Découvrez le numéro 981 de Finances News Hebdo, premier hebdomadaire de l'information financière au Maroc
Du 30 avri l 2020 - 8 DH - N° 980
Directeur de la publ ication : Fatima Ouriaghl i
Financement de l'économie Les banques sous pression P. 8
COVID-19/ASSURANCES Les choix forts de l’ACAPS ◆ Pensé d'abord poxw< POINT BOURSE HEBDO P. 20
Tourisme 8,3 millions d’arrivées en moins en 2020 P. 5
Le marché cloué au sol !
La Bourse de Casablanca enre- gistre une nouvelle semaine sans inspiration : les flux y sont injectés au goutte-à-goutte.
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Dépôt légal : 157/98 ISSN : 1114-047 - Dossier de presse : 24/98 - Adresse : 83, Bd El Massi ra El Khadra, Casablanca - Tél. : ( 0522) 98.41.64/66 - Fax : ( 0522) 98.40.22 - Adresse web : www.fnh.ma
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OMMAIRE S
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Actualité Voyons voir : Coronavirus : Drame sous confinement Ça se passe au Maroc 3 4
Bourse & Finances Le marché cloué au sol ! Bourse : Les gagnants et les perdants du Covid-19 Total Maroc : Touché mais pas coulé Financement de l'économie : Les banques sous pression Covid-19 : Quelles incidences sur la mission d’audit des comptes ? Entretien avec Amine Baakili : Covid-19, les experts-comptables s'adaptent à l'état d'urgence Covid-19/Assurances : Les choix forts de l’ACAPS 5 6 7 8
Editorial
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Par Fatima Ouriaghli
CORONAVIRUS
SAIGNÉE BUDGÉTAIRE
L e coronavirus a mis le monde économique à genou. Partout, les gouvernants ont sorti les chéquiers pour y aligner les zéros, dans une course folle au soutien de leurs économies. Eviter les faillites et préserver les emplois, quitte à faire exploser les déficits budgétaires. Le Maroc n’y a pas échappé. Il a subi, comme tous les pays qui ont été impac- tés par la crise du coronavirus, une véritable saignée budgétaire. En par- tie atténuée par… la générosité des Marocains. Car, rappelons-nous bien qu’à l’origine, le fonds spécial dédié à la gestion de la pandémie était doté de 10 Mds de DH. Au 24 avril, les ressources de ce fonds ont atteint 32 Mds de DH grâce à un formidable élan de solidarité qui a poussé entreprises et citoyens à y contribuer gracieusement. Dès lors, le gouvernement n’a pas fait d’économie dans l’effort pour soutenir les entreprises et les ménages, quand bien même d’aucuns peuvent juger que les mesures prises sont insuffisantes. 32 milliards de DH : c’est un beau paquet et c’est peu en même temps, au regard des besoins actuels de l’éco- nomie nationale. Et quand l’argent sort sans qu’il n’y ait de rentrées, le matelas financier s’affaisse. Déjà, 6,2 Mds de DH ont été dépensés, dont 2 Mds de DH pour le secteur de la santé. Rien que pour les salariés et employés temporairement en arrêt de travail et déclarés à la CNSS par les entreprises affectées par cette pandémie pour béné- ficier des indemnisations accordées, le fonds Covid-19 mobilisera près de deux milliards de dirhams mensuellement. Au 24 avril 132.000 entreprises ont déclaré
plus de 800.000 salariés. Ces chiffres témoignent, s’il en est besoin, de l’acuité de la crise, surtout si l’on sait que 416.000 demandes de report de remboursement des échéances des crédits bancaires et celles liées aux crédits leasing ont été enregistrées, por- tant sur 33 milliards de dirhams. Et sortir de cette crise commencera, d’abord, par une reprise de l’activité éco- nomique. Une activité économique au point mort, qui laisse entrevoir de surcroît des perspectives moroses : la croissance économique nationale serait amputée de 8,9 points au deuxième trimestre 2020 par rapport à son évolution d’avant crise Covid-19; ce qui représenterait une perte globale potentielle d'environ 29,7 Mds de DH pour la première moitié de 2020, selon le HCP. D’où l’urgence de faire ronronner de nouveau la machine économique. Le gouvernement s’y penche, puisque la réflexion sur la relance et la gestion des finances publiques de l’après-Covid-19 est d’ores et déjà lancée. On verra bien ce qui sera proposé. u Sortir de cette crise commencera, d’abord, par une reprise de l’activité économique.
E conomie Soutien à l’économie : Un plan de relance en deux étapes Défaut de paiement : Le tourisme en tête des secteurs les plus touchés Entretien avec Mehdi Arifi : Risque crédit, «Les défaillances de paiement seront inévitables» Crise du Covid-19 : La classe moyenne souffre en silence Entretien avec David Tolédano : Matériaux de construction, «Il faut suspendre les importations pour soute- nir l’industrie nationale» Entretien avec Romain Berthon : Immobilier, «Certains chantiers ont été arrêtés en raison de l’éparpille- ment de la force de travail» Tourisme : 8,3 millions d’arrivées en moins en 2020 Tourisme : Les agences de voyages doivent 200 MDH à leurs clients Entretien avec Nazeem Noordali : Comment l’ITFC soutient les pays membres impactés
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Crise sanitaire : Les cafés et les restaurants au bord de la faillite Entretien avec Noureddine Harrak : «Nous voulons ouvrir un dialogue avec le CVE»
Focus Agricole Importations céréalières : Une facture salée en perspective 46 L'univers des TPME Autoentrepreneurs impactés : Une aide directe est-elle plus appropriée ? 47
Culture Portrait Hassan Hakmoun : Gnaoui on fire…mais aussi so rock ! Musique : Ça sent le swing !
