FNH N° 1026 _1

Découvrez le numéro 981 de Finances News Hebdo, premier hebdomadaire de l'information financière au Maroc

Du jeudi 10 et vendredi 11 juin 2021 - 8 DH - N° 1026

PREMIERHEBDOMADAIREDE L'INFORMATIONFINANCIÈREAUMAROC

Directeur de la publ ication : Fatima Ouriaghl i

Financement de la décarbonation Encore plus d’efforts pour le secteur bancaire

Surendettement des entreprises

Le mal est beaucoup plus profond

P. 16/17

P. 22

Quel rôle pour le marché des capitaux ? P. 14/15 NOUVEAU MODÈLE DE DÉVELOPPEMENT

AMMC

Sociétés cotées

Opération Marhaba 2021 Des incertitudes planent toujours

Les priorités stratégiques à l'horizon 2023

Mutandis au pays de l'Oncle Sam

P. 23

Adil Douiri, patron de Mutandis

P.20

Covid long

Attijari Global Research

Quelle prise en charge pour les patients ?

Des convictions à l'épreuve de la crise

Nezha Hayat, présidente de l'AMMC

P. 18/19

P. 21

P. 44/45

Dépôt légal : 157/98 ISSN : 1114-047 - Dossier de presse : 24/98 - Adresse : 83, Bd El Massi ra El Khadra, Casablanca - Tél. : ( 0522) 98.41.64/66 - Fax : ( 0522) 98.40.22 - Adresse web : www.fnh.ma

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S OMMAIRE

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JEUDI 10 ET VENDREDI 11 JUIN 2021 FINANCES NEWS HEBDO

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> Actualité

Voyons voir : Voyager à l’étranger, villégiature ou casse-tête sanitaire ?

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Ça se passe au Maroc Ça se passe en Afrique Ça se passe dans le monde

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> Bourse & Finances

Editorial

Point Bourse Hebdo : Psychologie toujours positive, l’immobilier recherché Entretien avec Youssef Oubouali : Financement du NMD, «le schéma classique est dépassé» Nouveau modèle de développement : Quel rôle pour le marché des capitaux ? Financement de la décarbonation : Encore plus d’ef- forts pour le secteur bancaire Marché des capitaux : Les priorités stratégiques de l'AMMC à l'horizon 2023 Sociétés cotées : Mutandis au pays de l'Oncle Sam Attijari Global Research : Des convictions à l'épreuve de la crise Surendettement des entreprises : Le mal est beaucoup plus profond

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Par Fatima Ouriaghli

Opération Marhaba 2021 : Des incertitudes planent toujours Agro-industrie : Le contrat-programme, un «boost» pour le secteur Entretien avec Fred Sabbah : TIC, «nous avons l’ambi- tion de continuer notre croissance…» Nouvelles zones urbaines : Calvaire des résidents avec les services publics Entretien avec Jérémie Dahan : Service de livraison, «le secteur connait une véritable mutation» 23 24 26 28 29 > Economie 14

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Q uelques chiffres pour planter le décor : à l’instar de toutes les destinations touristiques mondiales, le secteur du tourisme a enregistré, en mars 2021, une baisse de 78% en termes de visi- teurs par rapport à la même période de l’année antérieure, avec 430.000 touristes. La tendance baissière des recettes touristiques s’est ainsi accentuée au premier trimestre de cette année, enregistrant un retrait de 69,1%, soit une perte de 11,9 milliards de dirhams. Laminé par la crise sanitaire et économique, le secteur va mal et les opé- rateurs tirent la gueule. Lueur d’espoir cependant avec la reprise des vols dès le mardi 15 juin. Une bouffée d’oxygène qui ne suffira certainement pas à résorber les pertes enregistrées. Car, avec une ouverture à la carte de l’espace aérien marocain et les restrictions imposées par les pays émetteurs, il ne faudra pas s’attendre à un afflux massif de touristes étrangers. PATRIOTISME TOURISTIQUE

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> Focus Agricole

Filière semencière : Un axe majeur pour réussir la nouvelle stratégie agricole 30 > L'univers des TPME Soutien des start-up au Maghreb : L’IFC lance un nou- veau programme 31

Alors, assurément, il va falloir miser local. Parier sur le tourisme interne pour en faire un levier de croissance du secteur touristique marocain. La conjoncture actuelle force dès lors à changer de fusil d’épaule : courtiser les Marocains du bled avant d’aller faire les yeux doux aux touristes étrangers.

> Développement durable

La conjoncture actuelle force à cour- tiser les Marocains du bled avant d’aller faire les yeux doux aux touristes étran- gers.

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Dégradation des écosystèmes : Le bien-être de 3,2 milliards de personnes affecté Objectifs de développement durable : BAM et le PNUD scellent un nouveau partenariat

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C’est le moment de faire preuve d’innovation et d’intelligence dans l’offre touristique. C’est le moment de concocter aux Marocains des offres adaptées à leurs besoins et à leurs bourses. C’est le moment de leur faire découvrir le Maroc profond, riche de sa diversité culturelle. C’est tout simplement le moment de leur faire découvrir «le plus beau pays au monde». Les crises génèrent certes des difficultés, mais elles sont aussi porteuses d’opportunités. En cela, au-delà de créer une marque (Ntla9awfbladna) dédiée à la promotion du tourisme interne auprès des Marocains (locaux et Marocains du monde), le Royaume a surtout l’occasion de mettre en place une stratégie réfléchie et pérenne pour booster le tourisme interne. En ces temps difficiles, nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes. En pleine crise, le secteur industriel a su faire preuve d’agilité pour produire masques, équipements sanitaires et autres. Aujourd’hui, il s’agit pour le sec- teur touristique d’en faire autant pour séduire les Marocains. Les Marocains sont patriotes : à travers un bon rapport qualité/prix, don- nons-leur alors l’envie de découvrir leur pays, tout en soutenant nos opéra- teurs touristiques ! Dès lors, l’exemple doit venir des membres de l'exécutif et des différents responsables : ils doivent passer leurs vacances au Maroc, au lieu de guetter une circulaire qui les y oblige, comme ce fut le cas l’année dernière. u

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> Tribune libre

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«Modèle de développement», éducation et capital humain

> Culture

Exposition : Hé, voilà une abstraction ni arrogante ni froide ! Parution : Roman trépidant d’une trahison 42 43 > Société Covid long : Quelle prise en charge pour les patients ? Entretien : Immigration, Mounia Belafia, sans fard 44 46

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> HIgh-tech

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Impression 3D : Des débouchés prometteurs pour la production

• Directeur Général responsable de la Publication : Fatima OURIAGHLI Contact : redactionfnh@gmail.com

