Claire Trépanier. Le len- demain, Luc Sanschagrin, bédéiste, fera des dessins pour petits et grands. Le samedi 29 octobre, maquillage et fête pour les petits et grands par Renée Marcil-Binette. Un spec- tacle de contes, intitulé « Femmes de parole » mettra en vedette Cécile Boudreau Pagé, Carol Goulet, Lorraine Jeansonne et Carole Pagé. Des auteurs tels Éric Girard et Gérald Beauchamp parleront de leur nouveau livre et le président d’honneur s’entretiendra avec François Xavier-Simard qui a écrit un

STÉPHANE FORTIER stephane.fortier@eap.on.ca

Le 4 octobre dernier, le Salon du livre de l’Est ontarien, qui se tiendra du 27 au 29 octobre, dévoilait sa programmation à l’endroit où se tiendra l’événement soit l’école secondaire catholique régionale de Hawkesbury (ESCRH). Cette année, le Salon sera sous la prési- dence d’honneur d’Éric Charlebois, auteur. «On a souvent dit que le Salon du livre est en péril. C’est bienmal connaître l’Est ontarien. Sachez que le conseil scolaire, la famille et le livre font bon ménage, a mentionné M. Charlebois d’entrée de jeu. Nous ouvrons les portes toutes grandes aux parents et aux jeunes et la convivialité sera au rendez- vous », promet-il. « Et en 2016, il n’y a pas meilleur endroit que l’école pour la tenue d’un tel événe- ment », d’ajouter M. Charlebois qui va y convier certains de ses collègues poètes.

Éric Charlebois, président d’honneur du Salon du livre, Rachel Bouchard, codirectrice du Salon, Chantal-Christine Gratton, directrice de l’ESCRH, France Lamarche, surintendante de l’éducation au Conseil scolaire catholique de l’Est ontarien et Marc Scott, codirecteur, invitent tous les gens de la région au Salon du livre de l’Est ontarien. —photo Stéphane Fortier

l’achat en ligne. « Mais le livre se vend bien. On a un bon créneau et une belle variété. Et si nous organisons un salon du livre iti- nérant, c’est pour aller à la rencontre des gens », justifie-t-il. C’est donc un rendez-vous les 27 et 28 octobre de 9 h à 19 h et le 28 octobre de 10 h à 16 h à l’école secondaire régionale catholique de Hawkesbury située au 572, rue Kitchener. L’entrée est gratuite, mais les visiteurs peuvent faire un don. Ils seront ainsi admissibles au tirage d’un sac de livres.

ouvrage sur la famille Berthiaume.

La situation du livre francophone Selon Marc Scott, lui-même auteur et homme de théâtre, beaucoup de petites librairies indépendantes ont fermé leurs portes à cause notamment de l’achat en ligne. « C’est dommage pour les librairies indépendantes, car ce sont elles qui nous ont aidés, nous les auteurs. Nous leur sommes redevables », soutient M. Scott. Selon lui, le manque de proximité des librairies dans la région explique aussi la recrudescence de

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Le vendredi 7 octobre 2016

Des étoiles plein les yeux

Tapis rouge, personnalités politiques, belles tenues vestimentaires, décor somptueux et étoilé… la 4 e édition du Gala Reconnaissance Hawkesbury s’est déroulée le samedi 1 er octobre dernier au Club de Golf La Cité. Un ambitieux programme pour cette nouvelle édition qui reconnaît, chaque année, l’engagement de personnes au sein de la communauté. Ci-dessus, La troupe des non-coupables est heureuse d’avoir remporté le prix dans la catégorie Arts et Culture. Depuis ses débuts, la troupe a donné 44,440 dollars à 19 organismes caritatifs de la région et a attiré 4,224 spectateurs d’ici, du Québec, de l’Ontario et des États-Unis. —photo Élise Merlin

Dans la catégorie Implication communautaire, c’est au tour des Dames auxiliaires d’être récompensées pour leur travail. Le but du mouvement est toujours d’assurer une meilleure qualité de vie et d’état d’esprit aux résidents en travaillant sans relâche. Elles sont ici accompagnées des deux députés et de Jeanne Charlebois. —photo Élise Merlin

Sur la photo, Grant Crack, Jeanne Charlebois, Jacques-Yves Parisien, le gagnant dans la catégorie Affaires et Commerce pour Hawkesbury Toyota, aussi Francis Drouin. —photo Élise Merlin