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Développement durable Masques usagés : Comment s’en débarrasser de façon responsable Crise sanitaire : Le climat en tire profit 50 51
Société ntretien avec Sara Waliaallah : «Le confinement peut être un facteur déclenchant de troubles psychiques» 52
• Directeur Général responsable de la Publication : Fatima OURIAGHLI Contact : redactionfnh@gmail.com
• Directeur des rédactions &Développement : DavidWilliam • Rédacteur en chef : Amine Elkadiri • Journalistes : Charaf Jaidani, Leïla Ouriaghli, Adil Hlimi, Momar Diao, Youssef Seddik, Badr Chaou, Chaimaa Abounnaim, Khalid Aourmi • Révision : Mohamed Labdaouat • Directeur technique &maquettiste : Abdelillah Chamseddine •Mise en page : Zakaria Beladal • Assistantes de direction : Amina Khchai • Département commercial : Samira Lakbiri, Salma Benmakhlouf, Rania Benchaib • Administratif : Fatiha Aït Allah, Nahla Sahlal • Édition : JMA CONSEIL • Impression : Maroc Soir • Distribution : Sapress • Tirage entre 15.000 et 18.000 exemplaires • Dépôt légal : 157/98 • ISSN : 1114-047 • Dossier de presse : 24/98 • N° Commission paritaire : H.F/02-05
OYONS VOIR V
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Coronavirus Drame sous confinement
Par D. William
I l semble utile de le rappeler : le coronavirus a fait des dégâts économiques et humains dont le monde ne se remettra pas de sitôt. Le Maroc compte au 29 avril à 10 H, 4.289 cas de contamination confirmés, pour 167 décès et 890 guérisons… Le bilan aurait pu être beaucoup plus lourd. Et ce n’est pas pour rien qu’ici et ailleurs, on applaudit la rapidité avec laquelle a réagi le gouvernement marocain pour mettre en place des mesures strictes visant à éviter la propagation du coronavirus : ferme- ture des frontières, confinement, état d’urgence… De nombreuses vies ont été certes épargnées, mais notre quotidien a littéralement et brutalement changé. Le confinement impose une autre vie sociale vécue très différemment d’un ménage à l’autre. Le silence bruyant des rues désertes contraste considérablement avec les tensions qui surviennent dans certains foyers. Sous certains toits, se jouent des drames : le confinement exacerbe les tensions familiales et fait exploser les violences conjugales. C’est ce que révèle d’ailleurs la Fédération des ligues des droits des femmes (FLDF), qui annonce avoir reçu, du 16 mars au 24 avril, 240 appels téléphoniques de la part de 230 femmes des différentes régions du Royaume pour signaler des actes de violence pendant le confinement. Au total, 541 actes de violence ont été enregistrés contre des femmes, répar- tis entre les violences psychologiques (48,2%), économiques (33%) et phy- siques (12%), en plus de certains cas de violence sexuelle. Globalement, la violence conjugale représente 91,7% des formes de vio- lence durant le confinement sanitaire, suivie par la violence familiale (4,4%), note la Fédération. Mais à côté de ces femmes qui ont osé parler, dénoncer leur bourreau, il y a cette majorité écrasée par la honte et contrainte de murer au silence. Aujourd’hui, beaucoup de femmes vivent le martyre, sans bénéficier d’un soutien public adéquat, rendu encore plus difficile par le contexte d’état
d’urgence sanitaire. Confinement et violence, une double
peine pour les femmes, qui couve cependant des drames sociaux que le
Maroc risque de découvrir, effaré, au- lendemain du déconfinement. ◆
A SE PASSE AU MAROC Ç
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Douane Mesure exceptionnelle pour l’admission temporaire de véhicules de tourisme immatriculés à l’étranger
L ’ Administration des douanes et impôts indirects a pris en considé- ration la fermeture temporaire des frontières imposée par la crise sanitaire du Covid-19, en ce qui concerne notamment l’admission temporaire. Dans un communiqué, l’ADDI informe en effet les Marocains du
monde et les touristes étrangers ayant à leur charge des véhicules de tourisme importés sous le régime de l’admission temporaire, que suite à la fermeture temporaire des frontières, il a été décidé d’autoriser, à titre exceptionnel, la régularisation de l’admission temporaire de leurs véhicules, hors délais sans suites contentieuses. ■
Les barrages remplis à moitié Pluviométrie
La CNSS lance la nouvelle version de son portail pour la déclaration des salariés
L a Caisse nationale de sécurité sociale annonce aujourd'hui à l’en-
L es récentes précipitations ont permis d'améliorer le taux de remplissage des barrages, passant de 46,2% le 18 mars à 49,7% actuellement, soit une réserve d’eau stockée de 7,75 milliards de m3, selon les données du ministère de l'Équipement, du Transport, de la Logistique et de l'Eau. Au cours de la période allant du 18
vement importants, impactant ainsi favorablement la situation hydrologique sur une bonne partie du territoire national, sou- ligne mardi le ministère dans un communiqué. Ces précipitations ont généré des apports d’eau importants évalués à environ un milliard et 50 millions de m3 au niveau des grands barrages du Royaume. ■
semble des entreprises affiliées à la CNSS, que la nouvelle version du portail covid19.cnss.ma, qui tient compte des dispositions prévues par le décret n°2- 20-331, est ouvert à partir du 28 avril 2020, et ce pour leur permettre de déclarer leurs salariés en arrêt total ou partiel de travail du fait de la pandémie Covid-19. Rappelons que le Conseil du gouvernement a adopté, le 24/04/2020, le décret n° 2.20.331 qui définit les critères d'éligibilité des entreprises pour le béné- fice des mesures d’accompagnement des entreprises affiliés à la CNSS. Les dispositions réglementaires prévues par le décret suscité donne aux autorités gouvernementales compétentes la possibilité de juger de la nécessité de la poursuite des activités de secteurs ou sous–secteurs particuliers. Par conséquent, les employeurs opérant dans ces secteurs ou sous-secteurs ne sont pas considérés en situation difficile et ne devront pas bénéficier des mesures d’accompagnement sauf exception. Afin d’accompagner les employeurs dans leurs démarches de déclaration de l’arrêt de travail de leurs salariés sur le portail covid19.cnss.ma, la CNSS a mis à leur disposition un manuel d’utilisation et une vidéo tutorielle décrivant la nouvelle procédure à suivre d’une manière simple et détaillée. ■