• Directeur des rédactions &Développement : DavidWilliam • Journalistes : Charaf Jaidani, Leïla Ouriaghli, Adil Hlimi, Momar Diao, Youssef Seddik, Badr Chaou, Khalid Aourmi, Réda Kassiri Houdaifa, Ibtissam Zerrouk • Révision : M. Labdaouat • Directeur technique &maquettiste : Abdelillah Chamseddine •Mise en page : Zakaria Beladal • Assistantes de direction : Amina Khchai • Département commercial : Samira Lakbiri, Salma Benmakhlouf, Rania Benchaib • Administratif : Fatiha Aït Allah, Nahla Sahlal • Édition : JMA CONSEIL • Impression : Maroc Soir • Distribution : Sapress • Tirage entre 15.000 et 18.000 exemplaires • Dépôt légal : 157/98 • ISSN : 1114-047 • Dossier de presse : 24/98 • N° Commission paritaire : H.F/02-05

V OYONS VOIR

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Voyager à l’étranger Villégiature ou casse-tête sanitaire ?

Par D. William

T out s’accélère. Les autorités marocaines ont décidé de libé- rer encore davantage l’écono- mie. Dernières mesures en date : mise en place du Pass vaccinal et une «ouverture de l’espace aérien à la carte». Avec l’été qui pointe son nez, tout cela est de bon augure pour les opérateurs tou- ristiques, mais également pour les com- pagnies aériennes. D’ailleurs, Royal Air Maroc a lancé une offensive commerciale pour annoncer le (re)déploiement de ses ailes et la reprise de ses vols de et vers le Royaume dès le 15 juin. Deux bonnes nouvelles donc. Primo, ceux qui disposent du Pass vaccinal ne sont plus sous liberté conditionnelle : fini les restrictions de déplacement à travers les différentes régions du Maroc, fini (enfin !) le couvre-feu nocturne à 23 H.

Sur ce dernier point, s’il est vrai que certains citoyens ne sont plus obligés de rester cloitrés, il n’en demeure pas moins qu’ils n’ont pas trop de choix : c’est soit aller rendre visite à la famille ou aux amis, soit flâner dans la rue, car, rappelons-le, commerces, cafés, restau- rants, pubs…baissent leurs rideaux à 23 heures. N’empêche qu’on ne crachera pas sur ces moments de liberté que l’on vient de nous rendre après plusieurs mois de privation. Seconde bonne nouvelle : on peut désor- mais sortir des frontières marocaines pour aller voir ce qui se passe ailleurs. C’est bien, mais ça reste encore compliqué. Entre les autorisations exceptionnelles, la classification des pays (www.laquoti- dienne.ma) et les mesures imposées par les pays de destination, voyager à l’étran- ger ressemble davantage à un casse-tête

sanitaire qu’à une villégiature. D’où la nécessité de bien se renseigner avant de faire ses valises. Encore faut-il préciser que rien n’est figé : sortir du territoire national peut paraître facile, mais revenir peut être autrement plus compliqué si la situation sanitaire dans le pays de des- tination se dégrade et que les autorités marocaines en tiennent compte dans leur classification. Alors, au vu des incertitudes et pour évi- ter toutes ces tracasseries qui risquent de faire virer vos vacances en cauche- mar, ne vaudrait-il pas mieux s’évader au Maroc et découvrir toutes ces richesses touristiques qu’offre le pays ? Au-delà de tout, ce serait un acte citoyen de promouvoir le tourisme interne en sou- tenant ce secteur malmené par la crise. Mais encore faut-il que les opérateurs adaptent leurs prix ! ◆

Sortir du terri- toire national peut paraître facile, mais revenir peut être autrement plus compliqué si la situation sanitaire dans le pays de destina- tion se dégrade.

oui , je souhaite m’abonner à cette offre spéciale pour 1 an BULLETIN D’ABONNEMENT Mon abonnement comprend : ❑ 48 numéros Finances News hebdo & 2 numéros du Hors-série. Voici mes coordonnées : ❑ M ❑ Mme ❑ Mlle Nom/Prénom : ................................................................................... Adresse : ............................................................................................ Ville : ............................. Code Postal : ............................................ Tél : ........................................ Fax : ................................................. E-mail : ............................................................................................. Mon règlement ci-joint par : ❑ Chèque bancaire ou virement bancaire à l’ordre de JMA Conseil : Banque Populaire, Agence Abdelmoumen, Compte N° 21211 580 5678 0006-Casablanca - (Maroc)

Ç A SE PASSE AU MAROC

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S elon la Direction générale de la sureté nationale (DGSN), ses services ont enregistré en 2020 une baisse de 11% des affaires liées à la violence faite aux femmes. Les services de la direction ont recensé 50.844 affaires concernant 47.033 victimes, dont 9% concernent des mineurs. La violence physique arrive en tête des actes de violences enregistrés avec 44%, suivie de la violence économique (26%), la violence psychologique (20%), la violence sexuelle (9%) et la violence commise par des moyens de la technologie moderne (1%). ■ Violences faites aux femmes : Baisse de 11% en 2020

El Otmani s'entretient avec le ministre hongrois des Affaires étrangères L e chef du gouvernement, Saad Dine El Otmani a eu, mercredi à Rabat, des entretiens avec le ministre hon- grois des Affaires étrangères et du Commerce, Péter Szijjártó, en visite de travail dans le Royaume à la tête d'une importante délégation. Au cours de cette entrevue, les deux parties se sont féli- citées du niveau de coordination politique entre les deux pays et de la convergence de leurs points de vue sur de nombreuses questions régionales et internationales d'inté- rêt commun, ainsi que de leur adhésion aux principes de respect de l'unité des États et de leur intégrité territoriale. À cet égard, le ministre hongrois a réaffirmé la position ferme de son pays en faveur de l'intégrité territoriale du Royaume et de sa souveraineté sur l'ensemble de son territoire, ainsi que sa détermination à renforcer les relations de coopération avec le Royaume dans divers domaines, et de faire avancer le partenariat européen fructueux avec le Maroc, en tant que partenaire-clé de l'Union européenne dans la région et porte d'entrée vers le continent africain. Pour sa part, El Otmani a fait part de l'appréciation par le Maroc de la position de la République hongroise au sujet de la cause nationale, soulignant l'engagement constant du Royaume, dans le cadre de sa politique étrangère, à respec- ter l'unité et la souveraineté des États, ainsi que le principe de non-ingérence dans leurs affaires internes. ■