Près de 200 invités étaient présents lors du Gala qui avait lieu samedi 1er octobre au Club de Golf La Cité de Hawkesbury. Tapis rouge, ambiance chic, la soirée a débuté à 18h et s’est terminée en dansant vers 23h00. —photo Élise Merlin

Publié le vendredi par : La Compagnie d’édition André Paquette Inc. Imprimé par : Imprimerie Prescott et Russell, Hawkesbury, ON # convention : 0040012398

Soirée retrouvailles

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Directeur Général roger@eap.on.ca FRANÇOIS BÉLAIR Directeur Marketing et Développement francois.belair@eap.on.ca FRANÇOIS LEGAULT Directeur de l’information francois.legault@eap.on.ca YVAN JOLY Directeur des ventes yvan@eap.on.ca GILLES NORMAND Directeur de Production et Distribution gilles.normand@eap.on.ca THOMAS STEVENS Directeur de l’infographie et prépresse thomas.stevens@eap.on.ca Publicité : yvan@eap.on.ca Nouvelles : nouvelles@eap.on.ca

Nous invitons les lecteurs à nous faire parvenir leurs lettres qui ne doivent pas dépasser 300mots. Nous nous réservons le droit de les modifier ou de refuser de les publier. L’expéditeur doit inclure son nom, prénom, adresse et numéro de téléphone.

Visitez notre page Facebook pour plus de détails www.facebook.com/ssc.quebec 2738, ROUTE 148, GRENVILLE-SUR-LA-ROUGE Le vendredi 21 octobre 2016

Bienvenue à toutes les cohortes

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Le vendredi 7 octobre 2016

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Le vendredi 7 octobre 2016

La réalité des femmes d’affaires en 2016

Chaque année, partout en Amérique du Nord, une semaine complète est consacrée aux femmes d’affaires de ce monde. S’il a longtemps été difficile pour elles d’entrer dans ce domaine autrefois réservé exclusive- ment aux employés masculins, qu’en est-il de leur réalité aujourd’hui? Du 16 au 22 octobre 2016, Semaine nationale des femmes d’affai- res, célébrons ces femmes fortes qui ouvrent les portes de ce cercle restreint aux jeunes filles de demain. Une réalité… décevante De nos jours, être une femme dans le milieu des affaires, ce n’est pas la « norme ». Malgré les immenses progrès faits en ce sens, le por- trait global de la situation n’est pas des plus encourageants. L’évolution des mentalités a beaucoup aidé à faire accepter les femmes dans ce monde masculin, mais le très faible pourcentage — de 10 à 20 % selon l’Organisa- tion internationale du Travail — de femmes à

la tête d’entreprises prouve que l’avancée tant espérée n’a toujours pas atteint ses objectifs. Les hommes ressentent encore cette réticence à être dirigés par des femmes; pas nécessai- rement parce qu’ils sont sexistes, mais aussi parce qu’ils ont peur du jugement de leurs pairs. L’espoir fait rêver! Toutefois, les jeunes femmes sont de plus en plus nombreuses sur les bancs universitaires à étudier l’entrepreneuriat et à obtenir leur diplôme dans ce domaine d’expertise. Beau- coup d’histoires inspirantes relatant le par- cours de femmes modernes dans le domaine des affaires offrent des modèles précieux à ces futures entrepreneures qui marqueront ce milieu à leur tour. Encourageons les jeunes filles à développer leur sens des affaires et à se tailler une place parmi cette majorité d’hom- mes d’expérience; bientôt, l’égalité remplacera la majorité.

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Le vendredi 7 octobre 2016

Femmes au travail : sortir des sentiers battus!

Comment faire éclater le plafond de verre au travail?

Le choix d’un métier, c’est d’abord et avant tout l’expression de sa personnalité. Logique- ment, ce choix doit se faire en fonction de ses goûts et ses aptitudes. Pourquoi s’engager tête baissée sur les sentiers battus lorsque l’ap- pel vient d’ailleurs? Après tout, on passe une importante partie de sa vie au tra- vail. Aussi bien allier l’utile à l’agréable! Offrir aux femmes un éventail de choix — et les formations appropriées — comparable à celui offert aux hom- mes est une façon d’enrayer la dis-

subalternes. Aujourd’hui, la médecine ne sau- rait se passer des femmes. Chaque pas est une avancée pour la condi- tion féminine et un enrichissement pour les secteurs qui accueillent ces audacieuses. Les secteurs à prédominance féminine ne sont pas menacés pour autant : la re- lève est toujours très forte chez les fem- mes qui possèdent cette propension na- turelle à soigner, éduquer, aider et servir.