mars au 28 avril, le Maroc a enre- gistré des épisodes pluvieux relati-
Conservation foncière
P our éviter les déplacements dans ses services, la Conservation foncière a décidé que les attestations (certificat de propriété, plan cadastral et autres documents) ne vont être délivrés que par voie électronique, et ce à partir du 4 mai 2020. Dans une note adressée aux conser- vateurs, l’Agence nationale de la conservation foncière, de la carto- graphie et du cadastre (ANCFCC) a donné plus de détails sur cette seul outil permettant de délivrer de telles attestations aussi bien pour les professionnels que les particuliers. Les demandes d’attestations par voie ordinaire ne peuvent être acceptées que si cette plateforme est en panne. Les différentes administrations, institutions ou acteurs comme les banques ou les notaires qui exigent ce genre de documents peuvent s’enquérir de leur authenticité en consultant ladite plateforme. ■ A partir du 4 mai, les documents ne seront délivrés que par voie électronique décision, précisant que la procédure de demande et d’obtention des dif- férents documents est la même qui existe actuellement. La plateforme électronique de l’ANCFCC reste le
E n pleine crise sanitaire, les experts de OCP Safi ont bien pris leur destin en mains. Ils ont pu trans- former la crise sanitaire en opportunité pour assurer le fonctionnement normal des installations industrielles les plus lourdes. Une équipe 100% marocaine a réussi à faire une révision totale d’une turbine à vapeur (turbosoufflante), avec changement complet du rotor jusque-là assuré par une équipe d’experts étrangers acculée à rentrer chez elle à cause du Covid-19. Un véritable exploit qui a permis à la turbosoufflante de tourner à une cadence de 115% supérieure à la nominale (100%). D’autant plus que la grande révision de ladite turbine se fait une fois tous les dix ans et constitue l’une des machines les plus complexes dans leurs révisions au sein d’OCP, exigeant une très grande précision et des réglages très pointus. OCP Safi réussit une prouesse technique
«Ceci ne peut que confirmer la compétence et l’exper- tise technique dont disposent nos collaborateurs et leur capacité à surmonter les challenges les plus complexes et difficiles pour le bien de notre groupe OCP et l’économie marocaine», insiste Youssef Azour, pilote OCP de la grande révision de la turbosoufflante de PSIII. Mieux encore, OCP à travers sa business unit «OCP maintenance solutions», dispose actuel- lement d’un noyau d’experts certifiés et de tout le matériel nécessaire pour les révisions des machines les plus complexes qu’il met au service des autres entreprises nationales. «D’autres travaux similaires sont en cours par les équipes d’OCP-MS en présentiel ou à distance, à travers nos solutions digitales pour satisfaire d’autres clients sur d’autres périmètres» , confirme Abdenour Jbili, Head de OCP Maintenance Solutions. ■
B OURSE & F INANCES
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Point Bourse Hebdo
Le marché cloué au sol !
◆ La Bourse de Casablanca enregistre une nouvelle semaine sans inspiration : les flux y sont injectés au goutte-à-goutte. ◆ Sur le plan des secteurs, 12 ont terminé en baisse, 9 en hausse et 3 inchangés.
Evolution de l'indice Masi depuis avril 2019
Pour sa part, la volatilité historique, expri- mée par l'écart relatif entre le haut et le bas de la semaine, s'est résorbée à 1,63% (contre 3,14% la semaine passée et 4% celle d'avant). C'est dans cette configuration que le mar- ché devrait évoluer et vivre ses premières séances du mois sacré de Ramadan. Toutefois, cette période sera animée par les publications trimestrielles qui donne- ront des signaux sur les premiers effets de la crise sanitaire sur les sociétés cotées. Comportement des secteurs sur la semaine Sur le plan sectoriel, 12 ont terminé en baisse et 9 en hausse. L'immobilier a sans surprise accusé la plus forte baisse des 24 secteurs, avec des retraits de 12,95% pour Addoha,10,29% pour Résidences Saada et 7,17% pour Alliances. Dans les mines, les évolutions sont dispa- rates avec une chute de 10% pour CMT, un rebond de 4% pour Managem et un
Par Y. Seddik
S i les investisseurs disposent désormais des premiers cli- chés de l'ampleur de la crise du Covid-19 et de ses consé- quences macroéconomiques, son issue leur est encore incertaine. Ce manque de visibilité pousse le marché actions à l'inertie. Les volumes y sont injectés au «goutte-à-goutte» alors que la volatilité est à son minimum. Cette semaine (20 au 24 avril), le marché casablancais a campé près de ses plus bas annuels, malgré quelques tentatives de rebonds soldées par des échecs. Le Masi a enregistré durant cette période une baisse de 0,45% sur des flux faibles de 341 MDH. Notons que deux opérations portant sur Cosumar et Maroc Telecom (118 MDH chacune) ont animé le marché de blocs cette semaine.
équilibre pour SMI (0,00%). Le secteur «Banques» a affiché également grise mine, plombé par Bank of Africa (-4,52%), CIH (-1,53%), BCP (-1,48%) et Attijariwafa bank (-0,38%). Maroc Telecom, qui a rendu sa copie trimestrielle lundi 20 avril, a progressé de 1,61% sur la semaine. A fin mars 2020, le résultat net ajusté part du groupe ressort à 1,59 milliard de DH, en amélioration de 0,9% (+1,4% à base comparable) par rapport à la même période de l'année précédente, soutenu par la progression des activités à l’International. L’opérateur a réalisé un chiffre d'affaires consolidé de
9,30 milliards de DH, en hausse de 4% (+2% à base comparable).