La Banque mondiale prévoit une croissance de 4,6% en 2021

L a croissance du Produit intérieur brut (PIB) du Maroc devrait atteindre 4,6% en 2021, selon les dernières projec- tions de la Banque mondiale. «Au Maroc, la production devrait rebondir à 4,6% en 2021 sous l'effet de plusieurs fac- teurs, à savoir la diminution des problèmes liés à la sécheresse, le maintien de poli- tiques accommodantes et l'allègement des restrictions imposées aux déplacements internes», indique la Banque mondiale dans ses «Perspectives économiques mondiales» L a Chambre des représentants a adopté cinq projets de loi relatifs au domaine agricole et à la sécurité des produits agricoles. Il s'agit du projet de loi relatif à l'attribution à des agriculteurs de terres agri- coles ou à vocation agricole faisant partie du domaine privé de l'Etat. Ce texte vise à régulariser la catégorie restante des agri- culteurs ne disposant pas de la main levée, qui sont au nombre de 10.000 agriculteurs exploitant environ 130.000 hectares. La Chambre des représentants a aussi adopté le projet de loi N°62.19 édictant des dispositions particulières relatives à l'acqui- sition de biens agricoles ou à vocation agricole à l'extérieur des périmètres urbains par les sociétés anonymes et les sociétés en commandite par actions. Ce texte vise à créer l’emploi dans le monde rural, attirer de nouveaux investissements et techniques dans le domaine agricole et à augmenter la production et la rentabilité des exploitations agricoles.

de juin pour la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA). En 2022, l'économie marocaine devrait se situer à 3,4% de croissance, prévoit l'insti- tution basée à Washington. ■

Adoption de cinq projets de loi relatifs au domaine agricole et à la sécurité des produits agricoles

Le projet de loi N°76.17 relatif à la protection des végétaux a été également adopté par la Chambre. Il vise à durcir les mesures juri- diques de protection des végétaux. Le projet de loi N°34.18 relatif aux produits phytopharmaceutiques, également adopté par l'institution législative, vise la mise à niveau de la loi N°42.95 en vigueur, eu égard aux développements internationaux et scientifiques ayant trait au contrôle et à l'organisation du commerce des produits pesticides à usage agricole. S’agissant du cinquième texte adopté (pro- jet de loi N°53.18 relatif aux matières fertili- santes et aux supports de culture), il a pour objectif de combler le vide juridique, de fixer les conditions de présentation de ces produits sur le marché, de leur importation, possession, expérimentation et distribution, conformément aux normes internationales relatives à la protection de la santé de l’Homme, des animaux et de l’environne- ment. ■

7.385.057 C’est le nombre d’opérations de paiement en ligne durant les 5 premiers mois de l’année 2021, pour 2.943.429.599 DH, effectuées par les cartes bancaires marocaines, auprès des sites eGov, des sites des facturiers et des sites marchands affiliés au CMI. La progression est de +62,5% en nombre et +36,2% en montant par rapport à la même période de 2020.

Le chiffre de la semaine vous est proposé par

Ç A SE PASSE EN AFRIQUE JEUDI 10 ET VENDREDI 11 JUIN 2021 FINANCES NEWS HEBDO

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Ghana : La BAD soutient le marché

Les assemblées annuelles de la BAD, du 23 au 25 juin en visioconférence

Afrique du Sud Les risques pour l’écono- mie pourraient persister jusqu’en 2022

des capitaux

L a Banque africaine de développement (BAD) va subven- tionner un projet de développement des marchés des capitaux au Ghana, à hauteur de plus de 214 millions de FCFA, soit l'équivalent de 400.000 dollars US. L'institution financière panafricaine basée à Abidjan et la Securities and Exchange Commission (SEC) du Ghana ont paraphé un accord de subvention et procédé au lancement dudit projet, qui consiste à implémenter une solution de surveillance basée sur les risques pour le marché local des capitaux. Cette subvention, qui se fait par l'entremise du Fonds fidu- ciaire pour le développement des marchés de capitaux de la BAD, financera la fourniture d'une assistance technique et le renforcement des capacités de la SEC, le régulateur des marchés et de la Bourse du Ghana. ■

L es assemblées annuelles du Groupe de la Banque africaine de dévelop- pement (BAD) se tiendront du 23 au 25 juin en visioconférence sous le thème « Renforcer la résilience des économies en Afrique après la Covid-19 ». Les assemblées serviront de plateforme aux gouverneurs de la banque pour parta- ger leurs expériences dans la lutte contre la pandémie de la Covid-19 et les mesures politiques prises pour reconstruire les éco- nomies et assurer les moyens de subsis- tance, rapporte la BAD. ■ Don américain de 500 millions de dollars à la Tunisie L es Etats-Unis ont accordé à la Tunisie un don de 500 millions de dollars, a annoncé la présidence du gouverne- ment tunisien. Cette annonce a été faite par l'ambassadeur américain à Tunis, Donald Bloom, lors d'une entrevue avec le chef du gouvernement, Hichem Mechichi. Citant le diplomate américain, la même source a relevé que l'accord pour l'octroi de ce don de 500 millions de dollars sera signé fin juin. L'entrevue a été l'occasion également pour Donald Bloom d'évoquer les avancés du Millennium Challenge Corporation (MCC), un programme d'aide bilatéral en faveur des pays à faibles revenus, et qui permettra à la Tunisie de bénéficier de ce don, destiné essentiellement aux secteurs de l'agricul- ture et des transports. ■

L a lenteur observée dans la campagne de vaccination en Afrique du Sud entraînera des risques pour l'économie qui pour- raient persister jusqu'en 2022, a averti l'agence de notation Fitch Ratings. « Le gouvernement a sécurisé suf- fisamment de doses pour vacciner la population adulte, mais la plupart n'arriveront que dans la seconde moitié de 2021», a déclaré l'Agence internationale, notant que «les retombées économiques de toute nouvelle vague seront ressenties moins que l'année dernière, mais elles pourraient encore peser sur les finances publiques ». Fitch a souligné ainsi que la crois- sance à moyen terme de l'écono- mie sud-africaine restera faible à moins de 2%, ce qui constitue une contrainte majeure qui compliquera les démarches d'assainissement budgétaire. ■

Le Nigeria suspend Twitter sine die

L e gouvernement du Nigeria a annoncé avoir suspendu les activités du réseau social Twitter, deux jours après la suppression par ce dernier d'un tweet du président Muhammadu Buhari. « Le gouvernement fédéral a suspendu, pour une durée indéterminée, les activités du service de microblogging et de réseau social Twitter au Nigeria », selon un communiqué du ministère de l'Information et de la Culture. Mercredi, Twitter avait supprimé un message du président Buhari, qui menaçait les responsables des violences actuelles dans le Sud-Est du Nigeria, le réseau social estimant que le chef de l'Etat enfreignait ses règles d'utilisation. ■