Angela Levac Avocate / Lawyer Aussi, demandons-nous si c’est par choix ou sous l’effet de cette pression plus ou moins consciente que plusieurs femmes s’orientent vers des carrières offrant des perspectives d’avenir et de rémunération plus modestes, ce qui les éloigne des postes de direction et de L’expression «plafond de verre» est apparue vers la fin des années 1970. Elle désigne les obstacles que doivent surmonter les femmes pour atteindre les échelons supérieurs des hié- rarchies professionnelles. Bien que les femmes soient plus scolarisées et qualifiées que jamais, on est encore loin du principe À travail égal, salaire égal. Mais ne désespérons pas! Regardons plu- tôt le chemin parcouru depuis les dernières décennies et redoublons d’effort pour vaincre les normes discriminatoires et les stéréotypes qui font encore de l’ombrage à la femme. Ces- sons de croire que seul l’homme peut incar- ner la compétitivité, l’ambition, le charisme, la combativité, le pouvoir et l’autorité. Voyons plutôt le double combat livré par la femme pour repousser ce plafond de verre qui gêne sa progression et lui envoie une image négative d’elle-même.

décision. Encore trop peu d’entreprises demeurent insensibles aux tiraillements que vivent les femmes en emploi, et trop peu créent des conditions pour favoriser la conciliation tra- vail-famille. Pour la femme moderne, fonder une famille ne signifie pas renoncer à elle-mê- me pour autant. Plutôt que de s’engager dans de vains combats, elle opte volontiers pour la stratégie la plus sûre en attaquant le problème à la source. Rallier conjoint et enfants à sa cau- se — celle de l’égalité et du partage — est certes le meilleur moyen d’améliorer son sort pour qu’un jour éclatent tous les plafonds de verre!

Il était temps de revoir les règles du jeu. N’est-ce pas un non-sens que de freiner l’élan des fem- mes attirées par la mécani- que, la menuiserie, la thana- tologie, la foresterie, le ser- vice militaire ou le trans- port routier? Comme il n’y a pas de sots métiers et que tous les goûts sont dans la nature, il est légitime de vouloir que son gagne-pain devienne une source d’ac- complissement, de fierté et de satisfaction personnelle!

crimination. Certes, il est nor- mal qu’il y ait des réactions puisqu’on bouleverse des mentalités bien ancrées. Des chasses gardées masculines comme la médecine ont craint l’invasion féminine. Chacune à leur façon et à leur époque, les Elizabeth Blackwell, Irma Levasseur et Lucille Teasdale ont défié frontières et préjugés pour exercer la médecine autre- ment que dans des fonctions

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Francine Raymond remonte sur scène… à Hawkesbury

ÉLISE MERLIN elise.merlin@eap.on.ca

Francine Raymond et ses amis. Les photos de la chanteuse sont exposées au Chenail jusqu’au 27 novembre —photo Élise Merlin

C’est au Centre culturel Le Chenail de Hawkesbury que Francine Raymond, chanteuse très populaire au cours des années 1990 auQuébec, a choisi de remon- ter sur scène pour livrer un mini concert le 1 er octobre dernier. C’était une journée fort occupée pourMme Raymond dont le vernissage de son exposition avait eu lieu plus tôt dans la journée. Après huit ans d’absence sur scène, c’est au Chenail, le soir du samedi 1 er octobre, qu’elle a décidé de remonter sur scène pour interpréter de nouvelles chansons ainsi que son titre vedette « Y’a les mots ». Et les mots ont fait place aux émotions chez les spectateurs. « Un endroit comme Le Chenail cor- respond mieux au projet (de l’exposition). C’est un endroit détendu, sans artifices, sans pression, cela était parfait pour moi. J’ai des amis de longue date, musiciens ou non ici », a expliqué la chanteuse. Francine Raymond, âgée de 60 ans, célèbre ses 40 ans de scène. Elle offre de rares prestations dans le cadre de spectacles conceptuels alliant sons et images, nouvelles chansons et œuvres photographiques. Ce soir-là, la chanteuse du titre Vivre avec celui qu’on aime , a présenté ses pho- tos lors d’un vernissage. Une exposition à voir jusqu’au 27 octobre, qui regroupe de très belles images inspirées du gel et dégèle durant l’hiver.