Eléments graphiques R.A.S d'un point de vue technique, les niveaux et les conclusions sont toujours les mêmes : l'indice évolue toujours entre un support à 8.800 points et une résistance à 10.350 points. Les indicateurs techniques sont dans une configuration graphique de rebond tech- nique depuis le 23 mars. Il faudra dépas- ser 9.350 points pour valider un éventuel rebond. A moyen-long terme, la tendance baissière est bien installée. ◆
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BOURSE & FINANCES
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Bourse
◆ 4 secteurs sont particulièrement considérés comme résilients dans les conditions actuelles. Tour d'horizon. Les gagnants et les perdants du Covid-19 A ttijari Global Research s’inter- roge dans une nouvelle note de recherche sur l’attitude à adopter en Bourse dans le part, la forte augmentation de la Data mobile de plus de 50% durant la période de confinement, favoriserait le change- ment des habitudes de consommation au Maroc. Par A. Hlimi
Le caractère inédit de la crise sani- taire actuelle devrait certainement avoir des répercussions majeures à la fois sur les priorités des gouvernements et sur le businessmodel de plusieurs sec- teurs d’activité. «Par conséquent, il nous semble plus intéressant pour les inves- tisseurs de se projeter post-crise afin de miser sur les secteurs qui en sortiraient gagnants». Ainsi, 4 thématiques sont proposées par AGR. Les télécommunications Les télécommunications bénéficieront d’une nouvelle dynamique de crois- sance, et ce pour deux raisons. D’une
Ce taux s’élèverait à peine à 17% contre 38% en moyenne pour les pays comparables. Ce secteur a atteint des niveaux record en termes de fréquen- tation, favorisant ainsi le changement des habitudes de consommation des ménages. Parallèlement, nous relevons l’implé- mentation de la digitalisation à travers le lancement des services de commande en ligne et de livraison à domicile. Un nouveau créneau qui sera à terme créa- teur de valeur pour cette activité. Les métaux précieux Les métaux précieux devraient se démarquer durant cette crise sanitaire, et ce pour trois raisons. Premièrement, l’activation massive de la planche à billets suite aux politiques monétaires ultra accommodantes des grandes Banques centrales risque de déprécier la valeur de la monnaie au profit de l’or en tant que valeur refuge. À titre d’exemple, la Fed a procédé à des réductions successives de son taux directeur pour le ramener à près de zéro actuellement et vient par la même occasion d’annoncer un programme d’assouplissement quantitatif historique d’environ 700 milliards de dollars. Deuxièmement, la montée des inquié- tudes quant à la solvabilité des États au terme de cette crise se reflète via l’élargissement des Spread de taux. Troisièmement, une pression sur l’offre minière en métaux précieux en raison de la fermeture des mines polymétalliques non rentables. ◆ La distribution moderne est devant une opportunité unique pour augmenter considérablement son taux de pénétration au sein de l’économie.
Concrètement, la consommation moyenne par utilisateur devrait franchir un nouveau palier et le taux de péné- tration de la Data devrait accélérer sa progression. D’autre part, les acteurs privés et publics évolueront vers des modèles qui reposent davantage sur la digita- lisation, ce qui boosterait le dévelop- pement des segments Internet haut et très haut débit. «Dans cette perspective, il est réconfortant de constater que l’effort d’investissement déjà déployé par le secteur lui permet aujourd'hui d’accompagner cette hausse importante du trafic sans pour autant accuser une dégradation visible de la qualité de ses services». L’agroalimentaire Les activités agroalimentaires devraient gagner en imwportance stratégique au terme de cette crise sanitaire, et ce pour trois raisons. Premièrement, cette activité n’accuse aucune perturbation de sa chaîne de valeur grâce à la bonne tenue de ses composantes offre et demande. Deuxièmement, ce secteur est un grand pourvoyeur d’emplois qui pourrait jouer un rôle actif durant cette crise. Troisièmement, de nouvelles opportu- nités à l’export émergeront dans un contexte où la question de la sécurité alimentaire semble prendre le dessus au sein des grandes économies. «À cet effet, nous nous intéressons particulièrement à Cosumar et à Lesieur Cristal qui s’inscrivent déjà dans une logique de développement international portée par un tour de table équilibré entre des actionnaires métier de réfé- rence mondiale et des institutionnels locaux crédibles». La distribution moderne La distribution moderne est devant une opportunité unique pour augmenter considérablement son taux de pénétra- tion au sein de l’économie.
contexte actuel. Les analystes identifient 4 secteurs qui sortiraient gagnants. Pour d’autres, à l’image du secteur financier, l’exercice serait, selon les analystes «très subjectif». Pour cause, le manque de visibilité sur l’ensemble du dispositif économique, monétaire et réglemen- taire qui sera mis en place par l’exécutif et Bank Al-Maghrib en faveur du secteur financier.
Communiqué N°3/20
AVIS DE REPORT DE L’ASSEMBLEE GENERALE MIXTE
Le Conseil d’Administration de delta holding, Société Anonyme au capital de 876 000 000,00 DH, dont le siège social est établi au Complexe de Skhirat, Angle avenue Hassan II et Route de la plage, immatriculée au registre de commerce de Rabat sous n°30261, informe Mesdames et Messieurs les actionnaires, qu’en raison de la situation relative à la pandémie du COVID-19 et, conformément aux mesures préventives prises par les autorités marocaines relatives à l’interdiction des rassemblements, l’Assemblée Générale Mixte prévue initialement le 05 mai 2020 à 13 h et dont l’avis de convocation a été publié au journal d’an- nonces légales « Finances News » dans son édition du 05 mars 2020, est reportée au mardi 23 juin 2020 à 15h.