Ç A SE PASSE DANS LE MONDE

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Banque mondiale : Croissance mondiale révisée en hausse, les pays pauvres à la traîne

« Les économies avancées vivent leurs meilleurs jours, les pays à faible revenu les pires » : l'économie mondiale va enregistrer cette année sa plus forte croissance en 80 ans, mais les pays pauvres, en manque de vaccins contre la Covid-19, continuent d'être à la traîne, déplore la Banque mondiale. L'institution de Washington a relevé de 1,5 point à 5,6% sa prévision de croissance mondiale 2021, tirée par un fort rebond de «quelques économies majeures» avan- cées, dont les Etats-Unis. De leur côté, les économies

émergentes et en développement vont enregistrer une croissance de 6%. La Banque mondiale a en effet amélioré les prévisions pour presque toutes les régions et pays, exception faite des pays à faible revenu. Les décideurs doivent garder à l'esprit qu'il est « abso- lument essentiel de vacciner rapidement et de vacciner partout, pas seulement dans les économies avancées », indique-t-elle. ■

États-Unis : L'emploi se redresse, les salaires montent

Accord historique au G7 sur la taxation des multinationales

L es entreprises américaines ont augmenté les

L es sept pays les plus riches du monde sont parvenus à un accord historique pour augmenter la taxation interna- tionale des plus grandes multinationales comme Google, Apple et Amazon. Les ministres des Finances du G7, réunis pendant deux jours à Londres, se sont mis d’accord pour défendre l’instauration d’un taux global plancher d’au moins 15% pour l’imposition des sociétés, et le principe du paiement de l’impôt dans les pays où les entreprises vendent leurs biens et leurs ser- vices. Cette initiative, qui vise à mettre fin aux disparités fiscales utilisées par certaines multinationales, pourrait permettre de lever plusieurs centaines de milliards d’euros pré- cieux pour le redressement d’une économie

recrutements comme les salaires enmai, montrent les chiffres publiés par le département du Travail, qui rassurent sur la soli- dité de la reprise sans pour autant nourrir les craintes d’une spirale inflationniste. L’économie des Etats-Unis a créé 559.000 emplois non- agricoles, a annoncé le département du Travail, qui a en outre revu en légère hausse le chiffre d’avril, à 278.000 contre 266.000 annoncé initialement. Quant au salaire horaire moyen, il a augmenté de 0,5% en mai, après +0,7% en avril. ■ Publicité en ligne : Google écope d’une amende de 220 M € en France

mondiale ébranlée par le coronavirus. Facebook a salué le projet de réforme, affir- mant accepter que cela puisse signifier pour le réseau social de payer davantage d’impôts dans différents lieux. ■

Chine : Les importations ont progressé en mai à un

rythme inédit en 10 ans

L es importations de la Chine ont pro- gressé en mai à leur rythme le plus rapide en dix ans, sous l’effet de la flambée des prix des matières premières, montrent les données officielles publiées cette semaine. D’après les données des douanes chinoises, les exportations ont progressé le mois der- nier de 27,9% en rythme annuel, alors que les analystes anticipaient une hausse de 32,1%, après +32,3% en avril. Les importations ont augmenté de 51,1% sur un an, marquant une accélération après la croissance de 43,1% enregistrée en avril, mais s’établissant en deçà du consensus qui ressortait à 51,5%. Il s’agit de la plus forte croissance des importations depuis janvier 2011.

L’ Autorité de la concurrence en France a sanc- tionné le géant américain de l’Internet «Google» à hauteur de 220 millions d’euros pour avoir favo- risé ses propres services dans le secteur de la publicité en ligne. L'amende a été décidée dans le cadre d'une procédure de transaction avec le géant américain, a indiqué l'Auto- rité de la concurrence, qui avait initialement été saisie par trois groupes de presse, News Corp, Le Figaro et Rossel. ■

Selon les données officielles, l’excédent commercial de la Chine en mai ressort à 45,53 milliards de dollars, contre 42,86 mil- liards de dollars le mois précédent. ■

B OURSE & F INANCES

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Point Bourse Hebdo

Evolution de l'indice Masi depuis juin 2020

Psychologie toujours positive, l’immobilier recherché ◆ La dynamique haussière reste intacte sur le marché actions. ◆ Le secteur immobilier profite d’une forte rotation de cash.

et l’immobilier qui ont déjà montré des signaux de reprise au premier trimestre. Du 3 au 9 juin, le Masi a avancé de 0,76% à 12.361 points. Ce mouvement haussier trouve son origine dans la hausse du secteur «Immobilier» qui a réalisé la meil- leure performance cette semaine, avec un gain de 13,28%, profitant d’une forte rotation de cash. Il est suivi par «Industrie Pharmaceutique» qui gagne 7,58% sur la même période, puis «Matériels, Logiciels et Services informatiques» (5,72%). En revanche, le secteur des «Sociétés et placement immobilier» a cédé 0,66%, alors que celui des «Sociétés de porte- feuilles-Holdings» a abandonné 0,18%. Dans la foulée, le volume global des échanges s'est chiffré à près de 858,36 MDH. Avec un volume transactionnel de plus de 137 MDH, Itissalat Al-Maghrib a été l'instrument le plus actif de la semaine, s'accaparant 17,86% des tran- sactions, suivi de HPS avec 89,7 MDH (11,69%) et Attijariwafa bank avec 57,08 MDH (7,44%). S'agissant des meilleures performances

hebdomadaires, elles ont été signées par Douja Prom Addoha (+15,93%), Alliances (+11,07%) et Salafin (+9,04%). Marché obligataire : configuration inchangée Les taux de rendement sur les com- partiments primaire et secondaire ont affiché une évolution quasi-stable cette semaine. Sur le marché primaire, seule la maturité 52 semaines a connu une hausse de 2 points de base (PBS) à 1,52%. Pour le compartiment secondaire, les variations n'ont pas dépassé +/- 1,0 PBS et ont concerné la partie moyen et court terme (MCT) de la courbe. «Tenant compte de la résilience de la demande des investisseurs en Bons du Trésor (BDT), conjuguée aux levées modérées du Trésor sur le marché domestique, nous maintenons notre scénario de stabilité, voire d’un léger glissement de la courbe des taux d’ici fin juin 2021» , a souligné Attijari Global Research dans sa note hebdomadaire. ◆

V oilà 12 semaines que le mar- ché actions progresse sans interruption. Il faut remonter au moins à 2003 pour retrou- ver une série de hausses quasi-semblables, avec un momentum toutefois plus faible. Maintenant, si les professionnels s’attendent à des phases d’accalmie pour les semaines à venir, le marché boursier marocain est encore en retard comparativement aux autres marchés en termes de rattrapage. Notre Bourse locale n’a encore pas retrouvé ses sommets de 2020, alors que c’est le cas pour plusieurs Bourses comparables et développées. En plus de l’amélioration du volet sani- taire, de l’univers des taux bas et de la réouverture progressive de l’écono- mie, le marché profite des anticipations de fortes hausses des résultats semes- triels. Ces anticipations concernent les secteurs de la distribution automobile, sidérurgie, le BTP ou encore le bancaire Par Y. Seddik

Les taux de rendement sur les comparti- ments primaire et secondaire ont affiché une évolution qua- si-stable cette semaine.