« J’ai pris les moments du gel et du dégel sur le lac près de Montréal là où je vis, sur la berge ou sur la rive, a expliqué Francine Raymond. « Je prends les photos entre la saison très froide et du dégel. Je peux voir beaucoup plus de liquide, c’est en constante transformation », a précisé indique l’inter- prète de Souvenirs retrouvés . L’idée de faire des photos lui est venue lorsqu’elle promenait son chien. « L’hiver, j’étais forcée à promener mon chien, trois ou quatre fois par jour. J’ai donc décidé de m’abandonner à la beauté de la nature », explique-t-elle. Les résultats : une explora- tion macro photographique de la lumière réfléchît par l’eau à cemoment-là de l’année, ainsi que des compositions texturales sur- prenantes provenant d’ondulations sen- suelles et d’une géométrie aux transparences polycristallines. « Quand j’étais petite, je me collais au givre des fenêtres chez mes parents. Déjà, je trouvais cela fascinant. » Au cours des années 1990, Francine Raymond connaît un succès fulgurant au Québec. Elle a aussi travaillé avec plusieurs artistes populaires en France. Sa discogra- phie regroupe cinq albums : Éponyme , Souvenirs retrouvés , Les années-lumière , Dualité et Paradis perdu . Un recueil de poèmes qu’elle a écrit est également dis- ponible à la vente au Centre culturel Le Chenail.

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LA SALLE DE L’HISTOIRE CANADIENNE OUVERTURE LE 1 ER JUILLET 2017

Une exposition qui raconte un récit fait de conflits, de luttes, de pertes, mais aussi de réalisations, de succès, d’espoirs. Le 1 er juillet 2017, soyez des nôtres à l’ouverture de la Salle de l’histoire canadienne , la plus importante et ambitieuse exposition jamais réalisée par le Musée. www.museedelhistoire.ca

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EXPLORONS LES 100 ANS DU DROIT DE VOTE DES FEMMES AVEC GERMAINE

L E D R O I T D E V O T E D E S F E MM E S A U C A N A D A : RAPIDEMENT ET DANS LE

revendications des suffragettes des États-Unis et de la Grande-Bretagne et les journaux sont souvent favorables à leurs demandes. Jusqu’à 1925 – Les autres provinces emboîtent le pas En quelques années, le suffrage universel s’est étendu à l’ensemble des provinces. Jusqu’en 1919, en Colombie-Britannique, en Ontario, en Nouvelle-Écosse et au Nouveau-Brunswick, les femmes obtiennent successivement le droit de voter aux élections. L’Île-du-Prince-Édouard et Terre-Neuve (qui ne fait pas encore partie de la Confédération) emboîtent le pas en 1922 et en 1925 respectivement. 1940 – Le Québec tarde En raison du gouvernement au pouvoir fortement traditionnaliste, le Québec tarde à suivre les autres provinces. Bien entendu, des regroupements militent pour le droit de vote, comme la Fédération nationale Saint-Jean-Baptiste, l’Alliance canadienne pour le vote des femmes au Québec, fondée par Idola Saint-Jean à la fin des années 1920, et la Ligue pour les droits de la femme que préside Thérèse Casgrain. Les Québécoises gagneront finalement le droit de vote en 1940.

Au Canada, les suffragettes ont travaillé d’arrache-pied pour convaincre les politiciens d’accorder le droit de vote aux femmes. Mais, le militantisme restera le fait de groupes bien définis. Il n’a pas atteint les masses pour devenir un « mouvement de base ». Pour arriver à leurs fins, les suffragettes ont créé des associations et livré des pétitions à répétition au Parlement canadien avant que la Première Guerre mondiale — et l’air du temps, bien sûr — achève de convaincre les élus. Mais, dans les provinces soufflait déjà un vent de changement. 1916 – D’abord le Manitoba Le Manitoba est la première province qui accordera le droit de vote aux femmes. Des militantes comme Nellie McClung, appuyées par de nombreux hommes, réclament que la femme soit reconnue comme une citoyenne à part entière. Elles feront même un coup d’éclat en présentant un parlement modèle où les suffragettes débattent de la légitimité du droit de vote des hommes. Elles obtiennent gain de cause le 28 janvier 1916. 1916-1919 – L’Ouest progressiste La Saskatchewan et l’Alberta suivront quelques mois plus tard. Dans ces provinces nouvelles et progressistes, la forte population britannique est au fait des