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BOURSE & FINANCES
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◆ En dépit de la chute drastique des ventes, les analystes comptent sur le «faible endettement» de la compagnie et sa «tré- sorerie confortable» pour absorber les effets du confinement. Touché mais pas coulé Total Maroc
accuserait un repli de -30% en 2020 péna- lisé par les effets du confinement strict sur la consommation du parc auto. Le carburant aviation, les services et les lubrifiants qui pèsent 16% des ventes subiraient un repli plus prononcé de -45% en 2020. À l’inverse, le segment GPL qui représente 32% des ventes du secteur, progresserait de 5% en moyenne durant 2020 soutenu par la hausse de la consommation du gaz durant la période de confinement et de la bonne tenue de la filière agricole. ◆
à 8.049 KT en 2020E. Ce scénario tient compte d’un retour à la normale des ventes à compter du T4-20 contre une baisse de
-45% durant le T2 et le T3». Dans le détail, le segment gasoil et essence, qui représente 52% des ventes du secteur,
T otal Maroc dont le poids dans la masse bénéficiaire et dans la capi- talisation du marché est de 2% et 1,5% respectivement, n'échappe pas aux répercussions de la crise du Covid- 19. À compter du mois d’avril courant, Attijari Global Research estime que les ventes des stations d’essence devraient baisser de 70 à 90%. Deux autres sources de risque sont iden- tifiées par la filiale de Recherche d'Attija- riwafa bank concernant ce secteur : d'une part, le faible niveau d’activité des stations impliquerait une baisse plus importante des ventes de services et des lubrifiants. Il s’agit d’activités qui pèsent moins de 8% dans les ventes des produits blancs mais qui offrent des niveaux de marge nettement plus élevés. D’autre part, la baisse drastique des ventes du «carburant aviation » suite à la mise en arrêt des activités des compagnies aériennes. Ce segment pèse environ 10% des ventes des produits blancs. Toutefois, le faible endettement et la tréso- rerie confortable de Total Maroc sont pré- sentés comme deux points positifs par AGR. Ces derniers lui permettraient d’absorber les conséquences économiques d’un confine- ment strict de trois mois. En outre, « la soutenabilité du prix de pétrole à des niveaux relativement faibles allégerait les pressions sociales sur les distributeurs partout dans le monde». En clair, au niveau de la chaîne de valeur pétrolière, nous nous attendons à un «trans- fert des marges» des producteurs et des raf- fineurs au profit des distributeurs, écrit AGR. Scénario 2020 Dans cette configuration, AGR pense que «le secteur de la distribution des produits pétro- liers devrait connaître un repli de ses ventes de -25% passant de 10.800 KT en 2019E
COMPAGNIE D’ASSURANCES ET DE REASSURANCES ATLANTA Entreprise privée régie par la Loi n° 17-99 portant Code des Assurances Société anonyme au capital de 601.904.360,00 dirhams - Siège social : 181, boulevard d’Anfa, Casablanca R. C. Casa. 16747 – I.F. 01085137 – I.C.E. 001529660000034
COMMUNIQUE DE PRESSE
En date du 28 avril 2020 , se sont tenues au siège social de la Compagnie, sous la présidence de M. Mohamed Hassan BENSALAH, Président Directeur Général, l’Assemblée Générale Extraordinaire ainsi que l’Assemblée Générale Ordinaire Annuelle de la Compagnie d’Assurances et de Réassurances ATLANTA. I- L’Assemblée Générale Extraordinaire a adopté les résolutions qui lui ont été proposées en approuvant la modification de l’article 16 des statuts ainsi que les statuts mis en conformité avec les nouvelles dispositions de la Loi n°17-95 relative aux sociétés anonymes telle que modifiée et complétée. II- L’Assemblée Générale Ordinaire Annuelle, tenue à l’issue de l’Assemblée Générale Extraordinaire, a approuvé les comptes arrêtés au 31 décembre 2019, faisant ressortir un bénéfice net comptable de 245.255.121,94 dirhams , et a adopté l’ensemble des résolutions qui lui ont été soumises par le Conseil d’Administration en modifiant, toutefois, le montant des dividendes à distribuer. En effet, l’Assemblée Générale, tenant compte des circonstances actuelles induites par la pandémie Covid-19, a décidé la distribution d’un dividende de 3,30 dirhams par action au lieu de 3,50 dirhams par action préalablement proposé et publié.
La mise en paiement du dividende s’effectuera à compter du 05 juin 2020 , auprès de la CDG Capital.
Elle a, par ailleurs, nommé, conformément aux dispositions de l’article 41 bis de la loi 20-19 modifiant et complétant la loi 17-95 sur la société anonyme, Madame Hind LFAL épouse BOUTALEB et Monsieur Adama NDIAYE, en qualité d’Administrateurs Indépendants de la Compagnie.
Les états de synthèse et les comptes de la Compagnie au titre de l’exercice 2019, ont été approuvés à l’unanimité par l’Assemblée Générale Ordinaire et n’ont subi aucune modification.
III- Les activités de la société au titre de l’exercice 2019 ont fait l’objet d’un communiqué de presse paru dans L’Economiste en date du 13 mars 2020.
IV- Les états financier sociaux et consolidés de la société arrêtés au 31 décembre 2019 ainsi que les résumés des rapports des commissaires aux comptes ont été mis en ligne dans l’hebdomadaire Finances News édition du 26 mars 2020 N° 975 (https://www.atlanta.ma/connaitre-atlanta/communi- cation/communication-financiere)
V- Le rapport financier annuel (RFA) de la société est disponible sur son site web et peut être consulté au lien : https://www.atlanta.ma/connaitre-atlanta/communication/communication-financiere
LE CONSEIL D’ADMINISTRATION
Contact : Hicham Tabine Directeur pôle finance et comptabilité E-mail: h.tabine@atlanta.ma - Tél: 05 22 95 76 76 - Fax: 05 22 36 98 12 - www.atlanta.ma
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BOURSE & FINANCES
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Financement de l'économie
◆ Le secteur bancaire figure parmi toutes les initiatives prises par le Comité de veille économique pour tenter d’amortir, un tant soit peu, le choc économique. ◆ Les banques sont amenées à résoudre une équation difficile, à savoir maintenir une politique de gestion du risque aussi rigoureuse que possible dans un environnement des plus incertains, tout en continuant à financer les besoins de l’économie. Les banques sous pression D epuis les tout premiers jours de la crise sanitaire, le secteur bancaire natio- nal est mobilisé comme il Par A. Elkadiri
Pour per- mettre au sec- teur bancaire de préserver sa capacité à distribuer des crédits, Bank Al-Maghrib a mis en place une série de mesures d'assouplisse- ment portant notamment sur le provi- sionnement et le refinance- ment.