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BOURSE & FINANCES

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Financement du NMD «Le schéma classique est dépassé» ◆ Il est essentiel d’investir de nouvelles pistes plus innovantes. ◆ Sans de nouvelles réformes, le système fiscal actuel serait incapable d’accom- pagner le NMD. ◆ Le point avec Youssef Oubouali, professeur de droit fiscal.

surtout que les ambitions sont très importantes. Pour relever les différents défis, le schéma classique de financement est dépassé. Il faut dès lors inves- tir de nouvelles pistes plus innovantes. F.N.H. : Les besoins de financement identifiés dans le rapport seront- ils à la hauteur des dif- férents défis à relever ? Y. O. : L’amorçage du NMD est tributaire de ressources additionnelles importantes. Le rapport sur le NMD a établi que les évaluations prélimi- naires font état de besoins de l’ordre de 4% du PIB annuel- lement en phase d’amorçage (2022-2025) et de 10% du PIB en rythme de croisière à l’hori- zon 2030. Les objectifs ciblés sont sur- tout ceux ayant une conno- tation sociale comme l’ensei- gnement, la santé, la protec- tion sociale ou la jeunesse, qui ont besoin de fonds consé- quents. Il s’agit non seulement de rattraper le retard accusé pendant de longues années, mais également d’accélérer les réalisations et de com- bler les différents manques à gagner. D’autres projets budgéti- vores comme ceux relatifs à la mobilisation des ressources hydriques, de l’énergie, du transport et de la transforma- tion digitale sont également au programme. Mais encore

faut-il leur créer un modèle de financement approprié. A ce niveau, le rapport évoque des généralités, sans proposer des formules bien précises. F.N.H. : Le rapport met l’accent sur l’efficience des ressources bud- gétaires allouées et la bonne gouvernance. Est-il possible de réus- sir ce défi ? Y. O. : C’est un constat qui a été relevé dans d’autres rap- ports et conclusions aupara- vant, sans pour autant que la situation ne change. L’exemple typique est celui des secteurs sociaux où le Maroc a, depuis l’indépen- dance, mobilisé d’importantes ressources, mais les déficits existent toujours. Alors que d’autres pays ont dépensé moins et ont pu réaliser des résultats tangibles. C’est bien de mobiliser des ressources budgétaires, encore faut-il bien les dépenser. Tous les bailleurs de fonds publics, privés et les partenaires du Royaume sont toujours dispo- sés à accompagner les projets à caractère socioéconomique, mais ils formulent des réserves au niveau de l’exécution des programmes. Les défaillances du système, qu’elles soient administratives, législatives, fiscales ou réglementaires créent des dégâts collatéraux et des perturbations majeures, aboutissant au final à des

Propos recueillis par C. Jaidani

Finances News Hebdo : Le rapport sur le NMD (Nouveau modèle de développement) pré- senté dernièrement a consacré un chapitre sur le financement. Quelle en est votre lec- ture ? Youssef Oubouali : Le rap- port s’est beaucoup étalé sur le diagnostic des différentes problématiques, parfois avec des constats déjà connus et révélés auparavant. Alors que pour le financement, véritable nerf de la guerre pour mener à bien la vision, il n’a consa- cré que quelques pages. Il a également donné une grande priorité au financement public, sans pour autant s’intéresser avec beaucoup d’attention au financement privé. Il a toute- fois fait référence à la mobili- sation des ressources d’em- prunt auprès des marchés des capitaux, des partenaires et des bailleurs de fonds inter- nationaux, à la condition que le chemin du développement proposé soit crédible et que les ressources mobilisées soient destinées spécifique- ment à des projets ayant pour objectifs de booster la crois- sance et réduire les inégalités sociales. Le financement du NMD est un axe stratégique pour réus- sir les différentes projections,

résultats peu reluisants.

F.N.H. : Quid du volet fiscal ? Le système exis- tant actuellement est-il adéquat pour accompa- gner le NMD ? Y. O. : En dépit de plusieurs réformes entamées depuis 2000, le système fiscal maro- cain présente toujours des lacunes et des limites qui ont été largement débattues lors des dernières assises de la fiscalité, organisées en mai 2019 à Skhirat. Le même évé- nement s’est achevé en fixant plusieurs recommandations pour remédier à ces dysfonc- tionnements ou améliorer le système. Outre les disposi- tions techniques ayant trait à l’aménagement des taux, l’as- siette, il est utile de renforcer l’équité fiscale, les droits des contribuables, parachever le processus de dématérialisa- tion et la professionnalisation des métiers et, surtout, lutter contre l’informel. ◆

Les objectifs ciblés sont surtout ceux

ayant une connota-

tion sociale comme l’en- seignement, la santé, qui ont besoin de fonds consé- quents.

C ommunication F inancière

EXERCICE DU 01/01/2020 AU 31/12/2020 MAROC SERVICES INTERMEDIATION «M.S.IN, SOCIÉTÉ DE BOURSE»

BILAN ACTIF

BILAN PASSIF

PASSIF

EXERCICE

EXERCICE PRECEDENT

ACTIF

EXERCICE

EXERCICE PRECEDENT

CAPITAUX PROPRES

46 536 408,12 10 000 000,00

48 025 519,78 10 000 000,00

Amonrtissements

Capital

Brut

et provisions

Net

Net

Moins : Actionnaires, capital souscrit non appelé Capital appelé

IMMOBILISATIONS EN NONVALEUR (A)