Nellie McClung

Au Parlement canadien À l’échelon fédéral, accorder le droit de vote féminin était un geste plus politique que démocratique, selon la politologue Caroline Andrew : « On voulait faire voter les femmes pour le service militaire obligatoire. C’était un calcul politique, même si partout le droit de vote féminin était dans l’air. » En 1917, Les premiers groupes de femmes qui pourront voter soutiennent le gouvernement et la participation à la guerre, semble-t-il. La Loi des électeurs militaires permet d’abord le vote de tout sujet britannique membre des Forces armées canadiennes et résidant habituellement au Canada, sans égard au sexe ou à l’âge, ce qui comprend les infirmières militaires. Puis la Loi des élections en temps de guerre permet aux mères, épouses, sœurs et filles des hommes au front de voter, tant qu’elles répondent aux critères liés à l’âge et à la citoyenneté. Les mesures s’assoupliront rapidement. En 1918, l’ensemble des citoyennes de 21 ans ou plus qui sont nées au Canada et qui sont propriétaires terriennes obtiennent officiellement le droit de vote aux élections fédérales. L’année suivante, les femmes peuvent également se porter candidates aux élections fédérales.

VOYAGEONS SUR LA LIGNE DU TEMPS...

1867

1876

1894

1912

1914-1918

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Après les élections fédérales de 1921, les femmes occupent une place réelle dans la vie publique, elles peuvent devenir candidates, être élues, être nommées ministres. M A L G R É C E T T E V I C T O I R E S Y M B O L I Q U E , ?ĉŃÏōŧÐÏĔ·ĜŃÐdu ·óÏďúė£à˜úŃÐÞ

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« Dans un certain sens, le droit de vote des femmes était la première étape dans la reconnaissance des femmes comme participantes de la vie publique », explique la politologue Caroline Andrew de l’Université d’Ottawa. Aujourd’hui, la parité n’est toujours pas atteinte. Et la Chambre des communes regroupe un peu moins de 90 femmes et près de 250 hommes. Au Sénat, par exemple, on compte une trentaine de femmes, une cinquantaine d’hommes et 20 sièges vacants. Cependant, il semble qu’un vent de renouveau souffle. « Dans les écoles secondaires, les filles sont beaucoup

plus impliquées dans la politique que les garçons », constate la nouvelle présidente de la Fédération des jeunes francophones du Nouveau-Brunswick, Sue Duguay. « Mais je lis la biographie de Jean Chrétien et il n’y a qu’une politicienne qui en ressort. Dans le monde des adultes, on voit beaucoup moins de femmes. C’est choquant. » « Le vote, c’était la première étape, estime Chi Nguyen, qui a remporté un prix du Gouverneur général en 2004 pour ses travaux sur la santé sexuelle et l’incitation au vote des jeunes femmes. C’est la reconnaissance des femmes comme peuple. C’est le commencement de la question d’égalité. Le travail pour changer la société pour qu’elle soit plus égalitaire doit se continuer. Il y a eu beaucoup de progrès, mais il en reste beaucoup à faire, surtout pour les communautés autochtones et celles qui ne font pas partie de la majorité. » C’est quand même de bonne augure qu’en 2007, le gouvernement québécois ait formé son tout premier conseil des ministres paritaire; et qu’en 2015, le fédéral faisait de même avec son tout premier cabinet ayant atteint la parité homme-femme.

Photo : Presse canadienne

1916

1917-1919

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EXPLORONS LES 100 ANS DU DROIT DE VOTE DES FEMMES AVEC GERMAINE

LE SAVIEZ-VOUS? Le droit de vote féminin s’est répandu dans le monde par poches géographiques. Mais c’est la Nouvelle-Zélande qui, la première, accorde le droit de vote aux femmes en 1893. L’Australie lui emboîte le pas en 1901.

PARCE QU’ON ETAIT EN 1916...

VOYAGEONS SUR LA LIGNE DU TEMPS...

1940

1950

1955

1960

1970

Surveillez le nouvel envol de Premières en affaires Carrefour en développement économique des femmes francophones.

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Oui pour les femmes, non pour d’autres

à la condition de répondre aux exigences de la loi électorale et, surtout, de renoncer à leur « statut d’Indien ». Mais en 1898, les préjugés raciaux, les mesures en place dans la majorité des provinces et la crainte que les Autochtones votent en bloc font tourner le vent : ils n’auront plus le droit de voter. La nouvelle fait peu de vagues. Le régime parlementaire canadien ne suscite pas tellement d’intérêt au sein des peuples qui ont leurs propres traditions politiques. En effet, dans plusieurs Premières Nations, démocratie et gouvernance existent déjà. Il faudra attendre 50 ans avant que les choses changent. Dans L’histoire du vote au Canada , Élections Canada explique que pour assurer la souveraineté canadienne sur les territoires du Grand Nord, on y établit des collectivités dont les individus figureront sur une liste électorale. En conséquence, les Inuits qui « habitent le territoire » sont le premier groupe autoch- tone à regagner le droit de vote, en 1950. Puis, en 1960, le gouvernement de John Diefenbaker octroie le droit de vote à l’ensemble de la population autochtone, et ce, presque à l’unanimité des membres du Parlement.