ne l’a probablement jamais été. Les banques croulent en effet sous les demandes de reports des échéances de crédits (plus de 400.000 demandes en quelques semaines selon le ministère des Finances) des entreprises et des ménages. En parallèle, elles font face à un afflux sans précédent de demandes de financement, avec déjà plus de 9.000 demandes de prêts excep- tionnels garantis par l'État à travers «Damane Oxygène» , mis en place pour soutenir les entreprises dont le chiffre d’affaires ne dépasse pas 500 millions de dirhams. Les banques sont aussi au cœur du dispositif de distribution des aides du fonds de gestion de la pandé- mie du Covid-19 pour le secteur informel et aux salariés affiliés à la CNSS en arrêt temporaire de tra- vail, mobilisant leurs guichets auto- matiques (GAB), les établissements de paiement filiales, les agences bancaires et même pour certaines, des agences mobiles. Une opération monstre et inédite qui, jusqu’à pré- sent, a plutôt bien fonctionné. Le secteur bancaire est, on le voit, de toutes les initiatives prises par le Comité de veille économique pour tenter d’amortir, un tant soit peu, le choc économique. La raison de cette omniprésence du système ban- caire est simple : telle qu’elle s’est construite depuis plusieurs décen- nies, l’économie marocaine est une économie essentiellement intermé- diée, où la banque, dotée d’une force de frappe commerciale et financière sans pareil, joue un rôle central. C’est, entre autres, ce qui explique
que l’Etat, dans une situation d’urgence comme celle que nous connaissons actuellement, n’a eu d’autres choix que de recourir à cette force de frappe pour que les mesures prises puissent atteindre, le plus efficacement possible, et avec célérité, des pans entiers de la popu- lation. Aujourd’hui, les banques sont donc en première ligne pour éteindre l’incendie causé par la crise. La res- ponsabilité est immense. Et force est de reconnaitre que, pour le moment, elles se sont plutôt bien acquittées de cette tâche, malgré quelques cri- tiques qui n’ont pas manqué de fuser de la part de certains mécontents. Hausse attendue de la sinistralité Mais si les banques font globale- ment le job, cela a un prix : la hausse du coût du risque. L’agence Moody’s vient de le rap- peler en abaissant la perspective de la note des banques marocaines, passant de stables à négatives. Dans un rapport publié ce lundi 27
avril, l’agence de notation indique que les banques marocaines seront confrontées à un affaiblissement de la qualité et de la rentabilité des prêts, alors que la pandémie de Covid-19 pèse sur certains pans de l'économie. «La détérioration liée au coronavirus s'ajoutera aux créances en souffrance élevées existant en raison des concentra- tions d'emprunteurs, de l'exposition aux petites et moyennes entreprises (PME) et à l'Afrique subsaharienne» , estime Moody’s. L’agence prévoit ainsi que les créances en souffrance du secteur augmenteront entre 9% et 11% du total des prêts en 2020, contre 8% à la fin de 2019. L’agence explique toutefois que bien que la capitalisation soit rela- tivement modeste pour les banques marocaines, elles bénéficient d'un bon accès au financement et à la liquidité, ce qui contribuera à amor- tir l'impact de la détérioration de l'économie. Les banques sont donc amenées à résoudre une équation difficile, à savoir maintenir une politique de
gestion du risque aussi rigoureuse que possible dans un environne- ment des plus incertains, tout en continuant à financer les besoins de l’économie. Tout l’enjeu est là. « Si les entreprises ne peuvent pas emprunter pour affronter cette tem- pête économique, la reprise prendra plus de temps et la capacité de production du pays subira des dom- mages à long terme», affirme un banquier. S’il est vrai que la Banque cen- trale a déjà engagé des mesures d’assouplissement, principalement sur le volet prudentiel et celui du refinancement, pour permettre aux banques de jouer pleinement leur rôle de financeur de l’économie, il reste que d’autres mesures doivent être prises pour que la machine à crédit ne se grippe pas sur le long terme. «La Banque centrale a un double défi : maintenir l'inflation à un taux raisonnable (2 à 3%) et soutenir les banques pour qu'elles continuent à financer l'économie», souligne notre banquier. «Plusieurs instruments
peuvent être actionnés : abaisser le taux directeur pour le ramener à 1,25%, continuer à acheter le papier disponible chez les banques, et refi- nancer, comme elle le fait actuel- lement, tous les crédits octroyés» , préconise notre source.
Renforcer les fonds propres
Un autre passage obligé pour les banques, selon plusieurs banquiers, est relatif à la nécessité de renflouer les fonds propres. Et cela passe, notamment, par la non distribution des dividendes. En effet, garder ces fonds contribuerait à solidifier leur assise financière, dans un contexte des plus incertains. «Les banques doivent renforcer les capitaux propres aussi bien par la non distribution des dividendes et l'injection des bénéfices dans le capital, que faire appel aux action- naires pour injecter de l'argent frais», préconise-t-on. Notons que pour l’instant, seule la BMCI a décidé de revoir, à la baisse, son dividende. ◆
Communication financière
Groupe Société Générale
SOCIETE ANONYME AU CAPITAL DE 167.025.000 DHS Siège Social : 127, Boulevard Zerktouni - Casablanca RC N° 32.775 – Tél. 05 22 77 92 90 (Société de crédit à la consommation régie par l’arrêté n°2459-96 du 28 Rajeb 1417 (10 décembre 1996))
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
COMMENTAIRE
EQDOM, grâce à de bonnes performances commerciales, parvient à renouer avec la croissance de ses résultats financiers et marque ainsi une réelle inflexion de sa performance. Le Produit Net Bancaire est en progression de +5%. Tenant compte de la bonne maîtrise des charges générales d’exploitation et d’un faible Coût Net du Risque, le Résultat Avant Impôts évolue favorablement de +7%. Le Résultat net s’établit à 135 MMAD soit une augmentation de +3% par rapport à 2018.