0,00

0,00

0,00 0,00

0,00 0,00

Frais Préliminaires

Chages à répartir sur plusieurs exercices Primes de remboursement des obligations IMMOBILISATIONS INCORPORELLES (B) Immobilisations en recherche et développement Brevets, marques, droits, et valeurs similaires Fonds commercial Logiciels Terrains Constructions Installations, techniques, matériel et outillage Matériel transport Mobilier, matériel de bureau et aménagements Autres immobilisations incorporelles IMMOBILISATIONS CORPORELLES (C) Titres de participation et emplois assimilés Titres de participation dans la société gestionnaire Autres titres immobilisés ECARTS DE CONVERSION - ACTIF (E) Diminution des créances immobilisées Agmentation des dettes financières TOTAL I (A+B+C+D+E) STOCKS (F) Matière et fournitures consommables CREANCES DE L'ACTIF CIRCULANT (G) Founisseurs, débiteurs, avances et accomptes Clients et comptes rattachés Créances représentatives des titres reçus en pension Créances représentatives des titres empruntés Personnel divers Autres immobilisations corporelles Immobilisations corporelles en cours IMMOBILISATIONS FINANCIERES (D) Prêts immobilisés Autres créances financières

Prime d'émission, de fusion, d'apport Ecarts de réevaluation Reserve légale

3 447 565,81

2 566 807,21

880 758,60

497 181,87

1 000 000,00

1 000 000,00

Autres réserves Report à nouveau (2)

25 025 519,78

22 432 415,04

Résultats nets en instance d'affectation (2) Résultat net de l'exercice (2)

3 447 565,81

2 566 807,21

880 758,60

497 181,87

10 510 888,34 46 536 408,12

14 593 104,74 48 025 519,78

Total des capitaux propres (A) CAPITAUX PROPRES ASSIMILES Subventions d'investissement Provisions réglementées

5 506 310,05

4 287 083,15

1 219 226,90

1 366 158,58

(B)

0,00

0,00

171 057,62 5 335 252,43

68 092,86

102 964,76 1 116 262,14

135 495,28 1 230 663,30

DETTES DE FINANCEMENT

(C)

0,00

0,00

4 218 990,29

Emprunts obligataires Autres dettes de financement

PROVISIONS DURABLES POUR RISQUES ET CHARGES (D)

188 531,41 188 531,41

168 531,41 168 531,41

2 065 000,00

0,00

2 065 000,00

2 365 000,00

Provisions pour risques

Provision pour charges ECARTS DE CONVERSION - PASSIF

25 000,00

25 000,00

25 000,00

(E)

0,00

0,00

2 040 000,00

2 040 000,00

2 340 000,00

Augmentation des créances immobilisées Diminution des dettes de financement TOTAL I (A+B+C+D+E)

0,00

0,00

46 724 939,53 147 862 207,48

48 194 051,19 172 930 811,43

DETTES DU PASSIF CIRCULANT Fournisseurs et comptes rattachés

(F1)

1 527 737,64

824 421,80

Clients créditeurs, avances et acomptes Dettes représentatives de titres et valeurs donnés en pension

11 018 875,86

6 853 890,36

4 164 985,50

4 228 340,45

Dettes représentatives de titres et valeurs donnés en pension en vendus ferme Dettes représentatives de titres et valeurs reçus en pension et redonnés en pension Dettes représentatives de titres prêtés Personnel

105 474 395,84

813 845,98

104 660 549,86

177 487 302,17

1 455 165,17 529 460,71 2 147 848,89

1 665 753,82 428 173,46 964 484,16

2 986 900,36

2 986 900,36

1 613 039,84

Organismes sociaux

Etat

Comptes d'associés Comptes de négociation et de règlement

67 673,88

67 673,88

2 900,00

141 787 123,65

168 945 644,42

Etat

2 406 063,68

813 845,98

1 592 217,70

1 950 777,11

Autres créditeurs et comptes de régularisation-passif

414 871,42

102 333,77

Comptes d'associés Compte de négociation et de règlement

DEPOTS DE LA CLIENTELE (F2) Comptes de dépôt de la clientèle

17 784 876,88 17 784 876,88 1 355 636,75

20 483 929,41 20 483 929,41 1 217 244,31

94 733 268,57 5 280 489,35 37 508 412,39

94 733 268,57 5 280 489,35 37 448 330,55

171 968 320,98 1 952 264,24 40 553 105,75 451 081,49 40 102 024,26

Autres débiteurs et comptes de régularisation actif TITRES ET VALEURS DE PLACEMENT (H)

AUTRES PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES (G) ECARTS DE CONVERSION - PASSIF (Eléments circulants) (H) TOTAL II (F1+F2+G+H)

60 081,84

Titres et valeurs de placement côtés Titres et valeurs de placement non côtés Titres et valeurs donnés en pension ECARTS DE CONVERSION - ACTIF (I)

0,00

167 002 721,11

194 631 985,15

37 508 412,39

60 081,84

37 448 330,55

TRESORERIE - PASSIF Credits d'escompte Credits de trésorerie Banques de régularisation Total III TOTAL GENERAL I + II + III

(Eléments circulants) TOTAL II (F+G+H+I) TRESORERIE - ACTIF

142 982 808,23 67 453 794,73

873 927,82

142 108 880,41 67 453 794,73

218 040 407,92 20 557 287,97 150 000,00 20 404 780,59 20 557 287,97 242 826 036,34 2 507,38

0,00

0,00

0,00

213 727 660,64

242 826 036,34

Chèques et valeurs à encaisser

0,00

0,00

(1) Capital personnel débiteur. (2) Bénéficiaire(+). Déficitaire(-)

Banque, T.G. et C.C.P.

67 450 241,80

67 450 241,80

Caisse, Régies d'avances et accréditifs

3 552,93

3 552,93

TOTAL III

67 453 794,73 221 455 478,82

0,00

67 453 794,73 213 727 660,64

ETAT DES SOLDES DE GESTION (E.S.G)

TOTAL GENERAL I + II + III

7 727 818,18

I - TABLEAU DE FORMATION DES RESULTATS (T.F.R)

COMPTE DE PRODUITS ET CHARGES (HORS TAXE)

EXERCICE

EXERCICE PRECEDENT

16 483 893,73 6 304 669,12 9 016 276,09 1 062 948,52

16 093 719,34 6 469 580,18 8 117 976,13 1 506 163,03

I

+ PRODUCTION DE L'EXERCICE : (3+4+5)

1

t Commissions reçues sur opérations d'intermédiation

OPERATIONS

TOTAUX DE L'EXERCICE

TOTAUX DE L'EXERCICE PRECEDENT

t Commision sur des activités connexes

NATURE

Propres à l'exercice

Concernant les

2 3 4 5

t Commissions de gestion de porfeteuille de valeur et OST

exercices précedents

100 000,00

0,00

t Produits de conseil

t Variation stocks de matières et fournitures

1

2

3 = 1 + 2

4

t Immobilisations produites par l'entreprise pour elle-même

0,00

0,00

PRODUITS D'EXPLOITATION

18 223 647,89 6 304 669,12 9 016 276,09 1 062 948,52

0,00

18 223 647,89 6 304 669,12 9 016 276,09 1 062 948,52

17 085 979,69 6 469 580,18 8 117 976,13 1 506 163,03

3 874 554,23 286 900,94 3 587 653,29 12 609 339,50

4 015 913,35 450 392,03 3 565 521,32 12 077 805,99 238 104,42 9 422 217,25 2 417 484,32