Lors des élections fédérales de 1921, le droit de vote des femmes était déjà acquis au Canada et dans plusieurs provinces. Par contre, seulement 50 % de la population pouvait exercer ce droit. Même si cette élection a été historique pour bon nombre de femmes, certains groupes n’ont pas eu accès aux urnes, et ce, pendant plusieurs décennies encore. Par exemple, les personnes ayant une déficience intellectuelle et les juges (leur fonction leur demandant d’être apolitiques) n’ont pu voter avant les années 1990. D’autres citoyens étaient aussi privés ponctuellement du droit de vote à cause de leur race ou de leur religion. Les peuples autochtones Il faut ajouter les Autochtones à la liste des sans-voix. Pourtant, la majorité de ces peuples vivaient depuis longtemps en démocratie. Les Iroquois représentent une des plus anciennes démocraties participatives vivantes et les Mohawks, femmes incluses, avaient l’habitude de désigner leur chef. En fait, au moment de la Confédération, les Autochtones ont le droit de vote,

Iqaluit, mars 1956. Crédit : Gar Lunney / Office national du film du Canada. Photothèque / Bibliothèque et Archives Canada.

Le cas des États-Unis Le cas des États-Unis est aussi

Dans le monde Les peuples autochtones du Canada ne sont pas les seuls à avoir été contraints d’attendre pour exercer un droit de vote. En Australie, les Autochtones, hommes et femmes, l’obtiennent en 1967, soit 65 ans après les femmes. « La Nouvelle-Zélande fait figure d’exception », précise Gertrude Mianda, professeure au programme d’études des femmes et de genre du Collège Glendon. « En effet, les femmes maories obtiennent le droit de vote en même temps que les autres femmes en 1893. »

particulier : les Premières Nations ont obtenu la nationalité américaine et le droit de vote en 1924, soit quatre ans après les citoyennes américaines. Mais il y a ombre au tableau : les Afro- Américaines n’ont pas pu se rendre aux urnes avant 1965, explique Gertrude Mianda, professeure au programme d’études des femmes et de genre du Collège Glendon. « [Elles] n’ont eu leurs pleins droits politiques que bien plus tard avec le Voting Rights Act, en 1965 et non en 1920, lorsqu’aux États-Unis le suffrage universel a été étendu aux femmes. »

1982

1992-1993

2002

RÉUSSITE ET BIEN-ÊTRE

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BILINGUISME DURABLE

L’EMPLOYABILITÉ

ENVIRONNEMENT CULTUREL ENRICHI

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L’embarras du choix... En 2018, la Banque du Canada émettra un billet mettant en vedette une femme éminente de l’histoire du Canada. Ce sera la première fois qu’une femme autre que la reine apparaîtra sur une coupure. Plus de 460 candidatures ont été étudiées par un comité consultatif qui a déposé ses recommandations cet été. Nous avons, à notre tour, posé la question à des leaders. Pour l’historienne Denyse Baillargeon, il ne fait aucun doute que Thérèse Casgrain, la fondatrice de la Ligue pour les droits de la femme, doit être considérée comme une femme remarquable. Elle mentionne aussi Idola Saint-Jean, qui a fondé l’Alliance canadienne pour le vote des femmes au Québec en 1927 et a été candidate aux élections fédérales de 1930. Qu’en pense la présidente de la Fédération des jeunes francophones du Nouveau-Brunswick, Sue Duguay? Elle aimerait qu’on souligne

Thérèse Casgrain

l’exemple donné par les femmes de carrière qui ont suivi les traces des suffragettes. « La première femme autochtone à siéger au Parlement fédéral, Ethel Blondin-Andrew, ne représente pas la femme, mais le pouvoir qu’a acquis la femme représentant une minorité comme les autochtones », cite-t-elle en exemple. Selon vous, qui, de la suffragette à la députée en passant par la citoyenne qui siège aux conseils d’administration, mériterait un tel honneur ?