BILAN ET COMPTE DE PRODUITS ET CHARGES SOCIAUX AU 31 DÉCEMBRE 2019
BILAN ACTIF
BILAN PASSIF
COMPTE DE PRODUITS ET CHARGES
En milliers de DH
En milliers de DH
En milliers de DH
31/12/2019 31/12/2018 2 366 447 2 225 128
ACTIF
31/12/2019
31/12/2018
PASSIF
31/12/2019 31/12/2018
PRODUITS D'EXPLOITATION BANCAIRE
1. Valeurs en caisse, Banques centrales, Trésor public, Service des chèques postaux
425
195 381 381
Intérêts et produits assimilés sur opérations avec les établissements de crédit
44
92
1. Banques centrales, Trésor public, Service des chèques postaux 2. Dettes envers les Etablissements de crédit et assimilés
2. Créances sur les établissements de crédit et assimilés
1 327 1 327
Intérêts et produits assimilés sur opérations avec la clientèle Intérêts et produits assimilés sur titres de créance
512 128
499 815
• A vue
215 776
699 943
0
0
• A terme 3. Créances sur la clientèle
Produits sur titres de propriété
23 638
24 595
• A vue
80 426
43 382
5 620 145 5 425 767
4 997 738 4 863 493
Produits sur immobilisations en crédit-bail et en location
1 671 941 1 580 114
• Crédits de trésorerie et à la consommation
Commissions sur prestations de service
134 595 24 103
120 512
• A terme
135 350
656 561
0
• Crédits à l'équipement • Crédits immobiliers • Autres crédits
Autres produits bancaires
CHARGES D'EXPLOITATION BANCAIRE
1 823 896 1 706 150
3. Dépôts de la clientèle
2 508 336
2 632 983
Intérêts et charges assimilées sur opérations avec les établissements de crédit
30 390
24 387
194 378
134 245
• Comptes à vue créditeurs • Comptes d'épargne • Dépôts à terme • Autres comptes créditeurs
Intérêts et charges assimilées sur opérations avec la clientèle Intérêts et charges assimilées sur titres de créance émis Charges sur immobilisations en crédit-bail et en location
0
0
4. Créances acquises par affacturage 5. Titres de transcaction et de placement • Bons de Trésor et valeurs assimilées • Autres titres de créance • Titres de proprièté 6. Autres actifs 7. Titres d'investissement • Bons du Trésor et valeurs assimilées • Autres titres de créance 8. Titres de participation et emplois assimilés 9. Créances subordonnées 10. Immob. données en crédit-bail et en location
153 962
145 427
1 638 678 1 535 518
867
818
Autres charges bancaires PRODUIT NET BANCAIRE
542 551 518 978
Produits d'exploitation non bancaire Charges d'exploitation non bancaire CHARGES GENERALES D'EXPLOITATION
194
282
2 508 336
2 632 983
0
0
1 468 908
1 549 682
4. Titres de créance émis
5 521 550
4 645 965
243 540 239 454
Charges de personnel
88 246 2 202 140 284
88 934 2 187 133 710 4 441 10 182
• Titres de créance négociables émis
5 521 550
4 645 965
Impôts et taxes Charges externes
• Emprunts obligataires émis • Autres titres de créance émis 5. Autres passifs
2 207
2 207
Autres charges générales d'exploitation
4 185 8 624
Dotations aux amortissements et aux provisions des immobilisations incorporelles et corporelles
2 966 599
3 260 095
RESULTAT BRUT D'EXPLOITATION
299 204 279 806 307 933 212 827
378 059
400 899
11. Immobilisations incorporelles 12. Immobilisations corporelles
22 708 56 681
11 402 62 064
DOTATIONS AUX PROVISIONS ET PERTES SUR CREANCES IRRECOUVRABLES Dotations aux provisions pour créances et engagements par signature en souffrance
199 949 94 735 13 249
193 446 9 077 10 304
6. Provisions pour risques et charges
30 657
24 113
Pertes sur créances irrécouvrables
Total de l'Actif
10 139 001
9 883 764
Dotations aux provisions pour risques et charges
7. Provisions réglementées
0
0
HORS BILAN CONSOLIDE
0
0
Autres dotations aux provisions
8. Subventions, fonds publics affectés et fonds spéciaux de garantie 9. Dettes subordonnées 10. Ecarts de réévaluation 11. Réserves et primes liées au capital
REPRISES DE PROVISIONS ET RECUPERATIONS SUR CREANCES AMORTIES Reprises de provisions pour créances et engagements par signature en souffrance
229 149 132 660
En milliers de DH
208 116 14 328
109 255 17 111
Code ligne
HORS BILAN
31/12/2019 31/12/2018
Récupérations sur créances amorties
H010 ENGAGEMENTS DONNES
44 280
94 127
Reprises de provisions pour dépréciation des immobilisations incorp. & corporelles
0
0
H011 H012 H015 H016 H017 H018 H021 H025 H026 H027 H028
Engagements de financement donnés en faveur d'établissements de crédit et assimilés Engagements de financement donnés en faveur de la clientèle Engagements de garantie d'ordre d'établissements de crédit et assimilés
Reprises de provisions pour risques et charges
6 705
6 294
44 280
94 127
0
0
Autres reprises de provisions RESULTAT COURANT Produits non courants Charges non courantes RESULTAT AVANT IMPOTS
805 570
805 570
220 421 199 639
Engagements de garantie d'ordre de la clientèle
12. Capital
167 025
167 025
Titres achetés à réméré Autres titres à livrer
9
2 109
4 779
0
13. Actionnaires. Capital non versé (-) 14. Report à nouveau (+/-)
215 650 201 748
H020 ENGAGEMENTS RECUS
2 673 286 3 144 445 2 673 286 3 143 755
Impôts sur les résultats
80 610
70 732
Engagements de financement reçus d'établissements de crédit et assimilés Engagements de garantie reçus des établissements de crédit et assimilés Engagements de garantie reçus de l'Etat et d'organismes de garantie divers
376 986
376 250
0
690
Contribution pour l'appui à la cohésion sociale
0
0
RESULTAT NET DE L'EXERCICE
135 040 131 016
15. Résultat nets en instance d'affectation (+/-)
0
0
Titres vendus à réméré Autres titres à recevoir
16. Résultat net de l'exercice (+/-)
135 040
131 016
TOTAL DES PRODUITS TOTAL DES CHARGES
2 595 799 2 360 179 2 460 759 2 229 163 135 040 131 016
H830 VALEURS ET SURETES RECUES EN GARANTIE
65 792 65 792
66 208 66 208
Total du Passif
10 139 001
9 883 764
H834
Hypothèques
RESULTAT NET DE L'EXERCICE
BILAN ET COMPTE DE PRODUITS ET CHARGES CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2019
BILAN ACTIF
BILAN PASSIF
COMPTE DE PRODUITS ET CHARGES CONSOLIDE
En milliers de DH
En milliers de DH
En milliers de DH
PASSIF
31/12/19
31/12/18
ACTIF
31/12/19
31/12/18
31/12/19 31/12/18 2 379 389 2 235 806