II

-

CONSOMMATION DE L'EXERCICE : (6+7)

Commissions des transactions sur valeurs mobilières

6 7

t Achats consommés de matières et fournitures

Commision sur des activités connexes

t Autres charges externes

Commissions reçues de gestion de portefeuille de valeur et OST

III

= VALEUR AJOUTEE (I-II) + Subvention d'exploitation

8

100 000,00

IV 9

- -

Impôts et taxes

250 735,38

Produits de conseil

100 000,00

0,00

10

Charges de personnel

10 155 861,66 2 202 742,46

Immobilisations produites par l'entreprise pour elle-même Variation de stocks de produits (+/-) Subvention d'exploitation Autres produits d'exploitation

= EXEDENT BRUT D'EXPLOITATION (EBE)

0,00 0,00

0,00 0,00

= OU INSUFFISANCE BRUTE D'EXPLOITATION (IBE)

11 12 13 14

+ Autres produits d'exploitation

-

Autres charges d'exploitation

600 000,00 1 739 754,16 730 265,86 2 612 230,76 9 294 617,07 11 906 847,83

600 000,00 992 260,35 664 411,35

0,00

0,00

+ Reprises d'exploitation : transferts de charges

1 739 754,16 18 223 647,89 15 611 417,13

Reprises d'exploitations: transfert de charges

1 739 754,16 18 223 647,89 15 611 417,13

992 260,35

-

Dotations d'exploitation

2 145 333,32 13 024 680,29 15 170 013,61

V

= RESULTAT D'EXPLOITATION (+ ou -)

TOTAL I

0,00 0,00

17 085 979,69 14 940 646,37

VI

+/-

RESULTAT FINANCIER

CHARGES D'EXPLOITATION

VII

= RESULTAT COURANT

Achats consommés (2) de matière et de fournitures

VIII

+/-

RESULTAT NON COURANT Impôt sur les résultats

-11 710,49

-20 288,87 556 620,00

286 900,94

286 900,94

450 392,03

15

-

1 384 249,00

Autres charges externes

3 587 653,29 250 735,38 10 155 861,66

3 587 653,29 250 735,38 10 155 861,66

3 565 521,32 238 104,42 9 422 217,25 600 000,00 664 411,35 14 940 646,37 2 145 333,32 13 168 637,93

Impôts et taxes

10 510 888,34

14 593 104,74

IX

= RESULTAT NET DE L'EXERCICE (+ ou -)

Charges de personnel

II - CAPACITE D’AUTOFINANCEMENT (C.A.F.) - AUTOFINANCEMENT

Autres charges d'exploitation

600 000,00 730 265,86

600 000,00 730 265,86

1

Résultat net de l'exercice t Bénéfice +

Dotations d'exploitation

10 510 888,34

14 593 104,74

TOTAL II

15 611 417,13

15 611 417,13 2 612 230,76 9 478 485,91

t Perte -

0,00

0,00

2 3 4 5 6 7 8 9

+ Dotations d'exploitations (1) + Dotations financières (1) + Dotations non courantes (1)

730 265,86

664 411,35

RESULTAT D'EXPLOITATIONS (I-II)

0,00

0,00

PRODUITS FINANCIERS

9 478 485,91

0,00

20 000,00

112 707,41

Intérêts sur prêts Produits des titres de participation et autres titres immobilisés

- - - -

Reprises d'exploitation (2) Reprises financières (2) Reprises non courantes (2) (3)

0,00 0,00 0,00

0,00 0,00

7 000 000,00

7 000 000,00

12 000 000,00

99 470,19

Gains de change

0,00

0,00

Produits des cessions d'immobilisations

300 000,00 300 000,00

0,00

Revenus et produits nets sur cession de titres et valeurs de placement Intérêts et autres produits financiers Reprise financières; transferts de charges

+ Valeurs nettes d'amort.des imm.cédées CAPACITE D'AUTOFINANCEMENT (C.A.F.)

12 239,19

1 509 504,65 920 022,87 48 958,39 9 478 485,91 183 868,84

1 509 504,65 920 022,87 48 958,39 9 478 485,91 183 868,84

25 200,25

11 261 154,20 12 000 000,00 -738 845,80

15 282 992,50 8 000 000,00 7 282 992,50

I

10

Distribution de bénéfices

1 002 340,93 141 096,75 13 168 637,93

II

AUTOFINANCEMENT

(1) A l’exclusion des dotaitons relatives aux actifs et passifs circulants et à la trésorerie. (2) A l’exclusion des reprises relatives aux actifs circulants et à la trésorerie. (3) Y compris reprises sur subventions d’investissements.