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Les pompiers convient la population

Les pompiers accueilleront le public à la caserne lors de journées portes ouvertes la semaine prochaine. —photo Stéphane Fortier

que bienvenue pour venir nous rencontrer. », L’idée principale durant cette semaine de prévention, qui se tient du 9 au 15 octobre, est de prévoir deux rencontres à la caserne. La première aura lieu lemercredi 12 octobre et la deuxième, le samedi 15 octobre, de 10 h à 15 h. L’accent de la première journée portes ouvertes sera mis sur des groupes d’élèves provenant de différentes écoles. « Le public peut quandmême venir nous visiter cette journée-là », a tenu à préciser le chef Champagne. Au cours de ces visites, les pompiers utiliseront les différents camions de la caserne. Ainsi, les combattants du feu seront à la disposition du public pour répondre aux questions relatives à la pré- vention et aux sauvetages. La journée du samedi sera marquée par un barbecue afin de récolter des fonds des- tinés à la banque alimentaire. Le barbecue sera gratuit, et chacun sera invité à faire un don pour l’organisme.

ÉLISE MERLIN elise.merlin@eap.on.ca

Les 12 et 15 octobre prochains, le Service des incendies de la Ville de Hawkesbury convie la population à une journée portes ouvertes. « Nous allons offrir à la population un événement différent des autres années », s’enthousiasme Roger Champagne, chef du service des incendies. Au cours des dernières années, le service des incendies avait comme politique d’effectuer des visites dans les écoles à l’occasion de la Semaine de prévention des incendies. Cette fois-ci, le chef Champagne et son équipe ont décidé qu’il pourrait être plus profitable d’inviter toute la communauté. Le but sera d’échanger davantage avec les pompiers et de découvrir les nombreux équipements qu’ils utilisent pour sauver des vies. « La population est plus

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Danielle Duplantie : une femme qui s’assume

ÉLISE MERLIN elise.merlin@eap.on.ca

Cheveux courts, sourire aux lèvres, te- nue décontractée, mais chic… Danielle Duplantie, âgée de 61 ans, est une femme bien dans sa peau. C’est une femme enthousiaste qui contamine sa bonne humeur lorsque l’on s’entretient avec elle. On lui confirait avec plaisir ses secrets. Elle laisse le sourire aux lèvres de bien des personnes qui croisent sa route. Très active au sein de la communauté, Danielle Duplantie a grandi à Hawkesbury jusqu’à l’âge de 10 ans. Elle a fréquenté l’école l’Assomption, située sur la rue Cameron. C’est d’ailleurs là qu’a grandi cette femme, aux ongles vernis de couleur jaune pailletée, a grandi. Ses parents avaient une maison située sur la rue Cameron, son père, Jérôme, était enseignant de formation, mais travail- laient au service de la paie à la CIP, et samère était une enseignante. Mais comme c’était souvent l’habitude à l’époque, samère arrêta de travailler lorsqu’elle s’est mariée à 21 ans. « Je suis et je serai toujours une fille de Hawkesbury. C’est ma ville de cœur. J’y ai passé des moments formidables avec ma sœur. J’avais beaucoup d’amis… c’étaient mes cousins », confie Mme Duplantie. Son père est le dernier d’une famille de 13 enfants. Des cousins, Danielle en a donc beaucoup. « J’avais quelques cousins dans la région, on les visitait souvent. J’ai grandi auprès d’eux à Hawkesbury. C’étaient mes amis avec qui je jouais », poursuit-elle. L’un de ses meilleurs souvenirs de jeu- nesse à Hawkesbury c’est, entre autres, lorsqu’elle a joint les Jeannettes à l’âge de 8 ans. « J’étais attirée par l’uniforme des Jeannettes, et le sentiment d’appartenance à un groupeme plaisait énormément. On était importante, c’était valorisant » explique-t- elle. Elle l’exprime sans hésitation qu’elle a eu une jeunesse heureuse. Mais le choc de sa vie a été en 1962 lorsque, à l’âge de 10 ans, elle quitte Hawkesbury. Un jour, son oncle appelle à la maison pour proposer à son père un poste d’ensei- gnant à l’École secondaire de Cornwall, son père accepte rapidement et la famille part en décembre 1962 s’installer à Cornwall. « C’était le choc de ma vie, je ne parlais pas anglais, et tous les élèves de mon école parlaient anglais. J’étais perdue au début dans cette foule anglophone. Ce fut un choc culturel », confie-t-elle. Mais elle va se sur- passer, travailler, et lire dans la langue de Shakespeare, pour apprendre cette langue qu’elle ne connaît pas. « Les notes étaient très importantes pour mes parents. En plus, ils sont tous les deux enseignants, il fallait que j’obtienne de bonnes notes » explique Danielle. Ce chapitre plus difficile de sa vie, elle va le vaincre avec courage et à la fin du secondaire, elle poursuit ses études en obtenant un diplôme de formation des maîtres. Elle devient d’ailleurs enseignante à