1.Valeurs en caisse, Banques centrales, Trésor public, Service
542 542
12 455 12 455
1.Banques centrales, Trésor public, Service des chèques postaux 2.Dettes envers les établissements de crédit et assimilés
I.PRODUITS D'EXPLOITATION BANCAIRE
des chèques postaux
1. Intérêts et produits assimilés sur opérations avec les établissements de crédit
43
92
2.Créances sur les établissements de crédit et assimilés
1 327 1 327
381 381
215 776 80 426 135 350
699 943 43 382 656 561
2. Intérêts et produits assimilés sur opérations avec la clientèle 3. Intérêts et produits assimilés sur titres de créance 4. Produits sur titres de propriété 5. Produits sur opérations de crédit-bail et de location
548 618
535 088
. A vue
. A vue . A terme
. A terme 3.Créances sur la clientèle . Crédits à l'équipement . Crédits immobiliers . Autres crédits
0
0
5 620 145 5 425 767
4 997 738 4 863 493
1 671 941 1 580 114
. Crédits de trésorerie et à la consommation
3.Dépôts de la clientèle
0
0
6. Commissions sur prestations de service
134 595 24 192
120 512
7. Autres produits bancaires
0
. Comptes à vue créditeurs . Comptes d'épargne . Dépôts à terme . Autres comptes créditeurs
194 378 1 534 667
134 245 1 620 910
II.CHARGES D'EXPLOITATION BANCAIRE
1 823 896 1 706 151
4.Opérations de crédit-bail et de location 5.Créances acquises par affacturage 6.Titres de transaction et de placement . Bons du Trésor et valeurs assimilées . Autres titres de créance
8. Intérêts et charges assimilées sur opérations avec les établissements de crédit
30 390
24 387
9. Intérêts et charges assimilées sur opérations avec la clientèle 10. Intérêts et charges assimilées sur titres de créance émis 11.Charges sur opérations de crédit-bail et de location
7 528
0
0
0
153 961
145 427
1 638 678 1 535 519
7 528
0
4.Titres de créance émis . Titres de créance négociables émis . Emprunts obligataires émis . Autres titres de créance émis 5.Autres passifs 6.Ecarts d'acquisition 7.Provisions pour risques et charges
5 521 550 5 521 550
4 645 965 4 645 965
12. Autres charges bancaires III.PRODUIT NET BANCAIRE
867
818
. Titres de propriété 7.Autres actifs 8.Titres d'investissement
338 315
499 165
555 493 529 655
0
13. Produits d'exploitation non bancaire 14. Charges d'exploitation non bancaire IV. CHARGES GENERALES D'EXPLOITATION
194
282
. Bons du Trésor et valeurs assimilées . Autres titres de créance 10.Titres mis en équivalence . Entreprises à caractère financier . Autres entreprises 11.Créances subordonnées 12.Immobilisations incorporelles 13.Immobilisations corporelles 9.Titres de participation et emplois assimilés
0
0
0 0 0
.
243 735 239 633
306 002
331 819
0 0
15. Charges de personnel 16. Impôts et taxes 17. Charges externes
88 246 2 204 140 476
88 934 2 190 133 845 4 482 10 182
0
0
30 657
24 113
18. Autres charges générales d'exploitation
4 185 8 624
22 708 57 041
11 402 62 424
19. Dotations aux amortissements et aux provisions des immobilisations incorporelles et corporelles
8.Provisions réglementées 9.Fonds publics affectés et fonds spéciaux de garantie
20. Dotations aux amortissements sur écarts d'acquisition
0
0
14.Ecarts d'acquisition Total de l'Actif
21. Reprises sur écarts d'acquisition V.DOTATIONS AUX PROVISIONS ET PERTES SUR CREANCES IRRECOUVRABLES 22. Dot aux prov pour créances et engagements par signature en souffrance
307 933 212 827
7 582 273
7 204 475
199 949 94 735 13 249
193 446 9 077 10 304
10.Dettes subordonnées 11.Primes liées au capital
HORS BILAN CONSOLIDE
23. Pertes sur créances irrécouvrables 24. Autres dotations aux provisions
83 325
83 325
VI. REPRISES DE PROVISIONS ET RECUPERATIONS SUR CREANCES AMORTIES 25. Rep de prov pour créances et engagements par signature en souffrance
229 149 132 660
En milliers de DH
208 116 14 328
109 255 17 111
HORS BILAN
31/12/19
31/12/18
12.Capital
167 025
167 025
26. Récupérations sur créances amorties 27. Autres reprises de provisions
ENGAGEMENTS DONNES
44 280
94 127
1.Engagements de financement donnés en faveur d'établissements de crédit et assimilés 2.Engagements de financement donnés en faveur de la clientèle 3.Engagements de garantie d'ordre d'établissements de crédit et assimilés 4.Engagements de garantie d'ordre de la clientèle 5.Titres achetés à réméré 6.Autres titres à livrer
6 705
6 294
13.Actionnaires. Capital non versé (-)
0
0
44 280
94 127
VII. RESULTAT COURANT 28. Produits non courants 29. Charges non courantes VIII. RESULTAT AVANT IMPOTS 30. Impôts sur les résultats
233 168 210 137
9
2 109
14.Réserves consolidées, écarts de réévaluation, écarts de conversion et différences sur mises en équivalence . Part du groupe
1 121 273
1 121 495
4 780
4
228 396 212 242
1 121 255
1 121 476
91 731
81 453
ENGAGEMENTS RECUS
2 673 286 2 673 286
3 144 445 3 143 755
. Part des intérêts minoritaires
18
19
IX. RESULTAT NET DES ENTREPRISES INTEGREES
0
0
7.Engagements de financement reçus d'établissements de crédit et assimilés
8.Engagements de garantie reçus de LMV
690
X. QUOTE-PART DANS LES RESULTATS DES ENTREPRISES MISES EN EQUIVALENCE 31. Entreprises à caractère financier 32. Autres entreprises XI. RESULTAT NET DU GROUPE
15.Résultat net de l'exercice (+/-)
136 665 135 907
130 790 130 059
9.Engagements de garantie reçus de l'Etat et d'organismes de garantie divers 10.Titres vendus à réméré 11.Autres titres à recevoir
. Part du groupe
. Part des intérêts minoritaires
758
731
136 665 130 790
VALEURS ET SURETES RECUES EN GARANTIE
65 792 65 792
66 208 66 208
33. Part du groupe
135 907
130 059
12.Hypothèques
34. Part des intérêts minoritaires
758
731
Total du Passif
7 582 273
7 204 475
RAPPORTS DES CONTRÔLEURS DE COMPTES AU 31 DÉCEMBRE 2019
RAPPORT GENERAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES EXERCICE DU 1 ER JANVIER AU 31 DÉCEMBRE 2019
RAPPORT D’AUDIT SUR LES ETATS FINANCIERS CONSOLIDES EXERCICE DU 1ER JANVIER AU 31 DÉCEMBRE 2019
Pour consulter le rapport financier annuel d’Eqdom : https://eqdom.ma/old/upload/MoDUle_3/File_213.pdf
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