TOTAL IV

CHARGES FINANCIERES

143 957,64

RAPPORT GENERAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES EXERCICE DU 1ER JANVIER AU 31 DÉCEMBRE 2020

Charges d'intérêts

120 705,73

120 705,73

94 999,25

Pertes sur cession de titres et valeur de placement

3 081,27

3 081,27

0,00

Pertes de changes Autres charges financières Dotations financières

Audit des états de synthèse Opinion

Nos objectifs sont d’obtenir l’assurance raisonnable que les états de synthèse pris dans leur ensemble sont exempts d’anomalies significatives, que celles-ci résultent de fraudes ou d’erreurs et de délivrer un rapport de l’auditeur contenant notre opinion. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, qui ne garantit toutefois pas qu’un audit réalisé conformément aux normes professionnelles permettra toujours de détecter toute anomalie significative qui pourrait exister. Les anomalies peuvent résulter de fraudes ou d’erreurs et elles sont considérées comme significatives lorsqu’il est raisonnable de s’at- tendre à ce que, individuellement ou collectivement, elles puissent influer sur les décisions économiques que les utilisateurs des états de synthèse prennent en se fondant sur ceux-ci. Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes de la profession au Maroc, nous exerçons notre jugement professionnel et faisons preuve d’esprit critique tout au long de cet audit. En outre : ▪ Nous identifions et évaluons les risques que les états de synthèse comportent des anoma - lies significatives, que celles-ci résultent de fraudes ou d’erreurs, concevons et mettons en œuvre des procédures d’audit en réponse à ces risques, et réunissons des éléments probants suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Le risque de non-détection d’une anoma- lie significative résultant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; ▪ Nous acquérons une compréhension des éléments du contrôle interne pertinents pour l’audit afin de concevoir des procédures d’audit appropriées aux circonstances, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne de la société ; ▪ Nous apprécions le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, de même que des informa- tions y afférentes fournies par cette dernière ; ▪ Nous concluons quant au caractère approprié de l’utilisation par la direction du principe comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments probants obtenus, quant à l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou situations suscep- tibles de jeter un doute important sur la capacité de la société à poursuivre son exploitation. Si nous concluons à l’existence d’une incertitude significative, nous sommes tenus d’attirer l’attention des lecteurs de notre rapport sur les informations fournies dans les états de syn- thèse au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas adéquates, d’exprimer une opinion modifiée. Nos conclusions s’appuient sur les éléments probants obtenus jusqu’à la date de notre rapport. Des événements ou situations futurs pourraient par ailleurs amener la société à cesser son exploitation ; ▪ Nous évaluons la présentation d’ensemble, la structure et le contenu des états de synthèse, y compris les informations fournies dans les états de synthèse, et apprécions si les états de synthèse représentent les opérations et événements sous-jacents d’une manière propre à donner une image fidèle. Nous communiquons aux responsables de la gouvernance notamment l’étendue et le calendrier prévus des travaux d’audit et nos constatations importantes, y compris toute déficience importante du contrôle interne que nous aurions relevée au cours de notre audit. Casablanca, le 18 mars 2021 Le Commissaire aux Comptes

60 081,84

60 081,84

48 958,39

TOTAL V

183 868,84

183 868,84 9 294 617,07 11 906 847,83

143 957,64

Conformément à la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale de mai 2017, nous avons effectué l’audit des états de synthèse ci-joints de la société MAROC SERVICES INTERMEDIATION «MSIN» S.A, comprenant le bilan, le compte de produits et charges, l’état des soldes de gestion, le tableau de financement et l’état des informations complémentaires (ETIC) relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2020. Ces états de synthèse font ressortir un montant de capitaux propres et assimilés de MAD 46.536.408,12 dont un bénéfice net de MAD 10.510.888,34. Ces états ont été arrêtés par votre Conseil d’administration tenu en date du 16 Mars 2021, dans un contexte évolutif de la crise sanitaire de l’épidémie de Covid-19, sur la base des éléments disponibles à cette date. Nous certifions que les états de synthèse cités au premier paragraphe ci-dessus sont régu- liers et sincères et donnent, dans tous leurs aspects significatifs, une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société MAROC SERVICES INTERMEDIATION «MSIN» S.A. au 31 décembre 2020 conformément au référentiel comptable admis au Maroc. Fondement de l’opinion Nous avons effectué notre audit selon les Normes de la profession au Maroc. Les respon- sabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont plus amplement décrites dans la section «Responsabilités de l’auditeur» du présent rapport. Nous sommes indépendants de la société conformément aux règles de déontologie qui s’appliquent à l’audit des états de synthèse et nous nous sommes acquittés des autres responsabilités déontologiques qui nous incombent selon ces règles. Nous estimons que les éléments probants que nous avons obtenus sont suffisants et appro- priés pour fonder notre opinion d’audit. Rapport de gestion Nous nous sommes assurés de la concordance, des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d’administration destiné aux actionnaires avec les états de synthèse de la société, prévue par la loi. Responsabilités de la direction et des responsables de la gouvernance pour les états de synthèse La direction est responsable de l’établissement et de la présentation sincère de ces états de synthèse, conformément au référentiel comptable admis au Maroc. Cette responsabilité com- prend la conception, la mise en place et le suivi d’un contrôle interne relatif à l’établissement et la présentation des états de synthèse ne comportant pas d’anomalie significative, ainsi que la détermination d’estimations comptables raisonnables au regard des circonstances. Lors de la préparation des états de synthèse, c’est à la direction qu’il incombe d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de communiquer, le cas échéant, les questions relatives à la continuité de l’exploitation et d’appliquer le principe comptable de continuité d’exploitation, sauf si la direction a l’intention de liquider la société ou de cesser son activité ou si aucune autre solution réaliste ne s’offre à elle. Il incombe aux responsables de la gouvernance de surveiller le processus d’information financière de la société. Responsabilités de l’auditeur pour l’audit des états de synthèse Notre responsabilité est d’exprimer une opinion sur ces états de synthèse sur la base de notre audit. Nous avons effectué notre audit selon les Normes de la Profession au Maroc.

RESULTAT FINANCIER (IV - V) RESULTAT COURANT (III + V)

13 024 680,29 15 170 013,61

COMPTE DE PRODUITS ET CHARGES (HORS TAXE) (SUITE)

OPERATIONS

TOTAUX DE L'EXERCICE

TOTAUX DE L'EXERCICE PRECEDENT

NATURE

Propres à l'exercice

Concernant les

exercices précedents

1

2

3 = 1 + 2

4

RESULTAT COURANT (reports) PRODUITS NON COURANTS

11 906 847,83

15 170 013,61

398 033,46 300 000,00

0,00

398 033,46 300 000,00

186 472,62

Produits des cessions d'immobilisation Subvention d'equilibre Reprise sur subventions d'investissement Autres produits non courants Reprises non courantes; transferts de charges

0,00

3 034,21 94 999,25

3 034,21 94 999,25

85 502,43 99 470,19

TOTAL VIII

398 033,46 409 743,95

0,00 0,00

398 033,46 409 743,95

186 472,62 206 761,49

CHARGES NON COURANTES

Valeurs nettes d'amortissements des Immobilisations cédées

300 000,00

300 000,00

12 239,19

Subventions accordées Autres charges non courantes

89 743,95 20 000,00

89 743,95 20 000,00

81 814,89 112 707,41 206 761,49 -20 288,87

Dotations non courantes aux amortissements et aux provisions

TOTAL IX

409 743,95

0,00

409 743,95 -11 710,49

RESULTAT NON COURANT (VIII-IX) RESULTAT AVANT IMPOTS (VII+/-X)

11 895 137,34 1 384 249,00 10 510 888,34

15 149 724,74

IMPOTS SUR LES RESULTATS

556 620,00

RESULTAT NET (XI-XII)

14 593 104,74

TOTAL DES PRODUITS (I+VI+VIII) TOTAL DES CHARGES (II+V+IX+XII)

28 100 167,26 17 589 278,92 10 510 888,34

30 441 090,24 15 847 985,50 14 593 104,74

RESULTAT NET (total des produits - total des charges

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