Danielle Duplantie en compagnie de ses deux élèves échanges. — photo fournie

l’élémentaire durant sa carrière profession- nelle à Cornwall. Puis elle s’intéressera aux problèmes d’apprentissage liés à certains élèves et deviendra conseillère pédagogique. Puis, à l’approche de la retraite, elle monte les grades, et devient directrice de l’École catholique Jean XXII de Cornwall. Pour cette passionnée de la langue fran- çaise, la famille c’est sacrée, ce qui explique, le lien si particulier qu’elle entretien avec ses propres enfants. Elle est mère d’une fille, Marie-Andrée, 38 ans et d’un garçon, Yves, âgé de 34 ans. Yves habite la région, et sa fille, c’est enNouvelle-Zélande qu’elle a posé ses valises et qu’elle s’est mariée. Danielle a une personnalité atypique, elle est créative, ses passions sont centrées sur l’art et la découverte. Elle a voyagé un peu partout : Europe, Nouvelle-Zélande, États-Unis à plusieurs reprises, c’est une aventurière. Elle peint, elle lit beaucoup, elle adore le théâtre, elle a finalement un goût prononcé pour les arts. Comédienne à ces heures au sein de l’Amalgame, elle a participé à plusieurs pièces de théâtre comme Les belles sœurs de Michel Tremblay; elle s’est vu attribuer le rôle de la dame en fauteuil roulant. La photographie est aussi l’un de ses passe-temps. Danielle est attirée par les nouveautés. Un brin hyperactive, lorsqu’elle prend sa retraite, pas question de s’ennuyer. Elle décide de devenir famille d’accueil pour un programme d’échanges d’élèves. Elle

ouvre sa maison à deux élèves échange de la Chine qui fréquentent l’École secondaire de Cornwall. Les deux « filles adoptives » de Danielle viennent de la région de Harbin, située dans le Nord Est de la Chine. Le but pour ces deux élèves est de perfectionner leur anglais. Elles se surnomment Jennifer et Snow, des prénoms anglophones leur ont été attribués durant cet échange. « Je suis heureuse d’accueillir chez moi ces deux élèves échanges. Une agence inter- nationale travaille avec des conseils scolaires canadiens dans le but d’aller chercher des étudiants échange dans le monde entier (…) Des gens de partout viennent chezmoi, car le conseil scolaire peut très bien attri- buer, dans les foyers, des élèves du Brésil, de l’Italie », explique Danielle Duplantie. Jennifer vit depuis maintenant un an chez Danielle, et Snow est arrivée depuis cette année. « J’essaie de les faire parler une autre langue que le mandarin, à la maison, elles parlent anglais », explique Danielle. Danielle Duplantie est aussi à l’origine du concours LOL, qui connaît un véritable succès depuis sa création. « Je suis très fière de ce projet, c’est l’une demes fiertés » avoue Danielle. Le but était de trouver des jeunes qui pouvaient manifester leur amour de la langue française par le biais de l’humour. « Près de 80 élèves se sont inscrits, ils ont très vite réalisé que l’humour c’était du travail. Pour moi c’est aussi important de démon- trer que dans l’Ontario français que nous sommes capables de faire de belles choses

», explique Mme Duplantie. Le premier concours LOL fut un véritable succès. « La salle du collège était remplie, des centaines de personnes sont venues à la représentation, il y avait quasiment plus de sièges vides pour la finale », explique Danielle. Elle poursuit en soulevant l’engagement du personnel enseignant et des autres per- sonnes qui ont contribué pour mener à bien le concours « Tout le monde a embarqué dans le projet, chacun a mis la main à la pâte, et encore aujourd’hui cela se poursuit. C’est encourageant, on va souhaiter que le succès continu, car en 2017, nous allons avoir un concours provincial dans le cadre du 150 ème anniversaire du Canada », explique Danielle. Cette femme, peu banale, confie son atti- rance pour les gens originaux, qui n’ont pas peur de faire leur marque, elle est engagée au sein de quatre conseils d’administration, dont L’Association canadienne-française de l’Ontario (ACFO) de Stormont, Dundas et Glengarry ; l’Amalgame qui est un groupe de théâtre de lecture et d’écriture ; La Clinique juridique et la Généalogie et Archives St- Laurent, qui est un groupe destiné à faire des recherches sur la généalogie. Danielle est aussi membre de trois comités francophones et du Club Richelieu. Cette femme libre, dont le sourire lumi- neux et la générosité contagieuse irradient l’entourage, est une femme tout simplement bien dans sa peau.

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